Edition originale.
Dos et plats légèrement et marginalement éclaircis.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale.
Dos et plats légèrement et marginalement éclaircis.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale de la traduction française (cf. Sabin, 43416. Smith, Pacific Northwest Americana, 6381. Pilling, Bibl. of the Algonquian Languages, 327. Hoefer, XXXII, 566-567.)
Ouvrage illustré d'un portrait de l'auteur d'après Sir Thomas Lawrence en frontispice du premier volume, et, en fin de chaque volume, de 3 cartes gravées , représentant la route du fort Chipiouyan à la mer Glaciale en 1789 et à l'océan Pacifique en 1793, ainsi que la partie de l'Amérique comprise entre les 40e et 70e degrés de latitude nord et les 45e et 180e degrés de longitude ouest.
Reliures en demi chagrin rouge, dos lisses ornés de quintuples filets dorés, traces d'étiquettes en tête de chaque dos, petits frottements sur les mors, plats de cartonnage rouge, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliures du milieu XIXe.
Restauration sur la page de faux-titre du tome 1.
Agréable exemplaire de cette importante relation.
Edition originale illustrée, en fin de volume, de 3 cartes dépliantes (cf. Tailliart 3080. Playfair 4334.)
La carte originale en couleurs, manquante comme souvent, a été supplée par une reproduction photo-mécanique, et les deux autres correspondent à un truffage.
Reliure en pleine basane brique, dos muet à cinq nerfs comportant des traces de frottements, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées, reliure moderne.
Quelques petites rousseurs, annotations au crayon de papier sur les premières gardes et en marges de certains paragraphes, mention manuscrite à l'encre bleue "états de service" en tête de la page de garde au dessous de laquelle suit une brève biographie de l'auteur au crayon de papier.
Unique édition très recherchée de cette étude extrêmement documentée, et dont le sujet correspondait à une des obsessions de l'administration française en Algérie (assimilant abusivement les confréries musulmanes aux "ordres" religieux catholiques, combattues en métropole à la même époque, les dirigeants étaient soucieux d'en endiguer l'influence).
Louis Rinn (1838-1905) fit presque toute sa carrière militaire en Algérie, où il résida de 1864 à 1889.
Rarissime édition originale de cette précieuse esquisse statistique de Bolivie ; absent de Palau comme de Sabin. Un seul exemplaire au CCF (BnF).
Chuquisaca, Imprenta de Sucre, 1851, in-8,
Reliure en demi basane marron, dos lisse orné de doubles filets dorés, plats de papier marbré comportant des manques de papier, coins et coupes accidentés, tranches mouchetées de bleu, modeste reliure de l'époque.
Exemplaire légèrement rogné.
José Maria Dalence (1782-1852), juriste et homme politique marquant de la période de l'indépendance (1825), offre ici un tableau démographique, ethnographique et économique des plus précis du jeune Etat.
Rare édition originale.
Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Marseille).
leur changement d'habitation en abandonnant l'ancienne ville pour s'établir dans les nouveaux quartiers ? Mémoire qui a été couronné par la Société académique de médecine de Marseille, dans sa séance publique du 1er août 1819 ; (...). Augmenté du plan d'une topographie médicale de la ville de Marseille que l'auteur se propose de publier. Marseille, Joseph-François Achard, 1819, in-8, dérelié. titre, 40 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Marseille). Très rare. L'auteur médecin des dispensaires et de la maternité de Marseille.
Edition originale.
Un seul exemplaire au CCF (Roanne).
Reliure en demi basane verte, dos lisse fendillé et comportant des manques, plats de papier peigné, couvertures imprimée conservées, reliure de l'époque.
Deuxième plat ayant tendance à se détacher.
L'historien vénitien Ronaldo Fulin (1824-1884) effectua de nombreuses publications et études originales à partir des fonds très riches de l'Archivio di Stato de Venise.
La question qu'il traite dans cette communication offre un lien avec les rapports présumés de Colomb et de Venise (cf. les lettres jointes).
Exemplaire du célèbre américaniste Henry Harrisse (1829-1910), spécialiste des premières découvertes du Nouveau Monde, avec envoi autographe de Ronaldo Fulin en tête du premier plat de couverture.
Henri Harrisse a enrichi cette plaquette de 7 lettres autographes signées contrecollées, en français ou en italien, généralement accompagnées de leurs enveloppes : 1. Une de l'historien italien Cesare Cantù (1804-1895), du 10 décembre 1881. - 2. Une du colombiste Marcello Staglieno (1829-1909), du 3 août 1888. - 3. Une du directeur de l'Archivio di Stato de Venise (signature illisible), du 27 juin 1888. - 4. Une carte de l'éditeur B. Calore, en date du 17 décembre 1881. - 5.-6. Deux lettres du philologue et hispaniste Alfred Morel-Fatio (1850-19245), datées du 2 et du 9 décembre 1881. - 7. Une lettre de Henry Vignaud (1830-1922), comme premier secrétaire de la Légation des Etats-Unis à Paris de 1882 à 1909, en date du 30 mai 1888.
La plupart tournent autour de l'existence d'une prétendue lettre de Christophe Colomb au Sénat de Venise, avant les voyages d'exploration.
Edition originale de la traduction française, traduite sur la troisième édition anglaise (Sabin, 30036.)
Chaque volume est orné d'un frontispice gravé sur acier.
Couvertures salies, premiers plats détachés, petits manques et déchirures en marges des plats, quelques rousseurs, dos fendillés avec manques ; notre exemplaire broché est conservé dans un étui-chemise moderne en pleine toile marron.
Le second volume traite également d'un "Passage à Montréal et Québec" (pp. 317-342) et du "Caractère des Canadiens" (pp. 331-332, 339-342).
Ex-libris manuscrits en têtes des premeirs plats de couvertures signés Delecey de Mécourt.
Edition originale de la traduction française
Reliure en demi vélin, dos lisse orné d'un fleuron doré en queue, pièce de titre de chagrin noir, plats de papier marbré, reliure de l'époque.
Unique édition de cette version (une partie avait déjà été donnée au public français en 1837 sous le titre de Histoire de la fondation de la Régence d'Alger). Alphonse Rousseau (1820-1870),premier interprète du Consulat général de France à Tunis, exerça ultéreiurement les fonctions de consul général.
Ex-libris moderne Pierre Libaude encollé sur une garde, quelques petites rousseurs.
Rare édition originale (cf. Cordier Japonica 583. Nipponalia I 2073. Aucune de ces deux bibliographies ne mentionne le plan. Polak 8448.)
Reliure en demi basane cerise, dos éclairci à quatre nerfs orné de pointillés et filets dorés, quelques frottements sur le dos, plats de cartonnage rouge, coins légèrement émoussés, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs, une mouillure claire affectant les premiers feuillets et la carte à double page représentant le plan du détroit de Simonoseki.
Il s'agit du récit de la campagne navale anglo-française de 1862-1863, par Alfred Roussin (1839-1919), un officier qui commandait la frégate la Sémiramis.
Le texte comprend des descriptions détaillées du commerce et de la situation politique du Japon, ainsi que des relations politiques entre Français, Anglais et Japonais durant les années 1853-1865.
Très beau recueil de 49 aquarelles originales montrant la vie quotidienne au Tonkin, illustrant, pour la plupart, des scènes de la vie rurale.
Ces aquarelles, non signées, mesurent environ 20 x 15 cm (hors marge) et ont été finement exécutées à l'encre de Chine et à l'aquarelle, avec des rehauts de gouache, sur des feuilles de papier dont certaines portent le filigrane "Latune et Cie Blacons"; toutes sont montées sur onglets.
Reliure en demi percaline rouge à coins, dos lisse muet et recouvert de chagrin rouge, frottements sur le dos, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier bleu, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs en marges des aquarelles.
Les scènes représentent différents sujets : un poste militaire gardé par quatre soldats dont un en faction à l'entrée, un garde portant un uniforme blanc et tenant dans sa main droite un fusil muni d'une longue baïonnette, la tête recouverte d'un salacco (coiffe traditionnelle des tirailleurs indochinois), un vieillard assis sur une table et fumant la pipe tout en étant éventé par un domestique, un paysan travaillant la terre avec deux bœufs, une femme se recueillant devant une tombe, un autre paysan labourant la terre, deux villageois se rencontrant à proximité d'un petit pont, quatre personnes travaillant dans une rizière, un homme en costume devant un temple, trois paysans récoltant le riz, un combat de coqs, etc...
On y voit aussi de nombreux villageois transportant des denrées, des marchandises ou en train de pêcher, des lutteurs se produisant devant un notable, un enfant servant de guide à un aveugle, deux ouvriers transportant des pierres dans une brouette, une procession conduite par un dignitaire à cheval et emmenant un sanglier dans une cage, un prisonnier en train d'être fouetté, un autre sur le point d'être décapité, une scène de chasse, des musiciens, une femme utilisant un métier à tisser, des villageois en train de jouer, etc...
La présence occidentale n'est évoquée qu'une fois : un navire indochinois, voiles au vent, arbore trois étendards tricolores tandis qu'au second plan, un bâtiment à vapeur, probablement français, continue sa route…
On joint une pièce de cuir en veau fauve (4 x 32 cm) portant l'inscription à froid "Souvenir du Tonkin 1885-90".
Précieux témoignage sur le Tonkin au début du protectorat français.
Très rare édition originale de la traduction arménienne illustrée d'un frontispice et d'un titre frontispice lithographiés sur fond teinté par Weger (Leipzig), sur papier fort, ainsi que de quelques figures (reproductions de sceaux) dans le texte.
Le CCFr ne présente que des exemplaires de l'édition en français (la même année 1871 vit en effet la publication d'une première traduction française ; puis une seconde édition française fut donnée à Paris en 1888, date à laquelle on imprima également, à l'adresse de Leipzig, une version allemande.)
Reliure à la bradel en demi percaline marron, dos lisse orné de filets et d'une frise dorés, plats de papier marbré, gardes salies, coins émoussés, tranches mouchetées de bleu.
Quelques petites rousseurs principalement en début de volume.
En-dehors du frontispice et du titre-frontispice, l'intégralité du texte est imprimée en arménien. Fumagalli, Biblioteca Etiopica, 304.
Le Père Dimothéos Vartabet Sapritchian, prêtre arménien de Constantinople, voyagea en Ethiopie en 1867 en compagnie de l'un de ses compatriotes, l'archevêque Isaac.
Les voyageurs, qui apportaient au roi Théodore d'Abyssinie un message du patriarche arménien, pénétrèrent dans le pays par Wahni, dans l'ouest, et traversèrent les régions de Bagemder et Tegré avant de s'embarquer à Massawa.
La première partie contient la relation proprement dite. La seconde renferme des observations sur l'histoire, les moeurs et les coutumes du pays.
On trouve aussi des réflexions sur l'église éthiopienne, le clergé, le baptême, la confession, la pénitence, les mariages, les rites funéraires, les fêtes, etc.
Rare impression de Jérusalem : l'imprimerie dans cette ville remonterait à 1823.
Edition originale de cet important ouvrage sur l'ancienne Indochine française se divisant ainsi :
Sur la page de faux-titre du tome VI, envoi autographe signé d'Auguste Pavie : "A l'ami Vitoux, hommage affectueux. A. Pavie."
On joint à cet ensemble : "Carte de l'Indo-Chine dressée par MM. les Capitaines Cupet, Friquegnon et de Malglaive membres de la Mission Pavie."
Imprimée à Paris chez Augustin Challamel en 1893, (in-plano, repliée et entoilée qui comporte quelques rousseurs).
La carte est présentée dans une chemise en demi toile verte à coins, pièce de titre de d'oasis rouge, plats de cartonnage rouge, étui en plein cartonnage rouge, reliure moderne à l'imitation des volumes de texte.
"Découvreur de routes nouvelles au Cambodge et au Laos, artisan de l'expansion française en Indochine, Auguste Pavie (1847-1925) occupe une place privilégiée parmi les pionniers qui ont exploré cette région. Originaire de Dinan, il s'engage dans l'armée dès l'âge de dix-sept ans, sert en Cochinchine dans l'infanterie de Marine (1868) avant d'être envoyé au Cambodge en 1875 ( … ). En 1876, il est chargé par le gouverneur de l'Indochine de dresser une nouvelle carte du Cambodge en profitant de la construction d'une ligne télégraphique entre Pnom-Penh et Bangkok ( … ). En 1885, Le Myre de Vilers qui apprécie ses qualités lui confie le poste très délicat de consul de France à Louang-Prabang (où) il devra défendre les droits que la France a hérités de l'Annam sur le Laos (…). Partant de Louang-Prabang, Pavie entreprend de 1887 à 1889 une série de voyages à travers le Laos que Mouhot et F. Garnier n'avaient fait qu'effleurer. Ses investigations portent dans trois directions principales : vers l'est (Tran-Ninh, plaine des Jarres) ; vers le nord-est (Hua-Panh) ; et au nord (Sip-Song-Chau). C'est dans ce dernier secteur que porte l'effort principal de Pavie dont un des objectifs est de trouver des routes sûres vers le Tonkin permettant de désenclaver le Laos pour le rattacher solidement à nos autres possessions indochinoises ( … ). A partir de 1888, Pavie n'est plus seul. Il s'entoure de collaborateurs militaires, Cogniard, Cupet, Malglaive, Pennequin… et civils comme le jeune diplomate Lefèvre-Pontalis ou le brillant biologiste Le Dantec. Au bout de quelques années, la Mission Pavie, véritable service géographique, comptera une quarantaine de membres, sans parler des multiples auxiliaires indigènes. Dispersés en petits groupes sur des itinéraires différents, les membres de la Mission démultiplient l'action du chef en "couvrant" un terrain considérable. C'est ainsi qu'en 1890-1891, entouré d'une équipe nombreuse de géographes, naturalistes, médecins, ethnographes, économistes, Pavie peut mener à bien une vaste reconnaissance territoriale destinée à fixer les futures limites entre l'Indochine française, la Chine, le Siam et la Birmanie,( … ). Les résultats scientifiques de cette entreprise collective, sans équivalent dans l'Empire français, sont impressionnants. Débordant largement le Laos, les enquêtes ont porté sur le Tonkin, l'Annam, le Cambodge et le sud de la Chine. En tout, quelques 600000 km2 soit une superficie plus grande que la France, ont été reconnus et partiellement cartographiés, 70000 km d'itinéraires terrestres et fluviaux ont été relevés (…). Véritablement pluridisciplinaire, la Mission Pavie couvre tous les domaines de la connaissance, ne négligeant ni l'histoire, ni la littérature, ni le folklore…" (Cf. Numa Broc Dictionnaire illustré des explorateurs français du XIXe siècle, Asie, pp. 366-368).
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Bel exemplaire.
Envoi autographe signé de Pierre Bourdieu à l'anthropologue Emmanuel Terray.
Edition originale de la traduction française et des notes établies par Billecocq (cf. Sabin, 41879. Leclerc, 943. Field, 947. Howes, 443. Staton-Trenlaine, Bibliogr. of Canadiana, 597 pour l'édition originale.)
Reliure en demi veau marbré, dos lisse orné de frises dorées, pièce de titre de chagrin marron, plats de papier marbré marginalement brunis et décolorés, tranches rouges, reliure moderne.
Tampon imprimé sur la page de faux-titre, une claire mouillure en marges droites des derniers feuillets.
L'ouvrage est illustré d'une carte repliée hors-texte, gravée sur cuivre par P. F. Tardieu, "Des pays situés à l'ouest du Canada".
"L'intérêt de l'ouvrage tient aux descriptions détaillées et relativement objectives qu'il fournit de la vie des Indiens ( … ) L'ouvrage a également le grand mérite de présenter des listes détaillées de termes utilisés par les Inuit, les Agniers, les Algonquins, les Mohegans, les Chaouanons et les Sauteux". Cf. Dict. biogr. du Canada, IV, pp. 524-525
Edition originale illustrée de 4 planches hors-texte sur fond teinté, dont un frontispice (cf. O'Reilly et Reitman, Tahiti, 6452.)
Reliure en demi basane prune, dos lisse décoloré orné de guirlandes et fleurons dorés, quelques frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, querlues accrocs sur les coupes, reliure de l'époque.
Rousseurs éparses, gravures uniformément ombrées.
L'ouvrage forme une histoire de l'île, écrite au lendemain de l'annexion consécutive à la cession de ses Etats par le roi Pomaré V, donnant un résumé des voyages de Quirós, Wallis, Bougainville et Cook, un tableau de la vie tahitienne il y a cent ans, et une esquisse de l'évolution de Tahiti depuis l'arrivée des premiers missionnaires.
Le chapitre V est consacré aux principaux épisodes des trois voyages du capitaine Cook à Tahiti : contacts avec les habitants, rencontre avec les chefs locaux, révolte à l'île d'Eiméo, visite des différentes îles... (pp. 107 à 220).
Joseph Bournichon (1839-1924) était d'ailleurs un prêtre auteur de plusieurs monographies édifiantes.
Troisième édition en partie originale car revue et corrigée.
Reliure à la bradel en demi percaline vert olive, dos lisse, pièce de titre de chagrin maroquiné bordeaux, couvertures restaurées et marginalement salies conservées, reliure moderne.
Quelques rousseurs, ex-libris encollé au verso du premier plat de couverture, décharges de papier adhésif en têtes et en pieds des gardes.
La première édition était parue en 1868.
Ce recueil de 26 petites contributions indépendantes concerne surtout le monde chinois et ses annexes (Indochine et Japon).
Rare édition originale de ce petit opuscule, qui est considéré traditionnellement comme formant la quatrième partie (sur cinq) de l'Euphormionis Satyricon, une satire allégorique des goûts du roi Jacques Ier, et le second plus important ouvrage de l'auteur après son Argenis (cf. Brunet I, 652.)
Reliure en pleine basane brune, dos à cinq nerfs orné de caissons décorés de fleurons dorés, pièce de titre basane cerise, coiffes arasées, une trace d'étiquette de rangement en pied du dos, encadrement de simple filet à froid sur les plats, filets dorés sur les coupes, coins inférieurs émoussés, tranches mouchetée, reliure légèrement postérieure.
Manque comblé sur la page de titre qui comporte aussi deux annotations à la plume, exemplaire légèremetn rogné.
La première partie parut à l'adresse de Londres en 1605, la deuxième en 1607 à l'adresse de Paris, la troisième en 1611 sous le titre de "Apologia Euphormionis pro se".
Toutefois, ces deux derniers textes ne sont pas des fictions et ne se relient que de manière très lâche aux deux premières parties.
Notre ouvrage, que l'on peut traduire par Tableau des esprits forme en effet un essai de description et de classification, d’après nature, des traits qui font les différences et les ressemblances entre les Européens.
Barclay observe leurs signes intérieurs et extérieurs, qui tiennent tantôt aux conditionnements de la nature humaine et de l’éducation, tantôt aux caractères des nations et aux déterminations sociales ou professionnelles.
L’homme européen trouve ici une de ses premières définitions, la plus contrastée qui soit, mêlant l’histoire et la géographie, la culture et les idéaux religieux sécularisés, dans un manuel qui échappe à toute catégorisation en genre, multiplie les perles d’écriture et oblige le lecteur d’aujourd’hui à méditer sur ses préjugés.
Première édition séparée le texte ayant déjà paru dans la collection Philipp's new voyages and travels (Londres, 1820-1823), (cf. Cordier, Sinica, 308.)
Reliure à la bradel en plein cartonnage gris, dos lisse, étiquette de titre, tranches mouchetées, reliure moderne.
Il s'agit d'un témoignage exceptionnellement précoce sur la région côtière allant de Macao à Canton, mais demeuré anonyme en dépit de la signature J.R. en fin de la préface (ce J. R. était subrécargue sur le vaisseau The Friendship).
Premier tirage des 50 grandes lithographies hors-texte dessinées d'après nature par Henry John Terry (cf. Vicaire, VII, 1164.)
Reliure de l'éditeur en pleine percaline rouge, dos lisse orné de caissons et de filets à froid, quelques frottements sur les coiffes, titre en caractères dorés sur le premier plat, gardes et contreplats de papier jaune, trace d'ex-libris décollé sur un contreplat, un coin inférieur émoussé, traces de décoloration en angle inférieur gauche du second plat, rares rousseurs, un manque en pied de la page 119, petits trous en pieds des trois dernières pages du volume sans atteinte au texte.
Les 50 très belles lithographies en noir représentent les vues les plus pittoresques de la Haute-Savoie.
Henry John Terry, originaire d'Angleterre, étudia à Genève auprès du plus grand peintre paysagiste suisse du XIXème siècle, Alexandre Calame, puis se fixa dans ce pays.
Exemplaire présenté dans son cartonnage de l'éditeur.
Nouvelle édition ornée, en fin du premier volume, d'un tableau dépliant hors-texte (cf Palau 17346.)
Reliures en demi chagrin cerise, dos à quatre faux nerfs ornés de filets et doubles caissons dorés, noms dorés en queues des dos, quelques frottements sur les coiffes, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, gardes et contreplats de papier caillouté, quelques coins émoussés, reliures de l'époque.
Second plat du premier plat volume partiellement sali.
Nouvelle édition, procurée par les soins du médecin Rafael Angel Cowley Valdés-Machado (1837-1908) et Andrés Pego, de trois sources majeures de l'histoire cubaine : la relation de José Martin de Arrate y Acosta (1701-1765), Llave del Nuevo Mundo. Antemural de las Indias Occidentales, minutieuse description de la société cubaine du XVIIIe siècle et publiée pour la première fois seulement en 1830 ; celle d'Ignacio Urrutia y Montoya (1735-1795), Teatro Histórico, Jurídico, Político, Militar de la Isla Fernandina de Cuba, dont seule la première partie avait été donnée en 1795 ; et enfin celle de Antonio José Valdés (1770-1824), Historia General de la Isla de Cuba y en especial de la Habana, publiée en 1811.
Provenance: de la bibliothèque de Exemplaire de Ricardo Quintiliano Garcia, avec nom poussé en lettres dorées en queue des dos ; et ex-dono manuscrit à son frère en date du 15 juillet 1877 en tête de la première garde du premier volume.
Édition originale (cf. O'Reilly, 2192.)
Reliure à la bradel en demi percaline marron, pièce de titre de maroquin vert sapin, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier beige, couvertures partiellement salies conservées, reliure moderne signée Boichot.
Ouvrage illustré de 49 planches photographiques hors-texte.
"Minutieuse histoire analytico-chronologique des trente premières années de la Calédonie européenne. Il annonçait une suite qui n'a jamais vu le jour" (O'Reilly).
Edition originale de cet ouvrage rare, qui forme la toute première description en langue française de ce petit canton encore englobé théoriquement dans la domination ottomane - en fait, largement autonome -, et qui paraissait aussi exotique aux Occidentaux du début du XIXe siècle que les coins les plus reculés de la Chine.
L'ouvrage est illustré de 13 planches coloriées, dont une grande carte dépliante, deux planches de botanique, deux planches de fêtes, trois vues d'église, et 5 planches de costumes. (cf. Atabey 1286. Lipperheide 1443. Manque à Blackmer et à Colas.)
Reliures en demi basane fauve, dos lisses ornés de filets, guirlandes et fleurons dorés, pièces de titre de basane rouge, pièce de tomaison de basane noire, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l'époque.
Mors fragilisés, charnières frottées fendues, rousseurs éparses.
Jacques-Louis-Claude Vialla, dit de Sommières parce qu'il était né dans ce village du Gard (1764-1849), avait été gouverneur de Cattaro (dans les provinces illyriennes alors françaises) entre avril 1811 et avril 1812. C'est à ce titre qu'il reçut en octobre mission officielle d'approcher le Vladika (Prince-évêque) Petar Ier de Monténégro (règne de 1781 à 1830), ancêtre des Pietrovitch-Niégosch, afin de le gagner à la cause de l'Empire.
Ce fut la première fois qu'une ambassade occidentale officielle abordait ces régions très isolées, vivant en partie en autarcie, et sa relation, due à la nécessité pour l'auteur de gagner sa vie (la Restauration l'avait placé en demi-solde) est riche de détails intéressants.
Édition originale publiée sans nom d'auteur, elle est l'œuvre de l'homme de lettres bayonnais Coste d'Arnobat (1732-1808), probablement d'après des témoignages de marchands anglais. (cf. Barbier IV 1060.)
Reliure en demi basane brune, dos lisse orné de fleurons dorés, initiale « V » dorée en queue, quelques frottements sur le dos et les mors, un petit manque marginal en tête du dos, plats de papier marbré, tranches jaunes mouchetées, reliure de l'époque.
Une mouillure affectant les dix derniers feuillets au niveau de leurs plis.
Présentation du Bambouc, contrée du haut Sénégal particulièrement riche en mines d'or, habitée par l'ethnie des Mandingues.
Cette relation qui fut par la suite traduite en allemand, donne des informations très précieuses sur les activités et les mœurs des Malinké du haut Sénégal. Coste l'a fait suivre d'un article sur les castes indiennes (pp. 65-113) « d'après les mémoires d'un savant observateur qui a vécu trente ans dans l'intérieur de l'Inde » et de deux autres dissertations sur la Hollande (pp. 117-312) et sur l'Angleterre (pp. 315-358), deux pays où il séjourna en 1774.
Seconde édition, en partie originale car très augmentée (cf Sabin 59254. Howes 7805. F. Monaghan 1171.)
Reliure en demi chagrin noir, dos lisse orné de doubles filets dorés et d'une figure dorée de berger, un accroc restauré sur la coiffe supérieure, plats de cartonnage noir, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Rousseurs éparses.
Provenance : Exemplaire du marquis Claude-Emmanuel-Joseph-Pierre de Pastoret (1755-1840), avec fleuron parlant poussé en queue du dos.
Édition originale (cf. Tailliart 2540.)
Reliure en demi chagrin vet bouteille à coins, dos lisse assombri orné de filets à froid, plats de papier marbré, gardes et contreplats de oeil-de-chat, reliure moderne signée Honnelaître.
Une mouillure claire en pied des pages de faux-titre et de titre, rares rousseurs sans gravité.
L'auteur (1781-1852) était administateur colonial : "Une introduction de trente pages sur les erreurs de la politique suivie à l'égard des Arabes : trop de faiblesse chez nous ; de glorieuses expéditions, mais pas de résultat positif durable. Il attaque Bresson qui a préconisé la formation d'un empire arabe qui ferait la transition entre la barbarie actuelle et une civilisation voisine de la nôtre. Il est partisan de petits beyliks placés sous notre contrôle, indépendants les uns des autres. Il faut faire combattre les Arabes par les Arabes. Nécessité de la force à l'égard des Arabes.
En dernier lieu, réfutation du livre de Blanqui : il lave les colons des accusations lancées contre eux. Exposé de la thèse des colons avec leurs avis et leurs desiderata".
En tête de la page de faux-titre, envoi autographe signé d'Armand Gabriel Rozey à M. Billi "homme de lettres à Alger", en date du 17 décembre 1841.
Edition originale rare.
Seulement deux exemplaires au CCFr (BnF et Lyon).
Reliure à la bradel en plein cartonnage de papier gris moderne, dos lisse, étiquette de titre de papier en long, tranches mouchetées.
A sa date de sortie, l'opuscule est très largement en avance sur les conceptions de son époque, et prémonitoire de la constitution du second Empire colonial français en Afrique : partant du pari que la France gardera et étendra sa récente conquête d'Alger, l'auteur développe l'idée d'une mission civilisatrice de la France parmi les populations noires de l'Afrique, qu'il envisage d'ailleurs avec intelligence et ouverture.
Jean-François-Aimé Peyré (1792-1868) était Juge au tribunal civil de Villefranche-sur-Saône.
Rare édition originale consistant en une belle suite de 40 lithographies de Yuko Watanabe, en deux tons, présentant des types japonais, des scènes de la vie traditionnelle, des costumes, etc. : Ronin, hara-kiri, samurai, attentat contre le shogun Nobunaga, visite d'une geisha, jeunes filles en visite, une partie de go...
Pas dans Colas, ni Hiler & Hiler, manque à la Bn, pas dans Nipponalia, ni Cordier. Wenckstern, I, p. 228 (donne l'adresse de Yokohama, sans date et annonce 2 vol., le deuxième - dont nous n'avons trouvé aucune trace - avec 25 pl.)
Reliure en pleine toile beige, dos lisse muet, lithographie appliquée sur le premier plat, reliure du XXème siècle.
Accrocs à 3 planches renmargées et au dernier feuillet doublé, quelques petites rousseurs, petite tache d'encre verte affectant la plupart des gravures en leur marge, sans atteinte au motif.
Edition originale illustrée de 24 planches hors-texte, dont 18 vues et coupes, 6 cartes et plans dépliants cf Tailliart, 1229.)
Reliure en demi chagrin marron, , dos éclairci à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier marron, reliure moderne signée Honnelaître.
Premiers et derniers feuillets partiellement et légèrement salis.
Il s'agit du recueil des comptes-rendus de la mission d'exploration dirigée par Mircher (1820-1878), Vatonne et Polignac, partie de Tripoli en 1862 et revenue par El-Oued après avoir signé un traité de commerce avec les gens de Ghadamès et les Touaregs, ce qui permit l'inclusion de la localité dans l'Algérie, jusqu'en 1951 (où elle fut rétrocédée à la Libye). Outre les rapports de Mircher, l'ouvrage contient une notice sur le commerce du Soudan, une notice sur l'état politique et social du "pays des Nègres", des études sur les terrains et sur les eaux des pays traversés par la mission, des observations médicales recueillies pendant le voyage à Ghadamès, etc...
Edition originale de la traduction française établie par Luc de la Porte (cf. Lust 24. Cordier, Sinica, 12. Palau 105509. Sabin 27780. Wagner (SW) 7bb. Leclerc (1878) 258. Streit IV, 1999. Alden European Americana 588/37 (8 ex. aux U.S.A.). Atkinson 339.)
Reliure en plein veau brun, dos à cinq nerfs orné de doubles caissons dorés, restaurations sur les mors et le dos, liserés dorés en parties estompés sur les coupes, tranches rouges, reliure du XVIIème siècle.Petite tache brune marginale en début de volume, une déchirure marginale sur la page 62.
Rarissime édition originale de la traduction française d'une des meilleures relations de missionnaires en Chine au XVIe siècle; elle contient une importante partie sur l'Amérique, notamment la récente découverte du Nouveau-Mexique par Antonio d'Espejo en 1583. C'est grâce à cet ouvrage qu'Abraham Ortelius put établir la partie américaine de son atlas (Sabin 27775).
Ex-libris manuscrit sur le titre Cadt. Berdeilh, petite lettre manuscrite signée Marie de Berdeilh, datée Mirepoix le 10 janvier, sur le feuillet de garde et reconnaissance de dette signée de la même dans le premier contreplat.
Ex-libris Gaston Héliot (antiquaire spécialisé dans les curiosités de la Chine et le Japon vers 1920-1930).
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé d'Yves Coppens à Emile Noël.
Exceptionnel manuscrit inédit et complet de 775 pages relatant le voyage du vicomte Edmond de Poncins à travers l’Inde (cf Numa Broc, Asie, pp. 376-377 et Afrique, p. 263 (pour ses explorations du Pamir et de l’Ethiopie). Thiébaud, 755-756 (pour ses ouvrages sur la chasse).
La relation couvre la période du 12 septembre 1891 (embarquement à Marseille) au 12 juin 1892 (départ de Karachi pour Marseille).
Reliure en demi chagrin vert sapin à coins, dos à cinq nerf sertis de filets noirsainsi que de caissons à froid décorés de fleurons centraux dorés, encadrement de filets à froid sur les plats de cartonnage vert, gardes et contreplats de papier peigné, ex-libris de l'auteur encollé en tête d'un contreplat, tête rouge, reliure de l’époque.
775 pp. (mal ch. 1-567, 567-774), 1 p.n.ch., 2 ff.n.ch. de table et qq. ff. restés vierges.
Important manuscrit inédit relatant le voyage du vicomte Edmond de Poncins à travers l’Inde. Il couvre la période du 12 septembre 1891 (embarquement à Marseille) au 12 juin 1892 (départ de Karachi pour Marseille).
Présenté sous forme de journal, il a été écrit à l’encre brune, d’une écriture cursive mais lisible.
Le texte contient toutes les observations de l’auteur sur les régions traversées, les routes parcourues et les moyens de transport, les parties de chasse, les personnalités rencontrées, ses relations avec les domestiques, etc. ; son récit précise aussi qu’il réalisa des photographies au cours de ses excursions.
Edmond de Poncins s’embarque à Marseille le 12 septembre 1891 sur le Peï-Ho, un paquebot de la Compagnie des Messageries Maritimes. Il fait le voyage avec le gouverneur d’Obock, qui doit rejoindre son poste, et un général britannique, inspecteur de cavalerie aux Indes.
Le trajet s’effectue par Port-Saïd, Suez, Obock et Aden. Au cours de la traversée de la mer Rouge, Poncins visite la salle des machines et parle en arabe à un chauffeur. Le 23 septembre, à Aden, il monte à bord de la Seyne, un navire de la même compagnie qui doit traverser l’océan Indien. L’arrivée à Karachi a lieu le 29 septembre. Le voyageur quitte le paquebot pour monter à bord d’un bâtiment à voiles à destination de Bombay, où il arrive le 2 octobre. Il y reste jusqu’au 8, date à laquelle il se rend à Poona. Le 16, il effectue une excursion aux Carlee Caves, un ensemble d’anciens temples bouddhistes creusés dans le rocher. De retour à Bombay le lendemain, il se rend ensuite à Pachora et, de là, il visite les Ajanta Caves, ou grottes d’Ajanta, célèbres pour leurs temples bouddhistes. Le 21, il est de retour à Bombay ; le lendemain, il se rend à Mehmadabad puis, le 24, à Kaira ; dans les environs de cette localité, il se livre à une partie de chasse aux crocodiles, puis aux cailles. Le 27, il est à Ahmedabad, à environ 450 km au nord de Bombay, puis, le 29, à Morvi, à 200 km à l’est de cette ville. De retour à Ahmedabad le 5 novembre, il retourne chasser dans les environs de Kaira. Le 10, il arrive à Abu Road puis il visite les temples du mont Abu avant de rentrer à Ahmedabad. Commence ensuite la traversée de l’Inde vers Delhi et Calcutta : Edmond de Poncins se rend à Ajmere le 21 novembre, Chitor le 23 et Udaipur le 25. Le 3 décembre, il pratique une chasse à l’ours dans les environs. Puis, le 7, il parvient à Jaipur et, le lendemain, au fort d’Amber qui surplombe la ville. Le 10, il arrive à Alwar, puis, le 12, il se rend à Delhi. Trois jours plus tard, il visite Agra, avant de se rendre dans la vallée du Gange : Cawnpore (Kanpur) le 17, Lucknoor (Lucknow) le 18 et Bénarès le 19 décembre. L’arrivée à Calcutta a lieu le 22 décembre 1891. Il y reste jusqu’au 4 janvier 1892, date de son départ pour une longue partie de chasse aux Sunderbans, une région marécageuse située dans le delta du Gange. Le 10 février, il est de retour à Calcutta pour préparer sa prochaine expédition. Le 19 février 1892 a lieu le départ pour l’Assam, région située au nord-est de l’Inde, dans la vallée du Brahmapoutre, aux confins du Bhoutan. Le lendemain, il est à Goalundo (actuellement au Bangla Desh), le 22 à Jatrapur (Bangla Desh) puis il commence une nouvelle chasse à travers la jungle au dos d’un éléphant domestique. Le 4 mars, il parvient à Raimana (Assam, Inde). Dans les jours qui suivent, il pratique la chasse aux grands animaux (buffles, éléphants, rhinocéros, tigre) ; le 17, il tue un chat-tigre, puis, le lendemain, une biche et un cerf, mais les grands animaux s’éloignent. Le 19 mars, il attrape une insolation mais il continue néanmoins de chasser. Le 24, il est à Paglobat puis, le lendemain, à Dhubri (Assam) où il est atteint par une forte fièvre. Rétabli, il fait encore quelques excursions et, le 8 avril, il quitte la région pour retourner à Calcutta où il arrive le 10. Le 14, il est à nouveau malade et se fait voler par son boy qui est condamné à 6 mois de prison. Poncins quitte ensuite Calcutta pour traverser la plaine du Gange : le 29 avril, il arrive à Cawnpore (Kanpur) où il était déjà passé lors du voyage d’aller, et, le 30, il séjourne à Kalka. Le 1er mai, il parvient à Simla, à 250 km au nord de Delhi, sur les contreforts de l’Himalaya. Après une excursion à Amondah, les fièvres le reprennent et il doit retourner à Kalka où il prend le train pour arriver le 16 à Rawalpindi (actuellement au Pakistan). De là, il effectue quelques excursions dans la montagne (Murree, Gulmay) mais une épidémie de choléra l’oblige à quitter la région. Il part de Rawalpindi le 5 juin en train pour arriver à Lahore le lendemain. Le 8, il parvient à Karachi et prépare ses affaires pour embarquer à bord d’un navire à destination de Marseille. Le journal s’achève le 12 juin 1892, date du départ de Karachi. Extraits : [16 octobre 1891, entre Bombay et Poona, Maharashtra] : « Départ pour les Caves de Carlee. Parti à 6 h avec un tonga [charrette tirée par deux poneys] qui me mène sur la route en face du sentier des caves. Pris deux coolies pour mon appareil photographique et mon fusil. On traverse une longue plaine de rizières […]. Les caves sont au tiers de la hauteur d’une montagne de 800 pieds qui s’élève au bout de la plaine […]. On traverse un 1er petit temple de Siva et on est en face du grand temple dont l’entrée est fort imposante […]. A droite et à gauche de grands éléphants sculptés sortent du rocher jusqu’à mi-corps ; des bas-reliefs représentant des dieux aux formes exagérées, plus grands que nature […]. La grande salle est une merveille comme ensemble et comme détails… » (pp. 53-55). [25 octobre 1891, environs de Kaira, au sud d’Ahmedabad, Gujarat] : « Parti à 6 h à chameau pour aller chasser le crocodile. Fait 14 milles et arrivé à un village au-dessous duquel la rivière fait un grand coude très profond. C’est la Sabarmati. Tiré un gros crocodile à 150 mètres sur le sable. La balle va droit, il se débat un instant puis plonge et est perdu. Une 10aine d’autres qui étaient en vue plongent de même. Descendu la rivière et tiré à 60 mètres un petit crocodile se chauffant sur un îlot de sable. Il fait un grand saut et plonge dans un profond qui est rouge de sang en quelques minutes. Un indigène qui m’accompagne n’ose pas aller le chercher. Tiré 2 ou 3 autres crocodiles à la nage sans résultat apparent. A 2 h je suis revenu à mon point de départ […]. En tout j’en ai bien tiré une quinzaine et vu 50 en 4 ou 5 heures… » (pp. 76-77). [25 novembre 1891, à Udaipur, Rajasthan]. « On découvrait estompée dans la buée chaude du soleil levant, la ville blanche dominée par les hautes murailles et la superbe silhouette du palais du Maharana […]. Puis plus loin un grand cercle de montagnes rudes, aux silhouettes bizarres sur les sommets desquelles çà et là se profilent quelques forts, se dessinent qqs murailles de fortification. Vrai pays de féodalité sauvage. Le fils du 1er ministre auquel nous avons fait savoir notre arrivée, vient nous chercher en voiture à 1 h et se mettre à notre disposition. C’est un jeune homme de 20 à 22 ans, l’air intelligent, il parle bien l’anglais et est aimable. Le Maharana n’est pas à Oodeypoor, il est dans un bungalow distant de qqs milles en déplacement de chasse […]. Nous aurons du reste l’honneur d’être invités à une battue de S.A., en attendant nous allons visiter ce qu’il y a à voir à Oodeypoor… » (pp. 171-172). [4 janvier 1892, Bengale occidental] : « Parti ce matin de Calcutta pour Mutlah ou Canning. Arrivé à 10 h. Trouvé mes bateaux. On traverse un pays de rizières, de marais et de palmiers et cocotiers. Le train s’arrête au bout de la voie contre la berge même de la rivière.
La marée est basse et pour gagner nos bateaux il faut me faire porter par mes hommes qui enfoncent jusqu’aux genoux dans une vase noire, gluante, abominable […]. Par-ci, par-là, qqs embarcations indigènes. Peu d’oiseaux. A midi perdu de vue les deux cheminées de la gare, devant il n’y a plus que le marais immense. Mes hommes qui sont musulmans ont levé l’ancre avec une prière […]. A 4 h nous stoppons à un ramassis de huttes non marquées sur la carte et qui s’appelle Fokai Hâttee. J’envoie 2 hommes à terre pour chercher du lait ou de la viande. Il n’y en a pas. Pendant ce temps je photographie mes bateaux, et un groupe d’indigènes qui regardent un jongleur et un ours… » (pp. 291-292).
[1er mars 1892, vallée du Brahmapoutre, Assam] : « Dans l’après-midi mon bullock cart [char à bœufs] est arrivé [et] un éléphant de plus envoyé par Mr Gordon. Mon personnel se compose donc définitivement de 3 éléphants, un bullock cart, 7 hommes pour les éléphants, 1 pour les bœufs, 2 pour moi… ». [2 mars] : « Parti à 6 h du matin avec le second éléphant que je n’ai pas encore monté. Nous prenons la route de Kaïmana puis tournons à gauche dans une jungle de grandes herbes brûlées [qui] sont de la hauteur de l’éléphant […]. Nous entendons à qqs 100 pas en avant un très grand animal qui écrase les herbes. Halte. Au bruit mon mahout [cornac] déclare que c’est un éléphant sauvage, le fait est que le bruit est identique à celui que fait le nôtre. Le rhino qui passe en dessous est moins bruyant. Que faire ? Le gouvernement défend sous des peines sévères de tuer les éléphants […]. Le fourré est tel qu’on ne le verrait pas à 2 mètres, je ne vois même pas la tête du mien. De plus les éléphants sauvages attaquent furieusement les éléphants domestiques… » (pp. 540-545).
Chasseur et explorateur, le vicomte Edmond de Montaigne de Poncins (1866-1937) effectua plusieurs voyages en Afrique et en Asie. Après son séjour en Inde (1891-1892), il parcourut l’Asie centrale en 1893 : parti de Samarcande (Ouzbékistan), il traversa les montagnes du Pamir et de l’Hindou-Kouch pour arriver à Srinagar (Cachemire) ; ce voyage lui valut en 1895 la médaille d’argent de la Société de géographie. En 1897, il voyagea avec le prince Henri d’Orléans entre Djibouti et Addis-Abeba ; en 1912, il explora l’est africain, entre Nairobi et le mont Kenya.
« Poncins n’est pas un savant mais un voyageur intrépide et un bon observateur […]. Peu d’explorateurs français ont atteint des altitudes aussi élevées en Asie centrale… » (Numa Broc, Asie).
Il est l’auteur de Chasses et explorations dans la région des Pamirs (1897) et Notes sur le gros gibier de nos colonies (1913).
Précieux manuscrit, bien relié à l’époque.
Provenance : Vicomte de Poncins, avec son ex-libris gravé représentant une tente dressée à proximité d’un baobab.
Ensemble de 59 lettres manuscrites envoyées à sa famille représentant environ 180 pages en majorité in-8, la plupart écrites sur papier de deuil, parfois sur quelques en-têtes notamment du ministère de la Marine.
L'ensemble est contenu dans une boîte en pleine toile rouge moderne, pièce de titre noire.
Polytechnicien et officier d'artillerie de marine, Gustave Borgnis-Desbordes (1839-1900) est connu pour avoir conduit, de 1880 à 1883, trois colonnes expéditionnaires à travers le Haut-Sénégal et le Haut-Niger, ces opérations ayant permis la construction de plusieurs forts militaires, d'un chemin de fer et d'une ligne télégraphique de plus de sept cents kilomètres reliant Bakel (sur le Sénégal) à Bamako. Il servit ensuite au Tonkin (1884-85) en tant que colonel commandant l'artillerie du corps expéditionnaire. Il participa à plusieurs combats près de la frontière chinoise et dut remplacer le général de Négrier blessé à la bataille de Lang Son le 28 mars 1885. La retraite précipitée des troupes françaises, ordonnée par le colonel Herbinger, donna lieu à une controverse qui fit tomber le ministère Jules Ferry. Borgnis-Desbordes rédigea un rapport qui mettait en cause Herbinger, mais ce dernier bénéficia d'une ordonnance de non-lieu et Borgnis fut accusé de l'avoir calomnié. La présente correspondance, qui s'étend de janvier 1886 à août 1887, évoque l'affaire de Lang Son et la délicate situation dans laquelle il se trouvait : appuyé par les généraux Faidherbe, Brière de l'Isle et de Négrier, Borgnis-Desbordes avait contre lui les généraux d'artillerie Virgile et Dard. Malgré cela, il fut promu général de brigade le 25 juillet 1886. Les lettres évoquent les nombreuses visites qu'il fit à des amis, à des militaires ou à des relations dans la capitale, la recherche d'appuis éventuels, et contiennent des allusions à la vie politique, mentionnant Henri Rochefort, Louise Michel, Clemenceau, le général Boulanger… Sur les 59 lettres, 47 sont adressées à sa sœur Claire (épouse d'Henry Lethier, ingénieur des Ponts et Chaussées), 11 à son frère Ernest (1843-1925), polytechnicien, officier d'artillerie et futur général, et 1 à sa belle-sœur Emilie Lacœille, épouse d'Ernest. Elles sont presque toutes écrites de Paris; quelques-unes ne comportent pas de lieu et une lettre est écrite d'Auxerre (1er juillet 1886). Extraits : 1886. "Je mène une vie absurde. Je suis en habit noir tous les soirs. J'ai dîné hier dans une maison où se trouvaient M. Jules Ferry, Jules Réache, etc. Il y avait aussi Mme Jules Ferry, fort jolie femme dans une toilette charmante. Ce soir je dîne au café de la Paix… Mardi je dîne à Vincennes, mercredi je déjeune encore en ville, etc." (Paris, janvier 1886, à sa sœur). "J'ai vu mon ministre vendredi. Il m'a reçu en me disant : Eh bien ! mon cher colonel, vous voilà revenu de la comédie de St Malo. Puisque vous l'appelez ainsi avec raison, lui ai-je répondu, je n'ai plus rien à vous dire… " (Paris, 14 février, à sa sœur). "Au Sénégal, tout commence à aller mal; mes prédictions se réalisent : le désordre va augmenter, la situation va devenir inextricable. On a envoyé tout dernièrement un gouvemeur inintelligent et malhonnête; je crains qu'on ne pense à moi pour remettre en état les affaires militaires; je me cache, je fais le mort : je ne veux pas être sous les ordres de ce monsieur… Je ne sais pas ce qu'ils veulent faire à la Chambre; cela m'inquiète peu. Mon rapport me semble avoir fini d'occuper les gens. Tous depuis M. de Mun jusqu'à Clemenceau radotent; j'estime autant Baily et Camelinat que Baudry d'Asson ou Cassagnac. Tous ces gens-là sont stupides et méchants, ou ridicules et niais. Je me moque de ce qu'ils peuvent dire sur des affaires militaires dont ils ne sont pas susceptibles de parler…" (s.l.n.d., à sa sœur). "Je reviens de chez le général Faidherbe auquel il a bien fallu me recommander. C'est un appui fragile que j'ai là; le pauvre général souffre beaucoup en ce moment. Quoiqu'il en soit, il m'a promis de faire pour moi ce qu'il pourrait. Ce sera peu de choses, l'influence des deux hommes, Général Faidherbe et Amiral Aube, l'un sur l'autre, étant aussi grande que celle d'un missionnaire sur un musulman. Je suis, paraît-il, très vivement battu en brèche. On me trouve trop jeune de grade… Le général Brière de l'Isle se remue pour moi, mais il passe, lui aussi, pour le serviteur damné de J. Ferry, et par suite son intervention ne pourra m'être utile, je le crains du moins beaucoup. J'ai vu Dislère ce matin [Paul Dislère (1840-1928), son ancien camarade de promotion à l'Ecole Polytechnique, à l'époque directeur des Colonies au ministère de la Marine]… Il ne peut non plus changer le vent qui est décidément contre moi. Il devient de plus en plus clair que la politique s'en mêle…" (Paris, 22 mai, à sa sœur). "M. Herbinger vient de faire une dernière plaisanterie en mourant en ce moment. Je vais être traité d'assassin, sans aucun doute. Et il y aura bien quelque médecin pour expliquer qu'il est décédé à la suite d'actes d'héroïsme qui ont miné sa constitution. Et que le colonel Desbordes a été assez aveugle et assez niais pour ne pas le voir… Bien que cette mort, au moment actuel, soit fâcheuse pour moi, je suis d'avis que M. Herbinger a fait un acte très sensé en décampant pour l'autre monde. C'est ce qu'il avait de mieux à faire. Que Dieu ait son âme !" (Paris, 27 mai, à sa sœur). "Mon affaire continue à ne pas aller… Le général de Négrier a bien voulu faire une démarche pour moi auprès du chef du personnel, l'amiral Olry; il n'en a tiré aucune assurance. Le général Brière se remue tant qu'il peut, et d'autant plus qu'il considère ma nomination comme une sorte de compensation qui lui est due pour tous les ennuis et toutes les injures dont il est gratifié à cause de M. Herbinger. Mais il n'a pas, non plus, grand succès. Je sais que le général Faidherbe a plaidé ma cause auprès du ministre, mais également sans pouvoir obtenir une réponse… Ajoute à cela que les généraux d'artillerie Virgile et Dard travaillent contre moi, que Rochefort est un véritable spectre pour nos ministres, que Clemenceau ne peut pas être mon ami, que j'ai fait jouer toutes mes batteries, lesquelles sont représentées par mes généraux, mais que je n'ai pas de députés et de sénateurs dans mon sac…" (Paris, 1er juin, à sa sœur). "J'ai enfin vu ma nomination à l'Officiel. Il paraît qu'elle était signée depuis plus de huit jours. On attendait le moment qui serait le moins pénible à Mr Rochefort, Mademoiselle Louise Michel, et aux joumaux de droite et d'extrême gauche. Ils ont fait un mauvais calcul. L'expérience le prouvera. J'ai fait des visites aujourd'hui. Ça n'est pas amusant. J'ai vu l'amiral Peyron… Il m'a donné le conseil d'aller voir M. de Freycinet [président du Conseil et ministre des Affaires étrangères]… Il a été fort aimable avec moi… Je ne me suis payé qu'une petite malice. Il m'a parlé de la campagne du Tonkin, et il m'a félicité de ma bonne mine. Je lui ai répondu que la campagne du Tonkin était une expédition pour des jeunes filles. Il n'a pas insisté. Mais je suis certain qu'il a trouvé ce jugement un peu dur pour des gens qui ont fait de l'affaire du Tonkin un épouvantail…" (Paris, 26 juillet, à sa sœur). 1887. "Je ne sais pas encore officiellement où je suis envoyé en Inspection, mais d'après ce que j'ai entendu dire ce matin, je vais avoir à visiter la Réunion, Madagascar, la Nouvelle-Calédonie. C'est un voyage de plus de six mois, et moi qui déteste ce genre d'exercice, ça me fait un plaisir que je vous laisse à penser…" (Paris, 7 mai, à sa belle-sœur Emilie).
Edition postérieure d'un an à l'originale ornée de 4 belles estampes par Charles Eisen de types nordiques (dames Islandaises, combat contre un ours, Samoïedes, Lapon dans un traîneau) gravées sur cuivre par Le Mire, d'1 carte par Bellin repliée, de 13 cartes, plans ou vues (dont 8 repliés) gravés par Croissey ainsi que d'1 jolie vignette de titre et d'1 en-tête gravés par Le Gouaz.
Cf Sabin, 37616. Chadenat, 1633. Boucher de la Richarderie, I, 380.
Reliure en pleine basane fauve racinée, dos lisse orné de caissons dorés et décorés de fleurons et semis géométriques dorés parfois estompés, pièce de titre de maroquin cerise, restaurations sur le dos et les mors, roulettes dorées sur les coiffes, tranches citron mouchetées de rouge, filets dorés sur les coupes, reliure de la fin du XVIIIe.
Exemplaire grand de marges.
Provenance : exemplaire du château de Menneval, avec vignette ex-libris contrecollée sur un contreplat.
Édition originale de la traduction française établie par Auguste Jean-Baptiste Defauconpret (cf Brunet III, 555. Quérard IV, 230. Manque à Field.)
L'ouvrare est illustré de 20 jolies figures hors-texte gravées à l'aquatinte, dont 6 rehaussées à l'aquarelle et un plan replié, l''édition originale anglaise ne comportant que 13 aquatintes.
Reliures à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier sable, pièces de titre et de tomaison de chagrin rouge partiellement estompées, dos lisses ornés d'un fleuron central doré, quelques frottements sur les dos, coiffes supérieures un peu frottées, deux coins émoussés, entièrement non rogné, reliures de l'époque.
Agréable état intérieur.
Johnson était un officier britannique en Inde qui décida de prendre la route terrestre pour son retour en Angleterre. Son récit comporte de nombreuses observations sur la vie sociale, les coutumes, la religion et les costumes des peuples rencontrés.
Seconde édition ; l'édition originale ayant été détruite par l'auteur : cf Louandre et Bourquelot, III, p. 149 : "Il y a eu de cet ouvrage une première édition anéantie par l'auteur avant toute émission, et dont il n'est peut-être pas échappé un exemplaire". "(L'auteur) s'est efforcé de rendre avec fidélité les impressions qu'il a éprouvées, et les renseignemens qu'il a obtenus ont été puisés aux sources les plus respectables"
Reliures en demi basane fauve, dos lisses ornés de doubles filets dorés, pièces de titre et de tomaison de basane noire, un petit trou en pied du dos du premier volume, plats de papier marbré, coins supérieurs émoussés, tranches mouchetées, reliures de l'époque ; le volume d'atlas est broché.
Quelques petits manques et déchirures angulaires sur l'atlas qui comporte aussi de légères restaurations.
Ce derrnier est bien complet de sa grande carte repliée avec délimitations en couleurs et de ses 10 planches lithographiées : 8 vues et 2 planches coloriées de costumes.
Les 8 vues pittoresques ont été prises près de Jœnkœping, Stockholm, Rosendal, Drottningholm, Ornœs (maison d'Arendt Pehrson), Falun (ouverture de la mine), Wexiœ et Solfvitsborg; les deux autres planches représentent des costumes Dalécarliens à Leksand et Smolandais à Wœrend.
Quelques rousseurs.
Edition originale de la traduction française établie par Joseph Lavallée
Le volume d'atlas est illustré de 16 planches (portrait, vues, oiseaux, insectes), de 12 planches de musique gravée (imprimées sur 6 ff.), et d'1 grande carte repliée sur papier fort (cf Quérard, I, 6. British Museum (Natural History), I, 8 (pour l'atlas seul). Pritzel, 6 (pour l'édition originale anglaise).
Reliures en demi basane fauve, dos lisses ornés de fleurons, roulettes et motifs dorés parfois un peu estompés, pièces de titre et de tomaison de basane orange, plats de papier marbré, quelques frottements et petits manques sur les mors, tranches mouchetées rouges, reliures de l'époque ; et pour l'atlas, reliure en demi basane marron, dos lisse orné de filets dorés, deux petits manques en pied du dos, quelques frottements sur les mors, plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Notre exemplaire est complet de la planche du Bain finlandais qui manque parfois.
Édition originale de la traduction française (cf Gay 368.)
Rare exemplaire présenté dans son brochage d'origine et bien complet de son volume d'atlas comportant 7 cartes dont 2 grandes dépliantes.
Quelques petites rousseurs, quelques déchirures marginales sur les plats du volume d'atlas.
Le géographe anglais Hugh Murray [1779-1846] passa de longues années à augmenter et compléter cet ouvrage de l'orientaliste anglais John Leyden [1775-1811].
Edition originale ornée d'une grande carte dépliante de la presqu'île indochinoise lithographiée en couleurs, cf Cordier, Indosinica, p. 1000.
Reliure en demi-chevrette verte, dos lisse décoloré orné de triples filets dorés, plats de papier marbré comportant des manques de papier, un manque angulaire en pied du premier plat et sur les pages suivantes sans atteinte au texte, gardes et contreplats de papier peigné, coins émoussés, reliure de l'époque.
Une déchirure marginale à la carte.
Rare publication de la "Revue indo-chinoise", numéros 82-87.
En 1898, le Laos avait été inclus dans l'Union indochinoise à l'initiative de Paul Doumer, gouverneur général de l'Indochine de 1897 à 1902.
Ex-libris manuscrit sur la page de titre.
Édition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de la Revue de Paris du 15 février 1906.
Émile Boutmy fut le fondateur de l’École libre des sciences politiques, futur Institut d’études politiques de Paris, plus connue sous le nom de Sciences Po.
Plats marginalement brunis, inévitables petites déchirures marginales et légers manques sans gravité au regard de la fragilité de cette brochure.
Précieux envoi autographe signé de Lucien Lévy-Brühl : « À Émile Durkheim, affectueusement, L. L. B. »
Edition originale ornée d'un frontispice, ainsi que d'illustrations et cartes dans le texte, et d'une carte à double page "in fine".
Collaboration littéraire de Joseph Sachot.
Les dessins, couverture et cartes sont d'André Millot.
Reliure en demi toile chagrinée verte à coins, dos lisse muet, plats de papier marbré, couvertures illustrées montrées sur onglets et conservées, reliure de l'époque,
Intéressant témoignage sur la vie et la condition des populations esquimaudes : le Père Roger Bulliard (1909-1978), Oblat de Marie Immaculée, fut pendant quinze années missionnaire en Arctique, avant d'être versé dans l'aumônerie militaire canadienne.
L'ouvrage connut un immense succès au moment de sa sortie, et fut à l'origine de plusieurs vocations de voyageurs.
Notre exemplaire comporte un billet autographe signé de Roger Bulliard à un ami surnommé Titi, sur papier pelure, en date du 19 mars 1950.
Nous joignons aussi :
I. Deux cartes postales manuscrites adressées au destinataire du billet, et des coupures de périodiques.
II. Un petit album in-12 oblong de toile verte à oeillets et attaches, regroupant 29 tirages argentiques, de petit format (de 12x 7 cm à 4 x 4 cm) contrecollés sur papier fort, et représentant soit l'auteur, soit différentes étapes de son voyage de 1947.
Agréable ensemble.
Seconde éditions, en partie originales, des traductions française et hollandaise, le texte étant bilingue : hollandais et français enrichi de nombreux passages imprimés en langue malaise (cf Cordier, "Indosinica", 1385. Non cité par Quérard).
Reliure en demi chagrin marron chocolat, dos à quatre petit nerfs orné de filets et de pointillés dorés, mors fendus puis recollés, plats de papier peigné comportant des éraflures, gardes et contreplats de papier à la cuve, petits accrocs sur les coupes, reliure du XIXe siècle.
Auréoles sur les tous premiers et tous derniers feuillets de l'exemplaire.
La longue préface du traducteur (47 pp.) paraît ici pour la première fois. Les pp. 235 à 344 contiennent les exercices (textes originaux et traductions). "The first proof sheet of my Dictionary of the Malayan language was received from the printer on the 21st March, and the last on 11th October 1811. On the 24th of that month I corrected the first sheet of the Grammar, and both works were published in the early part of the following year. The impression was large, and, unfortunately for my labours, the extensive possessions conquered from the Dutch, where the Malayan is spoken, were gratuitously restored to them, and my sale contracted. Within these few years the Government of the Netherlands has done me the honour of causing translations of my Grammar and Dictionary, which has been hably executed by M. Elout fils, and to the politeness of M. Elout, minister for the colonies, I am indebted for copies of them". Cf. Marsden, Memoirs, pp. 143-144, cité par Cordier. L'orientaliste anglais William Marsden (Dublin 1754 - 1836) fut également directeur de la Compagnie des Indes et secrétaire du Conseil de l'Amirauté. C'est à la suite de son frère, agent de la Compagnie, que Marsden s'était rendu à Sumatra en 1771 ; il consacra ses loisirs d'administrateur à apprendre la langue du pays. "Après avoir passé à Sumatra huit années bien employées, il revint en Angleterre pour tâcher d'obtenir un poste plus lucratif (1779). Il n'y réussit pas d'abord, et s'occupa dans la retraite d'un travail géographique et historique sur l'île de Sumatra. Sir Josph Banks, dont il fit la connaissance vers cette époque, le mit en rapport avec quelques hommes éminents tels que Darlymple, Rennel, Maskelyne, Solander, Herschel. Il fut reçu peu après membre de la Société royale. Son Histoire de Sumatra, publiée en 1782, justifia cette distinction (…) Les principaux fruits de sa studieuse retaite furent une Grammaire et un Dictionnaire de la langue malaye, une excellente traduction des Voyages de Marco Polo (1817), avec un commentaire du plus grand prix, un catalogue de sa riche collection de médailles orientales et trois Essais, dont le plus important a pour objet les langues de la Polynésie" [Hoefer].
Nouvelle édition réunissant, outre la correspondance de Cortés lui-même, une collection de documents relatifs à la conquête du Pérou, dont les lettres adressées au conquistador par ses principaux lieutenants (cf Palau 63 205. Leclerc 2575.)
Élève de Silvestre de Sacy pour l'arabe, Pascual de Gayangos y Arce (1809-1897) fut l'un des plus grands orientalistes espagnols du XIXe siècle ; ses travaux le portèrent davantage vers l'histoire musulmane.
Dos fendillé comportant de petits manques, une déchirure en angle supérieur gauche du premier plat, quelques rousseurs, déchirures et manques marginaux sur le second plat.
Edition originale illustrée d'une vue hors-texte d'Oran dessinée par Fichot).
Seulement trois notices au CCF (BnF, Troyes, Saint-Geniez). Absent de Tailliart.
Reliure en demi toile vert bouteille, dos lisse orné de faix nerfs et de filets à froid, plats de papier marbré, coins émoussés, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs, gardes partiellement ombrées.
Unique édition de ce curieux ouvrage composé par un "garde du Génie de première classe", et qui vise à détruire les préjugés des métropolitains contre les Arabes d'Algérie.
Édition originale de cet important et précoce recueil de 50 superbes lithographies d'Alger sur chine montées sur papier fort exécutées par les deux peintres Emile-Aubert Lessore (1805-1876), pupille d'Ingres, et William Wyld (1806-1889), ami de Vernet, d'abord paru en cinq livraisons : bâtiments, paysages, types, scènes, etc...
Cf Bibliothèque algérienne de Gérard Sangnier, n°207. Pas dans Blackmer. Playfair, 517. Tailliart, 896. Gay, 919. Brunet III, 1018.
Reliure en demi chevrette verte, dos lisse orné de triples filets dorés ainsi que de fleurons estampés à froid, frises dorées en tête et en queue du dos, la frise de tête est partiellement effacée, plats de papier marbré comportant des traces de décolorations marginales, reliure de l'époque.
Dos restauré, rousseurs éparses.
Édition originale ornée de 5 planches hors-texte dont 4 dépliantes lithographiées à Marseille par Charavel : Plan du camp au pied de l'Elbrouz, Vue du mont Elbrouz, Inscription en russe, Alphabet huno-scythe, Inscription sur deux marbres blancs trouvés à Magyar, (cf Blackmer 131. Atabey 105.)
Dos fendu avec petits manques, quelques manques angulaires sur les plats.
"The author was interested in tracing the origins of the Magyars to the Caucasian peoples. In 1829-1830 he travelled through the Caucasus and then into Armenia. He also produced a Turkish grammar,"
Abrégé de la Grammaire Turque, Pest, 1829" [Leonora Navari].
On trouve, au verso du faux-titre, les cachets et signatures autographes de l'auteur et de l'éditeur.
Ex-libris imprimé J. de Sainte-Foy.
Édition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Reliures en demi maroquin marron, dos à cinq nerfs, dates dorées en queue, plats de papier à motifs abstraits, gardes et contreplats de papier marron, couvertures et dos conservés, têtes dorées, reliures signées Thomas Boichot.
Précieux exemplaire de ce texte fondateur du féminisme moderne.
Edition originale de ce recueil d'articles parus dans l'Opinion nationale (cf Tailliart, 2584.)
Reliure en demi veau cerise, dos assombri à cinq nerfs, une date inscrite à l'encre noire en tête du dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de ppaier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Auguste-Hubert Warnier (1810-1875), fils d'un soldat de l'Empire.avait exercé comme chirurgien, puis comme médecin auprès de l'Armée d'Afrique de 1834 à 1851, avant d'entamer une brillante carrière politique qui en fit un éphémère préfet, mais surtout un député d'Alger à partir de 1871. Il était considéré comme un spécialiste de toutes les questions, indigènes ou coloniales, qui concernaient les possessions françaises d'Afrique du nord *
Ont été reliés à la suite du même auteur "L'Algérie devant l'opinion publique pour faire suite à L'Algérie devant le Sénat. Indigènes et immigrants. Examen rétrospectif." à Alger, Imprimerie Molot, 1864, VIII pp., 176 pp. Tailliart, 2585.
Il s'agit d'un recueil d'articles parus dans le Journal d'Alger.
Et par le Maréchal Pélissier : "Etat actuel de l'Algérie, publié d'après les documents officiels par ordre de S. Exc. le Maréchal Pélissier, duc de Malakoff, sous la direction de Mercier-Lacombe". à Paris, en 1863 à l'Imprimerie impériale,
Edition originale pour chacun des fascicules.
Reliure en demi basane brune, dos légèrement éclairci à quatre nerfs sertis de filets à froid et orné de motifs floraux dorés, quelques frottements sur le dos et en marges des plats, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier marbré, coins émoussés, reliure de l'époque.
Cet ensemble de brochures contient : 1) Voyage à Tahiti. s.d., 12 pp. 2) Voyage en Cochinchine. Alger, Imp. Algérienne, 1923, 20 pp. 3) Dans les mers du sud. Australie, Nouvelle-Calédonie. s.d., 20 pp. 4) L'île Bourbon ou une perle de la mer des Indes. Alger, Imp. Algérienne, 1923, 16 pp. 5) L'exotisme dans la littérature française. s.d., 16 pp. 6) La prise d'Alger. s.d., 8 pp. 7) L'Emir Abd-el-Kader. s.d., 20 pp. 8) L'Afrique du Nord et le Parlement. s.d., 7 pp. 9) La Piraterie Algérienne dans la Littérature Classique. Alger, Imp. Algérienne, 1922, 19 pp. 10) D'Hippone à Port-Royal des Champs. s.d., 19 pp. 11) L'Algérie poétique. Alger, Imp. Algérienne, 1924, 12 pp. 12) Le Léman Littéraire et Mme de Stael. s.d., 19 pp. 1 13) L'Arrivisme après l'Epopée. Stendhal, le rouge et le noir. s.d., 11 pp. 14) Pierre de Ronsard. s.d., 23 pp.
Rare et agréable ensemble.
Edition originale de la traduction française illustrée d'un portrait-frontispice et d'une carte dépliante du Béloutchistan et du Sindhy, ainsi que de quelques parties du Kotch, du Sedjistan, du Khoraçan, de la Perse (cf Quérard VII, 300.)
Traces d'ex-libris arrachés sur les contreplats des volumes.
Reliures en demi basane blonde, dos lisses ornés de filets et guirlandes dorés, pièces de titre et de tomaison de basane fauve, coiffe supérieure du second volume manquante, un petit manque sur la coiffe supérieure du premier volume, traces de frottements sur les dos, petits coins en vélin vert, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliures de l'époque,
Édition de l'année de l'originale illustrée d'un portrait, de 22 planches hors-texte, dont 2 cartes (cf Taylor Pacific Bibliography p. 520. Cammack & Saito n° 346. Edridge, Solomon Island Bibliography, p. 250.)
Reliure en demi basane violine, dos à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées et orné de doubles caissons dorés et décorés, traces de frottements et de restaurations sur le dos et les mors, filet doré sur les plats de cartonnage gaufré noir, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Agréable état intérieur malgré de rares rousseurs.
Rare édition originale.
Dos et plats marginalement insolés.
Envoi autographe daté et signé de C Martin Saint-Léon au baron Hulot, secrétaire général de la Société de Géographie,en tête de la page de garde.
Le caractère et l'esprit des Vietnamiens du point de vue d'un Français.
Édition originale de cette étude préliminaire à la monumentale Historia fisica, politica y natural de la isla de Cuba (Paris, 1832-1861).
Cf Kress 26 754. Palau 284 794. Sabin 74 919.
Reliure en demi basane havane, dos lisse orné de filets et fleurons dorés ainsi que d'un grand fleuron estampé à froid, frises dorées en tête et en queue, plats de papier marbré comportant des traces de frottements en marges, quelques accrocs sur les coupes, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Coiffes frottées, déchirure au feuillet v-vi et perte de quelques lettres au dernier feuillet, page de titre légèrement salie, une pâle mouillure en pieds des tous premiers feuillets.
Envoi autographe de Ramon de La Sagra au naturaliste et explorateur Alcide Dessalines d'Orbigny (1802-1857), qu'il dut rencontrer lors d'une escale à Cuba au cours du long voyage de sept années qu'il avait effectué en Amérique du sud pour le Muséum (1826-1834).
La calligraphie de la dernière lettre du mot 'auteur' comporte un petit manque.
Édition originale ornée, en début de volume, d'une carte dépliante (cf Ferguson 15420).
Reliure en demi chagrin rouge, dos légèrement éclairci à cinq nerfs sertis de filets noirs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, reliure moderne signée Laurenchet.
Cachets imprimés sur les premières gardes et la page de titre, quelques rousseurs, étiquette de librairie encollée en tête d'une garde.
Édition originale.
Reliure demi-chagrin bleu, dos à quatre fins nerfs orné de caissons à froid décorés de fleurons dorés, encadrements de filets à froid sur les plats de percaline indigo, plats larginalement salis en pieds, gardes et contreplats de papier marron, ex-libris moderne encollé sur un contreplat, reliure de l'époque,
Quelques petites rousseurs, une tache d'encre noire sur la tranche sans affecter aucunement le texte.
Deuxième édition et la seule complète (cf. Cordier, Sinica, 1430)
Dos fendu comportant de petits manques angulaires, rousseurs éparses.
Il y est traité des établissements d'instruction, des concours et de l'instruction publique sous les différentes dynasties.
On trouve en appendice des notes sur la méthode usitée en Chine pour étudier la prononciation des caractères, sur l'organisation de l'administration chinoise et sur un recueil de questions pour les aspirants aux grades littéraires.
Deux mémoires en un volume en pagination continue. L'ingénieur Edouard-Constant Biot (1803-1850), fils du mathématicien Jean-Baptiste Biot, fut aussi l'élève de Stanislas Julien, devint en peu de temps un sinologue exceptionnel, dont les travaux sont toujours utilisés de nos jours.
Edition originale de ce récit très soigné qui retrace l'itinéraire de l'auteur, nommé en décembre 1854 premier secrétaire de la légation française en Perse, dirigée par Prosper Bourée.
Quelques rousseurs.
Reliure en demi chagrin vert bouteille, dos à quatre nerfs orné de triples caissons dorés et décorés, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, fers de lycée poussés au centre du plat supérieur [Lycée de Nevers], gardes et conttreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Le voyage s'effectua par mer de Marseille à Bushéïr, puis par caravane jusqu'à Ispahan et Téhéran : Malte, Alexandrie, Le Caire, Djeddah, Aden, Mascate, Téhéran, Ispahan.
Première édition complète, constituant le vol. 15 des Archives d'études orientales publiées par J.-A. Lundell (9 exemplaires au CCFr, dont 1 à Lyon et 8 à Paris).
L'ouvrage était à l'origine une thèse de doctorat soutenue en 1915, augmentée de suppléments parus en livraison jusqu'en 1926.
Reliure de l'éditeur en demi percaline bleue, dos lisse comportant de petits frottements, titres argentés au dos, plats de cartonnage marron, cachets chinois à l'encre rouge sur les pages de titre et de faux-titre, coins émoussés.
Quelque petits manques de papier angulaires pp. 241, 243 et 707, sans perte de texte.
Édition originale (une seconde édition parut en 1896) ornée de 6 fac-similés et d'une grande carte dépliante hors-texte.
Pas dans Tailliart.
Rousseurs, dos fendillé comportant de petits manques, quelques manques angulaires sur les plats également salis marginalement.
Adolphe Hanoteau (1814-1897) fit toute sa carrière militaire en Algérie jusqu'au grade de général de brigade ; Il consacra l’essentiel de son activité à l’étude de la langue, des mœurs et des institutions kabyles. Le tamasheq est une langue touarègue parlée principalement par les Touaregs du Mali.
Edition originale du plus important voyage en Islande et au Groënland au XIXe siècle.
Quelques petites rousseurs sans gravité, bel exemplaire.
Les 8 volumes de texte se composent ainsi :
- Histoire du voyage, par Joseph-Paul Gaimard et Eugène Robert : 2 volumes ornés d'un portrait.
- Histoire de l'Islande, par Xavier Marmier : 1 volume.
- Littérature islandaise, par Xavier Marmier : 1 volume.
- Journal du voyage, par E. Mecquet : 1 volume.
- Zoologie et médecine, par Eugène Robert : 1 volume, tableau dépliant.
- Physique, par V. Lottin : 1 volume.
Pour les 4 volumes d'atlas :
- Minéralogie et géologie, par Eugène Robert : 1 volume. Atlas :
- Minéralogie et géologie : 1 volume orné de 36 planches en noir, quelques-unes sur chine appliqué.
- Historique : 2 volumes ornés de 150 planches et vues lithographiées en noir, sur chine appliqué.
- Zoologique, médical et géographique : 1 volume orné de 51 planches, dont 35 finement coloriées (1 planche est en double état : noir et couleur)
Reliures en demi veau blond, dos lisses ornés de guirlandes dorées ainsi que de filets dorés et à froid, frises dorées en queues des dos, pièces de titre et de tomaison de maroquins rouge et vert sapin, plats de papier marbré, reliures modernes signées Laurenchet.
Très rare et bel exemplaire complet et établi en reliure uniforme.
Rare édition originale de la traduction française établie par P.-F. Henry. (Gay 2683.)
Quelques petites rousseurs.
L'ouvrage comporte également un atlas, in-4 oblong, dont la carte n° 6 est placée à l'envers. et qui contient 33 planches et cartes (1 à 32 + 1bis) gravées d'après les dessins de l'auteur.
L'illustration comprend 8 cartes ou plans et 25 planches représentant différents sujets : vues, portraits, inscriptions, bâtiments, scènes de chasse, animaux…
Notre exemplaire est, comme très souvent, incomplet de la planche hors-texte du tome 2 représentant des inscriptions anciennes.
En 1809, Henry Salt fut chargé d'une ambassade en Abyssinie afin d'établir des relations commerciales avec l'Angleterre. Au cours de ce voyage, le deuxième qu'il effectua dans ce pays, il longea les côtes orientales de l'Afrique, visita les colonies portugaises et recueillit de nombreux renseignements sur l'hydrographie des zones côtières. En plus de la relation du voyage, l'ouvrage contient, en annexe, plusieurs vocabulaires correspondant à différentes tribus africaines, du Mozambique à l'Egypte : langues Makoua, Monjour, Somauli, Hurrur, Galla, Dar-Four, Amharic, Tigréen… ; il contient aussi des considérations sur la faune ornithologique et les plantes rares d'Abyssinie.
Bel exemplaire présenté dans son brochage d'origine, sous couvertures muettes et étiquettes de titre encollées en têtes des dos (petits manques marginaux sans aucune gravité sur les couvertures muettes).
Edition originale illustrée de deux cent-soixante-cinq gravures (dont 70 planches hors texte en héliogravure sur papier fort et sous serpentes légendées) d'après les clichés de l'auteur et contenant une carte en couleurs dépliante en fin de volume.
Reliure en demi maroquin fauve à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, pièce de titre maroquin rouge, quelques frottements sur les dos et la coiffe supérieure, encadrements de doubles filets et guirlandes dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs, principalement en début du volume.
Édition originale de ce magnifique ouvrage, l'une des contributions de Gustave Le Bon (1841-1931) à l'anthropologie, et dans lequel il appliquait au monde arabe ses vues novatrices, un des rares exemplaires sur japon dont il n'est fait nulle mention.
Ouvrage illustré de 10 chromolithographies, 4 cartes et 366 gravures, dont 70 grandes planches, d'après les photographies de l'auteur ou d'après les documents les plus authentiques. cf Vicaire V, 134.
Reliure en demi chagrin cerise à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés et orné doubles caissons dorés et décorés, encadrement d'un double filet doré sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorée, reliure de l'époque,
Petites épidermures sans gravité aux coiffes.
Rare et bel exemplaire sur papier japon agréablement établi en reliure de l'époque.
Édition originale, un des 35 numérotés sur japon, tirage de tête, comportant bien 4 états des eaux-fortes (eau-forte pure avec remarque, avec remarque, avant la lettre, définitif), cf Vicaire, VII, 534.
(Vicaire annonce un f. bl. et un f. de dédicace qui semblent manquer ici, bien que par ailleurs l'exemplaire soit parfaitement établi).
Reliure en demi maroquin vert Empire, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, quelques petites frottements sur le dos, dos et plats marginalement décolorés et passés, encadrement de filets noirs sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins, reliure de l'époque signée Pétrus Ruban,
Bel état intérieur.
Édition originale sous forme de livre, ornée de 5 plans en couleurs de Kyoto, Osaka, Yedo, Asaksa, Imato et Yokohama, d'une carte du Japon, de deux planches représentant des spécimens de syllabaires japonais (Katakana et Hirakana) ainsi que de 476 illustrations sur bois dans le texte (cf Cordier, Japonica, 670. Wenckstern I, 5. Nipponalia I, 2036.)
Reliures en demi chagrin rouge, dos à cinq nerfs ornés de filets à froid et de caissons dorés, mors légèrement fendus puis recollés en têtes et en pieds, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, gardes et contreplats de soie moirée blanche comportant de légères piqûres marginales sans gravité, toutes tranches dorées.
Agréable exemplaire d’un des premiers grands récits de voyage au Japon en français.
Edition originale de la traduction française par le Père F. Le Comte (cf Cordier, Bibl. Indosinica, 1046. Streit BM, V 1719. Sommervogel V, 583.)
Reliure en plein veau brun granité, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et orné de doubles caissons dorés décorés de fleurons dorés, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Dos habilement refait, les pages 181-184 sont répétées et la pagination saute de 284 à 289 sans lacune.
La première partie (pp. 1-327) contient la "Relation du Royaume de Tunquin" et la seconde la "Relation du Royaume de Lao" (pp. 329-436). Le Jésuite italien G. F. de'Marini (né à Taggia (Gênes) en 1608 - mort à Macao en 1682) s'embarqua pour les Indes en 1638, prêcha l'Evangile pendant 14 ans dans le Tonkin et fut recteur du collège de Macao.
A partir de 1674 il gouverna en qualité de Provincial la mission du Japon. Sa relation est remplie d'informations très intéressantes et curieuses sur le Tonkin et le Laos dans la première moitié du XVIIe siècle.
En haut de la page de titre, ex-libris manuscrit de la Maison Professe des Jésuites à Paris (XVIIe siècle).
Très rare.
Édition originale de la traduction française de cette célèbre relation.
Notre exemplaire est bien complet de son volume d'atlas qui comporte 19 planches et cartes.
Pour les trois volumes de texte : reliures en demi chagrin vert bouteille, dos lisses ornés de filets dorés et de larges filets noirs, frises dorées en têtes et en queues, petits frottements sur le dos du premier volume, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées, non rognés.
Le volume d'atlas, aux couvertures également conservées, est en reliure moderne à l'imitation des volumes de texte.
Roussseurs, les mors du premier volume sont fendus en tête en pied pour le plat supérieur.
Les planches représentent des indigènes, vues, armes, ustensiles, etc.
Édition originale de la traduction française illustrée d'un frontispice dépliant gravé sur cuivre par Bénard : "Mort du Capitaine Cook à Owhy-hée, Fevrier 1779", et d'une carte dépliante "Carte montrant la route suivie par M. Cook… dans son troisième et dernier Voyage".
Cf O'Reilly et Reitman, 419. Voir Hill, p. 253, pour la première édition anglaise. Forbes, Hawaiian National Biography, 45.
Reliure en demi veau fauve marbré à petits coins de vélin, dos lisse ornés de caissons dorés et décorés de motifs floraux dorés, pièce de titre de veau rouge, plats de papier marbré, tranches rouges, reliure de l'époque.
Un manque restauré sur la page de titre. la page de faux-titre est manquante à notre exemplaire, les plats de la reliure sont modernes.
"Récit apocryphe du 3e voyage, paru furtivement, plus de deux ans avant l'édition officielle. Hocken […] l'attribuait à Ledyard, aussi auteur d'une relation de l'expédition. Mais F. W. Howay […] prouva que le véritable auteur est John Rickman, lieutenant à bord du Discovery. Quelques détails et incidents inédits". Cf. O'Reilly (n° 415). "All the journals kept on board were claimed by the Admiralty, thus the author remained strictly anonymous. The text, especially as regards details of Cook's death, differs considerably from other accounts". Cf. Hill.
Cet ouvrage contient également l'une des premières relations de qualité concernant les îles Hawaii : voir la notice de Forbes, p. 23.
Très rare édition originale du principal ouvrage de l'archéologue et anthropologue Ernest Chantre (1843-1924) dont le Caucase était le principal domaine de compétences.
Le dos du 1er volume a été restauré et refait, une éraflure verticale sur le premier plat du premier volume, manques en têtes et en pieds des dos, quelques rousseurs, quelques manques sur les plats, une déchirure avec manque sur la derrnière garde du quatrième volume.
Cet ouvrage fondamental se compose de 4parties en 5 volumes :
I. Période préhistorique avec illustrations dans le texte, une carte en couleurs, 2 portraits sous serpentes, 6 planches lithographiées hors-texte avec légende en regard. -
II.-III. Période protohistorique orné de 78 planches lithographiées, chiffrées I-LXVII (il y a des planches 5, 6, 9, 10, 11, 13, 19, 20, 22, 30 et 36 bis) avec légende en regard. -
IV. Période historique illustrée de 29 planches lithographiées sur fond teinté, avec légende en regard (sauf XXVII et XXVIII).
V. Populations actuelles avec 31 planches et une grande carte dépliante en couleurs hors texte.
Édition originale de cet ouvrage publié « par ordre de S.M. l'Empereur et par les soins du Ministre de l'Instruction publique » (cf Leclerc (1878) 2283.)
L'ouvrage est illustré, dans le premier volume, de 70 planches gravées en couleurs et hors-texte.
Reliures en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs ornés de doubles filets et de fleurons dorés, frises dorées en têtes et en queues, quelques frottements, plats de percaline à encadrement et motif central estampés à froid, reliures de l'époque.
Quelques frottements sur les plats, mouillures aux coins supérieurs affectant les 10 premiers feuillets des 2 tomes, un cahier du premier volume tendant à se dérelier,plats marginalement décolorés ou salis en leurs marges droites, deux coins légèrement émoussés.
Charles Etienne Brasseur, dit Brasseur de Bourbourg (1814-1874), missionnaire français au Mexique et en Amérique centrale, est considéré comme l'un des pionniers de l'archéologie et de l'histoire précolombiennes. S'étant tout spécialement attaché à l'étude des langues locales indigènes, il annonça en 1863 avoir découvert la clé de la transcription de l'écriture maya. Il révéla ensuite, dans le présent ouvrage sur le Manuscrit Troano, ses principes de décryptage.
Le tome Ier comprend l'exposé du système graphique des Mayas, pour lequel 600 caractères ont été fondus à l'Imprimerie Impériale. Vient ensuite la reproduction du Manuscrit Troano en 70 planches imprimées en lithochromie. Le tome II contient la grammaire, la chrestomathie et le vocabulaire maya-français-espagnol.
Très rare.
Edition originale et rare réunion des 12 premières livraisons de La Revue de Madagascar dans de curieuses reliures en cuir incisé et teinté, décorées de vues et paysages malgaches.
Les livraisons sont illustrées de nombreuses photographies reproduites.
Reliures en pleine basane acajou incisée et teintée, dos décolorés à quatre nerfs ornés de motifs décoratifs incisés, dates et tomaisons estampées à froid, le dernier volume est muet, larges décors africanisants sur les plats (les 3 plats sont différents) avec titres incisés, couvertures conservées, reliures de l'époque datées et signées Ramanakanja 1935.
Un papillon glissé dans le premier n° indique : “La Revue de Madagascar remplace le Bulletin économique trimestriel (partie documentation).” “La Revue de Madagascar, publication officielle et luxueuse du Gouvernement Général, se plaît aussi à publier des textes littéraires” (Jean-Louis JOUBERT, Littératures de l’Océan indien).
Quelques frottements sur les dos, les motifs décoratifs du troisième et dernier volume se sont estompées.
Rare tête de collection de cette rare revue établie dans une reliure africanisante en cuir incisé.
Édition originale illustrée d'un frontispice gravé par De Launay d'après Marillier (cf Conlon, 83 :1107. Quérard, III, 174. Barbier, I, 276. Brunet, 5636. Non cité par Thiébaud).
Reliure en plein veau moucheté, dos lisse orné de caissons dorés et décorés, pièce de titre de basane verte, roulettes dorées sur les coiffes, filets dorés sur les coupes, gardes et contreplats de papier marbré, plats marginalement restaurés, quelques restaurations sur le dos, tranches jaunes, reliure de l'époque.
Charnières faibles, gardes marginalement salies, quelques taches sur les tranches, ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre.
L'auteur, voyageur et naturaliste né à Montargis en 1734, mort près de Château-Thierry en 1802, s'embarqua pour les Indes Orientales vers 1753.
De Smyrne, il gagna Alep par voie de terre et atteignit Bagdad après diverses aventures fort mouvementées. De là, il descendit le Tigre, le Chat-el-Arab, s'embarqua sur le golfe Persique et atteignit la côte de l'Inde Orientale. "Cet ouvrage fut publié à la sollicitude de Buffon. L'auteur y traite de particularités inconnues jusque alors ; il nomme et décrit les animaux dont les divers peuples orientaux font leur nourriture. Il donne de curieux renseignements sur les crocodiles, les caméléons, les serpents, les sauterelles, etc. ; il raconte les nombreuses manières de chasser les animaux féroces ; explique les causes de la vénération des Indous pour certaines bêtes, etc." Cf. Hoefer.
On doit également à Foucher d'Obsonville un Supplément au voyage de Sonnerat (1785), une Lettre (…) sur la guerre des Turcs (1788) et la traduction d'un livre du corpus védique (1788).
Edition originale (cf Cordier, "Indosinica", 2690).
Dos fendillé comportant de petits manques, agréable état intérieur.
Rare.
Nouvelle édition "American imprints" 28030. Voir Lowndes II, 298 pour la première édition : "Liveliness of description of scenery and manners, couched in an easy and elegant style…"
Reliure en demi chagrin havane à coins, dos lisse orné de filets et de fleurons dorés, pièce de titre de basane beige frottée, quelques petits frottements sur le dos, encadrements de fines guirlandes dorées sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier rose marginalement salis, tranches marbrées, reliure fin XIXème,
Quelques rousseurs.
Bon exemplaire.
Edition originale très peu commune comportant une carte générale d'Afrique, rédigée d'après les observations les plus authentiques et les découvertes les plus récentes, ainsi que 8 planches gravées en taille douce (cf Clozel 505. Gay 2897.)
Les 8 illustrations se répartissant comme suivant : une vue dépliante, 3 cartes et plans dépliants, un tableau légendant le plan de Gorée, 3 indigènes.
Quelques restaurations et mouillures sur certains feuillets.
Reliure en demi basane fauve, dos lisses ornés de guirlandes, fleurons et urnes dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Né à Colmar, Sylvain-Meinrad-Xavier de Golbéry (1742-1822) effectua toute sa carrière militaire dans le Génie.
Le voyage dont il donne ici la relation tardive avait été effectué par ordre de Louis XVI, et le mena dans les régions comprises actuellement dans le Sénégal et la Gambie.
Édition originale de la traduction française atablie par Lallemant et illustrée de 3 cartes dépliantes aux contours rehaussés de couleurs (cf Gay 2788.)
Reliure à la bradel en plein cartonnage d'attente de papier rose, dos lisse, étiquettes de titre postérieures encollées en long du dos, reliure de l'époque.
Coiffes rognées, quelques accrocs sur les coupes, salissures marginales sur le second plat, quelques rousseurs intérieures.
Le chirurgien et explorateur écossais Mungo Park (1771-1806) atteignit Pisania (Gambie) lors d'une première expédition en Afrique (1795-1797) ; il y demeura quelques temps pour rassembler des renseignements sur le peuple et la langue mandingues. Il poursuivit ensuite son voyage jusqu'au fleuve Niger, dont il remonta le cours jusqu'en amont de Ségou ; mais l'hostilité des Maures l'obligea à rebrousser chemin. L'explorateur irlandais Daniel Houghton (1740-1791) entreprit en 1790, pour le compte de l'African Society de Londres, une expédition qui devait le mener jusqu'à Tombouctou par le cours du Niger ; mais il n'atteignit que la Falémé et fut vraisemblablement tué par les indigènes Bambaras. Décidé après Houghton à parvenir à Tombouctou, Mungo Park entreprit un second voyage (1805) au cours duquel il mourut sur le Niger.
Edition originale de la traduction française établie par Victor Largeau et donnée en 1844 à l'archéologue genevois Gustave-Philippe Revilliod (1817-1890) par des Maures dont il était devenu intime.
Reliure en demi basane marron à coins, dos muet à cinq nerfs, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures salies conservées, reliure moderne.
Quelques petites rousseurs.
Explorateur (il tenta par deux fois une traversée du Sahara, dont la première cette même année 1875), Victor Largeau (1842-1897) devint ensuite administrateur colonial ; il fut le père du général Victor-Emmanuel Largeau (1867-1916), un des fondateurs du Tchad.
Edition originale illustrée de 6 cartes et 89 gravure d'après les dessins de l'auteur.
Reliure en demi chagrin bleu, dos à cinq nerfs orné de filets dorés, un accroc en tête du dos et quelques petits frottements, fer doré de l'institution Join-Lambert à Rouen frappé au centre du premier plat, encadrement de filets à froid sur les plats de cartonnage bleu marine, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs essentiellement en début et fin de volume, étiquette de prix scolaire encollée sur un contreplat.
Agréable exemplaire.
Edition originale fort rare de la traduction française, en partie inédite car augmentée de notes historiques, géographiques et botaniques, et d'une notice sur l'ancienne et moderne Cyrénaique, sur le royaume de Fezzan, sur Temboctou, sur l'oasis de Syouah, l'antique oasis d'Ammon et le temple de Jupiter, sur le vent du désert, sur l'ibis sacré, sur le lotus, sur le papyrus égyptien, et sur le silphium si recherché des anciens.
L'ouvrage est illustré de 8 planches et d'1 carte repliée hors-texte.
A échappé à Gay. Bourquelot V, 657 : ne signale que 7 planches et 1 carte.
Reliure en demi veau noir, dos lisse éclairci orné de doubles filets à froid, plats de papier marbré, tranches rouges, reliure moderne signée Laurenchet.
Accrocs restaurés sur les pages de faux titre et au titre. agréable état intérieur.
Les planches représentent : Tantalus Aethiopicus (Ibis). - Mus Gerboa. - Musa Paradisiaca. Sauterelle du désert. - Campement d'Arabes Bédouins. - Vue d'une partie de la Nécropolis de Cyrène. - Habitation Maure à Dernah. - Branche de lotus en fleurs. - Papyrus Egyptiaca. - Carte de la Cyrénaique pour servir d'intelligence à la marche de l'armée tripolitaine.
Edition originale ornée d'1 frontispice, de 6 cartes repliées, de 24 planches hors texte et de 95 reproductions dans le texte.
Reliure à la bradel en pleine toile bleue, pièce de titre de chagrin cerise, couvertures et dos conservés.
Le botaniste et biologiste Auguste Chevalier (1873-1956) effectua de nombreux voyages en Afrique, en Asie et en Amérique du sud après avoir obtenu son doctorat en 1901.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé d'Auguste-Jean-Baptiste Chevalier à Madame P. Lemoine en tête de la page de titre.
Rare édition originale (cf Quérard IV, 457. A échappé à Gay.)
Reliure à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier à la cuve, dos lisse, pièce de titre de basane rouge, taches dans les marges inférieures des deux premiers pages.
Le célèbre astronome étudie le Niger et la possibilité de traverser l'Afrique depuis le Sénégal jusqu'à la Mer Rouge.
Très rare édition originale imprimée à tout petit nombre de ce tiré à part des Nouvelles annales des voyages de juin 1857. (cf Gay, 418).
Quelques rousseurs.
Brochure bien complète de sa grande carte dépliante hors-texte in fine.
Jacques-Auguste Cherbonneau (1813-1882) est le fondateur de la Société archéologique de Constantine. Il donne ici un compte-rendu de la mission d'exploration du sud de la Régence de Tripoli, qui aboutit à la ville de Ghadamès.
Seconde édition de la traduction française, augmentée de quelques remarques et illustrée d'1 carte de l'Atlantique Nord et de 9 planches dépliantes hors-texte (histoire naturelle, vues, types esquimaux…), cf Sabin 22312n. "European Americana" 750/110. Voir Leclerc 717 pour la première édition française parue un an plus tôt.
Les planches sont légendées en français et en hollandais ; l'édition originale anglaise a été publiée à Londres en 1748 ; la première édition française a paru à Paris en 1749.
L'ouvrage est précédé d'un détail historique des tentatives qui ont été faites jusqu'ici pour trouver par cette route un Passage aux Indes-Orientales.
Reliure en pleine marbrée fauve, dos lisse orné de caissons dorés et décorés de fleurons, les ors du dos sont parfois estompés, pièce de titre de maroquin havane moderne, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement d'une dentelle intérieure dorée, tranches marbrées, liserés dorés sur les coupes, reliure de l'époque.
L'ouvrage commence par une histoire des tentatives faites jusqu'en 1746 pour la découverte du passage du Nord-Ouest.
Le voyageur anglais Henry Ellis, né en 1721, est mort à Naples le 21 janvier 1806. Ayant pris part comme hydrographe et minéralogiste à l'expédition organisée dans le but de trouver un passage au pôle Nord (1746), il publia cette relation, qui contient des observations intéressantes sur les moeurs des Esquimaux. Il fut nommé ensuite gouverneur de la Géorgie et de la Nouvelle-Ecosse.
Ex-libris encré en pied de la page de titre.
Bel exemplaire.
Deuxième édition comportant le texte sur deux colonnes (cf Cordier, Indosinica, 2288.)
La première édition date de 1868.
Reliure en demi basane mirabelle fauve, dos lisse orné de triples filets dorés, frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins émoussés, reliure de l'époque].
Théophile Marie Legrand de La Liraÿe (1819-1873), prêtre des Missions Étrangères de Paris, avait été envoyé au Tonkin occidental en 1843.
Lors de l'intervention de la France en Annam, il servit d'interprète à l'amiral Rigault de Genouilly. Après avoir quitté les Missions, il remplit cet office auprès du gouverneur de Cochinchine.
Il mourut le 7 août 1873, à l'hôpital militaire de Saïgon, laissant des manuscrits à la bibliothèque de Saïgon. Une rue de cette ville porte son nom (cf. Archives des Missions Étrangères de Paris).
Quelques rousseurs affectant essentiellement les tous premiers et derniers feuillets.
Nouvelle édition de la traduction française illustrée, dans le premier volume, d'1 carte hors-texte dépliante de l'Inde avec les limites coloriées, tirée sur papier bleuté ; dans le second volume : d'1 carte hors texte dépliante de l'Arabie, tirée sur papier bleuté (cf Gay 83 et Lorin 2065 pour la première édition de 1786.)
Reliures en plein veau moucheté, dos à cinq nerfs sertis de roulettes dorées et ornés de caissons dorés et décorés de motifs floraux dorés, pièces de titre et de tomaison de basane rouge, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures de l'époque,
Cachets imprimés sur les pages de titre, étiquettes de rangement de bibliothèque en queues des dos, quelques frottements sur les dos et les plats avec petits manques de peau, agréable état intérieur.
Les pages [283] à 414 du tome II contiennent la relation de Capper sur le passage aux Indes à travers l'Égypte et l'Arabie. "Capper was in the East India Company service from an early age. The text of his work is in two parts - a letter describing the voyage from India via the Red Sea, Suez and Egypt, and a journal of the route from India through the Arabian desert via Mesopotamia to Aleppo. At this time there was unofficial interest in opening a new route to India through Egypt - the two standard routes being via the Cape of Good Hope or through the Euphrates Valley - and some attempts were made to use this route. Irwin was forced to use the Egypt-Suez route ; Capper is advocating it" [Leonora Navari].
Nouvelle édition de la traduction française (cf Sabin, 90059).
Reliure en demi chagrin rouge, dos lisse orné de doubles filets dorés et à froid, frises dorées en tête et en queue, plats de papier mabré, gares et contreplats de papier à la cuve, premier plat de couverture muette rose conservé, reliure du XXe siècle.
Rousseurs, un infime accroc en pied du dos.
Troisième volume des Voyages, relations et mémoires originaux pour servir à l'histoire de la découverte de l'Amérique, publiés par Henri Ternaux-Compans.
Il s'agit ici de la première version française de la relation d'Hans Staden, de Hombourg en Hesse, qui parut en allemand à Marbourg en 1557 (1 vol. petit in-4). De Bry la fit traduire en latin, et l'inséra dans sa Collection des grands voyages.
Staden relate ici son voyage au Brésil où il séjourna de 1547 à 1555, et détaille les mœurs et coutumes des Tupinambas chez lesquels il avait été fait prisonnier.
Exemplaire composite : le premier volume correspond à la deuxième édition américaine qui est en partie originale (avec titre seulement Incidents of travel in Yucatan), tandis que le second est en édition originale (avec l'intitulé complet) ; le texte du premier volume étant augmenté par rapport à celui de l'édition de 1841. Ce titre, tiré au départ à 15 000 exemplaires, connut un immense succès et fut réimprimé de multiples fois entre 1841 et 1852, date de la mort de l'auteur (cf Sabin 91 297 et 91 299.)
Ouvrage illustré de 96 gravures se répartissant ainsi : 54 illustrations (certaines à pleine page dans le texte) dont 21 planches hors texte (parmi elles, une carte et un frontispice en dépliant) pour le premier volume ; pour le second : 42 planches hors texte dont 2 à double page
Reliures en demi chagrin noir, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, légers frottements sans gravité sur les dos, petites taches de décoloration en marges gauches des plats, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, reliures du début du XXe s.
L'ouvrage est important et correspond à la première prise de contact du public américain avec les vestiges de la civilisation maya, mais pas seulement : récit de voyage en plein dans la mode de l'époque, il mêle anecdotes diverses, portraits, description des lieux visités, une importante partie consacrée à la situation politique et la guerre civile qui ravageait l'Amérique centrale, sans compter la partie la plus originale, archéologique, qui ne compte pourtant que pour un tiers de l'œuvre.
Issu d'une riche famille new-yorkaise, John Lloyd Stephens (1805-1852) effectua deux voyages d'exploration en Amérique centrale suite à sa rencontre en 1836 avec le dessinateur Frederick Catherwood (1799-1854). À la suite du décès du représentant des États-Unis auprès de la Fédération d'Amérique centrale, Stephens usa de ses relations politiques pour se faire envoyer en mission diplomatique dans la région par le président Van Buren. L'Amérique centrale était alors en proie à un chaos indescriptible : une guerre civile opposait le gouvernement fédéral aux différentes entités qui composaient la Fédération et Stephens espérait que son passeport diplomatique lui assurerait une certaine protection au cours de son périple. Le 3 octobre 1839, Stephens et Catherwood s'embarquèrent dans un bateau britannique à destination du Belize d'où un périple de plusieurs mois les mènera à Copán, Quirigua, Toniná, Palenque et pour finir Uxmal. Le second voyage eut lieu en octobre 1842, suite au succès phénoménal de la première relation : il mena les deux amis d'Uxmal à Tulum, en passant par Sayil, Labná, Kabah ou encore Chichen Itzá, en tout plus de quarante sites mayas. Le texte de la seconde édition fut complété par l'expérience de ce second périple.
Provenance : Exemplaire de l'explorateur et archéologue Alexis-Antoine-Maurice de Périgny (1877-1935), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes.
Les principaux voyages effectués par cet aventurier concernent précisément le Mexique et l'Amérique centrale (Guatemala, Costa Rica, 1909-1913). Il avait lui-même publié sur la région Le Yucatan inconnu (1908).
Deuxième édition illustrée de 13 planches hors-texte tirées sur divers fonds teintés, la première édition datant de 1924.
Elle présente une carte qui n'a pas été reprise dans la seconde.
Les Miao (appelés Méo au Vietnam et hmong au Laos) forment une ethnie répandue dans le sud de la Chine et le nord de l'Indochine, où ils parlent différents idiomes apparentés de façon lâche, mais sans intercompréhension.
On a tendance de nos jours à les considérer non comme un groupe ethnique particulier, mais comme un regroupement de divers peuples. Prêtre des missions étrangères de Paris, François-Marie Savina (1876-1941) travailla au Haut-Tonkin, au Hainan chinois et au Laos de 1901 à 1941.
Agréable exemplaire malgré de petites déchirures marginales sans gravité sur les plats.