Edition originale de la traduction française établie par F. Soulès de "An account on the present state of Nova Scotia" paru en 1786.
Notre exemplaire est présenté dérelié.
Les pp. 31 à 39 concernent les pratiques de pêche.
Rare.
Edition originale de la traduction française établie par F. Soulès de "An account on the present state of Nova Scotia" paru en 1786.
Notre exemplaire est présenté dérelié.
Les pp. 31 à 39 concernent les pratiques de pêche.
Rare.
Édition originale de cet ouvrage en latin qui traite de l'histoire de la Méditerranée dans l'Antiquité : la Sardaigne et les influences de la Grèce, l'Afrique du nord, les Syrtes et les tribus des numides, l'histoire du tyran de Syracuse, les Baléares, la Corse, l'île de Rhodes, etc... (cf. Adams, L-704. Voir Durling, 2796 (qui ne mentionne que des éditions postérieures).
Reliure restaurée en plein veau brun, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés en grande partie estompés, filets à froid et fleurons d'angles dorés encadrant les plats, médaillon doré au centre renfermant une devise en caractères grecs, inscription manuscrite sur la tranche, reliure ancienne.
Numérotation à l'encre noire en tête du verso du second plat; charnière intérieure fendue.
Bel ouvrage de l'officine de Johannes Frobenius à Bâle, avec sa marque typographique sur le titre et en fin de volume.
Surnommé "le prince des imprimeurs", Jean Froben fut un des premiers à utiliser les caractères italiques, s'inspirant des travaux d'Alde Manuce.
Professeur de philosophie, de grec et de latin à l'Université de Padoue, le vénitien Tomeo Nicoló Leonico (1456-1531) faisait l'admiration d'Erasme.
Edition originale de la traduction française et des notes établies par Billecocq (cf. Sabin, 41879. Leclerc, 943. Field, 947. Howes, 443. Staton-Trenlaine, Bibliogr. of Canadiana, 597 pour l'édition originale.)
Reliure en demi veau marbré, dos lisse orné de frises dorées, pièce de titre de chagrin marron, plats de papier marbré marginalement brunis et décolorés, tranches rouges, reliure moderne.
Tampon imprimé sur la page de faux-titre, une claire mouillure en marges droites des derniers feuillets.
L'ouvrage est illustré d'une carte repliée hors-texte, gravée sur cuivre par P. F. Tardieu, "Des pays situés à l'ouest du Canada".
"L'intérêt de l'ouvrage tient aux descriptions détaillées et relativement objectives qu'il fournit de la vie des Indiens ( … ) L'ouvrage a également le grand mérite de présenter des listes détaillées de termes utilisés par les Inuit, les Agniers, les Algonquins, les Mohegans, les Chaouanons et les Sauteux". Cf. Dict. biogr. du Canada, IV, pp. 524-525
Edition originale pour chacun des volumes.
Le premier ouvrage est incomplet de sa carte, le second la possède bien.
Reliure en plein veau blond marbré, dos lisse orné de fleurons et de frises dorés, pièce de titre de veau rouge, frise dorée en encadrement des plats, roulette dorée sur les coupes, gardes et contreplats oeil-de-chat, tranches vertes, reliure de l'époque.
Restaurations sur le dos, mors fragiles, réparations aux feuillets de titres, annotations manuscrites en tête de la première page de texte de chacun des volumes.
Édition originale publiée sans nom d'auteur, elle est l'œuvre de l'homme de lettres bayonnais Coste d'Arnobat (1732-1808), probablement d'après des témoignages de marchands anglais. (cf. Barbier IV 1060.)
Reliure en demi basane brune, dos lisse orné de fleurons dorés, initiale « V » dorée en queue, quelques frottements sur le dos et les mors, un petit manque marginal en tête du dos, plats de papier marbré, tranches jaunes mouchetées, reliure de l'époque.
Une mouillure affectant les dix derniers feuillets au niveau de leurs plis.
Présentation du Bambouc, contrée du haut Sénégal particulièrement riche en mines d'or, habitée par l'ethnie des Mandingues.
Cette relation qui fut par la suite traduite en allemand, donne des informations très précieuses sur les activités et les mœurs des Malinké du haut Sénégal. Coste l'a fait suivre d'un article sur les castes indiennes (pp. 65-113) « d'après les mémoires d'un savant observateur qui a vécu trente ans dans l'intérieur de l'Inde » et de deux autres dissertations sur la Hollande (pp. 117-312) et sur l'Angleterre (pp. 315-358), deux pays où il séjourna en 1774.
Très rare édition originale (cf. Monglond VII 661.)
Reliure en demi basane brune à coins, dos lisse orné de fleurons et liserés dorés, frottements sur le dos et les mors, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier gris, coins émoussés, tranches jaunes, reliure de l'époque.
Agréable état intérieur.
Personnage trouble qui fut tour à tour (et parfois en même temps) agent secret, adjoint de Tallien, pamphlétaire sous la Révolution, agent double sous le Directoire et l'Empire, Méhée de La Touche (1762-1827) partit en 1784 en mission diplomatique secrète pour la Pologne et la Russie dont il fut chassé fin 1791. La correspondance qu'il édite ici (qui court de 1788 à juillet 1791) fourmille d'informations précieuses sur la situation sociale et politique de ces pays à la fin du XVIIIe siècle.
Edition postérieure d'un an à l'originale ornée de 4 belles estampes par Charles Eisen de types nordiques (dames Islandaises, combat contre un ours, Samoïedes, Lapon dans un traîneau) gravées sur cuivre par Le Mire, d'1 carte par Bellin repliée, de 13 cartes, plans ou vues (dont 8 repliés) gravés par Croissey ainsi que d'1 jolie vignette de titre et d'1 en-tête gravés par Le Gouaz.
Cf Sabin, 37616. Chadenat, 1633. Boucher de la Richarderie, I, 380.
Reliure en pleine basane fauve racinée, dos lisse orné de caissons dorés et décorés de fleurons et semis géométriques dorés parfois estompés, pièce de titre de maroquin cerise, restaurations sur le dos et les mors, roulettes dorées sur les coiffes, tranches citron mouchetées de rouge, filets dorés sur les coupes, reliure de la fin du XVIIIe.
Exemplaire grand de marges.
Provenance : exemplaire du château de Menneval, avec vignette ex-libris contrecollée sur un contreplat.
Edition originale de la traduction française établie par Joseph Lavallée
Le volume d'atlas est illustré de 16 planches (portrait, vues, oiseaux, insectes), de 12 planches de musique gravée (imprimées sur 6 ff.), et d'1 grande carte repliée sur papier fort (cf Quérard, I, 6. British Museum (Natural History), I, 8 (pour l'atlas seul). Pritzel, 6 (pour l'édition originale anglaise).
Reliures en demi basane fauve, dos lisses ornés de fleurons, roulettes et motifs dorés parfois un peu estompés, pièces de titre et de tomaison de basane orange, plats de papier marbré, quelques frottements et petits manques sur les mors, tranches mouchetées rouges, reliures de l'époque ; et pour l'atlas, reliure en demi basane marron, dos lisse orné de filets dorés, deux petits manques en pied du dos, quelques frottements sur les mors, plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Notre exemplaire est complet de la planche du Bain finlandais qui manque parfois.
Troisième édition, la seconde sous ce titre, en partie originale car augmentée de plusieurs mémoires, & du tarif général d'Hollande.
Cf Sabin 47557. Cioranescu 35613. Kress 3019. Manque à Goldsmiths & Einaudi. Voir INED 2306 pour le "Grand trésor historique et politique du florissant commerce des Hollandois" de 1712.
Amsterdam, Du Villard, Changuion, 1718, in-8,
Reliure en pleine basane fauve marbrée, dos à faux-nerfs orné de filets, guirlandes et fleurons dorés parfois estompés, pièce de titre de basane cerise, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, liserés sur les coupes, tranches rouges, un coin inférieur accidenté, les autres coins émoussés, reliure de l'époque.
Édition originale de la traduction française (cf Gay 368.)
Rare exemplaire présenté dans son brochage d'origine et bien complet de son volume d'atlas comportant 7 cartes dont 2 grandes dépliantes.
Quelques petites rousseurs, quelques déchirures marginales sur les plats du volume d'atlas.
Le géographe anglais Hugh Murray [1779-1846] passa de longues années à augmenter et compléter cet ouvrage de l'orientaliste anglais John Leyden [1775-1811].
Édition originale, illustrée, en frontispice, d'un portrait de Magellan et de 4 cartes et plans représentant le détroit de Magellan (cf Sabin, 16765. Leclerc, 1971. Chadenat, 552.)
Notre exemplaire ne comporte pas l'appendice publié en 1793. "Ouvrage difficile à rencontrer avec la seconde partie" ( cf Chadenat).
Reliure en plein veau brun, dos à cinq nerfs sertis de lisérés dorés et orné de caissons dorés et décorés, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches rouges, frises dorées sur les coupes, reliure moderne pastiche.
Intéressante relation sur cette partie de l'Amérique du Sud. Elle contient les illustrations suivantes : Carta Esferica de la parte sur de la America Meridional, año 1788. – Carta reducida des estrecho de Magallanes, año 1788. – Primer plano de varios puertos del estrecho de Magallanes, levantados el año de 1786. – Segundo plano de varios puertos del estrecho de Magallanes, levantados el año de 1786.
Précieux exemplaire ayant appartenu au capitaine de vaisseau Gaston de Rocquemaurel (1804-1878), second de Dumont d'Urville lors de l'expédition au Pôle Sud et en Océanie de 1837 à 1840, avec sa signature sur la page de titre.
Beau spécimen de reliure à l'imitation du XVIIIème siècle.
Rare édition originale de la traduction française établie par Butel-Dumont.
Reliure en pleine basane brune, dos lisse orné de caissons dorés et décorés, pièce de titre de chagrin rouge moderne, accidents et accrocs restaurés sur le dos, un mors fendu en pied, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés sur les coupes, coins émoussés, reliure de l'époque,
Notre exemplaire est incomplet de la carte de l'Acadie, extrêmement rare, que l'on ne trouve que dans quelques exemplaires. Sabin 35958. Leclerc 732.
Ex-libris du Marquis de Bassano encollé sur un contreplat.
Édition originale d'une des plus importantes publications révolutionnaires contre la traite des esclaves africains et premier manifeste de la Société des amis des Noirs, fondée en février 1788 par Jacques-Pierre Brissot, Étienne Clavière et Mirabeau, neuf mois à peine après la London Society for Effecting the Abolition of the Slave Trade qui leur servit de modèle.
Seconde éditions, en partie originales, des traductions française et hollandaise, le texte étant bilingue : hollandais et français enrichi de nombreux passages imprimés en langue malaise (cf Cordier, "Indosinica", 1385. Non cité par Quérard).
Reliure en demi chagrin marron chocolat, dos à quatre petit nerfs orné de filets et de pointillés dorés, mors fendus puis recollés, plats de papier peigné comportant des éraflures, gardes et contreplats de papier à la cuve, petits accrocs sur les coupes, reliure du XIXe siècle.
Auréoles sur les tous premiers et tous derniers feuillets de l'exemplaire.
La longue préface du traducteur (47 pp.) paraît ici pour la première fois. Les pp. 235 à 344 contiennent les exercices (textes originaux et traductions). "The first proof sheet of my Dictionary of the Malayan language was received from the printer on the 21st March, and the last on 11th October 1811. On the 24th of that month I corrected the first sheet of the Grammar, and both works were published in the early part of the following year. The impression was large, and, unfortunately for my labours, the extensive possessions conquered from the Dutch, where the Malayan is spoken, were gratuitously restored to them, and my sale contracted. Within these few years the Government of the Netherlands has done me the honour of causing translations of my Grammar and Dictionary, which has been hably executed by M. Elout fils, and to the politeness of M. Elout, minister for the colonies, I am indebted for copies of them". Cf. Marsden, Memoirs, pp. 143-144, cité par Cordier. L'orientaliste anglais William Marsden (Dublin 1754 - 1836) fut également directeur de la Compagnie des Indes et secrétaire du Conseil de l'Amirauté. C'est à la suite de son frère, agent de la Compagnie, que Marsden s'était rendu à Sumatra en 1771 ; il consacra ses loisirs d'administrateur à apprendre la langue du pays. "Après avoir passé à Sumatra huit années bien employées, il revint en Angleterre pour tâcher d'obtenir un poste plus lucratif (1779). Il n'y réussit pas d'abord, et s'occupa dans la retraite d'un travail géographique et historique sur l'île de Sumatra. Sir Josph Banks, dont il fit la connaissance vers cette époque, le mit en rapport avec quelques hommes éminents tels que Darlymple, Rennel, Maskelyne, Solander, Herschel. Il fut reçu peu après membre de la Société royale. Son Histoire de Sumatra, publiée en 1782, justifia cette distinction (…) Les principaux fruits de sa studieuse retaite furent une Grammaire et un Dictionnaire de la langue malaye, une excellente traduction des Voyages de Marco Polo (1817), avec un commentaire du plus grand prix, un catalogue de sa riche collection de médailles orientales et trois Essais, dont le plus important a pour objet les langues de la Polynésie" [Hoefer].
Edition originale et unique édition castillane de ces tables de navigation, qui connurent néanmoins une traduction anglaise dès 1801.
Aucun exemplaire au CCF.
Reliure en demi vélin rigide à coins, dos lisse orné de frises grecques à froid, pièce de titre de chagrin cerise frottée et comportant des manques, plats de papier marbré avec éraflures et manques de papier, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
José de Mendoza y Rios (1761-1816) était mathématicien et astronome ; il se spécialisa dans le domaine de l'astronomie nautique.
Édition originale, très rare. Un très beau titre-frontispice de Roberto Cordier figurant un autel avec les allégories de la Foi et de la Religion, le roi d'Espagne un pied sur la Terre, elle-même dans un bras de Neptune. Un second volume sera publié en 1639 sur les gouvernements des Indes occidentales.
Reliure de l'époque en plein vélin souple moucheté d'époque. Dos lisse janséniste. Pièce de titre en maroquin rouge. Dos assombri avec taches noires. Petits manques aux mors en queue et en tête. Une trace de mouillure jaune au coin droit des vingt derniers feuillets. Absence de l'épître à Philippe IV d'Espagne et des pièces liminaires formant onze feuillets.
Edition originale de la traduction française illustrée d'un portrait-frontispice et d'une carte dépliante du Béloutchistan et du Sindhy, ainsi que de quelques parties du Kotch, du Sedjistan, du Khoraçan, de la Perse (cf Quérard VII, 300.)
Traces d'ex-libris arrachés sur les contreplats des volumes.
Reliures en demi basane blonde, dos lisses ornés de filets et guirlandes dorés, pièces de titre et de tomaison de basane fauve, coiffe supérieure du second volume manquante, un petit manque sur la coiffe supérieure du premier volume, traces de frottements sur les dos, petits coins en vélin vert, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliures de l'époque,
Très rare édition originale.
Quelques petites rousseurs.
Reliure en demi toile chagrinée modeste du XIXe siècle, dos lisse décoloré, plats de papier marbré comportant des éraflures, gardes et contreplats de papier jaune, tranches marbrées.
Unique édition, peu commune, de cette justification de Jacob Spon (1647-1685) sur sa grande relation de voyage au Levant (Voyage d'Italie, de Dalmatie, de Grèce et du Levant, fait aux années 1675 & 1676), parue en 1678.
Rare édition bilingue, en italien avec le texte croate sur la page en regard, de cette étude sur les bois d'Istrie avec, en fin de volume, une planche dépliante gravée sur les bois destinés aux constructions navales "de sorte que les navires dureraient plus longtemps".
Exemplaire dérelié, la planche est débrochée.
De la Bibliothèque économique Lasteyrie, avec son cachet sur la page de titre.
Rare édition originale de la traduction française établie par P.-F. Henry. (Gay 2683.)
Quelques petites rousseurs.
L'ouvrage comporte également un atlas, in-4 oblong, dont la carte n° 6 est placée à l'envers. et qui contient 33 planches et cartes (1 à 32 + 1bis) gravées d'après les dessins de l'auteur.
L'illustration comprend 8 cartes ou plans et 25 planches représentant différents sujets : vues, portraits, inscriptions, bâtiments, scènes de chasse, animaux…
Notre exemplaire est, comme très souvent, incomplet de la planche hors-texte du tome 2 représentant des inscriptions anciennes.
En 1809, Henry Salt fut chargé d'une ambassade en Abyssinie afin d'établir des relations commerciales avec l'Angleterre. Au cours de ce voyage, le deuxième qu'il effectua dans ce pays, il longea les côtes orientales de l'Afrique, visita les colonies portugaises et recueillit de nombreux renseignements sur l'hydrographie des zones côtières. En plus de la relation du voyage, l'ouvrage contient, en annexe, plusieurs vocabulaires correspondant à différentes tribus africaines, du Mozambique à l'Egypte : langues Makoua, Monjour, Somauli, Hurrur, Galla, Dar-Four, Amharic, Tigréen… ; il contient aussi des considérations sur la faune ornithologique et les plantes rares d'Abyssinie.
Bel exemplaire présenté dans son brochage d'origine, sous couvertures muettes et étiquettes de titre encollées en têtes des dos (petits manques marginaux sans aucune gravité sur les couvertures muettes).
Deuxième édition de la traduction française ( Sabin 98442.)
Reliures en demi veau beige, dos lisses ornés de doubles filets dorés, pièces de titre de maroquin rouge, pièces de tomaison de maroquin marron, plats de papier marbré, reliures pastiches modernes.
Les deux derniers feuillets du deuxième volume ont été restaurés mais comportent des manques de texte avec, perte de quelques lettres pour la page 381, et perte de texte pour les pages 383-384 constituant la table des matières, rares rousseurs, tampons à froid en angle inférieur droit des pages de titre.
Ensemble bien complet de l'atlas, sixième et dernier volume, illustré de 17 planches et 9 cartes.
Agréable exemplaire de ce célèbre voyage d'exploration dans le Pacifique et sur la Côte occidentale de l'Amérique.
Édition originale de cet ouvrage très important, donnant le texte de tous les arrêts et ordonnances concernant le commerce avec l'Amérique, principalement les Antilles (cf Sabin 11812. Leclerc 113. Barbier I, 649 c. Ined 1038 (édit. de 1783).
Il est orné de 2 titres gravés en frontispice, de 10 cartes (dont 9 repliées) décrivant l'Amérique méridionale, l'Amérique septentrionale (répétée au t. 2), la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Domingue (2), Cayenne et ses environs, la Louisiane, les Côtes de Guinée, et 12 planches gravées concernant la botanique (canne à sucre, coton, tabac, cacao), des scènes de genre (roi noir rendant la justice, marché d'esclaves, pêche des tortues), des objets et instruments divers (ventilateur, pompe aspirante), l'activité industrielle (plan d'une habitation, moulin à sucre, indigoterie), etc...
Reliures en demi basane fauve marbrée, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et ornés de doubles caissons dorés et décorés, plats de cartonnage marron, tranches rouges, reliures pastiches modernes.
Petites taches d'encre noire sur les tranches du premier volume, agréable exemplaire.
Édition originale rare (cf Polak, 1808. Quérard, 2, 133. Manque à la Crowne Library. Pas dans Brunet.)
Reliures en plein veau marbré, dos à cinq nerfs sertis de liserés dorés et ornés de doubles caissons dorés et décorés, pièces de titre de maroquin rouge, pièce de tomaison dont l'or est en partie estompé sur le second volume, quelques restaurations sur les mors, roulettes dorées sur les coiffes en partie estompées, gardes et contreplats de papier à la cuve, frises dorées sur les coupes, tranches rouges, reliures de l'époque,
Quelques rousseurs, derniers feuillets des deux volumes marginalement ombrés ainsi que les gardes.
Édition originale de la traduction française ornée d'une carte dépliante dans le premier volume (cf Cordier, Sinica, 2094. Quérard I, 260. Manque à Schwab et à Atabey. Blackmer (111) ne possédait que l'édition anglaise (Travels from St. Petersburg in Russia, to diverse parts of Asia, Glasgow, 1763).
Reliures en plein veau fauve marbré, dos à cinq ornés de doubles caissons dorés et décorés, pièces de titre de maroquin brun ou vert (pour le deuxième volume), pièces de tomaison de maroquin rouge, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés sur les coupes, tranches marbrées, certains coins émoussés reliures de l'époque.*
Petits trous sur le premier plat du premier volume, quelques frottements sans gravité sur les plats.
Édition originale de la traduction française due à Philippe Florent de Puisieux (cf Chadenat 1412 et 6038. Brunet 27050. Polak 5580. Voir Sabin 3968 pour l'édition anglaise.)
Le premier volume comporte bien sa gravure en frontispice.
Reliures en plein veau, dos à cinq nerfs ornés de doubles caissons dorés et décorés, pièces de titre et de tomaison maroquin rouge, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés en parties estompés sur les coupes, tranches rouges.
Deux éraflures et deux manques sur les premiers plats des deux premiers volumes.
Bel exemplaire joliment relié provenant de la bibliothèque Darest de Saconay avec son ex-libris armorié encollé sur les contreplats des volumes.
Manuscrit de trois pages un quart rédigé à l'encre noire sur un bifeuillet.
Une pliure longitudinale.
Manuscrit se rapportant à l'état nominatif de l'escadre espagnole qui prit la mer sous le commandement de Don Luis de Cordova, Don Antonio de Ulloa et Don Miguel Gastón.
Edition originale Première de cette traduction établie par l'abbé J.B. Morvan de Bellegarde, qui donne ici sa version de six des neufs livres de la célèbre Brevissima relacíon de Las Casas, publiée pour la première fois à Séville en 1552 (cf Sabin 11273. Medina BHA 1085n. Streit I:733. Palau 46966. JCB (4) 344-345. Leclerc 337. "European Americana" 697/33.)
Reliure en plein veau fauve marbré, dos lisse orné de caissons dorés et décorés, pièce de titre de maroquin rouge, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés sur les coupes, tranches rouges, reliure de l'époque.
Petites restaurations sur les mors, légère réparation dans la marge de fond du frontispice.
Agréable exemplaire.
Las Casas l'écrivit en 1549, pour se disculper des accusations que les colonisateurs espagnols portaient contre lui à la suite de son apostolat en faveur des Indiens. Il y dénonce âprement le système de colonisation, uniquement fondé sur la violence et le pillage, introduit aux Indes par les Espagnols. Le mémoire eut un grand retentissement en Espagne et amena l'abolition des "encomiendas", répartition des terres qui, sous le couvert de conversion et d'assistance aux Indiens, légalisait le plus épouvantable des esclavages. Du point de vue de la filiation historique, c'est dans cet ouvrage qu'il faut voir l'origine de la formule du "bon sauvage" qui, à travers l'apologétique missionnaire, devait engendrer le mouvement primitiviste, d'où naquit, dans l'âme de Rousseau, le retour à la nature, et le nouveau climat moral, politique et esthétique du XIXe siècle. Cf. "Dict. des œuvres".
Édition originale ornée de 27 planches gravées (13 pour le premier et 14 pour le second - les planches 1-7 reliées par erreur après les 8-14), cf Ryckebusch 4989. Toussaint et Adolphe D 903. Gay 3239. Robertson 129.
Reliures en pleine basane fauve racinée, dos lisses ornés de triples filets et fleurons dorés, les fleurons s'étant estompés, roulettes dorées sur les coiffes, pièces de titre et de tomaison de basane cerise, gardes blanches marginalement salies comme souvent, tranches marbrées, reliures du XIXe présentées dans deux emboîtages cartonnés modernes.
Restaurations sur les mors, agréable état intérieur.
L'astronome Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste Le Gentil de La Galaisière (1725-1792), élève de Jean-Dominique Cassini, passa près de 10 ans en Inde et à visiter les pays de l'Océan Indien.
"Son ouvrage contient de précieuses informations sur les courants, les marées, les moussons, etc. Il a donné la connaissance du zodiaque des Indous et de l'astronomie des brahmes, et a constaté la conformité de leur science avec celle des Chaldéens" (Hoefer).
Le second volume est entièrement consacré aux Philippines (pp. 1 à 366, planches 1 à 5), à Madagascar (pp. 367 à 628, planches 6 à 10) et aux îles de France et de Bourbon (pp. 629 à 844, planches 11 à 14).
Edition originale de la traduction française par le Père F. Le Comte (cf Cordier, Bibl. Indosinica, 1046. Streit BM, V 1719. Sommervogel V, 583.)
Reliure en plein veau brun granité, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et orné de doubles caissons dorés décorés de fleurons dorés, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Dos habilement refait, les pages 181-184 sont répétées et la pagination saute de 284 à 289 sans lacune.
La première partie (pp. 1-327) contient la "Relation du Royaume de Tunquin" et la seconde la "Relation du Royaume de Lao" (pp. 329-436). Le Jésuite italien G. F. de'Marini (né à Taggia (Gênes) en 1608 - mort à Macao en 1682) s'embarqua pour les Indes en 1638, prêcha l'Evangile pendant 14 ans dans le Tonkin et fut recteur du collège de Macao.
A partir de 1674 il gouverna en qualité de Provincial la mission du Japon. Sa relation est remplie d'informations très intéressantes et curieuses sur le Tonkin et le Laos dans la première moitié du XVIIe siècle.
En haut de la page de titre, ex-libris manuscrit de la Maison Professe des Jésuites à Paris (XVIIe siècle).
Très rare.
Quatrième édition après l'originale de 1577 parue à Paris chez Nicolas Chesneau et l'édition d'Abel L'Angelier imprimée en 1584. Elle est identique à l'édition de 1612 d'Artus Thomas d'Embry, la première à contenir des gravures et à offrir les quatre derniers textes. Elle est illustrée d'un grand plan dépliant de Constantinople, d'une double planche légendée « Portraict de l'Armée de l'Empereur Turc rangée en Bataille », de 17 planches pour les tableaux prophétiques, de 62 gravures pleine page représentant les différents habitants de l'Empire ottoman (hommes et femmes) et de 27 planches de portraits de personnalités turques. Titre-frontispice répété. Pages de titre en rouge et noir.
Reliures de l'époque en plein veau brun, légèrement dissemblables, dos à six nerfs ornés de fleurons et caissons dorés. Une coiffe et certains coins refaits. Un travail de ver sans perte de lettres au premier volume, un mors fendu en pied du tome I, dernier feuillet de table du tome I remonté avec quelques manques de papier comblés sans atteinte au texte, sinon bon exemplaire.
Cette importante somme collective se décompose comme suit :
Tome I :
Histoire des Turcs par Chalcondyle Athénien, traduite par Thomas Artus et Blaise de Vigenère
Tome II :
suite et fin de l'Histoire des Turcs par François-Eudes Mezeray
Histoire générale du Serrail par Michel Baudier
Les Annales des Sultans
Plusieurs descriptions des accoustremens des Turcs
Tableaux prophétiques des Empereurs Sévère et Léon par Artus Thomas
Illustrations de Blaise de Vigenère bourbonnois, sur l'Histoire de Chalcondile athénien
Bonne édition, publiée par J.B. Carpzov et illustrée d'1 frontispice et d'1 carte de Judée gravée sur cuivre dans le texte (cf Graesse IV, 209.)
L'ouvrage comporte de nombreux passages imprimés en hébreu.
Voir Röhrricht, p 240 pour une édition à part des préfaces géographiques et topographiques à chaque évangile ("chorographia").
Reliure en plein vélin ivoire rigide, dos lisse, grande pièce de titre en chagrin marron qui a été postérieurement encollée sur le dos, ex-libris encollé sur un contreplat, tranches rouges, reliure de l'époque.
Quelques taches noires sur les plats.
C'est le meilleur ouvrage de l'auteur, qui a également consacré deux autres volumes aux Actes des Apôtres et aux Lettres de saint Paul.
Dans ce volume, les quatre évangiles sont examinés à la lumière de la philologie rabbinique : "Lightfoot y a voulu expliquer une foule de passages du Nouveau Testament au moyens des écrits talmudiques et rabbiniques qui dans leur formes de langage rappellent celles des évangélistes et de saint Paul, ou qui font connaître des usages ou des opinions répandus parmi les juifs et auxquels les écrivains sacrés font parfois allusion" [Hoefer]. Les préfaces aux quatre parties de l'ouvrage sont du plus grand intérêt : elles contiennent de nombreuses et abondantes notices sur la géographie et la topographie de la Palestine, sous forme de répertoire.
Ce traité a paru pour la première fois en anglais en 1644 et 1650. Graesse signale trois éditions latines imprimées à Leipzig en latin : 1675, 1677 et 1684. Pour Hoefer, les Horae Hebraicae sont le livre "le plus remarquable et le plus utile" de l'auteur.
Après avoir fait des études classiques et de théologie à Cambridge, John Lightfoot [1602-1675] "seconda le docteur Whitehead dans la direction de l'école de Rapton, et deux ans après devint chapelain du chevalier Roland Cotton, qu'il accompagna plus tard à Londres. C'est dans la maison de ce seigneur, qui était versé dans la connaissance de l'hébreu, qu'il se mit à l'étude de quelques-unes des langues sémitiques. Il allait passer sur le continent pour profiter des leçons des orientalistes de la Hollande, quand il fut nommé ministre de l'église de Stone, dans le comté de Stafford. Il occupa encore divers autres bénéfices, et fut nommé en 1643 recteur du collège de Sainte-Catherine de Cambridge, et en 1655 vice-chancelier de cette université. Lightfoot était un grand érudit (…) Ses ouvrages se rapportent à l'interprétation des livres saints et à l'explication des antiquités hébraïques" [Hoefer].
Provenance : Ex-libris aux armes de la famille bavaroise Sachs sur le premier contreplat (vers 1700) .
Ex-libris manuscrits sur la première garde : "Ad Bibliothecam Buschianam" (1753), "Ad Bibliothecam Boissardianam" (1801), "Boissard père et fils" (1802 et 1832). Cachet ex-libris "Edmond stapfer" (1873).
Agréable exemplaire.
Édition originale illustrée de 3 figures astronomiques gravées sur bois dans le texte (cf Houzeau & Lancaster 10737. Lalande, Biblio. astronomique, 419-420. Polak 6542 pour la 2e édition)
Reliure en plein veau blond marbré, dos lisse orné de fleurons dorés pour certains estompés, titre doré en long, quelques frottements sur le dos et les plats, triple filet doré d'encadrement des plats, gardes et contreplats de papier marbré, encadrement d'une roulette dorée sur les contreplats, filet doré aux coupes, coins émoussés, toutes tranches dorées, reliure de l'époque.
"Cet ouvrage contient des formules analytiques pour trouver la latitude, la déclinaison, l'heure qu'il est, le lever et le coucher du soleil, l'equation des hauteurs, les refractions. … etc." (cf. Lalande).
Quelques petites rousseurs, tampon imprimé de bibliophile sur une garde blanche, pleine page d'annotations au crayon de papier en regard de la page de titre.
Edition originale et unique édition de cet opuscule technique : on y trouve le récit de nombreuses expériences effectuées sur des bâteaux au moyen du spalme, mélange de poix et de ciment (Le Havre, Honfleur, Nantes, etc.), avec attestations de capitaines de navires, et l'indication des marchands (au Havre et à Rouen) où l'on peut se procurer l'enduit miraculeux, ce qui apparente cette brochure à une "plaquette publicitaire". Du mot spalme dérive le verbe "espalmer" (italien "spalmare") : nettoyer la carène d'un vaisseau et l'enduire de suif avec la paume (latin "palma") de la main.
Une vignette fleurdelisée avec la mention "spalme" en cul-de-lampe. Polak 6262.
Quelques petites rousseurs sur la page de titre.
Rare exemplaire présenté dans son brochage d'origine sans reliure ni couverture d'attente.
Édition originale de la traduction française illustrée d'un frontispice dépliant gravé sur cuivre par Bénard : "Mort du Capitaine Cook à Owhy-hée, Fevrier 1779", et d'une carte dépliante "Carte montrant la route suivie par M. Cook… dans son troisième et dernier Voyage".
Cf O'Reilly et Reitman, 419. Voir Hill, p. 253, pour la première édition anglaise. Forbes, Hawaiian National Biography, 45.
Reliure en demi veau fauve marbré à petits coins de vélin, dos lisse ornés de caissons dorés et décorés de motifs floraux dorés, pièce de titre de veau rouge, plats de papier marbré, tranches rouges, reliure de l'époque.
Un manque restauré sur la page de titre. la page de faux-titre est manquante à notre exemplaire, les plats de la reliure sont modernes.
"Récit apocryphe du 3e voyage, paru furtivement, plus de deux ans avant l'édition officielle. Hocken […] l'attribuait à Ledyard, aussi auteur d'une relation de l'expédition. Mais F. W. Howay […] prouva que le véritable auteur est John Rickman, lieutenant à bord du Discovery. Quelques détails et incidents inédits". Cf. O'Reilly (n° 415). "All the journals kept on board were claimed by the Admiralty, thus the author remained strictly anonymous. The text, especially as regards details of Cook's death, differs considerably from other accounts". Cf. Hill.
Cet ouvrage contient également l'une des premières relations de qualité concernant les îles Hawaii : voir la notice de Forbes, p. 23.
Edition originale d'un des derniers traités du grand juriste sarde Domenico Alberto Azuni (1749-1827), l'un des meilleurs experts en droit maritime de son temps et qui fut juge au Tribunal de commerce et maritime de Nice (cf Mc Culloch 126. Quérard I 144. Pas dans Polak.)
Reliure en pleine basane racinée, dos lisse orné de frises et de motifs typographiques dorés, frises dorées en tête et en queue, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement des plats d'une frise à la roulette bordée d'un filet dentelé, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés sur les coupes, tranches jaunes, reliure de l'époque.
Petits accidents avec manques en pied du premier plat, quelques salissures sur les gardes, sinon agréable état intérieur.
Dans les dernières années de sa vie, Domenico Alberto Azuni s'occupa des problèmes relatifs à la piraterie à une époque où les corsaires barbaresques infestaient encore la Méditerranée.
Dans cet ouvrage il préconise une réglementation juridique de la guerre de course pour sécuriser la libre navigation des navires neutres en temps de guerre et ne pas entraver le commerce.
Seconde édition ornée de 2 planches dépliantes (cf Polak 1048.)
La première édition est de 1729.
Hydrographe et mathématicien, fils de Jean Bouguer, Pierre Bouguer (1698-1758) se fera connaître ultérieurement par ses travaux sur la lumière et la géodésie.
Exemplaire dérelié.
Édition originale illustrée d'un frontispice gravé par De Launay d'après Marillier (cf Conlon, 83 :1107. Quérard, III, 174. Barbier, I, 276. Brunet, 5636. Non cité par Thiébaud).
Reliure en plein veau moucheté, dos lisse orné de caissons dorés et décorés, pièce de titre de basane verte, roulettes dorées sur les coiffes, filets dorés sur les coupes, gardes et contreplats de papier marbré, plats marginalement restaurés, quelques restaurations sur le dos, tranches jaunes, reliure de l'époque.
Charnières faibles, gardes marginalement salies, quelques taches sur les tranches, ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre.
L'auteur, voyageur et naturaliste né à Montargis en 1734, mort près de Château-Thierry en 1802, s'embarqua pour les Indes Orientales vers 1753.
De Smyrne, il gagna Alep par voie de terre et atteignit Bagdad après diverses aventures fort mouvementées. De là, il descendit le Tigre, le Chat-el-Arab, s'embarqua sur le golfe Persique et atteignit la côte de l'Inde Orientale. "Cet ouvrage fut publié à la sollicitude de Buffon. L'auteur y traite de particularités inconnues jusque alors ; il nomme et décrit les animaux dont les divers peuples orientaux font leur nourriture. Il donne de curieux renseignements sur les crocodiles, les caméléons, les serpents, les sauterelles, etc. ; il raconte les nombreuses manières de chasser les animaux féroces ; explique les causes de la vénération des Indous pour certaines bêtes, etc." Cf. Hoefer.
On doit également à Foucher d'Obsonville un Supplément au voyage de Sonnerat (1785), une Lettre (…) sur la guerre des Turcs (1788) et la traduction d'un livre du corpus védique (1788).
Nouvelle édition de la traduction française.
A la suite de cet ouvrage, les deux textes suivants ont été reliés :
Edition originale illustrée d'1 frontispice d'Ozanne représentant la Frégate l'Aurore gravé par Haussard, de 4 planches d'instruments et d'1 carte hors-texte en fin de volume (cf Polak 2098.)
Reliure en demi veau bronze, dos lisse orné de doubles filets dorés, pièce de titre de basane bronze comportant des frottements, plats de papier marbré, reliure moderne.
En 1767, Coutanvaux fut chargé par l'Académie des Sciences d'exécuter un voyage vers le Nord, afin d'expérimenter différents systèmes de montres marines.
Quelques petites rousseurs sans gravité.
Edition originale illustrée de 4 planches gravées par Ambroise Tardieu (portrait de Diai-Boukari en costume de marabout du Foutatoro, vue de l'armée du Foutatoro en marche, Vue des Sources du Rio-Grande et de la Gambie, vue de Timbo) ; et une grande carte dépliante en fin du premier tome, exemplaire paraphé de la signature autographe de l'auteur au verso de la page de titre du vol. I.
Reliures en demi veau havane d'époque, dos lisse orné de roulettes dorées en place des nerfs, pièce de titre et de tomaison en veau framboise, plats de papier à la colle, tranches bleues mouchetées, petit trou de ver au mors inférieur du premier volume.
Alors que le traité de Paris venait de restituer à la France le Sénégal, Mollien, simple commis de marine et rescapé du naufrage de la Méduse, fut dépêché en Afrique par le gouvernement français pour une mission géographique et politique dont il fit le récit dans ces pages. A la recherche des sources du Sénégal et de la Gambie, Mollien doit également chercher à contrecarrer les avancée anglaises. En fin du tome 2, se trouvent un itinéraire et des vocabulaires des langues Iolof (Wolof), Poule (Peul) et Serrere ainsi que des Observations géographiques sur les découvertes de Mollien par Eyries.
Edition originale et unique édition de cet ouvrage illustré de 9 planches hors-texte gravées par Benard d'après les dessins de Penevert (cf Polak 8371.)
Reliure en demi basane fauve mouchetée à coins de vélin, dos lisse orné de frises dorées, pièce de titre de basane noire en partie arrachée, quelques frottements et petits trous sur le dos, plats de papier marbré, comportant de petits manques de papier, reliure de l'époque.
Quelques restaurations sur le dos, coins frottés.
Cet ouvrage constitue un des volumes de la Description des Arts et Métiers publiée à l'initiative de l'Académie des Sciences.
Auteur de nombreux ouvrages sur la navigation et les vaisseaux, Romme était professeur de mathématiques à l'Ecole des Gardes de la Marine de Rochefort. Il mit au point une méthode nouvelle permettant de mesurer les longitudes en mer, ce qui lui valut d'être nommé membre correspondant de l'Académie des Sciences en 1775.
Les planches représentent des navires avec leur gréement, ainsi que différentes sortes de voiles avec les pièces qui permettent de les manœuvrer : cordages, poulies, haubans, etc.
Le texte est accompagné de nombreux tableaux donnant les caractéristiques techniques des voiles, et s'achève par une explication des termes de marine utilisés dans cet ouvrage.
Agréable état intérieur.
Seconde édition illustrée de 2 grandes cartes dépliantes montées sur onglets (cf Polak 1755)
Reliure à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier marbré rose, dos insolé comportant des manques. étiquettes de titre et de rangement encollées en tête et en pied du dos, quelques éraflures et manques de papier sur les plats, quelques éraflures et petits accrocs sur les coupes, reliure de l'époque.
En sus d'une immense activité maritime et politique depuis la Guerre de Sept ans, Charles-Pierre Claret de Fleurieu (1738-1810) fut l'inventeur de la première montre marine.
Tampon imprimé de l'imprimerie de la république en pied de la page de titre.
Edition originale très peu commune comportant une carte générale d'Afrique, rédigée d'après les observations les plus authentiques et les découvertes les plus récentes, ainsi que 8 planches gravées en taille douce (cf Clozel 505. Gay 2897.)
Les 8 illustrations se répartissant comme suivant : une vue dépliante, 3 cartes et plans dépliants, un tableau légendant le plan de Gorée, 3 indigènes.
Quelques restaurations et mouillures sur certains feuillets.
Reliure en demi basane fauve, dos lisses ornés de guirlandes, fleurons et urnes dorés, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Né à Colmar, Sylvain-Meinrad-Xavier de Golbéry (1742-1822) effectua toute sa carrière militaire dans le Génie.
Le voyage dont il donne ici la relation tardive avait été effectué par ordre de Louis XVI, et le mena dans les régions comprises actuellement dans le Sénégal et la Gambie.
Edition originale de cet excellent dictionnaire de marine, qui fut réédité en 1780, 1797 et 1799,
L'ouvrage est bien complet de toutes ses parties et de ses 31 planches gravées par Le Gouaz d'après les dessins de l'auteur.
Reliure en pleine basane fauve marbrée, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés et décorés de fleurons dorés, pièce de titre maroquin rouge, coiffe supérieure arasée, gardes et contreplats de papier marbré, tranches rouges, coins supérieurs abîmés, reliure de l'époque.
Un manque en angle supérieur gauche de la première garde, déchirures en marge gauche de la page de titre, rares rousseurs, sinon agréable état intérieur.
Né à Lyon le 5 novembre 1743, Daniel Lescallier entra en service, en décembre 1765, comme écrivain de la Marine chargé de la comptabilité au Môle-Saint-Nicolas à Saint-Domingue.
Elève-commissaire en février 1767, sous-commissaire des ports et arsenaux en février 1770, il fit campagne en 1773 sur le vaisseau le Languedoc puis voyagea sur ordre du ministre en Angleterre, en Russie et en Suède. Le récit de ce voyage fut publié en 1775. Commissaire des ports et arsenaux en janvier 1777, il fut nommé en janvier 1780 commissaire des colonies à la Grenade dont d'Estaing venait de s'emparer, puis, en mai 1782, commissaire à Demerary (Guyane anglaise) qui venait d'être occupée par la division de Kersaint. Commissaire général à Cayenne en mai 1785, premier conseiller au Conseil supérieur de cette colonie, il s'efforça de la tirer de sa léthargie et rentra en France en juillet 1788. Lescallier effectua en 1789-1790 un nouveau voyage en Angleterre et en Hollande pour y étudier les techniques de la construction navale. Adjoint au Comité de marine de l'Assemblée constituante en août 1790, commissaire civil dans les colonies de l'océan Indien en février 1792, il fut fait prisonnier par les Anglais le 22 août 1793 lors de la capitulation de Pondichéry et ne rentra en France qu'en 1797. Chef du Bureau des colonies au ministère de la Marine en août 1797, il fut alors nommé ordonnateur à Corfou mais ne put rejoindre son poste. Préfet colonial de la Guadeloupe en juillet 1801, il revint en France par les États-Unis en avril 1804. Préfet maritime de Gênes en février 1806, du Havre de mai 1808 à août 1810, il fut nommé en octobre 1810 consul général aux États-Unis. Pris par les Anglais en rejoignant cette affectation, il s'évada, rentra en France à la fin de 1815, quitta alors le service et mourut à Paris le 14 mai 1822.
Édition originale de la traduction française atablie par Lallemant et illustrée de 3 cartes dépliantes aux contours rehaussés de couleurs (cf Gay 2788.)
Reliure à la bradel en plein cartonnage d'attente de papier rose, dos lisse, étiquettes de titre postérieures encollées en long du dos, reliure de l'époque.
Coiffes rognées, quelques accrocs sur les coupes, salissures marginales sur le second plat, quelques rousseurs intérieures.
Le chirurgien et explorateur écossais Mungo Park (1771-1806) atteignit Pisania (Gambie) lors d'une première expédition en Afrique (1795-1797) ; il y demeura quelques temps pour rassembler des renseignements sur le peuple et la langue mandingues. Il poursuivit ensuite son voyage jusqu'au fleuve Niger, dont il remonta le cours jusqu'en amont de Ségou ; mais l'hostilité des Maures l'obligea à rebrousser chemin. L'explorateur irlandais Daniel Houghton (1740-1791) entreprit en 1790, pour le compte de l'African Society de Londres, une expédition qui devait le mener jusqu'à Tombouctou par le cours du Niger ; mais il n'atteignit que la Falémé et fut vraisemblablement tué par les indigènes Bambaras. Décidé après Houghton à parvenir à Tombouctou, Mungo Park entreprit un second voyage (1805) au cours duquel il mourut sur le Niger.
Rare édition originale (cf Quérard IV, 457. A échappé à Gay.)
Reliure à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier à la cuve, dos lisse, pièce de titre de basane rouge, taches dans les marges inférieures des deux premiers pages.
Le célèbre astronome étudie le Niger et la possibilité de traverser l'Afrique depuis le Sénégal jusqu'à la Mer Rouge.
Nouvelle édition de la traduction française illustrée, dans le premier volume, d'1 carte hors-texte dépliante de l'Inde avec les limites coloriées, tirée sur papier bleuté ; dans le second volume : d'1 carte hors texte dépliante de l'Arabie, tirée sur papier bleuté (cf Gay 83 et Lorin 2065 pour la première édition de 1786.)
Reliures en plein veau moucheté, dos à cinq nerfs sertis de roulettes dorées et ornés de caissons dorés et décorés de motifs floraux dorés, pièces de titre et de tomaison de basane rouge, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures de l'époque,
Cachets imprimés sur les pages de titre, étiquettes de rangement de bibliothèque en queues des dos, quelques frottements sur les dos et les plats avec petits manques de peau, agréable état intérieur.
Les pages [283] à 414 du tome II contiennent la relation de Capper sur le passage aux Indes à travers l'Égypte et l'Arabie. "Capper was in the East India Company service from an early age. The text of his work is in two parts - a letter describing the voyage from India via the Red Sea, Suez and Egypt, and a journal of the route from India through the Arabian desert via Mesopotamia to Aleppo. At this time there was unofficial interest in opening a new route to India through Egypt - the two standard routes being via the Cape of Good Hope or through the Euphrates Valley - and some attempts were made to use this route. Irwin was forced to use the Egypt-Suez route ; Capper is advocating it" [Leonora Navari].
Edition originale de la traduction française, revue sous les yeux de l'auteur, par Joseph Lavallée, de cette relation estimée.
L'atlas comporte 16 planches de vues et d'histoire naturelle, 12 pages de musique gravée, et 1 carte repliée (cf Monglond VI 729-730.)
Reliures en demi veau blond à coins de vélin vert, dos lisses ornés aux petits fers dorés, tranches jaunes, reliures de l'époque pour les trois volumes de texte.
Reliure en demi basane verte à coins, dos lisse orné de triples filets dorés, plats de cartonnage souple, vert, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque pour l'atlas.
Trous aux pages de titre, plats frottés, mors fendillés, quelques rousseurs pour les volumes de texte ; quelques éraflures sur les plats de reliure et quelques rousseurs pour l'atlas.
Giuseppe Acerbi est le premier voyageur italien qui pénétra en 1799 en Laponie jusqu'au Cap Nord. Il dressa un excellent état général de la Suède et de ses régions hyperboréennes, mais surtout fit connaître au public et décrivit de manière approfondie la Finlande qu'aucun voyageur ou presque n'avait visitée auparavant. Acerbi était accompagné par le colonel Suédois Skioldehand, paysagiste habile dont un certain nombre de dessins sont reproduits dans l'atlas.
Edition originale de la traduction française ornée de deux planches dépliantes hors-texte.
Il s'agit d'une traduction abrégée (mais pour une fois, c'est signalé) du grand ouvrage Reise durch Sibirien, publié à Göttingen en 1751-1752 et qui comprend 4 volumes in-4 et une abondante iconographie. Il s'agit du compte-rendu d'une grande expédition scientifique en Sibérie qui dura de juillet 1733 à février 1743. Johann Georg Gmelin (1709-1755) occupait la chaire de chimie et d'histoire naturelle à l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg.
En dépit du chiffrage aberrant du second volume, il n'y a aucun manque.
Reliures en plein veau fauve marbré, dos lisses ornés de caissons décorés de motifs dorés s'estompant, pièces de titre et de tomaison de veau rouge, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papeir à la cuve, filets dorés sur les coupes, tranches marbrées, coins quelque peu émoussés, reliures de l'époque.
Quelques petites rousseurs.
Vignettes ex-libris armoriées du XVIIIe siècle, avec mention manuscrite "Longeville".
Edition originale de cette continuation de la série des Lettres édifiantes et curieuses : elle relate ce qui s'est passé depuis 1767 dans les missions dirigées par la Société des M.E.P. au Sichuan, au Tonkin, en Cochinchine, dans le Siam et sur la côte de Coromandel. (cf Cordier, Sinica, II, 953-957. Cordier, Indosinica, III, 1970-1978. Sabin 40704.)
Reliures en pleine basane fauve granitée, dos lisses ornés de guirlandes, filets et fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison maroquin cerise, roulettes dorées sur les coiffes, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, lierés sur les coupes, tranches jaunes, reliures de l'époque.
Dos légèrement insolés, coiffes supérieures arasées, quelques frottements les dos et les plats qui comportent, pour certains, des manques de papier, coins abîmés, rares rousseurs, agréable état intérieur.
Edition originale illustrée d'un beau portrait-frontispice du cardinal Casanate, gravé sur métal, portant la signature de Pet. Paul Bouché, graveur anversois né vers 1646 [cf. Bénézit].
Gay 1464.
Cette gravure manque à l'exemplaire de la Bibliothèque nationale.
Reliure en plein veau brun, dos à cinq nerfs orné de caissons décorés de fleurons dorés, filets dorés sur les coupes, tranches jaspées, reliure de l'époque.
Restaurations sur le dos, trace d'humidité en marge droite des premiers feuillets, quelques feuillets jaunis.
"On signale de cet ouvrage d'Emmanuel Schelstrate une autre édition d'Anvers de la même année".
L'auteur publia ce traité pour prouver que l'Eglise d'Afrique et ses plus grands pasteurs ont toujours reconnu au pape la qualité de patriarche. Cette précieuse histoire de l'Eglise d'Afrique, de ses hérésies et de ses conciles, contient également une liste des évêques des provinces de Numidie, de Byzance, de Mauritanie, de Tripoli et de Sardaigne. L'antiquaire et théologien anversois Emanuel van Schelstrate [1645-1692] était le champion de la prérogative pontificale. Ce grand érudit fut chanoine et chantre de la cathédrale d'Anvers. Il vint ensuite à Rome où Innocent XI le nomma garde de la bibliothèque du Vatican et chanoine de St. Jean de Latran.
Cachet de bibliothèque sur la page de titre.
Envoi autographe signé Edouard Imbenotte à l'abbé Griselle (vers 1910) à l'encre noire sur le contreplat.
Édition originale du premier ouvrage de l'auteur ; Aboal Amaro, Amerigo Vespucci, page 31. Leclerc, 263 (ne cite pas cette édition). Sabin, 10704
Reliure en cartonnage souple d'attente en papier fort crème, dos lisse muet, reliure de l'époque.
Accrocs avec manques sur le dos, une tache marginale affectant deux feuillets en début de volume, agréable état intérieur.
Ce mémoire dans lequel il soutenait "avec une certaine force de raisonnement" (Larousse) que Vespucci avait découvert l'Amérique avant Christophe Colomb, remporta le prix de l'Académie de Cortone en 1788. L'érudit florentin Stanislas Canovai (1740-1811) s'efforça, tout au long de sa vie, de réhabiliter la mémoire du célèbre navigateur Amerigo Vespucci et il publia plusieurs ouvrages à ce sujet. Le dernier d'entre eux, publié de façon posthume en 1817, est mentionné par Sabin avec le commentaire suivant : "It is hardly possible to understand how calumnies against Amerigo, which have so long been taught in every school, could have, for many years, survived this excellent refutation."
Leclerc, quant à lui, note : "Dissertation qui a été beaucoup attaquée et qui a donné lieu à bien des recherches sur les anciennes navigations des Espagnols aux Indes." Épître dédicatoire à Giovanni Luigi di Durfort.
Ex-libris manuscrit sur la page de titre et ex-libris héraldique gravé encollé sur le contreplat.
Édition originale de la traduction française illustrée, en frontispice du premier volume, d'1 planche hors-texte : "Fantassins du Sindhy dans leur habit de guerre", et, dans le second volume, d'1 grande carte hors-texte dépliante : "Carte du Béloutchistan et du Sindhy, ainsi que de quelques parties du Kotch, du Sedjistan, du Khoraçan, de la Perse &c., dressée par Henry Pottinger, Lieutenant du septième Régiment d'Infanterie Cipaye de Bombay, en 1814" (cf Quérard VII, 300.)
Reliures en plein veau vert, dos lisses décolorés ornés de filets et petits vaisseaux dorés, roulettes dorées sur les coiffes en partie estompées, encadrement d'une dentelle dorée sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve marginalement salis, ex-libris encollés sur les contreplats, coins émoussés, filets dorés sur les coupes, tracnhes jaunes, reliures de l'époque.
Quelques épidermures, traces de restauration sur les dos, agréable état intérieur en dépit de quelques rousseurs.
Henry Pottinger [1789-1856], général, administrateur et diplomate anglais, est l'une des grandes figures de l'Angleterre coloniale.
"Envoyé dans les Indes comme cadet en 1804, il s'y fit rapidement remarquer par sa bravoure et son intelligence, fut chargé de plusieurs fonctions administratives, qu'il remplit avec talent, fut pendant plusieurs années juge et collecteur des revenus à Ahmedmaggar (Decan), devint ensuite résident politique à Coutch, président de régence dans la même ville, agent diplomatique dans le Sind, prit part aux opérations de l'armée sur les frontières, reçut le grade de major général et obtint, en 1839, après la guerre de l'Afghanistan, le titre de Baronnet". Cf. Larousse.
Après 1840, date de son retour en Angleterre, c'est la Chine qui deviendra le théâtre des opérations de cet exceptionnel "agent" britannique. Après avoir occupé, de 1846 à 1849, les fonctions de gouverneur du Cap de Bonne-Espérance, Pottinger termina sa carrière comme gouverneur de la présidence de Madras. Après 1854 il se retira à Malte, où il mourut.
Prestigieuse provenance : De la bibliothèque de Talleyrand, avec ses ex-libris encollés sur les contreplats.
Édition originale de la traduction française. réalisée sur la seconde édition anglaise et illustrée de 7 planches hors-texte et d'1 carte dépliante (Gay 1496 bis.)
Reliures en demi-basane fauve, dos lisses ornés de frises et de motifs typographiques dorés, pièces de titre de maroquin marron pour le premier, de maroquin rouge pour le second, quelques restaurations et frottements sur les dos et sur les mors, plats de papier à la cuve, coins émoussés, quelques accrocs sur les coupes, reliures de l'époque.
Quelques rousseurs, ex-libris encollés sur les contreplats dont les noms ont été proprement grattés.
Édition originale d'une grande rareté qui a échappé à Sabin (qui cite une édition in-8) et à Monglond.
Titre, 117 pp., 67 pp., 2 ff.n.ch. de table et 84 pp. et 1 tableau hors texte pour les pièces justificatives, les pp. 15 à 22 sont occupées par un "État des Réunions poursuivies à Saint Domingue, & sur lesquelles est intervenu Jugement pendant les années 1785, 1786, 1787 & 1788", non paginé.
Reliure en demi veau marbré à petits coins de vélin, dos lisse moderne orné de filets et dent de rat dorés, pièce de titre chagrin rouge, plats de papier marbré, tranches marbrées.
Le comte César Henri Guillaume de La Luzerne (1737-1799) était gouverneur de l'île de Saint Domingue et ministre de la Marine ; il fut dénoncé par les députés de Saint Domingue et plus généralement accusé d'être responsable de la perte des colonies. Il se justifie dans ce mémoire en réfutant les quinze pièces produites par ces dénonciateurs avec des pièces justificatives. Il est accusé par exemple d'avoir entravé la nomination de Députés de la Colonie aux États Généraux et d'avoir "favorisé & favoriser encore les Gens de couleur" (IIIe reproche, p. 110). Les documents qu'il produit pour réfuter les arguments de ses adversaires réunissent de précieuses données sur l'organisation de la colonie, l'esclavage, le commerce de la colonie à l'aube de la Révolution. Des tableaux indiquent le nombre de Nègres importés & vendus, le Produit des Ventes, les Cafés vendus et le Prix des ventes dans la colonie, selon les années, le nombre de Réunions au Domaine, etc... Un disette de farines lui est reprochée, occasion de revenir sur les rapports de commerce qui unissent Saint-Domingue à la France sur ce sujet et (chiffres à l'appui) les lois qui les régissent, Saint-Domingue recevant "habituellement de la France les farines destinées la nourriture des Blancs et de quelques Nègres qui en consomment; c'est à la France qu'elle vend le sucre, le café le coton, l'indigo & les autres productions de son sol fertile". Les Pièces justificatives des faits énoncés dans le Mémoire données en seconde partie de l'ouvrage sont également riches de données et détails significatifs sur l'organisation de la colonie.
Ex-libris manuscrit sur la page de titre : J. Beysselance.
Mention de seconde édition, en réalité quatrième édition, et seconde parisienne chez Prault. La première, selon La biographie universelle de Michaud, n'aurait été tirée qu'à 24 exemplaire à Newport et destinée aux amis de l'auteur, et la seconde serait tout aussi rare, publiée à Cassel en 1785 ; cependant cette dernière serait fautive et pirate, éditée sans le consentement de l'auteur et incomplète (seulement un volume in-12). La publication du second volume de cette édition, en 1791, après le premier volume publié en 1788, tend à penser qu'elle est la plus complète. 2 cartes dépliantes mises en couleurs à la main et 3 planches dépliantes in fine.
Reliures en pleine basane racinée d'époque. Dos lisses ornés de deux fers à l'étoile et de deux caissons à la grotesque. Pièces de titre en maroquin rouge, et de tomaison en maroquin vert. Petits manques en tête des deux volumes, sans réelle incidence pour les coiffes. Un trou de vers au premier caisson du tome I, une fente d'1 cm au mors inférieur en queue. traces de frottement, une trace d'épiderme sur le plat supérieur du tome II.
Bon exemplaire aux deux cartes coloriées.
Edition non citée par Leclerc, Rodriquez et Borba de Moraes (cf Sabin 43770. Cordier, Bibl. Japonica 62-63, et Bibl. Sinica 782.)
Quelques petites rousseurs, un travail de ver affectant les feuillets de l'index en fin de volume.
Reliure à la bradel en demi vélin, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge, plats de papier marbré, reliure moderne.
Ouvrage d'une grande importance pour l'histoire des missions des Jésuites en Amérique, aux Indes et Chine et au Japon.
Édition originale de la traduction française réalisée par Antoine Gilbert Griffet de La Baume, des deux premiers volumes des "Asiatick researches, or, Transactions of the Society instituted in Bengal for enquiring into the history and antiquities, the arts, sciences and literature of Asia, Calcutta, 1788-1790", (cf Chadenat 4934.)
Le premier volume, le Journal météorologique tenu par le colonel T.D. Pearse de 1785 à 1786, est orné de 33 planches hors-texte, le second, le Journal météorologique tenu à Calcutta par Henri Trail de 1785 à 1786, de 11 planches et 2 tableaux dont 1 grand dépliant hors-texte.
Reliures en demi maroquin noir, dos lisses ornés de doubles filets dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliures modernes.
Quelques petites rousseurs, quelques restauratione en angles inférieurs ou supérieurs de certains du second volume.
Cette intéressante édition typographique est illustrée de plusieurs planches ou tableaux en caractères arabes ou bengalis, ces derniers étant les premiers de cette langue qui aient été employés en France. Parmi les articles, on notera : t. 1 : Dissertation sur l'orthographe des mots orientaux - Relation d'une entrevue avec le Tichou Lama - Rapport sur un voyage au Tibet - Observations sur les Syk'hs - Sur la littérature des Hindous - Conversation concernant la ville de Gondar et les Sources du Nil - De l'ordalie chez les Hindous ; t. 2 : Discours sur les Arabes, les Tartares et les Persans - Sur l'origine hébraïque des Afghâns - Sur la chronologie des Hindous - Sur le jeu d'échecs des Indiens - Introduction des mots arabes dans la langue persane - Sur les calculs astronomiques des Hindous - Description du royaume de Népal, etc.
Neveu de l'historien et théologien Henri Griffet, Antoine Gilbert Griffet de La Baume (Moulins, 1756 - Paris, 1805) s'établit à Paris en 1776 où il fut un temps employé au ministère de l'Intérieur. Par la suite, il effectua de nombreuses traductions d'ouvrages anglais et allemands, et collabora à différents périodiques, comme le Bulletin de Littérature, La Décade, le Journal Encyclopédique, le Mercure de France et le Censeur universel anglais (cf. Hoefer).
Très rare édition consistant en la prépublication, indépendante, de la première partie du grand Voyage géologique aux Antilles et aux Iles de Ténériffe et de Fogo, qui comprendra sept volumes in-4, s'étendant aussi à la Guadeloupe, la Martinique, etc...
Ouvrage orné de 9 planches lithographiées hors-texte, dont une carte dépliante des îles du Cap-vert, et 6 vues sur fond teinté.
Non signalé par Sabin dans sa notice sur le Voyage.
Il a été relié à la suite, du même auteur : "Recherches sur les principaux phénomènes de météorologie et de physique générale aux Antilles" imprimé à Paris, chez Gide et J. Baudry en 1849.
Reliure à la bradel en pleine toile chagrinée noire, dos lisse orné de filets à froid, quelques petits manques sur les coiffes, accrocs sur les mors, encadrement de double filet à froid sur les plats, gardes et contreplats de papier jaune, tranches mouchetées, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque.
Charles Deville (1814-1876) dit Sainte-Claire Deville, géologue né aux Antilles dans l'île de Saint-Thomas, était membre de l'Académie des Sciences et professeur au Collège de France.
Quelques rousseurs, trace d'ex-libris arraché sur un contreplat.
Son oeuvre est mal connue, sans doute aussi en raison de l'extrême rareté de ses publications.
Edition originale illustrée de 39 planches gravées à l'aquatinte dont 37 coloriées à la main (cf Atabey, 624. Hage-Chahine, 2388.)
Finement gravées et coloriées, les illustrations évoquent le dessin des miniatures persanes : portraits (Fath Ali Chah, Abbas 1er, Nadir Chah), personnages en costumes (femmes persanes, esclave et eunuque du Sérail, cavalier persan…), vues et monuments anciens (Téhéran, ruines de Persépolis), scènes de la vie quotidienne (repas persan, divertissements d'un village, maître d'écriture et son élève, persans en prière…), instruments de musique, etc.
Reliures en demi chagrin vert foncé, dos lisses ornés de doubles filets dorés, frises dorées en têtes et en queues, plats de papier oeil-de-chat comportant quelques traces d'usures marginales, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures légèrement postérieures.
Quelques rousseurs, frontispice du tome 4 restauré, trace d'ex-libris décollé sur un contreplat du premier volume.
L'orientaliste Amable Louis Marie Michel Bréchillet-Jourdain, dit Jourdain (1788-1818), fut l'élève de Sylvestre de Sacy avant de devenir secrétaire adjoint à l'Ecole des Langues orientales vivantes. Il étudia le persan et l'arabe et fut secrétaire au ministère des Affaires étrangères. . Rare exemplaire.
Edition originale de la traduction française, illustrée d'un portrait de l'auteur ainsi que de 29 planches gravées hors-texte représentant des objets, des parures, des monnaies, des plantes et des animaux (cf Cordier, Bibl. Japonica, 447. Gay, 3151. Brunet, V, 850.)
Reliures en plein veau marbré, dos lisses ornés de motifs typographiques dorés, roulettes dorées sur les coiffes, pièces de titre de maroquin marron, pièces de tomaison de maroquin vert sapin, plats encadrés d'une roulette dorée, gardes et contreplats de papier à la cuve, lisérés dorés sur les coupes, tranches jaunes, reliures de l'époque.
Botaniste et naturaliste suédois, Carl Peter Thunberg (1743-1828) étudia la médecine et l'histoire naturelle à Upsal et devint l'un des plus brillants élèves de Linné.
En 1771, il s'embarqua comme chirurgien à bord d'un navire de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Arrivé au Cap, il fit dans cette colonie un séjour de trois ans au cours duquel il visita les régions habitées par les Hottentots et les Cafres, tout en collectant des spécimens de plantes et d'animaux. En 1775, il se rendit à Java, séjourna à Batavia puis arriva au Japon. Il s'installa dans l'île de Deshima, dans la baie de Nagasaki, où se trouvait le comptoir hollandais de la Compagnie. Il y travailla comme médecin, et obtint l'autorisation d'herboriser dans les montagnes du voisinage. Il y recueillit un grand nombre de plantes rares et inconnues, ainsi que beaucoup de spécimens d'histoire naturelle. En 1776, il accompagna le directeur de la compagnie hollandaise lors d'une visite au shogun à Edo (Tokyo), ce qui lui permit d'herboriser et de récolter de nombreuses plantes. Il fut de retour en Suède en 1779. Le premier volume relate la traversée jusqu'au Cap de Bonne-Espérance, les séjours au Cap et le premier voyage dans l'intérieur de l'Afrique; le suivant contient le second voyage sur les côtes de la Cafrerie, le retour au Cap, le voyage à Java puis l'arrivée à Nagasaki; le troisième est entièrement consacré au Japon : commerce avec les Hollandais et les Chinois, gouvernement, administration, religion, langue, portrait et caractère des Japonais, observations zoologiques, minéraux, etc. Le dernier volume contient la suite du Japon : nourriture, fêtes, armes, agriculture, calendrier, etc., puis le récit du voyage de retour par Ceylan; il contient aussi l'explication, par Lamarck, des huit planches d'histoire naturelle.
Rare exemplaire de cette importante relation.
Provenance ; De la bibliothèque du château de Menneval avec les ex-libris armoriés sur les contreplats des volumes.
Rare édition originale (cf Gay 367. Leclerc 638.)
L'ouvrage est illustré d'un plan du port et de la rade de Brest ainsi que de 5 planches : Comment son faits les lits des Negres [et] La maison des Negres - Comme les Mores vont sur leurs Chameaux, Chevaux et Boeufs, avec leurs marchandises - Comment les Negres receüillent [sic] le vin de Palme [et] Comment ils montent sur les Palmiers [et] Comme les Negres font leurs incisions pour retirer le vin de Palme [et] comme ils sont habillés - Habillemens des Seigneurs et personnes considerables - Comment les Femmes son habillees et comme elles portent leurs enfans sur leur dos [et] Maniere dont les Negres dancent en rond.
Ce texte est considéré comme une relation estimée, contenant d'intéressants détails sur le commerce de ces contrées.
Reliure en pleine basane fauve granitée, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, les nerfs ont été refaits, restaurations sur les mors, coins émoussés, petits accidents sur les coupes, tranches jaunes mouchetées de rouge, reliure de l'époque.
Chirurgien de l'Hôtel-Dieu de Paris, Le Maire fut emmené par Dancourt, directeur général de la Compagnie.
Parti de Paris au mois de janvier 1682, il arriva à Gorée le 20 mai. On ne comprend pas pourquoi ce contemporain de Louis XIV est régulièrement confondu dans les bibliographies et catalogues de dépôts publics avec le marin néerlandais Jacob Le Maire (1585-1616), avec lequel il n'a rien à voir.
Deuxième édition du troisième voyage de Lucas effectué au Proche-Orient entre 1714 et 1717 (la première est de 1729) ; cf Gay, 2122. Chadenat, 5090. Atabey 734. Blackmer, 1038.
L’iconographie comprend 2 cartes dépliantes (Anatolie et pays voisins par de l'Isle ; Basse Egypte et cours du Nil par Lucas) et 32 planches hors texte : monuments, vues pittoresques, plans d’édifices, objets archéologiques, inscriptions diverses, etc.
Reliures en demi basane fauve, dos lisses ornés de triples filets dorés, dos tachés en têtes, quelques frottements, plats de papier marbré, tranches mouchetées, accidents sur les coupes du premier volume, reliures du XIXe.
Agréable état intérieur.
D’après Brunet (III, 1204) le texte a été rédigé par l'abbé Banier.
Militaire, naturaliste, collectionneur et marchand, Paul Lucas (Rouen, 1664 - Madrid, 1737) montra dès sa jeunesse un goût prononcé pour les voyages.
Parti pour le Levant afin d’y faire le commerce des pierres précieuses, il s’engagea en 1688 dans l’armée vénitienne et devint capitaine d’un navire armé contre les Turcs. Revenu en France en 1696 avec une collection d’antiquités et de monnaies qu’il vendit au Cabinet du Roi, il fut chargé par Louis XIV d’effectuer des voyages qui devaient le rendre célèbre. De 1699 à 1703, il visita l’Egypte, Chypre, la Perse et la Syrie. La seconde expédition se déroula de 1704 à 1708 en Grèce, Macédoine, Asie Mineure, Terre Sainte, Egypte et Lybie. En 1714, il fut chargé d’une nouvelle mission dans le Levant : Il parcourut la Roumélie, la Thessalie, passa par Constantinople, puis Smyrne avant de visiter la Syrie, la Palestine et l’Egypte. Parti du Caire, il fut de retour à Paris en décembre 1717.
Édition originale, une édition parisienne parut la même année, cf Cioranescu, XVII, 26842. Brunet V, 1222, à l'article "Villa", signale cette édition parisienne sous le titre de Voyage. Blackmer 505.
Reliure en plein vélin rigide, dos lisse, titre inscri à l'encre noire en tête du dos, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
"This work is an abridged version of, or rather based on, Rostagno's Viaggi Dell'… Sign. Marchese Ghiron Francesco Villa In Dalmatia, e Levante, Torino, 1668. Du Cros, who in the preface says Rostagno lent him his manuscript, has produced a day-by-day account of the siege of Candia and of Villa's part in it. Villa took up arms against the Turks in 1665, sustained the siege of Candia for 2 years, and died of his wounds after he returned to Italy in 1668. According to Breslau, Du Cros, a diplomat who later carried out missions for Charles II and was involved in the marriage negociations of William and Mary, had travelled in the Levant and been in Crete himself as a follower of Ghiron Francesco Villa, but this is not mentioned in the preface, although Du Cros does speak of his obligations to Villa and apologizes to the reader for beginning his account with the last part of Villa's life, since he had intended originally to produce a full biography of the man" [Leonora Navari].
Édition originale de la traduction française illustrée de 12 planches et cartes hors-texte dépliantes, et 11 tableaux repliés compris dans la pagination (cf Sabin 62574. )
Reliure en plein veau fauve raciné, dos à cinq nerfs orné de doubles caissons ornés de fleurons et médaillons dorés, pièce de titre de maroquin rouge comportant des manques et ayant tendance à se décoller, guirlande en encadrement sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, toutes tranches jaunes, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs, un mors fragile.
Célèbre relation de cette "expédition malheureuse qui servit à démontrer l'impossibilité de franchir les glaces du Pôle" [Hoefer].
Les pp. 187 à 208 contiennent l'histoire naturelle, avec 2 planches [XI et XII] qui représentent des crustacés et des mollusques.
Édition originale, rare illustrée d'une grande carte dépliante gravée hors-texte (cf Gay 3082.)
Reliure en plein veau marbré, dos lisse orné de caissons dorés décorés de motifs floraux dorés, pièce de titre de veau havane, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, liserés dorés sur les coupes, tranches jaunes mouchetées de rouge, reliure de l'époque.
Quelques restaurations sur le dos et les plats, rares rousseurs ou cahiers légèrement jaunis.
Ouvrage rédigé d'après les mémoires des missionnaires Descourvières et Bellegarde. La première partie contient une description du pays et des moeurs des habitants suivie de quelques détails sur leur langue ; la seconde renferme l'histoire de la mission française de 1766 à 1773. Originaire de Goux-les-Usies, près de Pontarlier, Jean-Joseph Descourvières (vers 1740-1804) "fit ses études à Besançon, entra dans les ordres, et fut nommé vicaire à Belfort. Il quitta cette position, vint à Paris, et entra dans la Compagnie de Jésus comme missionnaire. Il fut désigné pour le royaume de Loango, et partit de Nantes en mars 1768, avec un autre prêtre, l'abbé Joli. Ils arrivèrent à Cabinde à la fin d'août. Leurs collègues du Loango, découragés, venaient de retourner en Europe. Descourvières et Joli ne suivirent pas cet exemple ; ils s'établirent dans le Kacongo, et apprirent avec rapidité la langue du pays. Protégés par le roi du Kacongo, les missionnaires firent de nombreux prosélytes ; mais Descourvières ne put résister au climat, et revint en France en janvier 1770 ; son collègue l'y suivit bientôt. Dès qu'ils furent rétablis, ils reprirent leur entreprise, et s'embarquèrent à Paimboeuf, le 7 mars 1773, avec quatre autres missionnaires et six cultivateurs. Ils abordèrent le 28 juin sur la côte d'Afrique, et se rendirent aussitôt à Kacongo ; ils y furent très-bien accueillis, mais cette fois encore le climat les contraignit à renoncer à leur oeuvre. Descourvières revint en France en 1775. En 1779, il fut nommé procureur général des missions françaises de Chine. Il se fixa à Macao : son séjour n'y fut qu'une longue suite d'avanies ; il fut enfin expulsé par les naturels, en 1786. De retour en France, il émigra en 1793, et alla terminer ses jours à Rome. Le père Descourvières avait recueilli de précieux documents sur les divers pays qu'il avait habités : ces travaux ont servi utilement à la composition de plusieurs bons ouvrages. Outre un Dictionaire et une Grammaire Kacongaise, il a laissé une volumineuse correspondance, dans laquelle Proyart a puisé son Histoire de Loango (…) Les volumes II, V et VI du Recueil des nouvelles Lettres édifiantes, Paris, 1818, 8 vol. in-12, contiennent de nombreux extraits des écrits de Descourvières". Cf. Hoefer.
Bon exemplaire en reliure de l'époque, portant l'ex-libris, encollé sur le contreplat, de la bibliothèque du Château de Laplagne ; une étiquette du château de Laplagne a été encollée en surplomb et comporte un manque en sa marge droite.
Edition illustrée de 6 jolies lithographies, dont 5 de costumes, réalisées par Madame Veuve Jobard à Dijon.
Aucun exemplaire au CCF, a échappé à Vicaire et Colas.
Reliure en demi-basane brune, dos lisse légèrement éclairci orné de doubles filets dorés, frises dorées en tête et en queue, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs éparses, petit défaut de papier au faux-titre.
Rare exemplaire, grand de marges, en reliure du temps.
Édition originale, illustrée d'un frontispice, d'un portrait de l'auteur et de 14 vignettes gravées sur cuivre dans le texte, représentant pour la plupart des habitants du Nord (cf Sabin, 38711.)
Reliure restaurée en pleine basane granitée, dos à cinq faux nerfs orné de filets et de doubles caissons dorés et décorés, roulettes dorées sur les coiffes partiellement estompées, petites restaurations sur les mors, lisérés dorés sur les coupes, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque.
Annotations à la plume sur la garde blanche et en tête de la page de faux-titre
Né à Rouen en 1634, La Martinière embarqua vers 1670, en qualité de chirurgien, sur un navire de la Compagnie du Nord à destination de la Norvège et visita la Laponie, la Nouvelle-Zemble, les côtes de Sibérie et l'Islande.
Son récit contient de nombreux détails sur la manière de vivre, les mœurs et les superstitions des peuples de ces contrées, ainsi que sur l'histoire naturelle (renne, ours, pingouin, etc.). On y trouve aussi des passages sur la chasse et la pêche. Auteur de plusieurs ouvrages de médecine, notamment sur la transfusion du sang, La Martinière publia aussi "L'Heureux esclave", Paris, 1674, dans lequel il relate sa captivité par les corsaires de Barbarie quelques années avant son voyage en Norvège. Bon exemplaire de ce livre rare.
Provenance: de la bibliothèque du château de Menneval avec son ex-libris gravé encollé sur un contreplat.
Edition originale rare de cette curieuse relation, originellement composée entièrement en vers (7500), et que l'auteur, sur le conseil de ses amis, accepta d'entremêler d'un récit en prose (il garda quand même 2500 vers) ; cf Sabin 20128. Gagnon 1134 (édition de 1710). Dionne II.
Reliure en pleine basane brune, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés et décorés de fleurons dorés, pièce de titre de chagrin cerise, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement de doubles filets noirs sur les plats, liserés dorés sur les coupes, tranches jaunes mouchetées de rouge, reliure de l'époque.
Premier plat restauré en angle inférieur droit, taches et petites éraflures sur les plats, quelques petites rousseurs sans gravité, agréable état intérieur.
A la différence de la seconde édition de 1710, elle ne doit pas comporter de frontispice. On ne connaît presque pas de détails sur la vie de Dières de Diéreville, chirurgien, peut-être né vers 1670, et qui embarqua en août 1699 sur La Royale paix à La Rochelle pour aller commercer en Acadie. Arrivé à destination le 13 octobre suivant, il demeura dans la région pendant une année, se renseignant à la fois sur les Acadiens et les Amérindiens, tout en collectant des spécimens de plantes pour les collections du Jardin du Roi à Paris. Il effectua son voyage de retour du 6 octobre au 9 novembre 1700 et se fixa ensuite comme chirurgien à Pont-l'Evêque. C'est à la demande de Michel Bégon, intendant de La Rochelle, qu'il rédigea ses souvenirs de voyage. Il vivait encore en 1711, mais on perd ensuite sa trace.
Rare édition originale de cette ""relation (…) très-recherchée pour son exactitude" illustrée de 19 planches dépliantes hors-texte, dont 2 cartes (cf Sabin, 3604. Leclerc 119.)
Reliure en plein veau fauve marbré, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés et décorés de motifs floraux dorés, un petit accroc en pied du dos, éraflures sur les plats, tranches rouges, coins émoussés, liserés dorés sur les coupes, reliure de l'époque, coins émoussés.
L'auteur, médecin et botaniste né à Perpignan en 1690 - il occupa le poste de médecin de l'hôpital militaire de cette ville - fut présenté par Antoine de Jussieu au Conseil de Marine en août 1721, et nommé médecin botaniste du roi en Guyane. Il débarqua à Cayenne à la fin de l'année 1721 et quitta le pays en mai 1724. Il avait exploré les rives du Kourou et de l'Orapus en étudiant la flore, la faune et les moeurs des indigènes.
Sa relation, l'une des premières sur la Guyane, est capitale et a été largement utilisée par les géographes du XVIIIe siècle.
Édition originale ornée de 3 planches hors-texte (cf Rodrigues 1357. Borba de Moraes I, 381. Voir INED 2496 pour l'édition de 1774.)
Les planches représentent : Brama, dieu des Indiens. - Vue d'une tour de pagode. - Homme qui fait danser les serpents.
Reliure en demi veau fauve marbré à petits coins de vélin, dos à cinq nerfs orné de doubles filets dorés, pièce de titre de veau marron, plats recouverts de papier marbré, tranches mouchetées de rouge, reliure moderne.
Côte de Coromandel, établissements commerciaux européens, places militaires, religion des Indiens, médecine, anatomie, système des castes, politesse des Indiens, habillement, habitations, jardins, nourriture (et sobriété) des Indiens, rites nuptiaux, obsèques, morale des Indiens, faune, flore, etc...
Les pages 3 à 21 concernent le Brésil. L'auteur a fait escale à l'Ile Bourbon (pp. 25 à 27).
Provenance : de la bibliothèque Breitenbauch, avec son ex-libris armoriée encollé sur un contreplat.
Agréable exemplaire.
Édition originale contenant la relation de la découverte des Iles Kerguelen ; un mémoire sur l'Ile de Madagascar occupant les pages 154 à 169 ; les pages 121 à 133 traitant des "Observations sur la guerre de l'Amérique" (cf Sabin 3718.)
Ouvrage orné d'une carte dépliante hors texte ("Terres Australes ou partie septentrionale de l'Isle de Kerguelen"), encadrée par 8 petites cartes ou vues de côtes.
Reliure en pleine basane fauve marbrée, dos lisse orné de dent-de-rat et de fleurons dorés, pièce de titre de basane rouge comportant un petit manque en pied, frottements sur les mors, encadrement de filets à froid sur les plats, filets dorés sur les coupes partiellement estompés, tranches rouges, reliure de l'époque.
Dos refait, quelques petites rousseurs sans gravité, une mouillure claire en têtes des pages à la fin du volume, un manque angulaire en têtes des feuillets 241-42, sans atteinte au texte.
Cet ouvrage, a été saisi par arrêt du 28 mai 1783 à cause de la dédicace "à la Patrie" et de nombreux exemplaires en ont été détruits.
Né à Trémarec le 13 février 1734, Kerguelen mourut à Paris le 4 mars 1797. "En mai 1771, il partait pour l'Océan Indien sur le Berryer et arriva en août à l'île de France. Avec la Fortune et le Gros Ventre, il vérifia la nouvelle route des Indes découverte par Grenier puis descendit vers le sud, découvrit en février 1772 les îles de la Fortune, prit possession des terres qui portent depuis son nom et rentra à Brest en juillet 1772. Promu capitaine de vaisseau, il repartit en mars 1773 avec le Roland et l'Oiseau. Arrivé en vue des terres australes en décembre, gêné par le mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit escale à Antongil (Madagascar) et rentra à Brest en septembre 1774 pour être accusé de commerce frauduleux et d'embarquement clandestin d'une jeune fille à son bord. Condamné en mai 1775 à être rayé du corps et emprisonné à Saumur, il fut libéré en août 1778 et arma aussitôt la Comtesse de Brionne à Rochefort avec laquelle il fit la course en mer du Nord" [Taillemite].
Edition originale collective des oeuvres de l'auteur (cf Quérard, V, 642. DSB, IX, 186-189. Voir Poggendorff I, 85.)
Imprimé à Dresde, Chez George Conrad Walther ["Imprimé à Leipsic, chez Jean Gottlob Immanuel Breitkopf"]
Reliure en plein veau fauve marbré, dos à cinq nerfs orné de caissons décorés de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, mors restaurés, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches rouges, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs, restaurations sur les mors, les coupes ainsi qu'en angles des plats.
Première édition des "Oeuvres" de Maupertuis. Les pages 95 à 142 contiennent la "Mesure de la terre au Cercle Polaire". Les pages 311 à 326 renferment la "Relation d'un Voyage fait dans la Lapponie septentrionale pour trouver un ancien monument".
Sur Maupertuis, voir la longue notice de Bentley Glass dans DSB : "A philosopher as well as a scientist, Maupertuis proved himself a powerful and original thinker in Essai de Cosmologie (1750). According to A.O. Lovejoy, he anticipated Beccaria and Bentham and, along with Helvétius, represents "the headwaters of the important stream of utilitarian influence which became so broad and sweeping a current through the work of the Benthamites" (…) He rejected the favorite eighteenth-century argument in favor of God - the argument from design - and instead, like Hume, he formulated a view of adaptation based on the elimination of the unfit. He recognized that Newton's laws are insufficient to explain chemestry, and even more so life, and turned to Leinbiz for ideas about the properties of consciousness".
Ex-libris manuscrit sur la première garde : "Claude Wendell Horton".
Seconde édition, en partie originale (cf Gay, 3227. Grandidier, I, 1776. Ryckebusch, 3188. Boucher de La Richarderie, IV, 269-271. Brunet, II, 1278.)
L'ouvrage, deux volumes reliés en un, est illustré de 15 cartes et planches gravées : carte de l'île de Madagascar, plan du Fort Dauphin, carte de l'île Sainte-Marie, carte de l'île Bourbon, habitants en costumes, scènes de genre, plantes et animaux.
Les planches et cartes ont été montées sur papier fort, réparations anciennes aux pages 27 et 47.
Reliure en plein veau brun, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et orné de doubles caissons dorés et décorés, quelques frottements sur les mors et les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, lisérés à froid sur les coupes, reliure de l'époque.
Neveu de Jules de Loynes, secrétaire général de la Marine et membre de la Compagnie de l'Orient créée en 1642 par Richelieu, Etienne de FLACOURT (1607-1660) fut nommé, en 1648, gouverneur de Fort-Dauphin à Madagascar. Il resta sept ans dans l'île, cherchant à en exploiter les ressources et à convertir les habitants au christianisme. Il explora aussi les îles avoisinantes et prit possession de l'île Mascareigne à laquelle il donna le nom d'île Bourbon. De retour en France en 1655, il fut le premier voyageur à donner une description détaillée de Madagascar, où les parties ethnographiques et botaniques sont particulièrement importantes : "Sa relation comprend deux parties. Dans la première, Flacourt fait une description générale de Madagascar, puis des descriptions particulières des provinces avec leurs rivières et les îles voisines : ces descriptions sont complètes et portent sur la religion, le langage, les usages et le gouvernement des habitants et aussi sur les plantes, les métaux et les animaux. La seconde partie est le récit des événements qui se sont passés depuis l'arrivée des Français dans l'île en 1642 : elle est complétée par la relation de quelques voyages qui ont été faits dans les îles voisines et dans les Mascareignes […]. Sans doute, il n'a pas tout vu et il ne peut pas tout rapporter : mais, après avoir bien étudié, il en arrive aux mêmes conclusions que son prédécesseur Cauche, dont il connaissait la relation, et, comme lui, il fait une peinture très enthousiaste des ressources végétales et minérales de Madagascar. Lorsque l'on a lu son livre, qui est le premier ouvrage sérieux sur la grande île, on comprend pourquoi la colonisation française n'a pas alors réussi malgré les grands avantages que l'on pouvait retirer de Madagascar. Dans l'édition de 1658 est une addition de 42 pages relative aux causes de l'insuccès que la Compagnie a eu : cette addition ne se trouve pas dans l'édition de 1661". Cf. Bourgeois & André, XI, 475.
Cependant, le présent exemplaire possède, relié à la fin, un opuscule de 17 pp. in-8 intitulé "Cause pour laquelle les interessez de la Compagnie n'ont pas fait de grands profits à Madagascar". Ce texte, extrait de l'Appendice de l'édition originale de 1658, a été ajouté au volume et ne fait pas partie de l'édition de 1661.
Agréable exemplaire de cet ouvrage rare, complet de toutes ses cartes et planches.
Édition illustrée de 54 planches représentant douze vues et plus de soixante costumes différens, des monuments et des scènes pittoresques (combats de taureaux), la plupart d'après des dessins exécutés en 1809 et 1810 (cf Colas, 439. Lipperheide, 1214. Brunet, I, 1226, n° 3. Quérard, I, 506.)
Reliures en demi veau blond, dos à quatre faux-nerfs ornés de triples filets dorés et noirs, frises dorées en têtes et en queues, plats de papier marbré comportant de petites éraflures avec manques en marges droites, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures de l'époque, non signées, mais attribuables à Thouvenin.
Rousseurs éparses, une petite déchirure page 63 du tome 5.
"J'ai tâché d'offrir à mes lecteurs quelque chose de neuf […]. Ce sont particulièrement des ouvrages en langues étrangères qui ont servi de base à ma description et au texte explicatif d'estampes jusqu'alors inédites pour la France. Sans négliger le voyage pittoresque de don Antonio Ponz, dont j'ai eu constamment l'original espagnol sous les yeux, j'ai recouru plus particulièrement à deux ouvrages publiés récemment en Angleterre, l'un en 1812, l'autre en 1813. Le texte magnifique de ces ouvrages est enrichi d'un grand nombre d'estampes qui ont été transportées dans le mien. M. Bradford, auteur du plus considérable des deux, étoit attaché en qualité de dessinateur à l'état-major de lord Wellington. L'autre, publié sous ce titre modeste, Costumes of Portugal, est rempli d'observations ingénieuses et piquantes…" (Préface, pp. V-VII).
Le précis historique, qui s'étend depuis les Carthaginois jusqu'à Ferdinand VII, occupe le tome 1; le volume suivant décrit la Catalogne ainsi que les royaumes de Valence, de Murcie et de Grenade. Le tome suivant traite du royaume de Séville (dont Cadix et Algesiras), de Gibraltar, des Juifs en Espagne, de l'Andalousie et du royaume de Galice. Dans le tome 4 sont abordés la principauté des Asturies, la Vieille Castille, la Biscaye ainsi que les royaumes d'Aragon, de Navarre et de Léon.
Le cinquième contient la suite du royaume de Léon, la Nouvelle Castille (description de Madrid), le royaume de Cordoue et Majorque.
Enfin, le tome 6 et dernier est entièrement consacré au Portugal.
La jolie reliure de l'époque est de Thouvenin qui avait apposé sa signature sur un seul des volumes (La Suisse) de cette imposante collection passée entre nos mains.
Provenance: de la bibliothèque de Sinety avec l'ex-libris armorié encollé sur chaque premier contreplat des volumes.
Édition originale de cette collection importante et très précieuse par les nombreux documents et papiers officiels qu'elle renferme (cf Sabin 47547. Leclerc 763.)
Reliures en plein veau fauve marbré, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et ornés de caissons dorés et décorés, pièces de titre de chagrin rouge, pièce de tomaisons de chagrin marron, roulettes dorées mais estompées sur les coiffes, encadrement de doubles filets à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges, reliures de l'époque.
Les coiffes supérieures des volumes deux et trois sont arasées, coins émoussés et accidentés, petits trous et manques de peau en marges des volumes.
Rares rousseurs, agréable état intérieur.
Le tome 1 contient les mémoires sur l'Acadie & sur l'isle de Sainte-Lucie avec une grande carte dépliante hors texte.
Le tome 2 comprend les traités & actes publics concernant l'Amérique en général, & les pièces justificatives des Mémoires sur les limites de l'Acadie.
Le tome 3 traite des pièces justificatives concernant la propriété de l'isle de Sainte-Lucie.
Comme dans nombre de collections, notre ensemble est incomplet du volume IV, paru seulement en 1757.
Les négociateurs étaient pour la France M.M. de Silhouette et de la Galissonnière, et pour l'Angleterre M.M. V. Shirlet et Wm. Mildmay ; l'échec des pourparlers fut une des causes du début de la Guerre de Sept ans.
Édition originale de la traduction française de cette rare et importante relation de voyage.
L'ouvrage est illustré de 16 planches dépliantes et hors-texte contenant de nombreuses figures : vues, histoire naturelle, scène de chasse à l'éléphant, etc. (cf Gay 2808).
Reliure en plein veau brun, dos à cinq nerfs sertis de frises dorées et orné de doubles caissons dorés et décorés, roulettes dorées sur les coiffes, liserés dorés sur les coupes, reliure de l'époque,
Dos parfaitement refait à l’imitation, réparations à la p. 1 et à quelques planches, quelques rousseurs.
"De toutes les anciennes relations de la Guinée, celle-ci est la plus estimable : elle est aussi très recherchée. C'est sur la Côte d'Or, sur celle des Esclaves et sur le royaume de Benin, assez imparfaitement décrits avant et après Bosman, que ce voyageur s'est particulièrement étendu". Cf. Boucher de La Richarderie.
Voyageur hollandais, Guillaume Bosman vivait dans la dernière moitié du 17e siècle. Il séjourna durant quatorze ans en Afrique, où il fut successivement employé, par la Compagnie hollandaise des Indes occidentales, en qualité de facteur à la côte de Guinée, de directeur particulier du comptoir d'Axim et de celui de Mina sur la Côte d'Or. Il visita en détail les localités les plus intéressantes de ces diverses contrées, et fit dessiner les animaux et lever les plans du pays à l'est de Mina. De retour en Europe, il publia le résultat de ses observations sous le titre Naauwkeurige Beschrywing van de Guinese goud, land en Slaven-Kust, Utrecht, 1704, dont une traduction française parut l'année suivante (Hoefer).
Provenance : de la bibliothèque Joseph M. Cleason avec son ex-libris encollé sur un contreplat.
Edition originale.
Reliure en plein veau brun moucheté d'époque. Dos lisse richement orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Tranches marbrées. 3 coins émoussés. Petits manques en queue. Un manque sur le plat supérieur le long du mors supérieur sur 3cm. Un second manque sur le plat inférieur en coin. Traces d'épidermures, les manques ayant été provoqués par ces épidermures. 3 trous le long du mors inférieur. Ensemble frais.
Edition originale française publiée simultanément avec l'édition in 8 (plus courante), chez le même éditeur. Elle est illustrée d'un frontispice replié, d'une grande carte dépliante du Cap et de 15 planches dont certaines dépliantes. Toutes les planches ont été reliées en fin du volume I et II.
Reliure en pleine Basane brune mouchetée d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre de maroquin rouge, pièces de tomaison de maroquin noir. Double filet à froid sur les plats. Manques aux mors en tête au volume I. Mors supérieur étroitement fendu en tête et queue au tome I. Au tome II mors supérieur frotté. Coins restaurés avec bandes de cuir. En fin du second volume, quelques feuillets brunis, sinon pâles rousseurs éparses. Planche 2 du tome 2 mal repliée. Certaines planches sont légendées par erreur tome 3, ce qui tendrait à penser que l'édition in-8 a précédé l'édition in-4, cette dernière étant plus longue à réaliser.
Edition illustrée de 4 cartes dépliantes et rehaussées de couleurs. Dans le Supplément : Routes et distances depuis Paris jusqu'à Londres.
Reliure en pleine basane brune marbrée d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin beige. Coiffe de tête en grande partie élimée. Traces de frottement. Un coin légèrement émoussé.
Précis historique et géographique du royaume britannique, avec quelques chapitres sur les moeurs et la psychologie de cette nation.