Edition originale de la traduction française illustrée d'un portrait-frontispice et d'une carte dépliante du Béloutchistan et du Sindhy, ainsi que de quelques parties du Kotch, du Sedjistan, du Khoraçan, de la Perse (cf Quérard VII, 300.)
Traces d'ex-libris arrachés sur les contreplats des volumes.
Reliures en demi basane blonde, dos lisses ornés de filets et guirlandes dorés, pièces de titre et de tomaison de basane fauve, coiffe supérieure du second volume manquante, un petit manque sur la coiffe supérieure du premier volume, traces de frottements sur les dos, petits coins en vélin vert, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliures de l'époque,
Henry Pottinger [1789-1856], général, administrateur et diplomate anglais, est l'une des grandes figures de l'Angleterre coloniale. "Envoyé dans les Indes comme cadet en 1804, il s'y fit rapidement remarquer par sa bravoure et son intelligence, fut chargé de plusieurs fonctions administratives, qu'il remplit avec talent, fut pendant plusieurs années juge et collecteur des revenus à Ahmedmaggar (Decan), devint ensuite résident politique à Coutch, président de régence dans la même ville, agent diplomatique dans le Sind, prit part aux opérations de l'armée sur les frontières, reçut le grade de major général et obtint, en 1839, après la guerre de l'Afghanistan, le titre de Baronnet". Après 1840, date de son retour en Angleterre, c'est la Chine qui deviendra le théâtre des opérations de cet exceptionnel "agent" britannique. Après avoir occupé, de 1846 à 1849, les fonctions de gouverneur du Cap de Bonne-Espérance, Pottinger termina sa carrière comme gouverneur de la présidence de Madras. Après 1854 il se retira à Malte, où il mourut.