Edition originale, poinçon de service de presse en pied du dos.
Agréable exemplaire en dépit du dos très légèrement décoloré.
Rare envoi autographe signé de Paul Nizan à Louis-Martin Chauffier.
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« Tout ce que je sais, je l’ai appris à l’étranger. Ce n’est que là que l’on s’accoutume à considérer les choses d’un peu haut. » (Stefan Zweig, Le Monde d'hier) |
Edition originale, poinçon de service de presse en pied du dos.
Agréable exemplaire en dépit du dos très légèrement décoloré.
Rare envoi autographe signé de Paul Nizan à Louis-Martin Chauffier.
Trois lettres autographes signées par Gérard de Nerval (2 pages signées « Gérard »), Théophile Gautier (1 page) et un troisième scripteur qui n'a pas signé (1 page), adressées à Louis Desessart. La troisième lettre a été rédigée par un certain « Robert » (cf. la lettre de Nerval)
Louis Desessart, éditeur attitré de Théophile Gautier, publia avec Barba la pièce Léo Burckart de Nerval en 1839. À la suite d'ennuis financiers, il fut contraint de se réfugier « dans cette triste et charmante ville de Bruxelles ».
Les trois amis rédigent ce courrier à Paris, où ils se sont retrouvés au retour du long voyage en Orient qu'entreprit Nerval : « J'ai vu l'Égypte 6 mois ; puis j'ai séjourné en Syrie 3 mois – à Constantinople 4 mois le reste en route. C'est assez beau. Je ne m'amuse plus qu'en voyage et je vis double autant que je puis. »
Ce voyage force l'admiration de Théophile Gautier qui ne se rendra que des années plus tard en Turquie et en Egypte : « Je suis à Paris et voudrais être au Caire d'où Gérard arrive. » L'exotisme des voyages lointains contraste ici violemment avec la tristesse et l'austérité de l'Europe : « Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil. » (Nerval) D'autant plus que, loin des rêves d'évasion, Paris rime avec travail et mélancolie :
« Nous sommes comme les gens malades qui ne se trouvent bien nulle part. Je crois que le bon temps est passé et que les bonnes heures d'autrefois où nous disions tant de sages folies ne reviendront plus. À quoi sert de vivre puisqu'il faut travailler et qu'on ne peut ni voir ses amis ni leur écrire ni rien faire de ce qu'on voudrait ? » (Gautier)
Les deux écrivains sont très compatissants quant à l'exil belge de leur ami, Bruxelles apparaissant ici comme la capitale du spleen : « Quoi ! Vous êtes encore dans cette triste et charmante ville de Bruxelles ! [...] Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon ! » (Nerval)
Cette triple lettre a en réalité été rédigée à l'initiative de « Robert » :
« N'est-ce pas, mon cher ami, que je suis habile à faire oublier mes torts ? [...] je trouve le moyen en compensation, de t'envoyer ces autographes de deux de tes [...] camarades, de tes plus doux souvenirs, de deux célébrités qui malgré toutes leurs sympathies, toute leur affection pour toi, ne t'eussent jamais écrit un mot, si je ne leur avais pas taillé leurs plumes, affrété leur papier, comme à de petits enfants boudeurs, et si je ne leur eusse dit : écrivez tout de suite, tout de suite à l'exilé que vous aimez le mieux. »
Edition originale de la traduction française, un des 20 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre un des quelques hors commerce, tirage de tête.
Gardes légèrement et intégralement ombrées.
Bel exemplaire à toutes marges.
Édition originale du second livre de Cendrars, imprimée à 150 exemplaires sur papier de Hollande à la forme et proposée aux souscripteurs.
Selon Sonia Delaunay, Séquences, Pâques à New York et le Transsibérien ont été publiés aux frais de l'auteur, grâce à un petit héritage. Le siège indiqué - Éditions Hommes nouveaux - 4, rue de Savoie, était en effet la petite chambre mansardée que Blaise Cendrars occupait à cette époque.
Précieux exemplaire des poèmes de jeunesse de Blaise Cendrars, d'une exceptionnelle rareté et dans un état de conservation remarquable.
Edition originale, illustrée d'une vignette de titre, de 6 cartes dépliantes et 2 planches également dépliantes (places du soleil et de la lune, diagrammes) ; une carte des côtes de l'Acadie et de l'Isle Royale, une du golfe du Saint-Laurent, plan du port de Canseau, les côtes du sud-est de l'Isle Royale, plan du port de Chibouctou, pointe du sud-est de l'Acadie,
Exemplaire de présent au chiffre et aux armes de Louis XV.
Reliure en pleine basane brune marbrée et glacée d'époque. Dos à nerfs orné du chiffre répété de Louis XV. Pièce de titre de maroquin rouge. Plats frappés aux armes dorés de Louis XV. Triple filet d'encadrement sur les plats. 2 caissons restaurés effaçant en partie le chiffre. Une restauration en queue. Restaurations aux mors et coins.
L'ouvrage est le plus précis relevé hydrographique des côtes de l'est de l'Amérique du nord qui avait jamais été réalisé. Chabert fut nommé pour réaliser un relevé précis des côtes de l'Acadie dont les cartes contemporaines étaient erronées.
La première partie est un récit du voyage de Brest à Louisbourg et des 4 expéditions de Chabert aux côtes étrangères à la France, à l'île de Terre-Neuve et aux îles avoisinantes. La seconde partie contient les observations et les relevés astronomique pour lesquelles l'ouvrage fut très estimé et recommandé aux navigateurs par l'Académie des sciences. A l'issue du succès du voyage, Chabert fut promu chevalier de l'ordre de Saint-Louis
Édition originale.
Reliure de l'époque en plein veau brun. Dos à cinq nerfs orné de caissons et fleurons dorés, reste d'une étiquette de titre manuscrite. Toutes tranches mouchetées rouges. La reliure a été habilement restaurée. Déchirure marginale restaurée en marge basse de la page de titre. Quelques infimes salissures.
L'ouvrage se divise en trois parties : la première relate l'établissement de la colonie et de son voyage jusqu'à Cayenne, la seconde est une suite d'observations sur les quinze mois passés par l'auteur là-bas et la dernière traite du tempérament du pays, de la fertilité de la terre, des us et coutumes des autochtones. Une dernière partie est constituée d'un dictionnaire franco-amérindien, c'est la toute première fois qu'un lexique galibi paraît. Certains chapitres évoquent également la Guadeloupe, la Barbade et la Martinique.
Aumônier des 700 colons de l'expédition envoyée en Guyane le 18 mai 1652, Antoine Biet relate avec précision la deuxième tentative de colonisation. Cette expérience fut un échec, la centaine de colons qui y survécut fut contrainte de fuir Cayenne vers le Surinam en janvier 1654 puis vers la Barbade, après avoir souffert des maladies tropicales et de la farouche résistance des Indiens galibis.
D'après Boucher de La Richarderie, « aucune relation ne donne autant de lumières que celle de Biet sur les naturels de la Guyane ; il les a dépeints dans toute leur simplicité primitive. Le vocabulaire de leur langue est fait avec soin » (Bibliothèque universelle des voyages, 1808).
Ex-dono manuscrit sur la première page de garde : « Ce livre appartient à Mr. Adam de Saron. »
Billet autographe daté et signé d'une page de Paul Claudel adressé à Thierry Maulnier (12 lignes à l'encre bleue sur un feuillet).
Pliures centrales.