Agréable exemplaire.
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Envoi autographe daté et signé de Charles De Gaulle : "Pour J. Emery, bien cordialement ! C. de Gaulle. 25.2.61."
Bel et rare exemplaire en grand papier et avec envoi autographe signé de Charles De Gaulle.
Photographie originale en noir et blanc représentant Boris Iegorov en tenue de pilote.
Bel exemplaire.
Rare signature manuscrite de Boris Iegorov à l'encre bleue en marge gauche de la photographie.
Le 12 octobre 1964, à bord de Voskhod 1, Boris Iegorov réalisa un unique vol comme médecin, participant ainsi au premier vol de l'histoire emportant trois personnes.
Provenance : du fonds du grand collectionneur d'autographes Claude Armand.
Photographie originale en noir et blanc représentant Moshe Dayan de face regardant vers sa gauche.
Enveloppe et un feuillet : "STATE OF ISRAEL with the compliments of The Minister of Defense" joints.
Signature manuscrite de Moshe Dayan au stylo bille bleu en pied du portrait.
Provenance : du fond du grand collectionneur d'autographes Claude Armand.
Edition originale.
Reliure en plein maroquin olive, dos lisse abondamment orné de filets, roulettes et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, roulettes et fers dorés, plats estampés à décor à la dentelle, chiffre central "CB" estampé au centre des plats et encadré de multiples filets et roulettes et surmonté d'un ruban, roulette en encadrement des plats, dentelle dorée intérieure, contreplats et gardes de papier à la colle rose, filet doré sur les coupes, toutes tranches dorées, reliure de l'époque attribuable au grand relieur Derôme le jeune. Déchirure marginale avec manque d'un mot et numéro de page (p. 57). Déchirure marginale sans manque p. 113 et p. 451. Très léger frottement sur un demi centimètre du mors supérieur, sinon un superbe exemplaire parfaitement conservé.
Orné d'une vignette de titre fleurdelisée ainsi que des bandeaux et culs de lampes.
Somptueuse reliure à la dentelle attribuable à Derôme, sur ce rare livre d'heures à l'usage des élèves de l'Ecole royale militaire.
Plusieurs fers dorés sont identiques à la reliure portant l'étiquette de Derôme conservée à la Bibliothèque nationale de France (RES-G-370).
Worldcat ne recense qu'un seul autre exemplaire en institutions (BnF).
Un chef d'oeuvre de la reliure du XVIIIe siècle parfaitement conservé.
« On assiste depuis quelques mois à une chasse passive en règle des patriotes, trop bien notés, il semble, au temps où risquer sa vie et celle des siens n'était pas un article de devanture.
L'odieux de cette façon d'agir est qu'elle rappelle étrangement les hitlériens. Déshonorer, ensuite on attend et on voit. Quelle que soit l'estime dont un être est entouré, une visite policière laisse toujours un relent d'équivoque, pense-t-on.
Plus que jamais vigilance, solidarité. » (7 décembre 1945 (texte adressé par René Char à Francis Ponge)
Édition originale de cette affiche mythique de « l'Affaire de Céreste » imprimée par René Char à quelques exemplaires et placardée dans le petit village de Céreste, cœur de son réseau de résistance. Papier légèrement jauni, quelques déchirures marginales sans manque.
D'une insigne rareté, cette affiche est absente de toutes les institutions et des salles de vente. La BNF, elle-même, ne dispose que d'une reproduction offerte par Pierre-André Benoit.
Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête (seul le premier volume est numéroté).
Chaque tome comporte une introduction historique de Philippe De Gaulle.
Ex-libris encollés en tête de chaque volume.
Très bel exemplaire à toutes marges et complet en douze volumes de cette importante somme démarrant en 1905 et s'achevant en avril 1969.
Edition originale, un des 350 exemplaires numérotés sur rives, le nôtre non justifié, seuls grands papiers.
Reliure en demi chagrin rouge, dos à cinq nerfs soulignés de pointillés dorés et orné de doubles filets dorés, petites taches sur le dos, plats, gardes et contreplats de papier marbré, premier plat de couverture conservé, coins très légèrement émoussés, tête mouchetée, reliure de l'époque.
Précieux envoi autographe daté et signé de Marcel Bleustein, qui prit le pseudonyme de Blanchet pendant la Résistance, à Paul Verneyras.
Homme de presse, militant syndicaliste et homme politique, Paul Verneyras s'engage dans la Résistance dès 1940 en participant au développement du mouvement Libération-Nord avec Gaston Tessier. Pour son action pendant l'occupation, Paul Verneyras sera décoré de la rosette de la Résistance et fait officier de la Légion d'honneur.
Emouvant hommage d'un Résistant à un autre Résistant.
Edition originale, un des 150 exemplaires numérotés sur vélin à la forme, seuls grands papiers.
Reliure en demi chagrin rouge, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles filets dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, premier plat de couverture conservé, tête mouchetée.
Agréable exemplaire.
Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin à la forme, seuls grands papiers.
Reliure en demi chagrin rouge, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés et orné de doubles filets dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, premier plat de couverture conservé, tête mouchetée.
Préface du général Roques.
Agréable exemplaire complet de sa carte dépliante en fin volume.
Première édition in-12 parue un an après la très rare édition originale.
Claires mouillures sur les mors des volumes, un petit trou en pied d'un mors du premier volume, légers frottements sur le dos, un coin supérieur du tome 1 émoussé, petits manques de peau et un trou sur un mors du troisième volume.
Reliures en demi basane bronze, dos lisses orné de filets dorés et à froid, modernes pièces de titre et de tomaison de maroquin noir, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliures de l'époque.
Provenance : de la bibliothèque Michel Marie de Pomereu avec ses ex-libris gravés encollés sur les contreplats.
"Ce 1er juillet Tilsit
Je reçois à l'instant ma petite Aimée tes lettres du 19 et 20 juin. Il me semble être près de toi et éprouver toutes les angoisses dont j'ai déjà été tourmenté dans les occasions pareilles, mon impatience d'apprendre l'événement est extrême. Le courage que tu montres à l'approche et sérieusement me rassure et dissipe les vives inquiétudes dont je ne pouvais me défendre il y a quelques temps.
[...]
Il faut occuper ma petite Aimée de bien soigner ta santé afin qu'en arrivant à Paris je te retrouve parfaitement remise de tes couches et que nous puissions jouir ensemble de Savigny le reste de la belle saison.
Car les affaires prennent ici une telle tournure que je puis conserver l'espérance de t'embrasser sous deux mois au plus tard. [...]
Il me semble ma bien bonne amie ne t'avoir jamais donné lieu à concevoir de pareilles craintes mais en voilà assez sur cet article.
Parlons un peu de notre Joséphine. Elle montre une intelligence bien supérieur [sic] à son âge que je lui scai [sic] gré de toutes ces gentillesses et de toute cette humeur qu'elle te montre.
Je lui envoie à cause de cela des caresses à discrétion. Mille choses tendres à notre bonne mère. Rassure la sur la santé de Desessart de Beaupré et de tout ce qui l'intéresse en me rapelant [sic] au souvenir de ma belle soeur annonce lui que son brave et estimable mari jouit d'une parfaite santé.
A Dieu ma petite Aimée, reçois les embrassemens de ton amoureux et fidel époux. L. Davout"
Lettre autographe signée du maréchal Davout à son épouse, Aimée Leclerc. 2 pages et demi à l'encre noire sur une double feuille. Traces de plis inhérentes à l'envoi.
Lettre, très probablement inédite ("la correspondance intime du maréchal Davout cesse d'août à novembre [1807]" indique à tort la marquise de Blocqueville dans Le Maréchal Davout, prince d'Eckmühl, raconté par les siens et par lui-même) adressée à sa très chère épouse, belle-soeur de Pauline Bonaparte. Installé dans son palais à mi-chemin entre Varsovie et Łódź, Davout désormais gouverneur général du Duché de Varsovie se languit de son épouse et de leur propriété de Savigny sur Orge : "mais quoique cet endroit soit un des beaux du pays il est à cent mille lieux de Savigny". Il incite surtout la maréchale à apparaître à la cour et demeurer proche de l'Empereur ; elle était notamment chargée de faire les demandes de permission de son mari auprès de Napoléon lui-même. Davout ne pouvait que difficilement s'échapper de Pologne ("Si je pouvais prévoir l'époque de mon retour définitif") afin de s'occuper, entre autres, des affaires maritales de sa cousine Hélène Davout : "je te prierais si notre cousine n'a pas un grand attachement pour son futur de la convaincre que dans les prochains six mois nous trouverons à l'établir plus avantageusement mais il peut survenir des événements qui ne permettent pas d'aller en permission". Cette dernière finira par épouser à Varsovie en 1808 le général François-Louis Coutard.
Lettre très visuelle portant une belle signature du maréchal Davout.
Lettre autographe signée du maréchal Davout, alors gouverneur général de Pologne, adressée à son épouse Aimée Leclerc, belle-soeur de Pauline Bonaparte. Trois pages à l'encre noire sur une double feuille, avec son adresse autographe au verso, ainsi que le tampon de la Grande Armée, et un cachet de cire brisé, armorié au chiffre « LD » sur grand manteau et bâtons de Maréchal sous couronne.
Déchirures dues à l'ouverture avec atteinte à deux mots de la troisième page.
Après l'éclatante victoire personnelle de Davout à Auerstaedt, les batailles de Iéna, d'Eylau et de Friedland qui mettent fin à la guerre contre la quatrième coalition, Davout récolte les fruits de sa réussite. Couvert d'honneurs et de bienfaits par l'Empereur, il jouit de ses vastes terres en tant que nouveau gouverneur général de la Pologne.
"Hier ma petite Aimée je t'ai donné de mes nouvelles. J'ai oublié de te parler de celles de nos parents. Leur santé est aussi bonne que la mienne. Sous peu de jours, je pense t'annoncer que Sa majesté leur a donné de nouvelles marques de sa bienveillance. [Marc-Antoine Bonin de la Boninière de] Beaumont est toujours à Varsovie avec la goutte. D'abord il y a longtemps que je n'ai eu de vos nouvelles j'ai chargé Laforêt porteur de cette lettre [...] il doit ainsi me rapporter tes lettres puisqu'il y en aura.
Adieu ma petite Aimée, [...] mille caresses pour notre Joséphine et mille baisers à sa belle et vaillante Maman. Ton amoureux [...] L. Davout"