Edition originale bilingue, un des 50 exemplaires numérotés sur vélin d'arches, tirage de tête.
La traduction en français, en regard du texte en anglais, a été établie par Patrick Guyon et Marie-Claude White.
Rare et bel exemplaire.
Imprimés à petit nombre, distribués sous le manteau, perdus, recherchés, oubliés, retrouvés, œuvres majeures ou textes confidentiels...
Certains ouvrages sont aujourd'hui d'une insigne rareté . En voici quelques-uns.
Edition originale bilingue, un des 50 exemplaires numérotés sur vélin d'arches, tirage de tête.
La traduction en français, en regard du texte en anglais, a été établie par Patrick Guyon et Marie-Claude White.
Rare et bel exemplaire.
Exceptionnel manuscrit inédit et complet de 775 pages relatant le voyage du vicomte Edmond de Poncins à travers l’Inde (cf Numa Broc, Asie, pp. 376-377 et Afrique, p. 263 (pour ses explorations du Pamir et de l’Ethiopie). Thiébaud, 755-756 (pour ses ouvrages sur la chasse).
La relation couvre la période du 12 septembre 1891 (embarquement à Marseille) au 12 juin 1892 (départ de Karachi pour Marseille).
Reliure en demi chagrin vert sapin à coins, dos à cinq nerf sertis de filets noirsainsi que de caissons à froid décorés de fleurons centraux dorés, encadrement de filets à froid sur les plats de cartonnage vert, gardes et contreplats de papier peigné, ex-libris de l'auteur encollé en tête d'un contreplat, tête rouge, reliure de l’époque.
775 pp. (mal ch. 1-567, 567-774), 1 p.n.ch., 2 ff.n.ch. de table et qq. ff. restés vierges.
Important manuscrit inédit relatant le voyage du vicomte Edmond de Poncins à travers l’Inde. Il couvre la période du 12 septembre 1891 (embarquement à Marseille) au 12 juin 1892 (départ de Karachi pour Marseille).
Présenté sous forme de journal, il a été écrit à l’encre brune, d’une écriture cursive mais lisible.
Le texte contient toutes les observations de l’auteur sur les régions traversées, les routes parcourues et les moyens de transport, les parties de chasse, les personnalités rencontrées, ses relations avec les domestiques, etc. ; son récit précise aussi qu’il réalisa des photographies au cours de ses excursions.
Edmond de Poncins s’embarque à Marseille le 12 septembre 1891 sur le Peï-Ho, un paquebot de la Compagnie des Messageries Maritimes. Il fait le voyage avec le gouverneur d’Obock, qui doit rejoindre son poste, et un général britannique, inspecteur de cavalerie aux Indes.
Le trajet s’effectue par Port-Saïd, Suez, Obock et Aden. Au cours de la traversée de la mer Rouge, Poncins visite la salle des machines et parle en arabe à un chauffeur. Le 23 septembre, à Aden, il monte à bord de la Seyne, un navire de la même compagnie qui doit traverser l’océan Indien. L’arrivée à Karachi a lieu le 29 septembre. Le voyageur quitte le paquebot pour monter à bord d’un bâtiment à voiles à destination de Bombay, où il arrive le 2 octobre. Il y reste jusqu’au 8, date à laquelle il se rend à Poona. Le 16, il effectue une excursion aux Carlee Caves, un ensemble d’anciens temples bouddhistes creusés dans le rocher. De retour à Bombay le lendemain, il se rend ensuite à Pachora et, de là, il visite les Ajanta Caves, ou grottes d’Ajanta, célèbres pour leurs temples bouddhistes. Le 21, il est de retour à Bombay ; le lendemain, il se rend à Mehmadabad puis, le 24, à Kaira ; dans les environs de cette localité, il se livre à une partie de chasse aux crocodiles, puis aux cailles. Le 27, il est à Ahmedabad, à environ 450 km au nord de Bombay, puis, le 29, à Morvi, à 200 km à l’est de cette ville. De retour à Ahmedabad le 5 novembre, il retourne chasser dans les environs de Kaira. Le 10, il arrive à Abu Road puis il visite les temples du mont Abu avant de rentrer à Ahmedabad. Commence ensuite la traversée de l’Inde vers Delhi et Calcutta : Edmond de Poncins se rend à Ajmere le 21 novembre, Chitor le 23 et Udaipur le 25. Le 3 décembre, il pratique une chasse à l’ours dans les environs. Puis, le 7, il parvient à Jaipur et, le lendemain, au fort d’Amber qui surplombe la ville. Le 10, il arrive à Alwar, puis, le 12, il se rend à Delhi. Trois jours plus tard, il visite Agra, avant de se rendre dans la vallée du Gange : Cawnpore (Kanpur) le 17, Lucknoor (Lucknow) le 18 et Bénarès le 19 décembre. L’arrivée à Calcutta a lieu le 22 décembre 1891. Il y reste jusqu’au 4 janvier 1892, date de son départ pour une longue partie de chasse aux Sunderbans, une région marécageuse située dans le delta du Gange. Le 10 février, il est de retour à Calcutta pour préparer sa prochaine expédition. Le 19 février 1892 a lieu le départ pour l’Assam, région située au nord-est de l’Inde, dans la vallée du Brahmapoutre, aux confins du Bhoutan. Le lendemain, il est à Goalundo (actuellement au Bangla Desh), le 22 à Jatrapur (Bangla Desh) puis il commence une nouvelle chasse à travers la jungle au dos d’un éléphant domestique. Le 4 mars, il parvient à Raimana (Assam, Inde). Dans les jours qui suivent, il pratique la chasse aux grands animaux (buffles, éléphants, rhinocéros, tigre) ; le 17, il tue un chat-tigre, puis, le lendemain, une biche et un cerf, mais les grands animaux s’éloignent. Le 19 mars, il attrape une insolation mais il continue néanmoins de chasser. Le 24, il est à Paglobat puis, le lendemain, à Dhubri (Assam) où il est atteint par une forte fièvre. Rétabli, il fait encore quelques excursions et, le 8 avril, il quitte la région pour retourner à Calcutta où il arrive le 10. Le 14, il est à nouveau malade et se fait voler par son boy qui est condamné à 6 mois de prison. Poncins quitte ensuite Calcutta pour traverser la plaine du Gange : le 29 avril, il arrive à Cawnpore (Kanpur) où il était déjà passé lors du voyage d’aller, et, le 30, il séjourne à Kalka. Le 1er mai, il parvient à Simla, à 250 km au nord de Delhi, sur les contreforts de l’Himalaya. Après une excursion à Amondah, les fièvres le reprennent et il doit retourner à Kalka où il prend le train pour arriver le 16 à Rawalpindi (actuellement au Pakistan). De là, il effectue quelques excursions dans la montagne (Murree, Gulmay) mais une épidémie de choléra l’oblige à quitter la région. Il part de Rawalpindi le 5 juin en train pour arriver à Lahore le lendemain. Le 8, il parvient à Karachi et prépare ses affaires pour embarquer à bord d’un navire à destination de Marseille. Le journal s’achève le 12 juin 1892, date du départ de Karachi. Extraits : [16 octobre 1891, entre Bombay et Poona, Maharashtra] : « Départ pour les Caves de Carlee. Parti à 6 h avec un tonga [charrette tirée par deux poneys] qui me mène sur la route en face du sentier des caves. Pris deux coolies pour mon appareil photographique et mon fusil. On traverse une longue plaine de rizières […]. Les caves sont au tiers de la hauteur d’une montagne de 800 pieds qui s’élève au bout de la plaine […]. On traverse un 1er petit temple de Siva et on est en face du grand temple dont l’entrée est fort imposante […]. A droite et à gauche de grands éléphants sculptés sortent du rocher jusqu’à mi-corps ; des bas-reliefs représentant des dieux aux formes exagérées, plus grands que nature […]. La grande salle est une merveille comme ensemble et comme détails… » (pp. 53-55). [25 octobre 1891, environs de Kaira, au sud d’Ahmedabad, Gujarat] : « Parti à 6 h à chameau pour aller chasser le crocodile. Fait 14 milles et arrivé à un village au-dessous duquel la rivière fait un grand coude très profond. C’est la Sabarmati. Tiré un gros crocodile à 150 mètres sur le sable. La balle va droit, il se débat un instant puis plonge et est perdu. Une 10aine d’autres qui étaient en vue plongent de même. Descendu la rivière et tiré à 60 mètres un petit crocodile se chauffant sur un îlot de sable. Il fait un grand saut et plonge dans un profond qui est rouge de sang en quelques minutes. Un indigène qui m’accompagne n’ose pas aller le chercher. Tiré 2 ou 3 autres crocodiles à la nage sans résultat apparent. A 2 h je suis revenu à mon point de départ […]. En tout j’en ai bien tiré une quinzaine et vu 50 en 4 ou 5 heures… » (pp. 76-77). [25 novembre 1891, à Udaipur, Rajasthan]. « On découvrait estompée dans la buée chaude du soleil levant, la ville blanche dominée par les hautes murailles et la superbe silhouette du palais du Maharana […]. Puis plus loin un grand cercle de montagnes rudes, aux silhouettes bizarres sur les sommets desquelles çà et là se profilent quelques forts, se dessinent qqs murailles de fortification. Vrai pays de féodalité sauvage. Le fils du 1er ministre auquel nous avons fait savoir notre arrivée, vient nous chercher en voiture à 1 h et se mettre à notre disposition. C’est un jeune homme de 20 à 22 ans, l’air intelligent, il parle bien l’anglais et est aimable. Le Maharana n’est pas à Oodeypoor, il est dans un bungalow distant de qqs milles en déplacement de chasse […]. Nous aurons du reste l’honneur d’être invités à une battue de S.A., en attendant nous allons visiter ce qu’il y a à voir à Oodeypoor… » (pp. 171-172). [4 janvier 1892, Bengale occidental] : « Parti ce matin de Calcutta pour Mutlah ou Canning. Arrivé à 10 h. Trouvé mes bateaux. On traverse un pays de rizières, de marais et de palmiers et cocotiers. Le train s’arrête au bout de la voie contre la berge même de la rivière.
La marée est basse et pour gagner nos bateaux il faut me faire porter par mes hommes qui enfoncent jusqu’aux genoux dans une vase noire, gluante, abominable […]. Par-ci, par-là, qqs embarcations indigènes. Peu d’oiseaux. A midi perdu de vue les deux cheminées de la gare, devant il n’y a plus que le marais immense. Mes hommes qui sont musulmans ont levé l’ancre avec une prière […]. A 4 h nous stoppons à un ramassis de huttes non marquées sur la carte et qui s’appelle Fokai Hâttee. J’envoie 2 hommes à terre pour chercher du lait ou de la viande. Il n’y en a pas. Pendant ce temps je photographie mes bateaux, et un groupe d’indigènes qui regardent un jongleur et un ours… » (pp. 291-292).
[1er mars 1892, vallée du Brahmapoutre, Assam] : « Dans l’après-midi mon bullock cart [char à bœufs] est arrivé [et] un éléphant de plus envoyé par Mr Gordon. Mon personnel se compose donc définitivement de 3 éléphants, un bullock cart, 7 hommes pour les éléphants, 1 pour les bœufs, 2 pour moi… ». [2 mars] : « Parti à 6 h du matin avec le second éléphant que je n’ai pas encore monté. Nous prenons la route de Kaïmana puis tournons à gauche dans une jungle de grandes herbes brûlées [qui] sont de la hauteur de l’éléphant […]. Nous entendons à qqs 100 pas en avant un très grand animal qui écrase les herbes. Halte. Au bruit mon mahout [cornac] déclare que c’est un éléphant sauvage, le fait est que le bruit est identique à celui que fait le nôtre. Le rhino qui passe en dessous est moins bruyant. Que faire ? Le gouvernement défend sous des peines sévères de tuer les éléphants […]. Le fourré est tel qu’on ne le verrait pas à 2 mètres, je ne vois même pas la tête du mien. De plus les éléphants sauvages attaquent furieusement les éléphants domestiques… » (pp. 540-545).
Chasseur et explorateur, le vicomte Edmond de Montaigne de Poncins (1866-1937) effectua plusieurs voyages en Afrique et en Asie. Après son séjour en Inde (1891-1892), il parcourut l’Asie centrale en 1893 : parti de Samarcande (Ouzbékistan), il traversa les montagnes du Pamir et de l’Hindou-Kouch pour arriver à Srinagar (Cachemire) ; ce voyage lui valut en 1895 la médaille d’argent de la Société de géographie. En 1897, il voyagea avec le prince Henri d’Orléans entre Djibouti et Addis-Abeba ; en 1912, il explora l’est africain, entre Nairobi et le mont Kenya.
« Poncins n’est pas un savant mais un voyageur intrépide et un bon observateur […]. Peu d’explorateurs français ont atteint des altitudes aussi élevées en Asie centrale… » (Numa Broc, Asie).
Il est l’auteur de Chasses et explorations dans la région des Pamirs (1897) et Notes sur le gros gibier de nos colonies (1913).
Précieux manuscrit, bien relié à l’époque.
Provenance : Vicomte de Poncins, avec son ex-libris gravé représentant une tente dressée à proximité d’un baobab.
Édition originale de cet album de caricatures de Frédéric-Auguste Bartholdi numéroté et paraphé de sa main (exemplaire n° 36 suivi de son initiale). Il a été imprimé « à petit nombre d’exemplaires » (Musée Bartholdi), dont nous n’avons trouvé que six en institutions (Musée de Colmar, BnF, Harvard, UPenn, NYPL, Rutgers University).
Reliure de l’éditeur en percaline bleue, dos lisse portant le titre estampé à l’or dans la longueur, plat supérieur encadré de multiples filets noirs, ancres et étoiles estampés en noir aux coins, titre et date estampés à l’or, plat inférieur encadré de filets noirs, étoiles noires aux angles et ancre au centre, tranches rouges. Mors légèrement frottés, plat supérieur moucheté de pâles taches dans la partie inférieure, quelques onglets des planches légèrement fendus en pied sans gravité.
Illustrée d’un titre-frontispice gravé, d’un faux-titre illustré de la tête de la Statue de la Liberté, et de 30 lithographies à pleine page rehaussées de couleurs à l’aquarelle.
Rarissime exemplaire de l’album de caricatures d’Auguste Bartholdi réalisé sur le paquebot en route vers les États-Unis pour l’exposition universelle de 1876, où il exposa une partie de la statue de la Liberté.
Ce curieux album contient la seule caricature de la Statue par Bartholdi jamais publiée : une vignette sur la page de faux-titre représentant le sommet de la tête couronnée de Lady Liberty, aux yeux rieurs émergeant au-dessus de l’Atlantique. Par ailleurs, les profits du recueil furent reversés à la souscription franco-américaine pour l’achèvement de la statue.
Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Très bel exemplaire.
Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur vélin de lana, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur popset whisky, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Edition originale de la traduction française établie par Pierre Jean Jouve du livret de Georg Büchner de l'opéra d'Alban Berg, un des 40 exemplaires sur pur fil, le nôtre imprimé spécialement pour Charles Orengo,
Dernière garde partiellement ombrée, agréable exemplaire.
Envoi autographe daté et signé de Pierre Jean Jouve à Charles Orengo, journaliste puis créateur des Editions du Rocher en 1943.
Edition originale de la traduction française, un des 75 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Reliure en demi maroquin marron à bandes, dos lisse, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure signée Alix.
Bel exemplaire agréablement établi.
Manuscrit de 83 feuillets de ce dictionnaire Français-Bunda, probablement non publié, non signé.
Ce manuscrit est sûrement le premier vocabulaire Français-Bunda. (cf Gay 3068 et Brunet I-1544).
Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs serts de filets noirs, date dorée en queue, petits frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Edition originale de cette première partie illustrée de 3 gravures hors-texte sur cuivre.
Reliure en plein cartonnage souple de l'époque recouvert de papier à la cuve, dos lisse de percaline marron comportant un petit accroc en pied, pièce de titre de veau rouge sur le premier plat, coins émoussés.
Rare.
Édition originale de la traduction française établie par Auguste Jean-Baptiste Defauconpret (cf Brunet III, 555. Quérard IV, 230. Manque à Field.)
L'ouvrare est illustré de 20 jolies figures hors-texte gravées à l'aquatinte, dont 6 rehaussées à l'aquarelle et un plan replié, l''édition originale anglaise ne comportant que 13 aquatintes.
Reliures à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier sable, pièces de titre et de tomaison de chagrin rouge partiellement estompées, dos lisses ornés d'un fleuron central doré, quelques frottements sur les dos, coiffes supérieures un peu frottées, deux coins émoussés, entièrement non rogné, reliures de l'époque.
Agréable état intérieur.
Johnson était un officier britannique en Inde qui décida de prendre la route terrestre pour son retour en Angleterre. Son récit comporte de nombreuses observations sur la vie sociale, les coutumes, la religion et les costumes des peuples rencontrés.
Edition originale de la traduction française pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse.
Quelques petites taches sur le dos très légèrement frotté, légères rousseurs affectant principalement les gardes.
Très rare envoi autographe signé d'Otto Rank : "à Monsieur Sébastien Charlety en hommage de ma très haute estime. Otto Rank.
Édition originale imprimée sur vélin d’Angoulême, exemplaire bien complet des six pièces condamnées et comportant les coquilles habituelles.
Reliure en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs orné de doubles filets dorés et décorés de motifs typographiques dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier marbré, reliure de l’époque. Rares rousseurs éparses, légers frottements sur les coupes.
Très bel exemplaire.
Édition tirée à 60 exemplaires de cette plaquette rare et célèbre qui fait l'historique de la fève et l'Épiphanie.
"Cette dissertation était devenue si rare qu'on en connaissait que deux exemplaires; elle a été réimprimée en 1808, à Besançon". Brunet I, 1387.
Notre exemplaire est présenté dans son brochage d'origine et sous couverture muette d'attente en papier marbré bleu de l'époque.
Piqûres sur la page de titre, petits manques angulaires de papier sur la couverture d'attente.
Rare et bel exemplaire, grand de marges, tel que paru.
Édition originale d'un texte important qui réclame, arguments à l'appui, la libre culture, fabrication et exportations des tabacs, après la réduction des terres "à la moitié de leur valeur [...] par les suites de deux invasions".
Notre exemplaire a été dérelié.
Ont été reliés à la suite de l'ouvrage, formant un rare et agréable ensemble sur le sujet du commerce du tabac en Alsace ;
- Pétition sur la modification du Régime actuel du Monopole des tabacs, présentée à la Chambre des Députés par les délégués de la chambre de commerce de Strasbourg. Paris, Le Normant, janvier 1818. 9 pages.
- Monopole des Tabacs. Pétition Sur l'inexécution de la Loi du 28 avril 1816, en ce qui concerne les achats de la Régie; et de la Loi du 25 mars 1817, en ce qui concerne sa comptabilité [...] par les Délégués du Commerce de Strasbourg et de Nancy. Ibid., id., avril 1818. 1 f.n.ch. et 17 pages.
- Quelques Observations Présentées à la Chambre des Députés en faveur du Transit d'Alsace, en Réponse au Rapport de M. le Baron Morgan de Belloy, et aux Réclamations de diverses Chambres de Commerce des Ports; Par les Délégués du Commerce de Strasbourg. S.l.n.d. [Paris, 1818]. 13 pages.
- Encore un Mot sur le Transit d'Alsace ... [Paris, Le Normant, 1818]. 8 pages.
Troisième édition, la seconde sous ce titre, en partie originale car augmentée de plusieurs mémoires, & du tarif général d'Hollande.
Cf Sabin 47557. Cioranescu 35613. Kress 3019. Manque à Goldsmiths & Einaudi. Voir INED 2306 pour le "Grand trésor historique et politique du florissant commerce des Hollandois" de 1712.
Amsterdam, Du Villard, Changuion, 1718, in-8,
Reliure en pleine basane fauve marbrée, dos à faux-nerfs orné de filets, guirlandes et fleurons dorés parfois estompés, pièce de titre de basane cerise, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier à la cuve, liserés sur les coupes, tranches rouges, un coin inférieur accidenté, les autres coins émoussés, reliure de l'époque.
Seconde édition augmentée de ces réflexions plutôt protectionnistes, qui donnèrent l'occasion à Dupont de Nemours d'en rédiger une réfutation (Lettre à la Chambre de commerce de Normandie).
Notre exemplaire est présenté dans son brochage d'origine sous couverture de papier marbré moderne, tranches rouges.
La seconde partie a pour titre Plan d'une banque nationale de France, ou d'une caisse générale de recettes & paiements des deniers publics & particuliers, et porte l'adresse de Jersey, 1787. Frère I, 210 (pour l'originale de 1787).
Édition originale ornée de 11 planches dont 10 dépliantes.
Reliure à la bradel en plein cartonnage recouvert de papier à la cuve, dos lisse, étiquette de titre encollée en long.
"Ce sont les tables des hauteurs du soleil à toutes les heures" [Lalande]. Rare et agréable exemplaire.
Edition originale très rare, un seul exemplaire au Worldcat.
Reliure en demi vélin ivoire à petits coins, dos lisse, pièce de titre basane havane comportant des manques, plats de papier marbré, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs, quelques taches sur la page de titre.
L'ouvrage répertorie et quantifie les échanges commerciaux avec les différentes régions d'Italie, mais aussi la France, l'Espagne, l'Amérique, la Russie, le Levant, etc...
Edition originale, un des exemplaires numérotés du tirage spécial reservé aux amis, collaborateurs et abonnés des Lettres Nouvelles.
Dos insolé, rousseurs marginales éparses.
Edition originale, un des 42 exemplaires numérotés sur japon Barjon, tirage de tête avec 8 japon hors commerce réservés à l'auteur.
Introduction par Francis Scarfe et préface de Jean-Jacques Mayoux.
Rare et bel exemplaire du premier ouvrage de Kenneth White bien complet de deux photographies de Marie-Claude White.
Rare édition originale pour laquelle il n'est pas fait mention de grands papiers.
Reliure à la bradel en demi percaline blanc crème, dos lisse orné d'un fleuron central doré, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de basane marron comportant des éraflures et un manque, plats de papier oeil-de-chat, quelques taches sur le second plat, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Quelques petites déchirures marginales avec, parfois, de très légers manques sur les premiers feuillets, un envoi autographe de l'auteur sur la page de faux-titre a été proprement effacé.
Edition originale du numéro de cette revue pacifiste fondée par le militant socialiste et anarchiste Henri Guilbeaux.
Contributions de Romain Rolland "La vérité dans le théâtre de Shakespeare", Jean Jaurès "Les causes de la guerre", Gustave Dupin "La guerre infernale", Elie Reclus "Lettre à Elisée Reclus", H.M. Swanwick "Les femmes et la guerre" (fin)...
Rare édition originale (cf Sabin 28075).
Le CCFr ne recense que 2 exemplaires : Paris (BnF) et Saint-Geniez-d'Olt (Aveyron).
Dos muet restauré, petits maqnues angulaires sur les plats salis, le nom de l'auteur a été biffé à l'encre sur la page de titre, rousseurs.
Cette étude, destinée à concilier les intérêts de la France, des Noirs et des planteurs dans la question de l'émancipation des esclaves, comprend les parties suivantes : I. Utilité des colonies. - II. Influences contraires aux colonies. - III. Les systèmes [d'émancipation]. - IV. L'indemnité. - V. Moyens religieux. - VI. Etat moral actuel des colonies. - VII. Le travail libre. - VIII. Les mulâtres. - IX. Comparaison entre diverses sortes d'esclavage.
Opposé à une abolition immédiate de l'esclavage, l'auteur insiste sur le rôle de la religion pour parvenir à une émancipation des Noirs. Journaliste et écrivain polémiste, Gougenot des Mousseaux (Coulommiers, 1805 - id. 1876) est connu pour ses ouvrages sur la magie, l'ésotérisme et les sociétés secrètes.
Catholique ultramontain, antisémite et légitimiste, il s'opposa à l'orléanisme politique et dynastique.
Edition originale du numéro de cette revue pacifiste fondée par le militant socialiste et anarchiste Henri Guilbeaux.
Contributions d'Henri Guilbeaux "A quelques pharisiens" et "La diplomatie secrète", Jean Debrit "Une réforme de la presse ? ", L. de Wiskovatoff "Lettre à M. d'Annunzio" et "Lettres aux journalistes", Gustave Thiesson "Le peintre Gustave Courbet en 1870-71"...
Edition originale du numéro de cette revue pacifiste fondée par le militant socialiste et anarchiste Henri Guilbeaux.
Contributions d'Henri Guilbeaux "Mise au point nécessaire" et "Ernst Sieper", Gonzague de Reynold "La neutralité suisse et notre mission internationale ", A.M. Gossez "Deuils ?", Léon Tolstoï "Lettres inédites sur la paix (fin)"...
Edition originale imprimée à 245 exemplaires numérotés, seul tirage après 10 papier fort.
Reliure à la bradel en demi percaline bleue, dos lisse orné d'un motif floral doré, double filet doré en queue du dos, pièce de titre de chagrin rouge comportant un tout petit manque, plats de papier à la cuve, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Envoi autographe signé de Paul Fort.
Edition originale consistant en une réunion d'éditoriaux parus dans La Censura en 1849 et 1850, présentée par Tomas Aznar Barbachano et Juan Carbó.
Cf Sabin, 55255. Pas dans Leclerc.
Premier plat de couverture et dos absents, second plat de couverture conservé et volant, salissures sur la page. de titre.
Très rare (aucun exemplaire dans les collections publiques française).
Édition originale de cet ouvrage important, cf Krivatsy 588. Garrison-Morton 1673, 5047 et 5085.
Reliure en plein vélin rigide ivoire, dos à quatre nerfs avec le nom de l'auteur manuscrit à l'encre noire, un accident sur le quatrième nerf, roulettes à froid sur les coiffes, filet doré soulignant les nerfs et en encadrement sur des plats, petits manques de vélin sur les plats, manques angulaires sur la première det dernière gardes blanches, tranches mouchetées rouges, reliure de l'époque.
A la suite de cet ouvrage ont été reliés trois autres traités de Guillaume de Baillou, tous imprimés par Quesnel en 1640. Krivatsy, qui décrit un volume composé de la même façon que le nôtre, suggère que ce recueil a pu être publié tel quel.
Nous donnons ci-dessous la description des autres pièces :
- Definitiorum medicarum liber. (Titre rouge et noir, 9 ff.n.ch., 108 pp. et 4 ff.n.ch. Le titre et les ff. liminaires ont été reliés par erreur à la suite des ff. liminaires du premier ouvrage).
Cf Krivatsy 587. Garrison-Morton 6796.
Édition originale parue en 1639, avec titre de relais à la date de 1640. "A glossary of hippocratic terms" [Garrison-Morton].
- Commentarius in libellum Theophrasti De vertigine. (Titre, 1 f.n.ch. de dédicace, 41 pp., 1 f.n.ch.)
Cf Krivatsy 582. Édition originale. "Includes Greek and Latin text of Theophrastus's De vertigine" [Krivatsy]
- De convulsionibus libellus. (Titre, 7 ff.n.ch., 51 pp., 2 ff.n.ch.) Cf Krivatsy 585.
Édition originale de ce traité des convulsions.
Très rare ensemble établi en vélin d'époque.
Rare édition originale de la traduction française établie par Butel-Dumont.
Reliure en pleine basane brune, dos lisse orné de caissons dorés et décorés, pièce de titre de chagrin rouge moderne, accidents et accrocs restaurés sur le dos, un mors fendu en pied, gardes et contreplats de papier à la cuve, filets dorés sur les coupes, coins émoussés, reliure de l'époque,
Notre exemplaire est incomplet de la carte de l'Acadie, extrêmement rare, que l'on ne trouve que dans quelques exemplaires. Sabin 35958. Leclerc 732.
Ex-libris du Marquis de Bassano encollé sur un contreplat.
Edition originale de cet ouvrage peu commun, et directement rédigé en français.
Elles est illustrée de deux gravures en frontispice ainsi que de deux cartes dépliantes en fin du premier volume.
Reliure à la bradel demi-percaline vert bouteille, dos lisse orné d'un fleuron central doré, double filet doré en queue, plats de papier marbré, pièce de titre d'oasis, noir, reliure moderne signée Boichot.
Trois des quatre couvertures conservées, rousseurs éparses.
Le prince Emmanuel Mikhaïlovitch Galitzine ou Golytsine (1804-1853) était membre de la Société impériale de géographie russe.
Edition originale, un des 10 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête.
Quelques petites rousseurs essentiellement en début et fin de volume.
Envoi autographe signé de Maurice Genevoix à Jacques Gommy : "... en pensant aux forêts qu'il aime, avec les hommages et les amitiés de Maurice Genevoix."
Édition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de la Revue de Paris du 15 février 1906.
Émile Boutmy fut le fondateur de l’École libre des sciences politiques, futur Institut d’études politiques de Paris, plus connue sous le nom de Sciences Po.
Plats marginalement brunis, inévitables petites déchirures marginales et légers manques sans gravité au regard de la fragilité de cette brochure.
Précieux envoi autographe signé de Lucien Lévy-Brühl : « À Émile Durkheim, affectueusement, L. L. B. »
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur vélin alfa, seuls grands papiers.
Petite insolation en pied du dos.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur vélin alfa, le nôtre portant le N°1, seuls grands papiers.
Rare et bel exemplaire.
Edition originale, un des 13 exemplaires numérotés sur vélin pur chiffon rives, tirage de tête.
Rare et bel exemplaire.
Edition originale, un des 10 exemplaires numérotés sur japon, tirage de tête.
Reliure à la bradel en demi maroquin marron chocolat à bandes, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier marron, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée Honnelaître.
Rarissime édition originale de la première traduction française d'une œuvre philosophique de Kant et seconde traduction d'un texte kantien, les autres ne seront connus du public non-germanophone qu'au cours du XIXe siècle. Cette édition, dont l'originale allemande parut en 1764 à Königsberg sous le titre Beobachtungen über das Gefühl des Schönen und Erhabenen, est illustrée d'un portrait de l'auteur par J. Béniry dit Dubuisson.
Relié à la suite : Seconde traduction française du texte de Burke, considéré comme le premier essai philosophique sur l'Esthétique, établie par E. Lagentie de Lavaïsse, après celle, critiquée, de l'abbé Des François en 1765. Elle est illustrée d'un portrait de l'auteur par Mariage. La première édition anglaise, intitulée A Philosophical Enquiry into the Origin of Our Ideas of the Sublime and Beautiful, est parue en 1757.
Reliure de l'époque en demi basane brune à coins de vélin, dos lisse orné de doubles filets dorés, plats de papier à la colle, gardes et contreplats de papier blanc, toutes tranches jaunes mouchetées de rouge. Quelques traces sur les gardes, rousseurs éparses plus prononcées sur quelques feuillets.
L'ouvrage de Kant contient les premières observations du philosophe - qui n'avait jusqu'alors publié que des textes scientifiques - sur l'Esthétique et plus particulièrement le Sublime, concept qui acquerra toute sa portée dans Critique du jugement. Celle-ci, à l'instar du reste de l'œuvre du philosophe, ne sera traduite en français qu'au cours du XIXe siècle.
« Certes dès avant 1781, le nom de Kant n'était pas totalement inconnu à l'Université de Strasbourg où quelques étudiants et professeurs l'avaient cité dans leurs recherches ou dans leurs cours, et les travaux de l'Académie de Berlin, contenant des mémoires d'adversaires résolus du kantisme, n'étaient pas complètement ignorés en France, mais il faut attendre la Révolution française et même la fin de la Convention et le début du Directoire, c'est-à-dire près de quinze ans après la parution de la Critique de la Raison pure, pour qu'en France on commence à parler de Kant et de son œuvre. » (Jean Ferrari, « L'œuvre de Kant en France dans les dernières années du xviiie siècle » in Les Études philosophiques n° 4, Kant (octobre-décembre 1981), pp. 399-411).
Si Kant est incontestablement celui qui institue l'Esthétique comme discipline essentielle de la philosophie moderne, il doit au manifeste empiriste d'Edmund Burke, les origines mêmes de sa réflexion, et plus particulièrement la distinction entre le Beau et le Sublime. Toutefois, alors que Burke considérait le sublime comme une « terreur délicieuse », produit suprême de l'œuvre d'art, Kant - admirateur de sa philosophie - dépassera cette considération, définissant le Sublime comme « ce qui est absolument grand », la terreur étant la conséquence de la confrontation de la raison humaine à l'illimité.
Pertinente et précoce association des deux premières définitions modernes du Sublime et fondements de la philosophie esthétique, réalisée par un érudit conscient des débats philosophiques de son époque.
Edition originale, un des 150 exemplaires numérotés, seuls grands papiers.
Envoi autographe signé de Jean-Pierre Abel à Paul Devivat.
Rare et bel exemplaire à toutes marges.
Édition originale, non mise dans le commerce (cf Sabin 30913.)
Quelques accrocs avec manques sur le dos, petites pliures angulaires sur les plats, gardes ombrées, sinon agréable état intérieur.
Ouvrage publié l'année même du couronnement de Maximilien. L'auteur, autrichien, est favorable à l'acceptation de la couronne par le prince-archiduc, opinion que beaucoup de ses compatriotes ne partageaient pas. Contient des considérations sur la nation mexicaine, les deux Amériques, la politique des États-Unis, etc.
Tête de collection de cet important périodique médical, dont l'importance n'est plus à démontrer. Il parut jusqu'en 1914 (volume XLII) et accueillit la plupart des contributions essentielles à l'avancée des sciences médicales au XIXe siècle.
L'ensemble est illustré de 61 planches hors-texte dont certaines lithographiées et/ou dépliantes.
Reliures en demi veau cerise, dos lisses ornés de filets dorés ainsi que d'arabesques romantiques et de fleurons à froid, quelques petits frottements sur certaines coiffes ou mors, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, certains coins un peu émoussés, tranches marbrées, reliures de l'époque signée Bunetier.
Bel ensemble établi dans une reliure romantique de l'époque signée de Brunetier.
Rarissime édition originale de la traduction française établie par Désiré Mouren.
Il semble ne pas y avoir eu d'édition en portugais de ce travail pionnier en matière d'océanographie.
Manques sur le dos, premier plat tendant à se détacher, petits manques marginaux sur les plats.
Francisco Calheiros da Graça (1849-1906), lieutenant de marine brésilien, avait participé aux opérations contre le Paraguay et mené plusieurs travaux scientifiques et relevés hydrographiques.
Rarissime
Ex-libris manuscrit en tête du premier plat de couverture.
Réunion de quatre rarissimes éditions originales :
– le Thuileur des trente-trois degrés de l'écossisme (1813), « ouvrage rare et recherché est un des meilleurs thuileurs qui existent... » (Caillet, I, 2910). Le texte est illustré d'un titre frontispice, de 14 planches (dont une dépliante) et d'un grand tableau dépliant reliés à la fin du volume.
– la Récapitulation de toute la maçonnerie ou Description et explication de l'hiéroglyphe universel du maître des maîtres (1812) contient deux planches.
– l'Explication de la croix philosophique (1806) présente une planche dépliante représentant ladite croix.
– l'Explication de la pierre cubique (1806) contient une planche dépliante décrivant la pierre.
Notre exemplaire est, en outre, enrichi d'un petit papillon (8 x 10,5cm) intitulé « Couplets d'obligations », relié à la page 30 ; ces chants « doivent être chantés à la fin de chaque Banquet Maçonnique ».
Reliure de l'époque en demi veau havane, dos lisse richement orné de dentelles et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin de Russie rouge, plats de papier vert émeraude. Bel exemplaire.
Ex-libris à la plume biffé sur la page de titre.
Edition originale.
Chaque fascicule est abondamment illustré de figures ou photographies in et hors-texte.
Campagnes en Méditerranée (1952-1964) dont l'étude sur l'îlet du Grand Congloué, les campagnes en Méditerranée nord-orientale, sur les côtes de Provence et dans le golfe de Gênes.
Campagnes dans la mer Rouge et l'océan Indien (1951-1954) et dans l'Atlantique tropical (1956-1962) dont celle dans le golfe de Guinée, aux îles du Cap-Vert et au large des côtes atlantiques de l'Amérique du Sud. Table générale des fascicules I à XI.
Second plat du premier volume sali, une petite déchirure en tête du premier plat du troisième fascicule.
Rare et agréable ensemble complet en 11 volumes.
Edition illustrée de 2 cartes dépliantes hors texte et de 10 planches gravées hors-texte (cf Garrison & Morton 71. DSB 613-614.)
Reliure en plein veau brun marbré, dos à six nerfs orné de doubles caissons noirs décorés de motifs typographiques estampés à froid, pièce de titre chagrin bordeaux, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches rouges, reliure de l'époque.
Quelques restaurations sur la reliure, dos refait, trace de mouillure en têtes des feuillets du second volume.
Giovanni Maria Lancisi (1654-1720), médecin italien issu de l'université de Rome, est l'auteur d'intéressants travaux sur les moustiques et la malaria (il est l'introducteur du mot), sur les maladies cardio-vasculaires et les anévrismes, travaux qui figurent dans le présent ouvrage, illustré de dix planches d'anatomie cardiaque. "Lancisi, great Italian clinician, was the first to describe cardiac syphilis; he was also notable as an epidemiologist, with a clear insight into the theory of contagion. He was physician to Pope Clement XI, who turned over to him the forgotten copper plates executed by Eustachius in 1552. Lancisi published these with his own notes in 1714. [...] Lancisi's posthumous De aneurysmatibus published in 1728 appears only in later collected editions" (Garrison & Morton).
Seconde éditions, en partie originales, des traductions française et hollandaise, le texte étant bilingue : hollandais et français enrichi de nombreux passages imprimés en langue malaise (cf Cordier, "Indosinica", 1385. Non cité par Quérard).
Reliure en demi chagrin marron chocolat, dos à quatre petit nerfs orné de filets et de pointillés dorés, mors fendus puis recollés, plats de papier peigné comportant des éraflures, gardes et contreplats de papier à la cuve, petits accrocs sur les coupes, reliure du XIXe siècle.
Auréoles sur les tous premiers et tous derniers feuillets de l'exemplaire.
La longue préface du traducteur (47 pp.) paraît ici pour la première fois. Les pp. 235 à 344 contiennent les exercices (textes originaux et traductions). "The first proof sheet of my Dictionary of the Malayan language was received from the printer on the 21st March, and the last on 11th October 1811. On the 24th of that month I corrected the first sheet of the Grammar, and both works were published in the early part of the following year. The impression was large, and, unfortunately for my labours, the extensive possessions conquered from the Dutch, where the Malayan is spoken, were gratuitously restored to them, and my sale contracted. Within these few years the Government of the Netherlands has done me the honour of causing translations of my Grammar and Dictionary, which has been hably executed by M. Elout fils, and to the politeness of M. Elout, minister for the colonies, I am indebted for copies of them". Cf. Marsden, Memoirs, pp. 143-144, cité par Cordier. L'orientaliste anglais William Marsden (Dublin 1754 - 1836) fut également directeur de la Compagnie des Indes et secrétaire du Conseil de l'Amirauté. C'est à la suite de son frère, agent de la Compagnie, que Marsden s'était rendu à Sumatra en 1771 ; il consacra ses loisirs d'administrateur à apprendre la langue du pays. "Après avoir passé à Sumatra huit années bien employées, il revint en Angleterre pour tâcher d'obtenir un poste plus lucratif (1779). Il n'y réussit pas d'abord, et s'occupa dans la retraite d'un travail géographique et historique sur l'île de Sumatra. Sir Josph Banks, dont il fit la connaissance vers cette époque, le mit en rapport avec quelques hommes éminents tels que Darlymple, Rennel, Maskelyne, Solander, Herschel. Il fut reçu peu après membre de la Société royale. Son Histoire de Sumatra, publiée en 1782, justifia cette distinction (…) Les principaux fruits de sa studieuse retaite furent une Grammaire et un Dictionnaire de la langue malaye, une excellente traduction des Voyages de Marco Polo (1817), avec un commentaire du plus grand prix, un catalogue de sa riche collection de médailles orientales et trois Essais, dont le plus important a pour objet les langues de la Polynésie" [Hoefer].
Très rare édition originale de cette plaquette inconnue de toutes les bibliographies consultées sur le sujet (Borba de Moraes, Rodrigues, Maggs, Bibliotheca brasiliensis, Robert Bosch), ainsi qu'aux bibliothèques nationales du Brésil et du Portugal.
Déchirures et manques angulaires sur les plats, dos renforcé à l'aide d'une pièce adhésive marron, quelques petites rousseurs.
Edition originale imprimée à tout petit nombre de cet extrait de la Revue archéologique.
Ce fascicule est illustré de quelques figures dans le texte et, en début de volume, d'une planche hors-texte.
Charles Simon Clermont-Ganneau (1846-1923), orientaliste et archéologue, fit d'importantes découvertes archéologiques en Palestine où il séjournait depuis 1867 comme drogman-chancelier au consulat de France. Nommé consul à Jaffa en 1881, il accepta une mission sur la côte égyptienne à l'est du Nil en Philistide, Phénicie et Palestine ; il en a exposé les résultats dans les Archives des missions scientifiques.
Jusqu'à sa mort, il mènera parallèlement une carrière de diplomate et d'archéologue. Clermont-Ganneau a aussi démasqué de nombreuses fraudes archéologiques.
Précieux envoi autographe de Charles Clermont-Ganneau au vicomte Charles-Jean-Melchior de Vogüé (1829-1916), également archéologue en même temps que diplomate.
Très rare tête de collection de ce passionnant périodique maritime, dont la publication, dirigée par le célèbre Edouard Corbière (1793-1875), se poursuivit jusqu'en 1838 (18 livraisons en tout), avant que le titre ne soit absorbé par le Journal de la marine (cf Polak, 6955 qui ne rencense et connaît que le premier volume).
L'ensemble est illustré de 15 planches : 4 planches lithographiées hors-texte dont une dépliante pour le premier volume ; 2 planches hors-texte dont une lithographiée pour le second, 3 planches lithographiées pour le troisième tome, un frontispice lithogaphié dans chacun des volumes suivants : 4, 5, 6 et 7, et 3 planches lithographiées, dont un frontispice pour le huitième volume.
Reliures en demi veau vert olive à coins, dos légèrement assombris à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et ornés de filets dorés ainsi que de fleurons à froid, roulettes à froid en marges gauches des plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures romantiques de l'époque.
Mors fendus et fragiles, des coiffes rognées ou frottées, quelques rousseurs.
Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de la revue Critique d'avril 1958.
Petites déchirures en tête et en pied du dos.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale et mise en forme définitive et posthume, rigoureusement chronologique, d'une très rare série iconographique dont la publication avait commencé dès 1806 sous forme de livraisons assez anarchiques, mais qui n'avait jamais été achevée (49 livraisons seulement à la mort de l'auteur).
Cf Brunet V, 1453.
Ouvrage illustré de 300 planches : titre-frontispice lithographié et aquarellé et 149 planches gravées, la plupart très finement coloriées pour le premier volume ; 150 planches pour le second.
Reliures en demi chagrin maroquiné cerise à coins, dos à cinq nerfs ornés de filets et caissons à froid, quelques petits frottements sur les dos et les mors, un mors du tome 1 fendu en pied, encadrement de doubles filets à froid sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, reliures de l'époque.
Agréable exemplaire bien complet de ses 300 planches.
Edition originale ; aucun exemplaire au CCF ni au Worldcat et un exemplaire conservé à la Real Academia Española.
Chemise en plein chagrin rouge, dos lisse muet, encadrement de double filet à froid et de guirlandes dorées avec rosaces en écoinçon sur les plats, titre poussé en lettres dorées au centre du plat supérieur, gardes er contreplats de soie moirée blanche, reliure de l'époque.
Envoi autographe signé d'Albertus Frederik Johan Reiger au au baron Joseph Louis Heinrich Alfred Gericke van Herwynen (1814-1899), ministre du roi des Pays-Bas près la cour de Bruxelles, et accompagnée d'un B.A.S. au même, en date du 12 décembre 1881 et envoyé de Lunteren (Gueldre).
Photographie originale, tirage argentique d'époque sur papier crumière, réalisée à l'occasion de l'exposition surréaliste de Paris en 1938. Impression « Wide World Photos – Services photographiques The New York Times » au verso.
Précieux témoin photographique d'un rare « Cadavre exquis » plastique du père du Surréalisme.
Papillon ronéotypé encollé au dos du cliché : « L'exposition internationale du surréalisme 1938 s'est ouverte à la galerie des Beaux-arts. Paris. Que penser de cette curieuse « commode » aux jambes de femme ? Photo NYT Paris Fre. 18.1.38 DB »
Édition originale.
Reliure en plein maroquin rouge, dos rond à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, légers frottements sur les coiffes, double encadrement de filets dorés à froid sur les plats, avec des fleurons aux angles de l’encadrement intérieur, coins légèrement émoussés, gardes et contreplats de papier marbré, tranches et chasses dorées, très élégante reliure du XIXe à la Du Seuil signée Quinet sur la première garde.
Rare édition originale du premier succès théâtral de Marivaux. Cette pièce, représentée au printemps 1722 avant d’être publiée l’année suivante en 1723, contient déjà toute l’essence du marivaudage, toute sa galanterie subtile. Selon le poète romantique Théophile Gautier, elle serait même son chef-d’œuvre.
Édition originale sans mention pour laquelle il n’a pas été tiré de grands papiers.
Reliure en demi maroquin marron à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs avec reprise de teinte, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier marbré façon bois, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure signée Alix.
Ex-libris manuscrit à l’encre noire et une discrète restauration en angle supérieur droit de la première garde.
Edition originale rare du premier ouvrage d'Hector Berlioz.
Quelques restaurations et manque comblés sur les dos, tomaison sur le dos du second volume partiellement effacée, plats consolidés et ou doublé (premier plat du premier volume), quelques taches sur les premiers plats des deux volumes,
Agréable état intérieur quasi exempt de toute rousseur.
Notre exemplaire est présenté sous chemises et étuis en demi chagrin vert, plats de papier marbré, étuis bordés du même chagrin, titres et dates dorées sur les dos.
Rare.
Édition originale de cet important et précoce recueil de 50 superbes lithographies d'Alger sur chine montées sur papier fort exécutées par les deux peintres Emile-Aubert Lessore (1805-1876), pupille d'Ingres, et William Wyld (1806-1889), ami de Vernet, d'abord paru en cinq livraisons : bâtiments, paysages, types, scènes, etc...
Cf Bibliothèque algérienne de Gérard Sangnier, n°207. Pas dans Blackmer. Playfair, 517. Tailliart, 896. Gay, 919. Brunet III, 1018.
Reliure en demi chevrette verte, dos lisse orné de triples filets dorés ainsi que de fleurons estampés à froid, frises dorées en tête et en queue du dos, la frise de tête est partiellement effacée, plats de papier marbré comportant des traces de décolorations marginales, reliure de l'époque.
Dos restauré, rousseurs éparses.
Édition originale imprimée à tout petit nombre (cf Polak 1648-1649.)
Réunion de deux notices nécrologiques parues au lendemain de la mort d'Auguste-Nicolas Vaillant (1793-1858), le célèbre navigateur commandant "La Bonite" lors du fameux voyage d'exploration scientifique de 1835-1837.
Dotées d'une pagination continue (26 pp.), de deux titres de départ et d'un titre général, elles sont extraites du "Moniteur universel" et du "Journal des débats" du 9 novembre 1858 (Vaillant est mort le 1er novembre).
Les auteurs sont Frédéric Chassériau et J.-J. Baude (leurs noms se trouvent à la fin de chaque texte). Cf. Taillemite 332.
Rare et agréable exemplaire.