Edition originale.
Dos et plats légèrement et marginalement éclaircis.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale.
Dos et plats légèrement et marginalement éclaircis.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale de ces rarissimes statuts d'une loge indo-britannique établie à Calcutta depuis 1860.
Aucun exemplaire au CCF ni au Worldcat.
Petits manques sur le dos et en angles des plats, une déchirure restaurée en tête du premier plat.
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur vergé lafuma, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Première édition publique de ce texte de Pierre Bost écrit sous le pseudonyme de Vivarais, un des 50 exemplaires sur madagascar, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Edition originale orné de 8 tableaux dépliants hors-texte.
Reliure en demi vélin, dos lisse, initiales dorées en queue, pièce de titre de chagrin noir, pièce d'année de livraison de basane rouge, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier marrbé, tranches mouchetées, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Rare impression saïgonaise. Cet annuaire peu commun sera publié sous ce titre jusqu'en 1888 : en 1889, il devint Annuaire de l'Indo-Chine française.
Edition originale imprimée à petit nombre de cet extrait du Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique de Constantine de l'année 1873.
Absent de Tailliart.
Premier plat de la couverture détaché puis recollé, manques sur le dos, petits manques angulaires sur les plats.
Rare ouvrage illustré de 14 planches hors texte chiffrées I-XII (il y a des planches VI bis et ter). Absent de Tailliart.
Engagé volontaire dans le Génie dès 1841, Baptiste-Charles Brunon (1821-1888) effectua la majeure partie de sa carrière militaire en Algérie : après la guerre de 1871, il retourna sur place pour diriger le Génie de Constantine.
Edition originale ornée de 7 tableaux dépliants hors-texte.
Reliure en demi vélin, dos lisse, initiles dorées en queue, pièce de titre de basane marron, pièce d'année de basane rouge, plats de papier à la cuve comportant quelques frottements, gardes et contreplats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Rare impression saïgonaise, et dernière année parue sous ce titre.
Cet annuaire peu commun sera publié sous ce titre jusqu'en 1888 : en 1889, il devint Annuaire de l'Indo-Chine française.
Edition originale décrivant 388 numéros présentés lors de la vente.
Quelques prix d'adjudication en marge au crayon de papier, un manque en angle supérieur droit du premier plat et de la page de titre, petits manques angulaires sur les plat.
L'introduction est de Fröhner, mais l'expert était Hoffmann.
D'origine badoise, le numismate Ludwig Wilhelm Fröhner (1834-1925) s'installa à Paris en 1859 : il devint un des amis intimes de Napoléon III et l'aida dans la rédaction de son Histoire de Jules César (1865-1866), ce qui l'aida à obtenir à la fois la naturalisation (1866) et un poste intéressant au Louvre.
Par la suite, il se consacra à la rédaction de catalogues, qui devinrent alors des références majeures de l'Antiquité ainsi que de l'archéologie du haut moyen âge.
Rare édition originale (cf Tailliart 1697. Playfair 554. Polak 5050.)
Dos malhabilemment restauré et comportant de petits manques, légères déchirures marginales sur les plats, quelques rousseurs.
L'équipage de la "Béarnaise", composé d'une trentaine d'hommes, s'empara de la citadelle de Bone sans tirer un coup de fusil.
Édition originale ornée en fin de volume d'un tableau dépliant hors-texte. (Cf. Sabin 28336. Howes 318.)
Reliure en plein cartonnage souple beige, titre manuscrit au dos malhabilement restauré à l'aide d'une pièce adhésive et en grande partie effacé, tranches mouchetées de rouge.
Une mouillure en angle supérieur droit des premiers feuillets, quelques rousseurs.
Le tableau dépliant relié en fin de volume n'est pas signalé par Sabin. Il reprend les données géographiques essentielles de chaque état (ressources naturelles, population en 1790 et en 1810, universités et collèges, députés au Congrès, etc).
Le Père Giovanni Grassi, de la Compagnie de Jésus, vécut quelques années à Georgetown, dont il dirigea le séminaire.
Edition originale illustrée, en fin de volume, de 3 cartes dépliantes (cf. Tailliart 3080. Playfair 4334.)
La carte originale en couleurs, manquante comme souvent, a été supplée par une reproduction photo-mécanique, et les deux autres correspondent à un truffage.
Reliure en pleine basane brique, dos muet à cinq nerfs comportant des traces de frottements, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées, reliure moderne.
Quelques petites rousseurs, annotations au crayon de papier sur les premières gardes et en marges de certains paragraphes, mention manuscrite à l'encre bleue "états de service" en tête de la page de garde au dessous de laquelle suit une brève biographie de l'auteur au crayon de papier.
Unique édition très recherchée de cette étude extrêmement documentée, et dont le sujet correspondait à une des obsessions de l'administration française en Algérie (assimilant abusivement les confréries musulmanes aux "ordres" religieux catholiques, combattues en métropole à la même époque, les dirigeants étaient soucieux d'en endiguer l'influence).
Louis Rinn (1838-1905) fit presque toute sa carrière militaire en Algérie, où il résida de 1864 à 1889.
Rarissime édition originale de cette précieuse esquisse statistique de Bolivie ; absent de Palau comme de Sabin. Un seul exemplaire au CCF (BnF).
Chuquisaca, Imprenta de Sucre, 1851, in-8,
Reliure en demi basane marron, dos lisse orné de doubles filets dorés, plats de papier marbré comportant des manques de papier, coins et coupes accidentés, tranches mouchetées de bleu, modeste reliure de l'époque.
Exemplaire légèrement rogné.
José Maria Dalence (1782-1852), juriste et homme politique marquant de la période de l'indépendance (1825), offre ici un tableau démographique, ethnographique et économique des plus précis du jeune Etat.
Rare édition originale.
Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Marseille).
leur changement d'habitation en abandonnant l'ancienne ville pour s'établir dans les nouveaux quartiers ? Mémoire qui a été couronné par la Société académique de médecine de Marseille, dans sa séance publique du 1er août 1819 ; (...). Augmenté du plan d'une topographie médicale de la ville de Marseille que l'auteur se propose de publier. Marseille, Joseph-François Achard, 1819, in-8, dérelié. titre, 40 pp. Seulement deux exemplaires au CCF (BnF et Marseille). Très rare. L'auteur médecin des dispensaires et de la maternité de Marseille.
Edition originale.
Un seul exemplaire au CCF (Roanne).
Reliure en demi basane verte, dos lisse fendillé et comportant des manques, plats de papier peigné, couvertures imprimée conservées, reliure de l'époque.
Deuxième plat ayant tendance à se détacher.
L'historien vénitien Ronaldo Fulin (1824-1884) effectua de nombreuses publications et études originales à partir des fonds très riches de l'Archivio di Stato de Venise.
La question qu'il traite dans cette communication offre un lien avec les rapports présumés de Colomb et de Venise (cf. les lettres jointes).
Exemplaire du célèbre américaniste Henry Harrisse (1829-1910), spécialiste des premières découvertes du Nouveau Monde, avec envoi autographe de Ronaldo Fulin en tête du premier plat de couverture.
Henri Harrisse a enrichi cette plaquette de 7 lettres autographes signées contrecollées, en français ou en italien, généralement accompagnées de leurs enveloppes : 1. Une de l'historien italien Cesare Cantù (1804-1895), du 10 décembre 1881. - 2. Une du colombiste Marcello Staglieno (1829-1909), du 3 août 1888. - 3. Une du directeur de l'Archivio di Stato de Venise (signature illisible), du 27 juin 1888. - 4. Une carte de l'éditeur B. Calore, en date du 17 décembre 1881. - 5.-6. Deux lettres du philologue et hispaniste Alfred Morel-Fatio (1850-19245), datées du 2 et du 9 décembre 1881. - 7. Une lettre de Henry Vignaud (1830-1922), comme premier secrétaire de la Légation des Etats-Unis à Paris de 1882 à 1909, en date du 30 mai 1888.
La plupart tournent autour de l'existence d'une prétendue lettre de Christophe Colomb au Sénat de Venise, avant les voyages d'exploration.
Edition originale de la traduction française
Reliure en demi vélin, dos lisse orné d'un fleuron doré en queue, pièce de titre de chagrin noir, plats de papier marbré, reliure de l'époque.
Unique édition de cette version (une partie avait déjà été donnée au public français en 1837 sous le titre de Histoire de la fondation de la Régence d'Alger). Alphonse Rousseau (1820-1870),premier interprète du Consulat général de France à Tunis, exerça ultéreiurement les fonctions de consul général.
Ex-libris moderne Pierre Libaude encollé sur une garde, quelques petites rousseurs.
Rare édition originale (cf. Cordier Japonica 583. Nipponalia I 2073. Aucune de ces deux bibliographies ne mentionne le plan. Polak 8448.)
Reliure en demi basane cerise, dos éclairci à quatre nerfs orné de pointillés et filets dorés, quelques frottements sur le dos, plats de cartonnage rouge, coins légèrement émoussés, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs, une mouillure claire affectant les premiers feuillets et la carte à double page représentant le plan du détroit de Simonoseki.
Il s'agit du récit de la campagne navale anglo-française de 1862-1863, par Alfred Roussin (1839-1919), un officier qui commandait la frégate la Sémiramis.
Le texte comprend des descriptions détaillées du commerce et de la situation politique du Japon, ainsi que des relations politiques entre Français, Anglais et Japonais durant les années 1853-1865.
Edition originale rare de ce projet à l'élaboration certes collective (y ont collaboré plusieurs démocrates, parmi lesquels Frédéric Charrassin, Charles Fauvety, Adolphe Louis Chouippe, Alexandre Erdan), mais qui fut rédigé par le philosophe néo-criticiste Charles Renouvier (1815-1903).
Reliure en demi basane cerise, dos lisse orné de filets dorés, quelques frottements sur le dos et les plats, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, ex-libris moderne encollé sur un contreplat, coins émoussés, quelques accrocs sur les coupes, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs sans gravité.
L'idée maîtresse de cet ouvrage est l'idée du gouvernement direct, de la législation directe, inspirée par le débat lancé par Rittinghausen.
Elle a pu à l'époque être jugée utopique et dangereuse, comme dans les débats actuels, en ce qu'elle discréditerait le régime représentatif et ferait, contre l'intention des auteurs, les affaires du césarisme qui venait (on est en 1851 ...).
Il s'y trouve aussi d'autres idées de réforme institutionnelle, notamment celle du canton adopté comme élément de l'unité administrative et politique de la nation et choisi pour constituer la vraie commune française.
Provenance : bibliothèque de Georges et Geneviève Dubois avec leur ex-libris encollé sur un contreplat.
Édition originale de cet ouvrage en latin qui traite de l'histoire de la Méditerranée dans l'Antiquité : la Sardaigne et les influences de la Grèce, l'Afrique du nord, les Syrtes et les tribus des numides, l'histoire du tyran de Syracuse, les Baléares, la Corse, l'île de Rhodes, etc... (cf. Adams, L-704. Voir Durling, 2796 (qui ne mentionne que des éditions postérieures).
Reliure restaurée en plein veau brun, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés en grande partie estompés, filets à froid et fleurons d'angles dorés encadrant les plats, médaillon doré au centre renfermant une devise en caractères grecs, inscription manuscrite sur la tranche, reliure ancienne.
Numérotation à l'encre noire en tête du verso du second plat; charnière intérieure fendue.
Bel ouvrage de l'officine de Johannes Frobenius à Bâle, avec sa marque typographique sur le titre et en fin de volume.
Surnommé "le prince des imprimeurs", Jean Froben fut un des premiers à utiliser les caractères italiques, s'inspirant des travaux d'Alde Manuce.
Professeur de philosophie, de grec et de latin à l'Université de Padoue, le vénitien Tomeo Nicoló Leonico (1456-1531) faisait l'admiration d'Erasme.
Edition originale ornée, en fin de volume, de 6 planches hors-texte.
Seulement 3 exemplaires au CCF (BnF, Institut, Strasbourg)
Notre exemplaire est présenté broché sous couverture d'attente de papier factice.
Dos restauré en tête et comportant de petits manques, quelques manques marginaux sur les plats salis, deux petites bandes adhésives zen marges droites de la dernière gravure, nom de l'auteur et titre inscrits au crayon de papier sur le premier plat.
L'exploration des langues phéniciennes était la spécialité d'Auguste-Célestin Judas (1805-1873).
Edition originale imprimée à petit nombre de cet extrait du Journal des savants.
Ouvrage illustré d'une planche hors-texte gravée au trait.
Quelques rousseurs intérieures et sur les plats, qui comportent aussi de petites déchirures angulaires.
Nommé en 1820 professeur d'archéologie à la Sorbonne en remplacement de Quatremère de Quincy, Désiré Raoul-Rochette (1789-1854) était surtout spécialisé dans l'antiquité grecque. Il était également conservateur du Cabinet des médailles.
En tête du premier plat de couverture, envoi autographe de Désiré Raoul-Rochette au médecin et botaniste Henri Dutrochet (1776-1847), le découvreur des phénomènes d'exosmose et d'endosmose.
Edition originale illustrée d'une grande carte dépliante en couleurs hors-texte (cf. Tailliart 2645.)
Reliure à la bradel en demi percaline bleue, dos lisse légèrement assombri, pièce de titre de basane brune un peu frottée, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier bleu comportant de petites rousseurs, coins émoussés, tête mouchetée.
Quelques petites rousseurs.
Unique édition de cette grande synthèse sur l'état de l'Algérie, publiée après la mort de Jules Ferry (survenue le 17 mars 1893), cheville ouvrière de la commission sénatoriale pour laquelle l'ouvrage fut commandité. Ce qui permet de rappeler que Ferry fut un farouche partisan de l'expansion coloniale de la France, et de la mission de "civilisation" des peuples indigènes, selon une conception qui était alors commune à la gauche, à l'exception de quelques isolés (dont Clemenceau).
En tête de la page de faux-titre, envoi autographe d'Henri Pensa à Madame Jules Ferry (Eugénie Risler).
L'ouvrage passa ensuite dans la collection du neveu de Ferry, Abel Ferry (1881-1918, député des Vosges à partir de 1909), avec cachets humides sur la page de titre et en pied de la page 105.
Édition originale illustrée d'un frontispice et de 4 portraits hors-texte dessinés d'après nature par Voutier et gravé sur cuivre par Normand fils (cf. Loukia Droulia, 429. Blackmer, 1750. Manque à Atabey.)
Reliure en demi chagrin noir, dos restauré à quatre nerfs sertis de triples filets dorés, plats de cartonnage aubergine, plats décolorés, armes dorées frappées sur le premier plat, ex-libris moderne encollé en tête d'un contreplat, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs.
"Voutier went to Greece in 1821 and acted as ADC to Mavrocordatos on the Peta campaign" (Leonora Navari).
Prestigieuse provenance : Exemplaire aux armes du roi Ernest Auguste Ier de Hanovre (1771-1851), avec l'estampille rouge de sa bibliothèque au verso de la page de titre.
Edition originale illustrée de 4 planches hors-texte sur fond teinté, dont un frontispice (cf. O'Reilly et Reitman, Tahiti, 6452.)
Reliure en demi basane prune, dos lisse décoloré orné de guirlandes et fleurons dorés, quelques frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, querlues accrocs sur les coupes, reliure de l'époque.
Rousseurs éparses, gravures uniformément ombrées.
L'ouvrage forme une histoire de l'île, écrite au lendemain de l'annexion consécutive à la cession de ses Etats par le roi Pomaré V, donnant un résumé des voyages de Quirós, Wallis, Bougainville et Cook, un tableau de la vie tahitienne il y a cent ans, et une esquisse de l'évolution de Tahiti depuis l'arrivée des premiers missionnaires.
Le chapitre V est consacré aux principaux épisodes des trois voyages du capitaine Cook à Tahiti : contacts avec les habitants, rencontre avec les chefs locaux, révolte à l'île d'Eiméo, visite des différentes îles... (pp. 107 à 220).
Joseph Bournichon (1839-1924) était d'ailleurs un prêtre auteur de plusieurs monographies édifiantes.
Édition originale de ces observations et propositions de réformes sur la Marine.
Reliure en plein veau fauve raciné, dos lisse orné de faux-nerfs et de motifs décoratifs dorés, pièce de titre de chagrin rouge, mors un peu frottés, plats cernés de fines roulettes dorées, quelques épidermures et manques de peau en pied des plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins émoussés, toutes tranches dorées, reliure de l'époque.
Pierre-Alexandre Forfait (1752-1807) fut ministre de la Marine de novembre 1799 à Octobre 1801.
Forfait et Bonaparte s'étaient rencontrés à Venise aux alentours de 1798, et c'est lui qui « forma » le futur Empereur à la guerre maritime que Napoléon allait mener contre l'Angleterre.
Dans cet opuscule, il décrit en ces termes les Anglais « … ces dominateurs des mers ne donneront jamais le temps nécessaire pour recréer et former une marine par les moyens ordinaires, la navigation marchande ou la pêche … Comptez qu'ils vous déclareront toujours la guerre, ou vous la feront sans la déclarer, avant que vos forces navales aient pu atteindre son degré de développement qui puisse les inquiéter ».
Le plan du 21 juillet 1803, lors duquel la flotille doit agir sans le soutien de la Marine, montre bien que les idées de Forfait ont profondément marqué Bonaparte.
Cependant le groupe formé par Decrès, Ganteaume, Bruix et Villeneuve lors de la campagne d'Égypte, exerce une forte influence sur Napoléon ; et Decrès réussit à supplanter définitivement Forfait.
Provenance : Ex-libris manuscrit de Decrès encollé sur un contreplat, qui succéda à l'auteur comme ministre de la Marine, et qui resta en poste jusqu'en 1814.
Première édition séparée le texte ayant déjà paru dans la collection Philipp's new voyages and travels (Londres, 1820-1823), (cf. Cordier, Sinica, 308.)
Reliure à la bradel en plein cartonnage gris, dos lisse, étiquette de titre, tranches mouchetées, reliure moderne.
Il s'agit d'un témoignage exceptionnellement précoce sur la région côtière allant de Macao à Canton, mais demeuré anonyme en dépit de la signature J.R. en fin de la préface (ce J. R. était subrécargue sur le vaisseau The Friendship).
Ensemble unique d'ouvrages consacrés à l'oeuvre philanthropique de la marquise d'Aligre (1776-1843).
Reliure en plein veau vert olive, dos légèrement assombri à cinq nerfs sertis de triples filets dorés et orné de doubles caissons dorés et décorés, roulettes dorées sur les coiffes en partie arasées, frottements sur les mors, encadrements de rinceaux sur les plats, armes dorées frappées au centre du premier plat, grand fleuron à froid au centre du second, gardes et contreplats de papier à la cuve, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, filets dorés en partie estompés sur les coupes, toutes tranches dorées, coins inférieurs émoussés, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs.
L'ensemble est relié aux armes du mari de a marquise d'Aligre, Etienne-Jean-François-Charles, marquis d'Aligre (1770-1847), conseiller général de la Seine en 1803, chambellan auprès de Caroline Murat (1804), pair de France sous la Restauration, partisan de la monarchie constitutionnelle et libérale.
Louise Camus de Pontcarré, qu'il avait épousée en 1810, était sa deuxième femme, et sa cousine germaine.
"Femme de bien, possédant, comme son mari, une fortune considérable, elle s'associa à toutes ses oeuvres, les développant et en créant des nouvelles. Parmi celles-ci, il faut citer notamment l'asile d'Aligre à Chartres, l'hôpital d'Aligre à Bonneval (Eure-et-Loir), l'hôpital de Bourbon-Lancy (Saône-et-Loire)" [Dict. de biogr. française].
Nous donnons ci-dessous le détail des pièces contenues dans ce recueil :
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Plats marginalement et légèrement jaunis, agréable exemplaire.
Emouvant et précieux envoi autographe signé de Jacques Julliard : "Pour Simone Veil à elle qui a été de tous les combats contre ce fascisme qui vient... pour lui dire estime et amitié. Jacques Julliard."
Rare édition originale illustrée de deux vignettes ; une sur la page de titre et l'autre en tête de la première page de texte (cf. Backer & Sommervogel VII, 185, n° 58.)
Voir Brunet, "Recherches sur les imprimeries imaginaires, clandestines et particulières", p. 19.
L'ouvrage, imprimé sur les presses particulières de la Cour d'Appel de Turin, décrit en détail les phénomènes miraculeux observés à Rome de juillet 1796 à janvier 1797. L'auteur réfute notamment les réactions sceptiques des "fiers à bras du philosophisme".
Notre exemplaire est présenté broché sous couverture d'attente de papier gris, dos fendillé, plats salis, quelques rousseurs, une claire mouillur een tête des premiers feuillets, cachet imprimé sur la page de titre.
Jean-Joseph Rossignol, né à Vallouise ou à la Pisse (Hautes-Alpes) le 3 juillet 1726, entré dans la Compagnie de Jésus en 1742, professa les humanités, la rhétorique et la philosophie à Marseille et, après la suppression de France (1762), à Vilna, où il dirigea l'observatoire. Après 1773, il fut attaché au collège des Nobles à Milan et y professa dix-huit ans la physique et les mathématiques. Il mourut à Turin en 1817.
Exceptionnel album contenant 54 caricatures originales et parfois légendées réalisées à l'encre de chine, au crayon, à l'aquarelle, (dont 3 petits dessins au crayon sur feuilles volantes) et des feuillets blancs.
Cet album amusant et personnel, visiblement composé par un artiste amateur, semble décrire les diverses aventures et mésaventures de quelques personnages récurrents, apparemment tous liés de près ou de loin à l'Ambassade de France près la Porte ottomane dont un morceau de papier à en-tête se trouve intercalé entre deux feuillets.
Reliure en plein vélin ivoire à recouvrement, dos lisse orné de filets rouges, un accroc restauré en tête du dos, filet rouge encadrant les plats, quelques taches sur les plats, gardes et contreplats de papier peigné, tranches rouges, reliure de l'époque.
L'album contient également 1 lettre autographe signé à l'encre noire agrémentées de caricatures en marges adressées à M. H. Fournier commençant par "Cher Washington n°2"
Le destinataire de la lettre satirique ornée de dessins insérée dans l'album semble être le diplomate Hugues Marie Henri Fournier (1821-1898) nommé en 1877 ambassadeur à Constantinople.
Les aventures du petit groupe, identifié par des légendes au crayon noir, semblent commencer à Florence en septembre 1872 pour se poursuivre à Rome.
On trouvera ainsi une aquarelle montrant le temple de Vesta.
En décembre 1872 d'après la légende à l'encre, le groupe composé des Vicomtes Bresson, de Mareuil, d'Hauterive et d'Hérisson est caricaturé à Rome, en visite au théâtre, au Capitole, à cheval, etc.
Un panorama aquarellé caricature de même la Guerre de 1870 et ses protagonistes.
Apparaissent également, caricaturés au crayon auprès de Fournier, le général de Castelbajac et le baron de Talleyrand.
On notera un beau portrait au crayon de Khalil Bey.
Le célèbre diplomate ottoman et collectionneur né au Caire en 1831 et mort à Istanbul en 1879, venait en effet, après son ambassade à Vienne de 1868, de revenir à Constantinople pour épouser en 1872 la princesse égyptienne Nazli Fazl. Outre son rôle dans la Guerre de Crimée, il est connu pour sa prestigieuse collection de tableaux qui, vendue aux enchères en 1868, contenait des oeuvres de Courbet (dont l'Origine du monde), d'Ingres, de Delacroix, etc...
Le comte d'Osmond, Alfred de Courtois ont aussi leur caricature.
On trouvera également dans l'album une vue intitulée Pointe imaginaire du sérail, et une aquarelle représentant une partie de Lawn-Tennis.
Unique ensemble.
Premier tirage des 50 grandes lithographies hors-texte dessinées d'après nature par Henry John Terry (cf. Vicaire, VII, 1164.)
Reliure de l'éditeur en pleine percaline rouge, dos lisse orné de caissons et de filets à froid, quelques frottements sur les coiffes, titre en caractères dorés sur le premier plat, gardes et contreplats de papier jaune, trace d'ex-libris décollé sur un contreplat, un coin inférieur émoussé, traces de décoloration en angle inférieur gauche du second plat, rares rousseurs, un manque en pied de la page 119, petits trous en pieds des trois dernières pages du volume sans atteinte au texte.
Les 50 très belles lithographies en noir représentent les vues les plus pittoresques de la Haute-Savoie.
Henry John Terry, originaire d'Angleterre, étudia à Genève auprès du plus grand peintre paysagiste suisse du XIXème siècle, Alexandre Calame, puis se fixa dans ce pays.
Exemplaire présenté dans son cartonnage de l'éditeur.
Très rare édition originale.
Ce tirage ne contient pas les deux cartes ajoutées par l'éditeur dans les exemplaires de second tirage, afin de présenter l'itinéraire aux lecteurs qui n'avaient pas fait l'acquisition de l'atlas (elles correspondent aux pl. XVIII et XXIV de l'atlas), cf Hage Chahine 3995. Röhricht 480-481. Chadenat 1712.
Le volume de texte est en grande partie non coupé, il est illustré d'1 planche hors-texte.
Le volume d'atlas, présenté sous un coffret et un étui en pleine percaline rouge, est bien complet de ses 27 planches (chiffrées I à XXVI, XVIII [bis] ; les pl. XIX-XX sont imprimées sur une seule feuille).
Très bel et rare exemplaire tel que paru.
Edition originale de la traduction française (cf. Atabey, 557 (texte) et 569 (atlas). Blackmer, 788 (atlas). Hage Chahine, 2105.)
Reliures en demi chagrin marron, dos éclaircis et décolorés à cinq nerfs sertis de filets noirs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, certains coins légèrement émoussés, un accident en pied d'une coupe du quinzième volume, reliures de l'époque.
Quelques rousseurs dans les volumes de texte.
Le volume d'atlas, in-folio, est proposé en livraisons sous 10 chemises de papier beige, étiquettes imprimées de papier bleu, la couverture de la 6e livraison manque, carte générale de l'Empire ottoman restaurée dans la dernière livraison, légères rousseurs sur les couvertures.
Détail des livraisons de l'atlas sur demande.
L'édition originale, en allemand, fut publiée à Budapest en 10 volumes de 1827 à 1835. L'illustration comprend 39 cartes et plans représentant des cartes et des plans de bataille dressés par le traducteur J.J. Hellert. Le texte contient 8 tableaux hors-texte donnant la généalogie des princes et des grands dignitaires ottomans.
Célèbre orientaliste autrichien et diplomate, Joseph von Hammer naquit à Graz (Styrie) en 1774. Entré à l'Académie royale des langues orientales de Vienne, il étudia le turc, le persan et l'arabe. En 1799, il fit son premier voyage à Constantinople; l'année suivante, il prit part à la campagne contre les Français en Égypte, en tant qu'interprète et traducteur de l'amiral britannique Sidney Smith. Il assista à la conférence du grand vizir à Jaffa et à la reddition d'Alexandrie. En 1802, il fut secrétaire de la légation autrichienne à Constantinople, d'où il effectua des excursions en Asie mineure et en Grèce. Muté en 1806 au consulat général de Yassy en Moldavie, il obtint, en 1807, le poste d'interprète à la chancellerie de Vienne. En 1817, il accéda au rang de conseiller de la Cour. Ayant hérité des domaines des comtes de Purgstall, il ajouta leur nom au sien et fut créé baron en 1835. Il traduisit de nombreuses œuvres orientales en allemand et fut à l'origine de la création de l'Académie des sciences autrichienne, dont il fut le premier président de 1848 à 1849. Il mourut à Vienne en 1856. "Aucun orientaliste avant lui n'a connu plus intimement les peuples musulmans et n'a autant contribué à nous faire connaître leurs mœurs, leur histoire et leur littérature […]. Il passa trente ans à réunir les documents [de son Histoire de l'Empire ottoman], qu'il a tirée de manuscrits orientaux et des archives de Saint-Marc à Venise, de celles de Vienne, et de tous les ouvrages publiés en Europe sur l'Empire ottoman" (Hoefer, XXIII, 259-267).
Provenance : librairie S.H. Weiss à Constantinople, située Grande Rue de Pera vis-à-vis le consulat de Russie (étiquette encollé en pied dans chaque volume de texte).
Rare ouvrage.
Edition originale illustrée de 39 cartes en couleurs à double page.
Reliure en demi toile chagrinée brune à coins, dos lisse muet comportant des frottements avec effilochage de la toile, titre poussé sur le plat supérieur, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins émoussés, reliure de l'éditeur.
Rares rousseurs sans aucune gravité, lapage de la table des matières est pliée, une mouillure avec décoloration et manque de papier en pied du second plat cartonné.
C'est le dernier des grands atlas généraux des colonies françaises avant les bouleversements de la Guerre de 1939-1945, et il offre, tant pour le texte que par ses cartes, un tableau très complet des possessions de la France dans le monde, chaque ensemble géographique faisant l'objet d'une notice séparée (Afrique du nord, Afrique occidentale française, Afrique équatoriale, Madagascar et Mascareignes, Indochine, Océanie, Antilles, Levant sous mandat français, le tout terminé par un copieux index.
Fils de l'explorateur Maurice Grandidier, Guillaume Grandidier (1873-1957) fut avant tout un géographe, spécialiste de Madagascar, comme son père.
On joint : Carte d'étude des principaux axes de transports centre-ouest africain (sud Sahara), une grande carte dépliante volante (manque de papier important à l'une des pliures).
Publication largement posthume, donnée par Ayres de Sà, à partir des notes et documents du deuxième vicomte de Santarem (1791-1856), qui, en plus de ses rôles diplomatique et politique dans le Portugal si troublé de la lutte entre marianistes et miguélistes, fut le premier historien à développer méthodiquement les études de cartographie.
L'ouvrage est orné de 97 planches hors-texte dans le premier volume, de 40 planches dans le second.
Reliures en demi chagrin cerise à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs et comportant des frottements, plats de papier marbré, une éraflure en marge gauche du premier plat du premier volume, gardes et contreplats de papier à effet doré, têtes dorées, couvertures conservées comportant de petites déchirures marginales et des restaurations, coins émoussés, ex-libris encollés sur les contreplats, reliures de l'époque.
Exilé à Paris avec dom Miguel en 1834, il poursuivit ensuite ses recherches qui aboutirent à d'importantes publications cartographiques.
Envoi autographe du vicomte de Santarem, descendant de l'auteur, à José Joaquim Ascençao sur la page de faux-titre du premier volume.
Édition originale, un des 12, 13 et 14 exemplaires numérotés sur Whatman selon les volumes, seuls grands papiers. Les trois premiers volumes ne comportent pas de tirage en grand papier et ont été imprimés à 3 000 exemplaires chacun. Les tirages sur Whatman se composent ainsi :
– 12 exemplaires pour les septième, huitième, neuvième, douzième et treizième volumes,
– 13 exemplaires pour les quatrième, cinquième, sixième, dixième et onzième volumes,
– 14 exemplaires pour les quatre derniers volumes.
Reliures en demi maroquin ébène à bande, dos lisse, auteur, titre et tomaison repassés au palladium, plats de cartonnage façon vélin, gardes et contreplats de papier uni, couvertures conservées pour chacun des volumes, têtes au palladium (sur témoins pour les exemplaires sur Whatman), reliures signées René Kieffer (tampon et étiquette du relieur sur la première garde de chaque volume). Coiffe du second volume frottée.
Exemplaire du collaborateur de Charles Péguy, l’administrateur des Cahiers de la quinzaine André Bourgeois. abondamment truffé de précieux placards manuscrits de Romain Rolland et de Péguy.
Ce très rare ensemble uniformément relié par le grand René Kieffer est intégralement en édition originale, et comprend l’ensemble des volumes parus en grand papier, ceux-ci exemplaires nominatifs de l’administrateur, formant le « deuxième exemplaire de souche », après celui de Charles Péguy et avant celui de l’imprimeur.
Nouvelle édition, en partie originale, car revue, corrigée & augmentée.
Reliures en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et ornés de caissons dorés décorés de "LL" couronnés, roulettes dorées sur les coiffes, triples filets doré encadrant les plats, armoiries dorées frappées aux centres des plats, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, liserés dorés sur les coupes, tranches jaspées, coins légèrement émoussés, reliures de l'époque.
Quelques feuillets jaunis, petit défaut de papier page 101 du deuxième volume.
Volumineuse et fort utile table des matières en fin du second volume. Jean-Antoine Soulatges, avocat au parlement de Toulouse, mort en cette ville vers 1780, est également l'auteur d'un Traité des crimes.
Bel exemplaire, en maroquin rouge, au chiffre et aux armes de Louis XV (OHR pl. 2495, fers 12 et 30).
Très rare édition originale du tiré à part de l’article Les Origines de l’armée française de Charles de Gaulle paru dans le 520e numéro de la Revue d’infanterie en janvier 1936. Ce texte de 44 pages sera entièrement repris deux années plus tard dans le premier chapitre du célèbre ouvrage La France et son armée, publié en 1938 chez Plon. Notre exemplaire est enrichi d’un envoi autographe signé de l’auteur « à M. Jean Auburtin, Hommage de très profonde et fidèle amitié. C. de Gaulle ».
Couverture bleue légèrement insolée sur les extrémités, dos et mors du plat supérieur recollés, petits manques au dos, pliure verticale probablement inhérente à l’envoi, anciens plis sur les coins droits du plat supérieur, quelques taches d’encre sur le plat inférieur, ancien timbre collé et partiellement déchiré sur ce même plat.
Édition originale de ce rare album illustré de 18 planches lithographiées dont le titre-frontispice (cf Inventaire du Fonds Français, VII, 243, n° 21.)
Ce recueil, en feuilles, est présenté sous une chemise-étui en pleine toile grise, boîte de toile grise moderne, dos lisse muet comportant deux accrocs en tête en en pied, plats muets, petites salissures sur le second plat.
Quelques rousseurs.
Édition originale illustrée d'une planche hors-texte avec 2 figures : plan et environs d'Alger (cf. Quérard IV, 343 : ne cite pas la planche, et donne xlviii pp. pour les Pièces à l'appui (en effet, la p. xlviii porte, comme la dernière, l'adresse de l'imprimeur). Tailliart 2420 : ne cite pas la planche.)
Petits manques marginaux sur le dos et les plats, quelques légères rousseurs.
"Causes de la rupture avec Alger. Historique des rapports de la France avec Alger. Les torts des représentants d'Alger dans la Régence pendant ces dernières années. Ultimatum. Blocus. Nécessité d'une enquête ou au moins d'une information spéciale avant d'entreprendre une expédition. On va dépenser beaucoup d'argent sans profit. Cette guerre n'est pas juste ; elle n'est pas utile ; elle n'est pas légale" [Tailliart].
Les Pièces à l'appui comprennent : Traité de paix entre la France et la Régence d'Alger, le 17 décembre 1801. - Lettre de Mustapha-Pacha, Dey d'Alger, au premier Consul, les 13 août 1802. - Transaction sur les réclamations des sieurs Bacri et Busnach d'Alger, et à la suite, la loi du 24 juillet 1820, qui en ordonne l'exécution. - Notice sur les concessions d'Afrique. - Résumé des discussions qui ont eu lieu dans les deux Chambres sur les affaires d'Alger dans les sessions de 1820, 1827, 1828 et 1829.
Hommage autographe signé d'Alexandre de Laborde sur la page de faux-titre : "De la part de l'auteur, 3 avril 1830" (soit à peine plus que deux mois avant le débarquement des troupes françaises en Algérie).
Très rare édition originale des nouvelles lois édictées en 1775 par Catherine II, tsarine de Russie, et traduites en turc à l'intention des nouvelles provinces turcophones récemment conquises sur l'Empire Ottoman.
Elle se compose de deux parties : la première, datée du 12 novembre 1775, comprend les 28 premiers chapitres (pp. 1-190) ; la seconde contient les chapitres 29 à 31 (pp. 191-248).
Reliure en demi basane marbrée à petits coins, dos muet à cinq nerfs orné de doubles filets et de chardons dorés, plats de papier marbré, tranches rouges, reliure moderne.
Mouillures claires en marges supérieures droites des premiers feuillets.
Edition originale de ce superbe album lithographié par MM. A. Bayot, Eugène Cicéri et Morel Fatio comportant un titre lithographié sur fond teinté, une carte gravée au trait par Avril, et 15 planches lithographiées en couleurs sur fond teinté.
Reliure en demi chagrin noir à coins, dos muet à cinq nerfs orné de doubles filets à froid, pièce de titre de chagrin cerise comportant de petits manques contrecollée sur le plat supérieur, plats de cartonnage noir, gardes ert contreplats de soir moirée blanche, gardes un peu piquées et froissées, toutes tranches dorées, reliure ancienne modernement restaurée.
Piqûres éparses, quelqeus claires et légères mouillures en marges des feuillets, une tache en tête de la dernière gravure.
Édition originale.
Reliure en demi veau bronze, dos à 4 nerfs soulignés de doubles filets et pointillés dorés ainsi que de larges filets noirs, frottements sur les mors, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches jaspées, reliure de l'époque.
Rousseurs éparses.
Seconde édition en partie originale car revue et augmentée, la plus complète, de ce célèbre manuel de droit local sur l’île de La Réunion (cf. Ryckebusch 2407. Toussaint & Adolphe D439.)
L'ouvrage est orné de 3 tableaux dépliants hors-texte (2 dans le cinquième volume, 1 dans le dernier).
Reliures en demi basane vert sapin, dos lisses ornés de pointillés, filets et guirlandes dorés, frises dorées en têtes et en queues, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l'époque.
Quelques frottements sur certaines coiffes et certains dos, la coiffe supérieure du tome 6 est arrachée, restaurations sur certains dos.
Très rare édition originale de ce magnifique album photographique, réalisé au Caire en 1871, le premier catalogue illustré du premier musée consacré à l'Egyptologie.
Les photographies d'Hippolyte Délié et d'Emile Béchard montrent les salles et les antiquités du Musée de Boulaq, fondé au Caire en 1863 par le grand égyptologue Auguste Mariette (1821-1881)
L'album contient 40 photographies sur papier albuminé (env. 24,5 x 18 cm) contrecollées sur des feuillets de carton fort montés sur onglets et accompagnées d'un feuillet de commentaire (sauf les planches 4 et 11 qui en ont deux). Les épreuves sont placées au verso des planches, le recto comportant la légende imprimée.
Reliure en demi chagrin marron, dos à cinq nerfs orné de caissons à froid et fleurons dorés, quelques petits frottements sur le dos et les mors, coiffes un peu affaissées, encadrements d'entrelacs à froid sur les plats, texte en lettres dorées sur le premier plat, gardes et contreplats de soie moirée blanche comportant quelques petites rousseurs, tranches dorées, reliure de l'époque.
Restaurations sur le dos et un mors en tête, quelques rousseurs intérieures.
Nouvelle édition ornée, en fin du premier volume, d'un tableau dépliant hors-texte (cf Palau 17346.)
Reliures en demi chagrin cerise, dos à quatre faux nerfs ornés de filets et doubles caissons dorés, noms dorés en queues des dos, quelques frottements sur les coiffes, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée, gardes et contreplats de papier caillouté, quelques coins émoussés, reliures de l'époque.
Second plat du premier plat volume partiellement sali.
Nouvelle édition, procurée par les soins du médecin Rafael Angel Cowley Valdés-Machado (1837-1908) et Andrés Pego, de trois sources majeures de l'histoire cubaine : la relation de José Martin de Arrate y Acosta (1701-1765), Llave del Nuevo Mundo. Antemural de las Indias Occidentales, minutieuse description de la société cubaine du XVIIIe siècle et publiée pour la première fois seulement en 1830 ; celle d'Ignacio Urrutia y Montoya (1735-1795), Teatro Histórico, Jurídico, Político, Militar de la Isla Fernandina de Cuba, dont seule la première partie avait été donnée en 1795 ; et enfin celle de Antonio José Valdés (1770-1824), Historia General de la Isla de Cuba y en especial de la Habana, publiée en 1811.
Provenance: de la bibliothèque de Exemplaire de Ricardo Quintiliano Garcia, avec nom poussé en lettres dorées en queue des dos ; et ex-dono manuscrit à son frère en date du 15 juillet 1877 en tête de la première garde du premier volume.
Edition originale rare (cf.Tailliart 2391.)
Dos muet gauchi, quelques manques et déchirures angulaires sur les plats, mouillures en têtes des tous premiers feuillets, sinon agréable état intérieur.
L'auteur était intendant militaire ; il est l'auteur de plusieurs petites monographies sur la fortification ou l'intendance.
Seconde édition en partie originale car refondue et très augmentée (cf. Ferguson 7152a. Lacassagne 47.)
Reliyres en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs ornés de filets et de doubles caissons dorés, encadrement d'un simple filet à froid sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l'époque.
Quelques petites rousseurs.
Cette seconde édition se déclinait simultanément en un volume à pagination continue ou en deux volumes à pagination séparée ( notre exemplaire , voir Ferguson 7152).
Bénigne-Ernest Poret, marquis de Blosseville (1799-1886), était un homme politique et de lettres légitimiste. Il s’occupa de politique tout au long du XIXe siècle.
En tête de la page de faux-titre du premier volume, envoi autographe signé de Bénigne-Ernest Poret, marquis de Blosseville à Prosper de Chasseloup-Laubat (1805-1873), alors ministre de l'Algérie et des colonies (de 1860 à 1867).
Ce dernier a fait apposer sa vignette ex-libris sur les contreplats, et son cachet humide sur les pages de titre.
Édition originale (cf. O'Reilly, 2192.)
Reliure à la bradel en demi percaline marron, pièce de titre de maroquin vert sapin, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier beige, couvertures partiellement salies conservées, reliure moderne signée Boichot.
Ouvrage illustré de 49 planches photographiques hors-texte.
"Minutieuse histoire analytico-chronologique des trente premières années de la Calédonie européenne. Il annonçait une suite qui n'a jamais vu le jour" (O'Reilly).
Edition originale de cet ouvrage rare, qui forme la toute première description en langue française de ce petit canton encore englobé théoriquement dans la domination ottomane - en fait, largement autonome -, et qui paraissait aussi exotique aux Occidentaux du début du XIXe siècle que les coins les plus reculés de la Chine.
L'ouvrage est illustré de 13 planches coloriées, dont une grande carte dépliante, deux planches de botanique, deux planches de fêtes, trois vues d'église, et 5 planches de costumes. (cf. Atabey 1286. Lipperheide 1443. Manque à Blackmer et à Colas.)
Reliures en demi basane fauve, dos lisses ornés de filets, guirlandes et fleurons dorés, pièces de titre de basane rouge, pièce de tomaison de basane noire, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l'époque.
Mors fragilisés, charnières frottées fendues, rousseurs éparses.
Jacques-Louis-Claude Vialla, dit de Sommières parce qu'il était né dans ce village du Gard (1764-1849), avait été gouverneur de Cattaro (dans les provinces illyriennes alors françaises) entre avril 1811 et avril 1812. C'est à ce titre qu'il reçut en octobre mission officielle d'approcher le Vladika (Prince-évêque) Petar Ier de Monténégro (règne de 1781 à 1830), ancêtre des Pietrovitch-Niégosch, afin de le gagner à la cause de l'Empire.
Ce fut la première fois qu'une ambassade occidentale officielle abordait ces régions très isolées, vivant en partie en autarcie, et sa relation, due à la nécessité pour l'auteur de gagner sa vie (la Restauration l'avait placé en demi-solde) est riche de détails intéressants.
Edition originale du premier des quatre titres consacrés par le député Amédée Desjobert (1796-1853) à la situation de l'Algérie (le deuxième concernera l'année 1838 - cf. infra -, le troisième 1844, et le dernier l'année 1846), (cf. Tailliart 2333.)
Reliures en pleine basane fauve racinée, dos lisses ornés de guirlandes, filets et fleurons dorés parfois estompés, pièces de titre de basane rouge, pièces de tomaison de basane verte et marginalement décolorés, gardes et contreplats de papier à la cuve, liserés dorés sur les coupes, tranches marbrées, ex-libris modernes encollés sur les gardes, reliures de l'époque.
Quelques petits manques de peau sur les plats des reliures, absence de la page de faux-titre pour le premier ouvrage, une mouillure claire en têtes de certains feuillets du second volume, quelques rousseurs.
Siégeant à la gauche de l'assemblée, Amédée Desjobert était de toutes façons opposé par tous les moyens à la colonisation de l'Algérie, et utilise surtout les arguments opposés à ceux des colons et des militaires
Le volume II contient les textes suivants, tous des années 1837 et 1838 et portant sur la conservation ou non de l'Algérie :
Edition originale illustrée, en fin de volume, de 4 planches hors-texte sur papier chamois.
Absent de Brunet, qui cite les principaux ouvrages de l'auteur.
Rousseurs intérieures et sur les plats.
L'orientaliste Michelangelo Lanci (1779-1867) offre, dans ses travaux, un mélange fascinant d'érudition véritable et de fantaisies improbables fondées sur la mentalité pré-critique, au mieux concordiste qui régnait alors sans partage dans les milieux savants de la Rome pontificale (Lanci était sujet du pape).
D'où provient d'ailleurs l'oubli profond où sont tombées la plupart de ses productions.
Prisse d'Avennes (1807-1879) avait contribué avec Champollion au déchiffrement de l'écriture hiéroglyphique, et il dut recevoir avec surprise ces observations essentiellement inspirées d'interprétations personnelles des textes de l'Ancien Testament.
Édition originale publiée sans nom d'auteur, elle est l'œuvre de l'homme de lettres bayonnais Coste d'Arnobat (1732-1808), probablement d'après des témoignages de marchands anglais. (cf. Barbier IV 1060.)
Reliure en demi basane brune, dos lisse orné de fleurons dorés, initiale « V » dorée en queue, quelques frottements sur le dos et les mors, un petit manque marginal en tête du dos, plats de papier marbré, tranches jaunes mouchetées, reliure de l'époque.
Une mouillure affectant les dix derniers feuillets au niveau de leurs plis.
Présentation du Bambouc, contrée du haut Sénégal particulièrement riche en mines d'or, habitée par l'ethnie des Mandingues.
Cette relation qui fut par la suite traduite en allemand, donne des informations très précieuses sur les activités et les mœurs des Malinké du haut Sénégal. Coste l'a fait suivre d'un article sur les castes indiennes (pp. 65-113) « d'après les mémoires d'un savant observateur qui a vécu trente ans dans l'intérieur de l'Inde » et de deux autres dissertations sur la Hollande (pp. 117-312) et sur l'Angleterre (pp. 315-358), deux pays où il séjourna en 1774.
Édition originale ornée, en fin de volume, de tableaux, imprimés sur deux grandes planches dépliantes comprises dans la pagination (cf. Ferguson 2165a.)
Reliure en demi chagrin bordeaux, dos très légèrement décoloré à cinq nerfs sertis de filets noirs, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures marginalement salies et comportant de petites restaurations conservées, non rogné, reliure moderne signée Laurenchet.
Botany Bay, sur la côte orientale de l'Australie, avait été choisie en 1787 par le gouvernement anglais comme lieu de déportation. Cette étude a pour objet de démontrer l'inefficacité des colonies pénales, alors que le projet d'en créer une avait alors, en France, de nombreux partisans.
Agréable exemplaire.
Seconde édition, en partie originale car très augmentée (cf Sabin 59254. Howes 7805. F. Monaghan 1171.)
Reliure en demi chagrin noir, dos lisse orné de doubles filets dorés et d'une figure dorée de berger, un accroc restauré sur la coiffe supérieure, plats de cartonnage noir, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Rousseurs éparses.
Provenance : Exemplaire du marquis Claude-Emmanuel-Joseph-Pierre de Pastoret (1755-1840), avec fleuron parlant poussé en queue du dos.
Édition originale (cf. Tailliart 2540.)
Reliure en demi chagrin vet bouteille à coins, dos lisse assombri orné de filets à froid, plats de papier marbré, gardes et contreplats de oeil-de-chat, reliure moderne signée Honnelaître.
Une mouillure claire en pied des pages de faux-titre et de titre, rares rousseurs sans gravité.
L'auteur (1781-1852) était administateur colonial : "Une introduction de trente pages sur les erreurs de la politique suivie à l'égard des Arabes : trop de faiblesse chez nous ; de glorieuses expéditions, mais pas de résultat positif durable. Il attaque Bresson qui a préconisé la formation d'un empire arabe qui ferait la transition entre la barbarie actuelle et une civilisation voisine de la nôtre. Il est partisan de petits beyliks placés sous notre contrôle, indépendants les uns des autres. Il faut faire combattre les Arabes par les Arabes. Nécessité de la force à l'égard des Arabes.
En dernier lieu, réfutation du livre de Blanqui : il lave les colons des accusations lancées contre eux. Exposé de la thèse des colons avec leurs avis et leurs desiderata".
En tête de la page de faux-titre, envoi autographe signé d'Armand Gabriel Rozey à M. Billi "homme de lettres à Alger", en date du 17 décembre 1841.
Edition originale illustrée de 12 reproductions in-texte de monnaies.
Reliure en demi maroquin de Russie cerise à coins, dos lisse orné d'un fleuron doré, date dorée en queue, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorée, reliure de l'époque.
Unique édition, peu commune.
Henri Lavoix (1820-1892) était conservateur au Département des médailles et antiques de la Bibliothèque Nationale.
En tête de la page de faux-titre qui comporte de fortes rousseurs, envoi autographe signé de Hen ri Michel Lavoix à l'archéologue Alban-Emmanuel Guillaume-Rey (1837-1916), spécialiste de la Syrie médiévale et notamment des implantations franques dans la région.
L'encre de l'envoi a pâli, quelques rousseurs, fortes rousseurs également sur la dernière garde.
Exemplaire joliment établi en demi maroquin de l'époque.
Edition originale rare.
Seulement deux exemplaires au CCFr (BnF et Lyon).
Reliure à la bradel en plein cartonnage de papier gris moderne, dos lisse, étiquette de titre de papier en long, tranches mouchetées.
A sa date de sortie, l'opuscule est très largement en avance sur les conceptions de son époque, et prémonitoire de la constitution du second Empire colonial français en Afrique : partant du pari que la France gardera et étendra sa récente conquête d'Alger, l'auteur développe l'idée d'une mission civilisatrice de la France parmi les populations noires de l'Afrique, qu'il envisage d'ailleurs avec intelligence et ouverture.
Jean-François-Aimé Peyré (1792-1868) était Juge au tribunal civil de Villefranche-sur-Saône.
Rare réunion, en édition originale, de textes politiques concernant les affaires de la Belgique (secouée par la Révolution brabançonne depuis 1787) et des Pays-Bas (dont les éléments opposés au Stadthouder avaient souvent rejoint la France).
Comme l'indique la table manuscrite reliée en début de volume, notre exemplaire ne forme que le premier d'une suite de recueils constitués par Roederer (cf. infra) à partir des mémoires et opuscules qu'il recevait alors qu'il était membre de l'Assemblée constituante.
Reliure en pleine basane fauve écaille, dos lisse orné de guirlandes et d'urnes dorées, les dorures étant en partie estompées, coiffes frottées, pièce de titre de basane verte, encadrement de dent-de-rat, simple filet et guirlande dorés sur les plats, simple filet doré sur les coupes, coins émoussés, tranches jaunes mouchetées de rouge, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs en fin du dernier fascicule.
L'ensemble se compose ainsi :
- I. Mémoire pour les patriotes Hollandois réfugiés en France. S.l.n.d. [Paris, 1790], 40 pp.
Provenance : de la bibliothèque de l'avocat, dramaturge, journaliste et homme politique Pierre-Louis Roederer (1754-1835), avec vignette ex-libris encollée sur un contreplat, et, en tête de la pièce V du recueil, envoi autographe de Charles-François Dumouriez à Pierre-Louis Roederer.
Rare édition originale consistant en une belle suite de 40 lithographies de Yuko Watanabe, en deux tons, présentant des types japonais, des scènes de la vie traditionnelle, des costumes, etc. : Ronin, hara-kiri, samurai, attentat contre le shogun Nobunaga, visite d'une geisha, jeunes filles en visite, une partie de go...
Pas dans Colas, ni Hiler & Hiler, manque à la Bn, pas dans Nipponalia, ni Cordier. Wenckstern, I, p. 228 (donne l'adresse de Yokohama, sans date et annonce 2 vol., le deuxième - dont nous n'avons trouvé aucune trace - avec 25 pl.)
Reliure en pleine toile beige, dos lisse muet, lithographie appliquée sur le premier plat, reliure du XXème siècle.
Accrocs à 3 planches renmargées et au dernier feuillet doublé, quelques petites rousseurs, petite tache d'encre verte affectant la plupart des gravures en leur marge, sans atteinte au motif.
Edition originale de la traduction française établie par Jean Mourier.
Un seul exemplaire au CCF (BULAC).
Reliure en pleine toile bordeaux, dos lisse, titre dorée en long, gardes et contreplats de papier rose, modeste reliure moderne.
Légères rousseurs sans gravité.
Très rare ouvrage, qui court des origines du royaume de Géorgie à l'introduction du christianisme.
Edition originale.
Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, Versailles et Bar-le-Duc.
Reliure en demi chagrin vert bouteille, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés et orné de filets et fleurons dorés, encadrements à froid sur les plats de toile chagrinée vert bouteille, initiales dorées frappées au centre du premier plat, gardes et contreplats de soie moirée blanche, toutes tranches dorées, coins très légèrement émoussés sans gravité, reliure de l'époque.
L'Affaire du Courrier de Lyon remontait à la période du Directoire (avril-octobre 1796), mais la condamnation à mort de Joseph Lesurques fut considérée très tôt comme une erreur judiciaire majeure, et la famille s'efforça pendant plus de 60 ans de faire revenir la justice sur sa décision, en l'absence même d'une loi existante sur la réhabilitation.
Et l'arrêt de la cour de cassation de décembre 1868 clôt définitivement l'affaire sur le plan judiciaire, dans un sens négatif.
Néanmoins, la confiscation des biens de Lesurques, habituelle en cas de condamnation à mort, a été révoquée, et les biens rendus aux héritiers. Actuellement, certains historiens sont convaincus de l'innocence de Lesurques tandis que l'enquête récente du commandant de gendarmerie Éric Dagnicourt ou de l'historien Éric Alary penche pour sa culpabilité en tant que commanditaire financier.
Provenance: précieux exemplaire du célèbre avocat et homme politique de la Monarchie de Juillet Odilon Barrot (1791-1873), avec un bel envoi autographe signé de Louis Méquillet, en date du 15 février 1864, et chiffre doré (O. B.) poussé au centre des plats.
Odilon Barrot faisait partie des soutiens actifs aux demandes de la famille Lesurques, ce qui explique cet envoi.
Rare édition originale illustrée de 31 figures dans le texte.
Reliure en demi veau blond, dos légèrement éclairci à cinq nerfs orné de filets dorés et noirs, pièce de titre maroquin fauve, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tête peigne jaspée, reliure de l'époque.
L'architecte du ministère des Affaires étrangères Christophe-Edouard Mauss (1829-1914) avait été chargé de plusieurs missions archéologiques en Orient (Salonique, Smyrne, Alexandrie), avant d'être envoyé par le gouvernement français à Jérusalem (1862-1874) pour restaurer l'église Sainte-Anne.
Il se passionna également pour la métrologie ancienne, sur laquelle il composa plusieurs monographies (la dernière partie de cette monographie en offre un bon exemple).
Notre exemplaire est enrichi d'une longue contribution manuscrite de Christophe-Edouard Mauss, montée sur onglet en tête de l'ouvrage, adressée à l'archéologue Alban-Emmanuel Guillaume-Rey (1837-1916), spécialiste de la Syrie médiévale : Note pour Mr. Rey sur le stade philéterien de 159 m 963,428 ([9] ff. n. ch., anopisthographes, couverts d'une écriture moyenne et très lisible). Il s'agit d'une première version d'un article complétant notre titre et paru en 1894 sous le titre : Note additionnelle sur le stade de 159 m 963 et sur les mesures philétériennes.
Très rare édition originale.
Seulement trois exemplaires au CCF (BnF, Sainte-Geneviève, CNAM).
Reliure en demi veau blond, dos légèrement éclairci à cinq nerfs orné de filets dorés et noirs, pièce de titre maroquin fauve, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tête peigne jaspée, premier plat de couverture conservé, reliure de l'époque.
L'architecte du ministère des Affaires étrangères Christophe-Edouard Mauss (1829-1914) avait été chargé de plusieurs missions archéologiques en Orient (Salonique, Smyrne, Alexandrie), avant d'être envoyé par le gouvernement français à Jérusalem (1862-1874) pour restaurer l'église Sainte-Anne. Il se passionna également pour la métrologie ancienne, sur laquelle il composa plusieurs monographies (dont celle-ci).
Ont été reliés à la suite du même auteur :
I. La Pile de Charlemagne et le Sâ du prophète. Le pied d'Egypte et le ratl de Bagdad. Les poids français comparés aux poids anglais. Le ratl wâfy du Musée égyptien du Louvre. Paris, Ernest Leroux, 1897, 2 ff.n.ch., 79 pp.
II. Loi de la numismatique musulmane. Classement par séries et par ordre de poids des monnaies arabes du Cabinet des médailles de Paris. Paris, Ernest Leroux, 1898, 2 ff.n.ch., VIII pp., 48 pp.
En tête de chaque fascicule, envoi autographe de Christophe-Edouard Mauss à l'archéologue Alban-Emmanuel Guillaume-Rey (1837-1916).
Très rare édition originale de ce discours pour le soixante-dix-huitième anniversaire de la Déclaration d'indépendance.
Aucun exemplaire au CCF. Absent de Sabin.
Le second plat de la couverture est absent, quelques petites rousseurs marginales.
Né en Pennsylvanie, David Lawrence Gregg (1819-1868) avait été chargé par le président Franklin Pierce de négocier l'annexion du royaume d'Hawaï avec le roi Kamehamena III, lesquelles échouèrent au demeurant. Le roi mourut le 15 décembre 1854 et les velléités d'intégration aux Etats-Unis ne furent pas reprises par son successeur Kamehamena IV.
Édition originale du seul texte de l'auteur.
Elle est ornée d'un beau portrait gravé de Jacques-Nicolas Colbert (1655-1707), fils cadet du ministre, archevêque de Carthage à qui l'ouvrage lui est dédié.
Reliure en plein maroquin rouge, dos à cinq nerfs orné de filets et de caissons dorés richement décorés de fleurs de lys dorées, décor à la Du Seuil sur les plats, roulette dorée sur les coiffes et les coupes, toutes tranches dorées, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs, petits trous en tête et en pied du dos, trois taches noires en tête du premier plat
Provance : De la bibliothèque d’Alfred Massé (1911-1951), député radical-socialiste de la Nièvre sous la IIIe République, avec son ex-libris.
Cachets monogrammes sur la page de titre.
Edition originale illustrée de 24 planches hors-texte, dont 18 vues et coupes, 6 cartes et plans dépliants cf Tailliart, 1229.)
Reliure en demi chagrin marron, , dos éclairci à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier marron, reliure moderne signée Honnelaître.
Premiers et derniers feuillets partiellement et légèrement salis.
Il s'agit du recueil des comptes-rendus de la mission d'exploration dirigée par Mircher (1820-1878), Vatonne et Polignac, partie de Tripoli en 1862 et revenue par El-Oued après avoir signé un traité de commerce avec les gens de Ghadamès et les Touaregs, ce qui permit l'inclusion de la localité dans l'Algérie, jusqu'en 1951 (où elle fut rétrocédée à la Libye). Outre les rapports de Mircher, l'ouvrage contient une notice sur le commerce du Soudan, une notice sur l'état politique et social du "pays des Nègres", des études sur les terrains et sur les eaux des pays traversés par la mission, des observations médicales recueillies pendant le voyage à Ghadamès, etc...
Rare édition originale avec texte bilingue (français et traduction italienne en regard)
Notre exemplaire est présenté dans sa condition d'origine : broché sous couverture d'attente de papier dominoté (comptes et essais à la plume et encre noire au recto de la seconde couverture). Quelques petites rousseurs.
Un seul exemplaire au CCF (Avignon). Absent de Starace.
Recueil très rare qui documente une partie très méconnue des fameux "arrêtés Miot", lesquels ont fait couler beaucoup d'encre, mais seulement dans leur partie purement fiscale et douanière.
Mais l'activité réglementaire de ce commis de l'État sans états d'âme s'exerça dans bien d'autres domaines. Quand il débarqua de l'Hirondelle le 25 mars 1801 à Bastia, c'était la seconde mission que Miot (1762-1841) exerçait en Corse pour y acclimater la législation continentale (la première avait eu lieu en 1796-1797).
Installé à Ajaccio dans la maison des Bonaparte, il détenait exceptionnellement la totalité des pouvoirs militaire, administratif et judiciaire avec comme mission de plier, tant que faire se pouvait, les insulaires au régime juridique français, le régime constitutionnel ayant été provisoirement suspendu dans l'île par le Premier Consul.
La tâche n'était pas aisée, traversée de maintes oppositions de personnes, et, jusqu'à son départ le 14 septembre 1802, il fut obligé de beaucoup adapter les exigences légales en faveur des habitudes et régimes locaux.
Edition originale de ce recueil de discours politiques.
Reliure en pleine percaline rouge, dos lisse muet comportant de légères traces de frottements, mentions dorées frappées sur le premier plat : "République de Guinée R.D.A. à S.E. Jean Paul Sartre. N°30", gardes blanches partiellement ombrées, reliure nominative de l'époque offerte à Jean-Paul Sartre.
En frontispice, portrait photographique portant la signature autographe du président Ahmed Sékou Touré : Secrétaire Général du Parti Démocratique de Guinée, Responsable Suprême de la Révolution.
Edition originale de la traduction française.
Reliure en pleine percaline souple vert bouteille, dos lisse comportant des frottements, nom de l'auteur et titre de l'ouvrage frappés à l'or sur le premier plat, quelques frottements sur les plats, couvertures conservées.
Edition originale ornée de 3 tableaux dépliants hors-texte.
Reliure en demi vélin, dos lisse, initiales dorées en queue, pièce de titre de basane noire comportant des frottements, pièce d'année de livraison de basane rouge, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier marbré, couverture restaurée conservée, reliure de l'époque.
Rare impression saïgonaise. Cet annuaire peu commun sera publié sous ce titre jusqu'en 1888 : en 1889, il devint Annuaire de l'Indo-Chine française.
Édition originale rare et recherchée, exemplaire de première émission.
Notre exemplaire est bien complet de la liste des souscripteurs et de l’avertissement qui furent supprimés lorsque le solde de cette édition passa aux mains d’un autre éditeur : Dion-Lambert et comprend bien la faute de pagination au tome 2 : page 164 au lieu de 364. Enrichi d’une lettre de l’auteur avec sa signature autographe, rédigée et datée du 14 avril 1839, par son secrétaire. Une page à l’encre noire sur un double feuillet. Légèrement ombrée sur l’extrémité supérieure, avec quelques rousseurs, trois déchirures marginales sans atteinte au texte dues au décachetage, et les plis habituels inhérents à l’envoi.
L'ensemble est enrichi d’ une exceptionnelle, prophétique et macabre lettre de François-René de Chateaubriand. Signée de la main chancelante de l’auteur, cette lettre vraisemblablement inédite a été rédigée par son secrétaire : « Vous connaissez la main de [Hyacinthe] Pilorge que j’employe pour remplacer la mienne souffrante de la goutte » explique l’auteur en guise d’introduction à la lettre.
Reliures en demi chagrin noir, dos lisses ornés de doubles filets dorés et doubles caissons estampés à froid, plats de cartonnage noir, très légers frottements sans aucune gravité sur certains plats, contreplats et gardes de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l’époque. Rousseurs éparses.
Très rare ensemble cohérent de cette publication économique et commerciale, qui parut de 1879 à 1938, et offre les renseignements les plus détaillés sur tous les aspects des échanges et productions de la Cochinchine.
L'ensemble comporte 78 tableaux dépliants (1 tableau dépliant du deuxième volume détaché).
Au CCF, seule la BnF possède une série regroupant plusieurs volumes, encore cette dernière n'est-elle pas continue.
Reliures en demi basane havane, dos lisses ornés de triples filets dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliures de l'époque.
Edition originale,
Un seul exemplaire au CCF (BnF)
Reliure à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier marbré, dos lisse, pièce de titre de chagrin vert comportant un petit manque, reliure moderne.
Très rare bilan de l'administration de l'"Argenterie, Menus-Plaisirs et affaires de la chambre", qui formait, sous la monarchie d'Ancien Régime, le service de la maison du Roi, responsable des "plaisirs du roi", c'est-à-dire de l'organisation des cérémonies et spectacles de la Cour.
Il a été établi à partir de 393 états (et 21 000 factures).
En réduisant considérablement les dépenses de sa maison, Louis XVI ne laissa subsister qu’un "maître des Menus-Plaisirs ", doté d'un budget infiniment plus restreint que ses prédécesseurs.
Edition originale de ces importants mémoires d'un compagnon de route et d'armes de Napoléon Bonaparte.
Reliures en demi basane aubergine, dos lisses légèrement éclaircis ornés d'arabesques romantiques dorées, quelques frottements avec petits manques sur certains dos et certains mors, plats de cartonnage gaufré aubergine, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures romantiques de l'époque.
Quelques rousseurs, une claire mouillure marginale sur les derniers feuillets du tome 8.
Agréable ensemble joliment établi en reliure romantique de l'époque.
Edition originale de la traduction française pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Une pliure en angle supérieur gauche du second plat de couverture et des derniers feuillets.
Iconographie.
Précieux envoi autographe signé de Madeleine Albright à Bernard Kouchner : "To my dear friend Bernard always true to his beliefs and a great partner. With deep admiration and affection. Madeleine 15/11/03."
Edition originale illustrée de 4 planches dépliantes hors-texte en fin de volume (cf Tailliart 1979.)
Reliure en demi veau vert, dos lisse décoloré et jauni orné d'un cartouche doré et décoré en tête et en pied, coiffes arasées, mors fragiles, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs.
En réalité, l'opuscule devait être le premier d'une série, d'où le titre général ; mais il n'y eut que cette livraison, et le titre intermédiaire précise l'objet du volume : "Relation d'une excursion de Bône à Guelma et à Constantine, par sir Grenville Temple et le chevalier Falbe, délégués de la société établie à Paris pour l'exploration de Carthage. Premier fascicule de l'ouvrage, accompagné d'un recueil d'inscriptions et de quatre planches représentant des monumens antiques, des mosaïques et des peintures à fresque découvertes à Carthage."
Les deux archéologues avaient en effet accompagné les divisions françaises lors de la deuxième expédition de Constantine, et leur relation a un caractère mi-érudit, mi-militaire assez représentatif des premiers temps de la colonisation française en Algérie.
Provenance : Exemplaire d'Honoré-Théodoric d'Albert, 8e duc de Luynes (1802-1867), avec vignette ex-libris du château de Dampierre contrecollée sur un contreplat.
Edition originale ornée de 6 planches lithographiées dépliantes et hors-tetxe. (cf Tailliart 1862.)
Reliure en pleine basane fauve, dos lisse orné de filets et fleurons dorés en partie estompés, pièce de titre de basane marron, quelques frottements sur le dos, épidermures sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Deux cachets imprimés de bibliothèque sur la page de garde, quelques petites rousseurs intérieures.
Ouvrage formant à la fois un témoignage et un recueil de documents (à partir de la page 109) sur les péripéties de la conquête d'Alger.
Pierre-Paul Denniée (1781-1848) était intendant en chef de l'Armée d'Afrique.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé d'Yves Coppens à Emile Noël.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Petites taches sans gravité sur les plats.
Envoi autographe signé de Georges Didi-Huberman à une amie prénommée Annick.
Ensemble de 59 lettres manuscrites envoyées à sa famille représentant environ 180 pages en majorité in-8, la plupart écrites sur papier de deuil, parfois sur quelques en-têtes notamment du ministère de la Marine.
L'ensemble est contenu dans une boîte en pleine toile rouge moderne, pièce de titre noire.
Polytechnicien et officier d'artillerie de marine, Gustave Borgnis-Desbordes (1839-1900) est connu pour avoir conduit, de 1880 à 1883, trois colonnes expéditionnaires à travers le Haut-Sénégal et le Haut-Niger, ces opérations ayant permis la construction de plusieurs forts militaires, d'un chemin de fer et d'une ligne télégraphique de plus de sept cents kilomètres reliant Bakel (sur le Sénégal) à Bamako. Il servit ensuite au Tonkin (1884-85) en tant que colonel commandant l'artillerie du corps expéditionnaire. Il participa à plusieurs combats près de la frontière chinoise et dut remplacer le général de Négrier blessé à la bataille de Lang Son le 28 mars 1885. La retraite précipitée des troupes françaises, ordonnée par le colonel Herbinger, donna lieu à une controverse qui fit tomber le ministère Jules Ferry. Borgnis-Desbordes rédigea un rapport qui mettait en cause Herbinger, mais ce dernier bénéficia d'une ordonnance de non-lieu et Borgnis fut accusé de l'avoir calomnié. La présente correspondance, qui s'étend de janvier 1886 à août 1887, évoque l'affaire de Lang Son et la délicate situation dans laquelle il se trouvait : appuyé par les généraux Faidherbe, Brière de l'Isle et de Négrier, Borgnis-Desbordes avait contre lui les généraux d'artillerie Virgile et Dard. Malgré cela, il fut promu général de brigade le 25 juillet 1886. Les lettres évoquent les nombreuses visites qu'il fit à des amis, à des militaires ou à des relations dans la capitale, la recherche d'appuis éventuels, et contiennent des allusions à la vie politique, mentionnant Henri Rochefort, Louise Michel, Clemenceau, le général Boulanger… Sur les 59 lettres, 47 sont adressées à sa sœur Claire (épouse d'Henry Lethier, ingénieur des Ponts et Chaussées), 11 à son frère Ernest (1843-1925), polytechnicien, officier d'artillerie et futur général, et 1 à sa belle-sœur Emilie Lacœille, épouse d'Ernest. Elles sont presque toutes écrites de Paris; quelques-unes ne comportent pas de lieu et une lettre est écrite d'Auxerre (1er juillet 1886). Extraits : 1886. "Je mène une vie absurde. Je suis en habit noir tous les soirs. J'ai dîné hier dans une maison où se trouvaient M. Jules Ferry, Jules Réache, etc. Il y avait aussi Mme Jules Ferry, fort jolie femme dans une toilette charmante. Ce soir je dîne au café de la Paix… Mardi je dîne à Vincennes, mercredi je déjeune encore en ville, etc." (Paris, janvier 1886, à sa sœur). "J'ai vu mon ministre vendredi. Il m'a reçu en me disant : Eh bien ! mon cher colonel, vous voilà revenu de la comédie de St Malo. Puisque vous l'appelez ainsi avec raison, lui ai-je répondu, je n'ai plus rien à vous dire… " (Paris, 14 février, à sa sœur). "Au Sénégal, tout commence à aller mal; mes prédictions se réalisent : le désordre va augmenter, la situation va devenir inextricable. On a envoyé tout dernièrement un gouvemeur inintelligent et malhonnête; je crains qu'on ne pense à moi pour remettre en état les affaires militaires; je me cache, je fais le mort : je ne veux pas être sous les ordres de ce monsieur… Je ne sais pas ce qu'ils veulent faire à la Chambre; cela m'inquiète peu. Mon rapport me semble avoir fini d'occuper les gens. Tous depuis M. de Mun jusqu'à Clemenceau radotent; j'estime autant Baily et Camelinat que Baudry d'Asson ou Cassagnac. Tous ces gens-là sont stupides et méchants, ou ridicules et niais. Je me moque de ce qu'ils peuvent dire sur des affaires militaires dont ils ne sont pas susceptibles de parler…" (s.l.n.d., à sa sœur). "Je reviens de chez le général Faidherbe auquel il a bien fallu me recommander. C'est un appui fragile que j'ai là; le pauvre général souffre beaucoup en ce moment. Quoiqu'il en soit, il m'a promis de faire pour moi ce qu'il pourrait. Ce sera peu de choses, l'influence des deux hommes, Général Faidherbe et Amiral Aube, l'un sur l'autre, étant aussi grande que celle d'un missionnaire sur un musulman. Je suis, paraît-il, très vivement battu en brèche. On me trouve trop jeune de grade… Le général Brière de l'Isle se remue pour moi, mais il passe, lui aussi, pour le serviteur damné de J. Ferry, et par suite son intervention ne pourra m'être utile, je le crains du moins beaucoup. J'ai vu Dislère ce matin [Paul Dislère (1840-1928), son ancien camarade de promotion à l'Ecole Polytechnique, à l'époque directeur des Colonies au ministère de la Marine]… Il ne peut non plus changer le vent qui est décidément contre moi. Il devient de plus en plus clair que la politique s'en mêle…" (Paris, 22 mai, à sa sœur). "M. Herbinger vient de faire une dernière plaisanterie en mourant en ce moment. Je vais être traité d'assassin, sans aucun doute. Et il y aura bien quelque médecin pour expliquer qu'il est décédé à la suite d'actes d'héroïsme qui ont miné sa constitution. Et que le colonel Desbordes a été assez aveugle et assez niais pour ne pas le voir… Bien que cette mort, au moment actuel, soit fâcheuse pour moi, je suis d'avis que M. Herbinger a fait un acte très sensé en décampant pour l'autre monde. C'est ce qu'il avait de mieux à faire. Que Dieu ait son âme !" (Paris, 27 mai, à sa sœur). "Mon affaire continue à ne pas aller… Le général de Négrier a bien voulu faire une démarche pour moi auprès du chef du personnel, l'amiral Olry; il n'en a tiré aucune assurance. Le général Brière se remue tant qu'il peut, et d'autant plus qu'il considère ma nomination comme une sorte de compensation qui lui est due pour tous les ennuis et toutes les injures dont il est gratifié à cause de M. Herbinger. Mais il n'a pas, non plus, grand succès. Je sais que le général Faidherbe a plaidé ma cause auprès du ministre, mais également sans pouvoir obtenir une réponse… Ajoute à cela que les généraux d'artillerie Virgile et Dard travaillent contre moi, que Rochefort est un véritable spectre pour nos ministres, que Clemenceau ne peut pas être mon ami, que j'ai fait jouer toutes mes batteries, lesquelles sont représentées par mes généraux, mais que je n'ai pas de députés et de sénateurs dans mon sac…" (Paris, 1er juin, à sa sœur). "J'ai enfin vu ma nomination à l'Officiel. Il paraît qu'elle était signée depuis plus de huit jours. On attendait le moment qui serait le moins pénible à Mr Rochefort, Mademoiselle Louise Michel, et aux joumaux de droite et d'extrême gauche. Ils ont fait un mauvais calcul. L'expérience le prouvera. J'ai fait des visites aujourd'hui. Ça n'est pas amusant. J'ai vu l'amiral Peyron… Il m'a donné le conseil d'aller voir M. de Freycinet [président du Conseil et ministre des Affaires étrangères]… Il a été fort aimable avec moi… Je ne me suis payé qu'une petite malice. Il m'a parlé de la campagne du Tonkin, et il m'a félicité de ma bonne mine. Je lui ai répondu que la campagne du Tonkin était une expédition pour des jeunes filles. Il n'a pas insisté. Mais je suis certain qu'il a trouvé ce jugement un peu dur pour des gens qui ont fait de l'affaire du Tonkin un épouvantail…" (Paris, 26 juillet, à sa sœur). 1887. "Je ne sais pas encore officiellement où je suis envoyé en Inspection, mais d'après ce que j'ai entendu dire ce matin, je vais avoir à visiter la Réunion, Madagascar, la Nouvelle-Calédonie. C'est un voyage de plus de six mois, et moi qui déteste ce genre d'exercice, ça me fait un plaisir que je vous laisse à penser…" (Paris, 7 mai, à sa belle-sœur Emilie).
Edition originale illustré d'une grande carte dépliante en fin de volume (cf Cordier, Indosinica, 1628 et 2533.)
Reliure en demi basane bordeaux, dos lisse orné de deux doubles filets dorés, titre doré en long, plats de papier marbré marginalement décolorés et comportant un manque en pied du premier plat, petits frottements sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Un manque restauré dans le blanc de la page de titre.
Notre exemplaire est bien complet de sa grande carte dessinée et lithographiée par R. Hausermann repliée et 5 figures à pleine page.
Rare fascicule consistant en un extrait de l'Exploration, revue géographique.
Une étiquette encollée en pied de la page de titre sur l'adresse d'édition masque le nom de l'autre éditeur : Bureau de la Revue, Andriveau-Goujeon.
Rare édition originale pour laquelle il n'est pas fait mention de grands papiers.
Reliure à la bradel en demi percaline blanc crème, dos lisse orné d'un fleuron central doré, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de basane marron comportant des éraflures et un manque, plats de papier oeil-de-chat, quelques taches sur le second plat, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Quelques petites déchirures marginales avec, parfois, de très légers manques sur les premiers feuillets, un envoi autographe de l'auteur sur la page de faux-titre a été proprement effacé.
Rare édition originale (cf Sabin 28075).
Le CCFr ne recense que 2 exemplaires : Paris (BnF) et Saint-Geniez-d'Olt (Aveyron).
Dos muet restauré, petits maqnues angulaires sur les plats salis, le nom de l'auteur a été biffé à l'encre sur la page de titre, rousseurs.
Cette étude, destinée à concilier les intérêts de la France, des Noirs et des planteurs dans la question de l'émancipation des esclaves, comprend les parties suivantes : I. Utilité des colonies. - II. Influences contraires aux colonies. - III. Les systèmes [d'émancipation]. - IV. L'indemnité. - V. Moyens religieux. - VI. Etat moral actuel des colonies. - VII. Le travail libre. - VIII. Les mulâtres. - IX. Comparaison entre diverses sortes d'esclavage.
Opposé à une abolition immédiate de l'esclavage, l'auteur insiste sur le rôle de la religion pour parvenir à une émancipation des Noirs. Journaliste et écrivain polémiste, Gougenot des Mousseaux (Coulommiers, 1805 - id. 1876) est connu pour ses ouvrages sur la magie, l'ésotérisme et les sociétés secrètes.
Catholique ultramontain, antisémite et légitimiste, il s'opposa à l'orléanisme politique et dynastique.
Edition ornée d'un portrait-frontispice, de 24 illustrations hors-texte et d'une carte dépliante en fin de volume.
Reliure de l'éditeur en pleine percaline bleue décorée à froid, dos lisse orné de motifs dorés, illustrations estampées à froid sur le premier plat, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, tête dorée. Agréable exemplaire présenté dans son cartonnage d'éditeur.
Edition originale ornée d'une grande carte dépliante de la presqu'île indochinoise lithographiée en couleurs, cf Cordier, Indosinica, p. 1000.
Reliure en demi-chevrette verte, dos lisse décoloré orné de triples filets dorés, plats de papier marbré comportant des manques de papier, un manque angulaire en pied du premier plat et sur les pages suivantes sans atteinte au texte, gardes et contreplats de papier peigné, coins émoussés, reliure de l'époque.
Une déchirure marginale à la carte.
Rare publication de la "Revue indo-chinoise", numéros 82-87.
En 1898, le Laos avait été inclus dans l'Union indochinoise à l'initiative de Paul Doumer, gouverneur général de l'Indochine de 1897 à 1902.
Ex-libris manuscrit sur la page de titre.
Edition originale consistant en une réunion d'éditoriaux parus dans La Censura en 1849 et 1850, présentée par Tomas Aznar Barbachano et Juan Carbó.
Cf Sabin, 55255. Pas dans Leclerc.
Premier plat de couverture et dos absents, second plat de couverture conservé et volant, salissures sur la page. de titre.
Très rare (aucun exemplaire dans les collections publiques française).
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Iconographie, ouvrage bien complet de ses 2 cartes dépliantes en fin de volume.
Envoi autographe signé de René Grousset : "A monsieur Benoist-Méchin en témoignage de profonde reconnaissance" accompagné de la signature manuscrite de Geneviève Grousset.
Nous joignons une lettre autographe signé d'une page de René Grousset adressée à Jacques Benoist-Méchin dans laquelle il remercie ce dernier pour ses interventions concernant son gendre et sa fille qu'il a sauvée.
Edition originale ornée de nombreuses illustrations dans le texte.
Quelques rousseurs, légers frottements sans gravité sur les dos, petits manques de papier vert sur les gardes.
Ex-donos manuscrits sur les gardes en guise de présent.
Reliures de l'éditeur en pleine percaline bleue, dos lisses ornés de frises grecques noires, encadrements de frises grecques noires sur les plats, premiers plats décorés d'une illustration marine, monogrammes noirs de l'éditeur estampés sur les seconds plats, gardes et contreplats de papier vert, couvertures conservées.
Rare édition originale de la traduction française établie par Butel-Dumont.
Reliure en pleine basane brune, dos lisse orné de caissons dorés et décorés, pièce de titre de chagrin rouge moderne, accidents et accrocs restaurés sur le dos, un mors fendu en pied, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés sur les coupes, coins émoussés, reliure de l'époque,
Notre exemplaire est incomplet de la carte de l'Acadie, extrêmement rare, que l'on ne trouve que dans quelques exemplaires. Sabin 35958. Leclerc 732.
Ex-libris du Marquis de Bassano encollé sur un contreplat.