Edition originale, un des 1050 exemplaires numérotés sur alfa.
Deux très légères insolations sans gravité en tête des plats, agréable exemplaire.
Cartonnage d'après la maquette originale de Mario Prassinos.
7 novembre 1913
4 janvier 1960
Edition originale, un des 1050 exemplaires numérotés sur alfa.
Deux très légères insolations sans gravité en tête des plats, agréable exemplaire.
Cartonnage d'après la maquette originale de Mario Prassinos.
Lettre autographe signée d'Albert Camus adressée à « Madame Quentin ». Une page sur un feuillet rédigé à l'encre noire, à en-tête de la Nrf, accompagnée de son enveloppe portant l'adresse autographe de sa destinataire.
Trace de pli horizontal inhérente à la mise sous pli de la lettre.
« Je serai à Paris lundi ou mardi au plus tard (c'est donc le 31 ou le 1). Pouvez-vous demander à Madame Pinker, dès réception de cette lettre, de ne plus faire suivre mon courrier. J'espère que vous avez pu vous reposer un peu pendant le mois d'août et vous envoie mes biens fidèles pensées ».
Lorsqu'il habite sa maison à Lourmarin, c'est à sa femme de ménage, Madame Quentin, qu'Albert Camus s'adresse pour les questions logistiques liées à son pied-à-terre parisien, au 4 rue de Chanaleilles, voisin de celui de René Char. L'écrivain réalise plusieurs allers et retours entre ses deux résidences de 1958 jusqu'au 4 janvier 1960, date à laquelle il trouvera tragiquement la mort dans un accident de voiture à Villeblevin dans l'Yonne. L'une de ses ultimes lettres datée du 23 décembre 1959 sera adressée à cette « chère Madame Quentin », dans laquelle, en plus d'une généreuse étrenne de fin d'année, Camus précisera la date de son retour à Paris, comme il le fait dans cette lettre.
On joint un télégramme adressé à nouveau à Mme « Quentin 86 Rue de Varennes », en date du « 5-59 ».
Les lettres autographes signées d'Albert Camus sont aujourd'hui très recherchées. Celle-ci témoigne du langage prévenant qu'emploie l'écrivain envers Madame Quentin, qui exerce la même profession qu'occupait sa mère.
Lettre autographe signée inédite d'André Breton adressée au critique Charles Estienne ; une page et quelques lignes à l'encre noire sur un papier à en-être de la galerie de l'Étoile Scellée.
Deux pliures transversales inhérentes à l'envoi, un petit manque angulaire en marge haute droite.
Très belle lettre rendant compte de la disparition de l'un des amis les plus chers d'André Breton et de sa brouille avec Albert Camus.
Breton fait part à son ami de la disparition de l'artiste surréaliste tchèque Jindřich Heisler : « Votre lettre parlait de ces jours où il semble « qu'il y ait juste assez de feu pour vivre » : c'était bien loin d'être assez de feu lundi, lorsqu'elle me parvenait : un de mes deux ou trois meilleurs amis, Heisler, pris soudain de malaise en se rendant chez moi le samedi, avait dû être hospitalisé d'urgence et je venais de recevoir le pneumatique de Bichat m'annonçant sa mort. Je suis resté longtemps hagard devant ce fait non moins impensable qu'accompli : il n'était pas d'être plus exquis que celui-ci, mettant plus de chaleur dans ses entreprises, dont la plus constante était de tout alléger et embellir à ceux qu'il aimait. » Les deux poètes étaient en effet très proches : Heisler avait participé, au côté de Breton, au lancement de Néon en 1948 et l'avait soutenu lors d'un épisode dépressif, l'accompagnant avec d'autres amis à l'île de Sein. « Le début de l'année 1953 est assombri par la mort de Jindřich Heisler (le 4 janvier). Fidèle entre les fidèles, il « a vécu intégralement pour le surréalisme » selon Breton qui rend hommage à son activité d'animateur : « C'est ainsi qu'il fut de 1948 à 1950 l'âme de Néon et jusqu'à ses derniers instants le plus grand enfanteur de projets que son génie lui soufflait le moyen de réaliser comme par enchantement. » » (Henri Béhar, André Breton)
Edition originale, un des 2080 exemplaires numérotés sur alfa.
Cartonnage de l'éditeur réalisé d'après la maquette originale de Mario Prassinos.
Dos insolé comme habituellement.
Édition originale sans mention pour laquelle il n’a pas été tiré de grands papiers.
Reliure en demi maroquin marron à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs avec reprise de teinte, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier marbré façon bois, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure signée Alix.
Ex-libris manuscrit à l’encre noire et une discrète restauration en angle supérieur droit de la première garde.
Edition originale sur papier courant.
Quelques petites rousseurs affectant principalement le premier plat et la première garde.
Exemplaire complet de sa bande annonce "Lettres sur la révolte".
Précieux et bel envoi autographe signé de Albert Camus : "à Albert Béguin qui trouvera ici les raisons de mes désaccords avec Esprit, avec mon bien cordial souvenir..."
Albert Béguin a dirigé la revue Esprit après la mort d'Emmanuel Mounier, de 1950 à 1957.
Edition originale du premier numéro de cette revue animée notamment par Albert Camus et René Char.
Contributions d'Albert Camus "Le meurtre et l'absurde", René Char "Recherche de la base et du sommet", Georges Braque "Suite aux cahiers", Hermann Melville "Dialogue sur le créateur et la critique", Jean Grenier "L'histoire a-t-elle un sens ?", Louis Guilloux "En mon bel âge", Yves Battistini "Empédocle"...
Plats légèrement et marginalement salis.
Edition originale, un des 70 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre un des 15 hors commerce lettrés sous couverture ingres, tirage de tête après 2 réimposés sur vergé pur fil hors commerce réservés à Jacques Hébertot et 13 hollande.
Petites déchirures marginales sans gravité sur les plats.
Agréable et rare exemplaire de cette réponse d'Albert Camus aux "Les mains sales" de Jean-Paul Sartre.
Édition originale de la traduction française, un des 77 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Préface d'Albert Camus.
Agréable exemplaire présenté sous une chemise et un étui : dos lisse de box noir, plats de papier marbré, ensemble signé de Devauchelle.
Edition originale, un des 70 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête après 2 réimposés sur vergé pur fil hors commerce réservés à Jacques Hébertot et 13 hollande.
Bel et rare exemplaire de cette réponse d'Albert Camus aux "Les mains sales" de Jean-Paul Sartre.
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des rares exemplaires du service de presse.
Très discrète restauration au dos, papier bruni, quelques discrètes traces de pliure en pied de certains feuillets, charmant exemplaire tel que paru.
Notre exemplaire est présenté dans un coffret signé Julie Nadot reproduisant les couvertures et le dos de l'ouvrage.
Cette première édition de L'Étranger fut imprimée le 21 avril 1942 à 4400 exemplaires : 400 service de presse, 500 exemplaires sans mention et 3500 exemplaires avec mentions fictives de seconde à huitième « édition ».
Les exemplaires en service de presse, non destinés à la vente, ne comportent pas l'indication de prix [25 francs] sur le dos de la couverture.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Envoi autographe signé d'Albert Camus au résistant et libraire lyonnais Raymond Peju.
Dos légèrement insolé sans gravité.
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête.
L'ouvrage que Camus dédia à son ami René Leynaud.
Rare et agréable exemplaire.
Très rare collection complète de Rivages, revue de culture méditerranéenne qui ne comptera que deux numéros publiés en décembre 1938 et février-mars 1939. Relié en tête du premier numéro, figure le rarissime bulletin d’abonnement. Seulement cinq exemplaires recensés en institutions (BnF, Oxford, Harvard, Yale, NYU).
Reliure à la bradel en pleine toile ocre, dos lisse, pièce de titre de chagrin vert, couvertures et dos conservés, reliure de l’époque.
Contributions d’Albert Camus, Jules Supervielle, Emmanuel Roblès, Jean Tardieu, Gabriel Audisio, Federico Garcia Lorca, Antonio Machado, Eugenio Montale...
Rare exemplaire de cette éphémère revue créée par Camus avec Gabriel Audisio et Jacques Heurgon, qui sera interrompue par la censure après seulement deux numéros.
On trouve l’une des toutes premières expressions de l’« humanisme méditerranéen » de Camus alors âgé de vingt-quatre ans. Le jeune écrivain y publie une partie de Noces et rédige surtout le manifeste de la revue, qui annonce déjà la présence constante et sensible de la Méditerranée dans la trame même de son œuvre.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des rares exemplaires du service de presse.
Reliure en plein box jaune, dos lisse titré au palladium, plats décorés de filets à froid, le premier serti de mosaïques de box gris souris, contreplats de box jaune, garde suivante de daim beige, couvertures et dos conservés, tête non dorée comme toutes les reliures de Jean-Luc Honegger, coffret en demi box jaune, dos lisse titré au palladium, plats de lustrine jaune, intérieur de daim beige, très bel ensemble signé Jean-Luc Honegger (2023).
Cette première édition de L'Etranger fut imprimée le 21 avril 1942 à 4400 exemplaires : 400 service de presse, 500 exemplaires sans mention et 3500 exemplaires avec mentions fictives de seconde à huitième "édition".
Les exemplaires en service de presse, non destinés à la vente, ne comportent pas l'indication de prix [25 francs] sur le dos de la couverture.
Le papier est rare en 1942 et Albert Camus étant alors un auteur inconnu, Gallimard n'imprima pas de papiers de luxe (ou grands papiers) comme cela se pratiquait souvent, les exemplaires du service de presse ou sans mention d'édition sont particulièrement recherchés.
Première édition dans le commerce des textes d'Albert Camus et de la post-face de René Char.
Reliure de l'éditeur en pleine toile verte, dos lisse, bel exemplaire complet de sa jaquette illustrée.
Ouvrage illustré de photographies d'Henriette Grindat.
Exceptionnel portrait d’Albert Camus réalisé au fusain et signé par Marie Viton sur papier fort.
Paru pour la première fois en 1945 dans la revue Arts à l’occasion de la représentation de Caligula au théâtre Hébertot dont Marie Viton signa les costumes, ce très précoce portrait est un des seuls dessins anthumes d’Albert Camus avec notamment la pointe sèche qu’Hans Bellmer réalisera onze ans plus tard pour la réédition de L’Envers et l’Endroit.
On connaît en effet de nombreuses photographies de l’écrivain dont le célèbre portrait de Cartier-Bresson, mais très peu d’artistes se sont aventurés à restituer au trait le long visage méditerranéen de l’écrivain philosophe.
Edition originale, un des 1050 exemplaires numérotés sur alfa.
Deux très légères insolations sans gravité en tête des plats, agréable exemplaire.
Cartonnage d'après la maquette originale de Mario Prassinos.
Edition originale, un des 220 exemplaires numérotés sur alfa Navarre.
Dos bruni, agréable état intérieur.
Edition originale, un des 235 exemplaires numérotés sur alfa Navarre.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 220 exemplaires numérotés sur alfa Navarre.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 235 exemplaires numérotés sur alfa Navarre.
Bel exemplaire.