Édition originale, un des 1000 exemplaires numérotés sur vélin de Renage, seuls grands papiers après 26 pur fil.
Important ensemble des mémoires de Marcel Pagnol.
Petites rousseurs sur les tranches supérieures des volumes.
Très beaux exemplaires.
Des œuvres majeures qui ont marqué l'histoire de la pensée.
Les éditions originales, souvent rarissimes, et les belles éditions anciennes de ces chefs-d'œuvre tiennent une place de choix dans la bibliothèque idéale du bibliophile.
Édition originale, un des 1000 exemplaires numérotés sur vélin de Renage, seuls grands papiers après 26 pur fil.
Important ensemble des mémoires de Marcel Pagnol.
Petites rousseurs sur les tranches supérieures des volumes.
Très beaux exemplaires.
Édition originale de la traduction anglaise de "De Logomachiis eruditorum" (Amsterdam, 1688) du théologien suisse réformé Samuel Werenfels (1657-1740), qui forme un très intéressant essai sur les obstacles à l'entente entre les Chrétiens fournis par les interminables disputes autour des termes employés pour définir les points de croyance.
Reliure en pleine basane fauve granitée, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés et décorés de fleurons dorés, frottements sur le dos, titre doré de l'ouvrage presque totalement effacé, coiffes arasées, un petit manque sur la coiffe inférieure, encadrement de double filet dorés avec fleurons d'angle sur les plats, accrocs sur les coupes, liserés dorés sur les coupes, coins émoussés, tranches mouchetées de rouge, reliure de l'époque.
Quelques petites rousseurs.
La "logomachie" en ce sens, devient un véritable handicap et pour la République des Lettres, favorisant l'incompréhension réciproque, et pour les confessions chrétiennes (en fait, surtout issues de la Réforme), engendrant les schismes.
Exemplaire de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, avec vignette ex-libris armoriée "Re que Diou" du château de Valençay, contrecollée sur les premières gardes.
Provenance des plus plaisantes, quand on connaît le scepticisme fondamental de l'ancien évêque d'Autun.
Troisième édition, revue, corrigée et augmentée de quelques Additions importantes de l'auteur qui n'ont paru qu'après sa mort, et de quelques Remarques du Traducteur. Exemplaire complet de son portrait de John Locke par Godfrey Kneller, gravé par François Morellon de La Cave.
Reliure d'époque en plein veau brun, dos à cinq nerfs ornés de caissons dorés, pièce de titre en maroquin brun, plats encadrés d'un triple filet à froid, tranches rouges, contreplats et gardes marbrés.
Coiffes manquantes, plusieurs épidermures sur les plats et un manque de cuir en partie supérieur gauche du plat inférieur, coins pliés et émoussés, frottements sur les coupes avec un petit manque de cuir en pied du premier plat, ex-dono à l'encre sur un feuillet blanc en tête de volume.
À l'intérieur de l'ouvrage : mouillures marginales sans gravité en début de volume, puis aux pp. 53 à 58 et aux pp. 463 à 472.
Ouvrage enrichi d'annotations à l'encre : « n°23 = » au dos de la première garde, et une autre inscription sur le recto de la seconde. Quelques corrections à l'encre sur les marges et dans le texte aux pp. 3, 125, 127, 148 et 269.
Edition originale, un des 65 exemplaires sur vergé d'arches pur chiffon, le nôtre non numéroté maus bien justifié vergé d'arches en pied du second plat, seul grands papiers.
Deux petites traces d'insolation en tête et en pied du dos également un peu pincé en pied.
Agréable exemplaire.
Édition originale, un des 12, 13 et 14 exemplaires numérotés sur Whatman selon les volumes, seuls grands papiers. Les trois premiers volumes ne comportent pas de tirage en grand papier et ont été imprimés à 3 000 exemplaires chacun. Les tirages sur Whatman se composent ainsi :
– 12 exemplaires pour les septième, huitième, neuvième, douzième et treizième volumes,
– 13 exemplaires pour les quatrième, cinquième, sixième, dixième et onzième volumes,
– 14 exemplaires pour les quatre derniers volumes.
Reliures en demi maroquin ébène à bande, dos lisse, auteur, titre et tomaison repassés au palladium, plats de cartonnage façon vélin, gardes et contreplats de papier uni, couvertures conservées pour chacun des volumes, têtes au palladium (sur témoins pour les exemplaires sur Whatman), reliures signées René Kieffer (tampon et étiquette du relieur sur la première garde de chaque volume). Coiffe du second volume frottée.
Exemplaire du collaborateur de Charles Péguy, l’administrateur des Cahiers de la quinzaine André Bourgeois. abondamment truffé de précieux placards manuscrits de Romain Rolland et de Péguy.
Ce très rare ensemble uniformément relié par le grand René Kieffer est intégralement en édition originale, et comprend l’ensemble des volumes parus en grand papier, ceux-ci exemplaires nominatifs de l’administrateur, formant le « deuxième exemplaire de souche », après celui de Charles Péguy et avant celui de l’imprimeur.
Deuxième édition de ce monument historiographique.
La collation des volumes de texte (74 gravures sur acier) est conforme à la table des planches donnée au volume XX (à l'exception de la planche des Français devant Moscou, manquante), mais ne correspond pas au nombre de planches de l'originale (certaines ne furent pas reprises). L'atlas est celui de la première édition, et il est complet de ses 66 cartes.
Quelques rousseurs affectant principalement les tranches.
Reliures en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs ornés de triples caissons à froid, quelques petits accrocs sans gravité sur trois dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, pour les 21 volumes de texte ; et reliure en demi basane rouge, dos lisse orné de filets et de fleurons dorés, quelques taches noires sur le dos, plats de cartonnage rouge marginalement salis, coins émoussés, reliure de l'époque.
Lettre autographe signée de François-René de Chateaubriand à Ferdinand Denois écrite à Rome et datée du 11 août 1829, 2 pages et deux lignes à l'encre noire sur un bifeuillet. Une déchirure dûe au décachetage sur la partie vierge du dernier feuillet, sans atteinte au texte.
« Il faut encore, Monsieur, que je vous remercie : mon pauvre ami La Ferronays [le ministre des Affaires étrangères Auguste Ferron de La Ferronnays allait démissionner deux semaines plus tard pour raisons de santé] m'a écrit que tous ses maux sont revenus, qu'il se trouve mal deux ou trois fois par jour, qu'il ne peut songer à rentrer dans les affaires, c. Je crois que l'intérim n'en sera pas moins prolongé et que l'on gagnera ainsi la fin de la session. J'ai demandé un congé par MM. Boissy et Givré [ses secrétaires d'ambassade le diplomate et futur homme politique Hilaire-Étienne-Octave Rouillé de Boissy, et le diplomate et futur homme politique Bernard Desmousseaux de Givré], sans être tout à fait déterminé à en faire usage : cela dépendra des événements. Une dépêche télégraphique du 4 avril, venue par Toulon, m'a appris que le roi étoit fort content de la nomination du pape. Nos cardinaux se sont ralliés à moi et ont très bien marché. Le cardinal [Anne-Antoine-Jules de] Clermont-Tonnerre, qui a fait une chute, est logé à l'ambassade où je le soigne le mieux qu'il m'est possible – que dira la Gazette ? [La Gazette de France, organe des ultras, était très hostile à Chateaubriand.]... »
Edition originale très rare ornée en frontispice de chaque volume d'une gravure sur cuivre par Tardieu d'après Monnet
Reliures en demi toile chagrinée noire, dos lisses ornés de filets à froid, plats de papier marbré comportant de légers frottements, tranches mouchetées, modeste reliure de la fin du XIXe.
Quelques piqûres et quelques mouillures claires en fin du second volume.
L'ouvrage consiste en un essai aux préoccupations étonnamment proches des nôtres, quoique dans un contexte tout différent.
Fondateur de la pensée écologique française, l'ingénieur des Ponts et Chaussées François-Antoine Rauch (1762-1837) montra la relation directe entre la déforestation et l'augmentation des intempéries, lançant un appel à la sauvegarde de la nature dans l'intérêt de l'espèce humaine. Il dénonçait les déboisements massifs entrepris sur les différents continents, et militait pour la reconstitution et la protection des espaces boisés.
Dans la même logique, il se fit le défenseur des espaces humides et marécageux, assainir sans les assécher. Le premier volume est quasiment entièrement consacré aux risques et aux déséquilibres des déboisements ; le deuxième s'interroge sur la régénération des fleuves, des ruisseaux, ainsi que sur l'assèchement des marais, l'ensemble prônant ainsi un retour à "l'harmonie primordiale".
Rare édition originale, dont il n’existe aucune réimpression avant le xxe siècle, complète de toutes ses poésies néo-latines, écrites pour l’essentiel à Rome. On trouve aussi deux poèmes en grec aux ff. 60 et 62, ainsi qu’un poème à l’origine du célèbre sonnet Heureux qui comme Ulysse.
Reliure moderne en plein vélin souple, dos lisse, tranches rouges, contreplats et gardes blanches.
Quelques défauts à l’intérieur de l’ouvrage : discrète restauration en marge intérieure du verso de la page de titre ; petite déchirure sans manque en pied des ff. 2 et 3 ; trace d’humidité en marge inférieure des ff. 25 à 28, et 45 à 48 ; infime accident marginal au f. 44, sans atteinte au texte.
Publié au mois de mars 1558, ce précieux exemplaire réunit quatre livres de poèmes latins – Elegiæ. Varia Epigrammata. Amores Faustinae. Tumuli – composés par Du Bellay à Rome et à Paris entre 1553 et 1557. Notre recueil, également référencés sous les noms de Poemata et Œuvres latines, fut imprimé la même année que trois autres ouvrages de la période romaine : Les Regrets, Divers Jeux Rustiques et Les Antiquitez de Rome.
Nouvelle édition et premier tirage des illustrations de Jacques Tardi.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse.
Bel exemplaire.
Envoi autographe daté et signé de Jacques Tardi à Joëlle Passani enrichi d'un dessin original au feutre noir représentant, dans une vignette, Bardamu le visage triste.
Première édition en français, illustrée par Arthur Rackham de 40 planches en couleurs montées sur papier marron épais et protégées par un calque, avec légende imprimée, ainsi que 30 dessins au trait imprimés en noir dans le texte, un des très rares 30 exemplaires sur japon, enrichis d’un signature autographe d’Arthur Rackham en justification, tirage de tête.
Reliure à la bradel de l’éditeur en plein vélin, dos lisse titré à l’or, premier plat estampé à l’or du titre et d’une illustration représentant un arbre, tête dorée, le lacet de soie du second plat est manquant.
Provenance : Maurice Feuillet, ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre. Illustrateur de presse, notamment pour les grandes affaires judiciaires, mais aussi critique d’art et fondateur du Figaro artistique, Feuillet est resté célèbre pour avoir réalisé les croquis d’audience lors des procès d’Émile Zola en 1898 et d’Alfred Dreyfus en 1899.
Très bel exemplaire, un des rarissimes du tirage de tête sur papier japon.
Édition illustrée des compositions d’Arthur Rackham, 13 en couleurs contrecollées sur carton fort sous serpentes légendées et de 52 compositions en noir dans le texte, un des 55 exemplaires sur Japon, enrichis d’un signature autographe d’Arthur Rackham en justification, tirage de tête.
Reliure de l’éditeur en plein vélin, dos lisse titré à l’or avec des animaux estampés à l’or, premier plat estampé à l’or du titre et d’une illustration représentant des animaux, tête dorée, témoins conservés, lacet du plat inférieur conservé.
Provenance : ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre de Maurice Feuillet, célèbre illustrateur de presse, notamment pour les grandes affaires judiciaires, mais aussi critique d’art et fondateur du Figaro artistique. Feuillet est resté célèbre pour avoir réalisé les croquis d’audience lors des procès d’Émile Zola en 1898 et d’Alfred Dreyfus en 1899.
Bel exemplaire des œuvres plus célèbre fabuliste antique, illustrées par Arthur Rackham, un des rares exemplaires sur papier Japon.
Édition originale, imprimée sur vélin d’Angoulême, avec les coquilles habituelles et comportant les six poèmes condamnés, un des quelques exemplaires remis à l’auteur et « destinés à des amis qui ne rendent pas de services littéraires ».
Reliure en plein maroquin lie-de-vin, dos à cinq nerfs orné de multiples filets estampés à froid, couvertures dites de troisième état, plats encadrés de multiples filets estampés à froid, gardes et contreplats de papier marbré, dentelle intérieure dorée, toutes tranches dorées, étui de papier marbré bordé de maroquin, reliure signée Semet et Plumelle.
Précieux exemplaire enrichi d’un envoi autographe signé de l’auteur à l’encre sur la page de dédicace, adressé à Paul Meurice, dramaturge, journaliste et très proche collaborateur de Victor Hugo : « À Paul Meurice, témoignage d’amitié. Ch. Baudelaire » avec des corrections autographes de l’auteur à la dédicace imprimée et à quatre poèmes :
– À la dédicace : deux corrections au crayon aux derniers mots de la première ligne. Baudelaire ajoute un pluriel à « ès langues françaises », « es » étant, en effet, la contraction de « en les ». Surprenante correction syntaxique au détriment de la cohérence que l’auteur modifiera en 1861 par « Magicien es Lettres Françaises ».
– « La muse vénale », page 29 : une correction à l’encre au dernier mot du dernier vers du premier tercet. « GuèreS » : une des premières coquilles corrigées par Baudelaire, qui lui avait pourtant échappé sur les épreuves, comme d’ailleurs la suivante.
– « Le chat », page 110 : une correction à l’encre, au deuxième vers du sixième quatrain, « au » devient logiquement « un ».
– « Don Juan aux enfers », page 43 : trois corrections à l’encre, au troisième vers du troisième tercet.
La première, pourtant simple coquille, « errantS » avait déjà tourmenté Baudelaire sur les épreuves. Mais sa correction d’alors n’avait pas été répercutée.
Les deux autres, « les rivages », ne sont pas des corrections orthographiques mais constituent l’une des deux premières variations poétiques, absente de la plupart des exemplaires offerts, annonçant la prochaine réécriture complète des Fleurs et la nouvelle édition originale de 1861.
– « Le reniement de Saint Pierre », page 217 : une correction au crayon au quatrième vers du deuxième quatrain. Le « D » qui remplace le « C » de « Cieux » est souligné trois fois. Pourtant, c’est exactement l’inverse que nous dévoilent les épreuves, « Les Dieux » était alors corrigé par un « C » également énergiquement souligné ! Repentir anticlérical ou altérante allitération ? Cette correction, présente sur de rares exemplaires, attirera l’attention du poète sur une autre coquille, restée intacte sur notre exemplaire, qu’il corrigera sur les envois tardifs : « au X doux bruit ».
– Baudelaire a également inscrit un large « C » au crayon, p. 52, 73, 91, 187, 191 et 206, en tête des six poèmes condamnés le 20 août 1857 à être expurgés des exemplaires en librairie. Il a reporté ce même « C. » sur la table des matières en regard des 6 titres incriminés : Les Bijoux, Le Léthé, À celle qui est trop gaie, Lesbos, Femmes damnées : À la pâle clarté et Les Métamorphoses du vampire.
Soit en tout, 20 interventions autographes de Charles Baudelaire.
Édition illustrée de 13 compositions d’Arthur Rackham en couleurs contrecollées sur carton fort sous serpentes légendées et 14 compositions en noir dans le texte par Arthur Rackham, dont un portrait d’Alice en frontispice, un des très rares 20 exemplaires sur japon, enrichis d’un signature autographe d’Arthur Rackham en justification, tirage de tête. Il existe quelques exemplaires hors commerce nominatifs sur ce même papier.
Cartonnage de l’éditeur en plein vélin, dos lisse titré à l’or et présentant une illustration dorée du Chat du Cheshire, premier plat estampé à l’or du titre et d’une illustration représentant deux animaux fantastiques, gardes et contreplats illustrés, tête dorée. Rares rousseurs.
Bel exemplaire du plus recherché des illustrés d’Arthur Rackham, un des rarissimes exemplaires sur papier Japon.
Édition illustrée de 24 compositions d’Arthur Rackham en couleurs contrecollées sur carton fort sous serpentes légendées et 8 compositions à pleine page en noir ainsi que de nombreux ornements et vignettes dans le texte par Arthur Rackham, un des 300 exemplaires imprimés sur vélin fort à la forme enrichis d’une signature autographe d’Arthur Rackham dans la justification.
Reliure de l’éditeur à la bradel en demi vélin, dos lisse titré à l’or, premier plat estampé à l’or du titre et d’une illustration représentant des animaux fantastiques et un filet doré vertical, gardes et contreplats illustrés, tête dorée, témoins conservés.
Provenance : Maurice Feuillet, ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre. Illustrateur de presse, notamment pour les grandes affaires judiciaires, mais aussi critique d’art et fondateur du Figaro artistique, Feuillet est resté célèbre pour avoir réalisé les croquis d’audience lors des procès d’Émile Zola en 1898 et d’Alfred Dreyfus en 1899.
Exemplaire en très bel état de conservation du spectacle baroque et dionysiaque du célèbre poète anglais John Milton, superbement illustré des compositions d’Arthur Rackham.
Nouvelle édition, revue, corrigée, & considérablement augmentée.
Reliures en demi basane fauve mouchetée à coins, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison, plats de cartonnage marron, tranches mouchetées, reliures de l'époque.
Quelques petits frottements sans gravité sur les dos, quelques coins émoussés.
L'Esprit des loix occupe les volumes I à IV ; La Défense de l'Esprit des loix le volume V (avec un index général) ; les Lettres persanes le volume VI ; le volume VII regroupe les Considérations et les pièces annexes ; le volume VIII correspond aux oeuvres posthumes.
Cette collective de Montesquieu ne présente pas de particularité notable quant à son contenu, mais forme une très rare impression de Zweibrücken, avec la fausse adresse de Saarbrücken : Deux-Ponts constituait en effet un centre typographique autonome et très pratique (en raison de sa proximité) pour faire rentrer dans le royaume de France des titres qui ne pouvaient échapper à la censure.
Deux ouvrages reliés en un volume : édition originale de Principia philosophiae suivie de l’édition originale latine de Specimina philosophiae. Bien complet des feuillets blancs b4 et 2Q4.
Marque de l’imprimeur représentant Minerve et sa chouette, ainsi que la devise « Ne extra oleas » sur la page de titre. De nombreuses gravures in-texte.
Relié en plein veau, dos à cinq nerfs dorés guillochés, nombreuses roulettes et fers dorés dans les compartiments, armes estampées de la Society of Writers to the Signet au centre des plats, filet à froid en encadrement, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées. Cote de bibliothèque encollée sur le contreplat, cotes à la plume sur la page de garde et ex-libris manuscrit de la Signet Library « Ex Lib: | Bibl: Scribar | Sig: Reg: » sur la page de titre. Mors, coiffes et coins restaurés, rousseurs plus prononcées sur les six premiers feuillets, sur la page de titre des Specimina et les quatre derniers feuillets du volume. Quelques épidermures sur les plats. Etrange défaut de papier autour du nom de l’auteur sur la page de titre des Principia, que l’on retrouve sur plusieurs exemplaires (Library of Congress, BnF), petit travail de vers sur la marge inférieure de cette même page, le discret trou courant jusqu’à la page 129 des Specimina. Petit manque de quelques mots p. 296-297.
Première occurrence du célébrissime cogito ergo sum.
Très rare édition originale de la traduction japonaise et des notes établies par Taiichi Ogawa.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait d'Alphonse Daudet.
Dos comportant deux déchirures en tête et en pied, couvertures salies, quelques petites rousseurs intérieures.
Première édition en japonais du chef d'œuvre d'Alphonse Daudet. Très mal reçu en Provence à sa parution en 1872, malgré le soutien de Frédéric Mistral, le roman ne tarda pourtant pas à être considéré comme l'un des fleurons de la littérature française et le personnage de Tartarin est devenu l'emblème de la ville de Tarascon, et son meilleur ambassadeur.
Édition originale « très rare et extrêmement recherchée » (Clouzot), imprimée sur vélin fort.
Reliures strictement de l’époque en demi chagrin marron, dos lisses ornés d’entrelacs typographiques estampés en noir, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, étui postérieur bordé de maroquin marron, plats de papier marbré, intérieur de feutrine vert olive. Quelques rousseurs éparses, mention « Henri Beyle » à l’encre noire en angle droit de la page de titre du premier volume, le feuillet final du catalogue en fin du second volume manquant, restaurations angulaires à quatre feuillets du premier volume.
« Cet ouvrage est d’une grande rareté en belle condition. » (Carteret)
Agréable et très rare exemplaire, grand de marges et joliment relié à l’époque de ce chef-d’œuvre de Stendhal, encore plus rare que Le Rouge et le Noir.
Édition originale imprimée sur vélin d'Angoulême, exemplaire bien complet des six pièces condamnées et comportant les coquilles habituelles.
Reliure en demi basane rouge, dos à quatre nerfs orné de fleurons dorés, plats de percaline rouge, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Édition originale rare et recherchée.
Reliure en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques rares et claires rousseurs comme habituellement.
Rare exemplaire en reliure strictement de l’époque.
Edition originale, un 45 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête.
Reliure en plein maroquin chocolat, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, roulettes dorées sur les coiffes, gardes et contreplats de papier peigné, encadrement de doubles filets dorés sur les contreplats, filets dorés sur les coupes, couvertures et dos conservés, toutes tranches dorées, étui bordé de maroquin marroquin chocolat, plats de papier peigné, intérieur de feutrine grise, magnifique reliure signée Semet & Plumelle,
Très bel exemplaire parfaitement établi dans une reliure en plein maroquin de Semet & Plumelle.
Second tirage de la première édition illustrée du chef d'oeuvre de Victor Hugo, qui se signale par la présence d'une chauve souris en vignette de titre.
Reliure néogothique de l'éditeur en pleine toile polychrome marron, dos lisse orné d'une allégorie dorée de Notre-Dame de Paris, plats illustrés d'un grand décor doré polychrome (rouge, bleu et rose) représentant des scènes de Notre-Dame de Paris, gardes et contreplats de papier jaune, pages de garde blanches ombrées, toutes tranches dorées, cartonnage romantique de l'éditeur. Dos uniformément éclairci. Micro fente au mors supérieur en tête. Un feuillet détaché, 2 autres ressortis. Rousseurs éparses dans les marges.
Ouvrage orné d'illustrations de Charles François Daubigny, Valentin Foulquier, Thoedor Josef Hoffbauer, Tony Johannot, Aimé de Lemud, Ernest Meissonier, Célestin Nanteuil, Camille Roqueplan, Louis Henri de Rudder et Louis Steinheil...
Bel exemplaire du chef d'oeuvre intemporel de Victor Hugo présenté dans un cartonnage romantique polychrome.
Édition originale rare et recherchée, exemplaire de première émission.
Notre exemplaire est bien complet de la liste des souscripteurs et de l’avertissement qui furent supprimés lorsque le solde de cette édition passa aux mains d’un autre éditeur : Dion-Lambert et comprend bien la faute de pagination au tome 2 : page 164 au lieu de 364. Enrichi d’une lettre de l’auteur avec sa signature autographe, rédigée et datée du 14 avril 1839, par son secrétaire. Une page à l’encre noire sur un double feuillet. Légèrement ombrée sur l’extrémité supérieure, avec quelques rousseurs, trois déchirures marginales sans atteinte au texte dues au décachetage, et les plis habituels inhérents à l’envoi.
L'ensemble est enrichi d’ une exceptionnelle, prophétique et macabre lettre de François-René de Chateaubriand. Signée de la main chancelante de l’auteur, cette lettre vraisemblablement inédite a été rédigée par son secrétaire : « Vous connaissez la main de [Hyacinthe] Pilorge que j’employe pour remplacer la mienne souffrante de la goutte » explique l’auteur en guise d’introduction à la lettre.
Reliures en demi chagrin noir, dos lisses ornés de doubles filets dorés et doubles caissons estampés à froid, plats de cartonnage noir, très légers frottements sans aucune gravité sur certains plats, contreplats et gardes de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l’époque. Rousseurs éparses.
Nouvelle édition de la traduction française.
Reliure à la bradel en demi percaline safran, dos lisse dos légèrement bruni orné d'un fleuron central doré, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin marron comportant quelques éraflures, plats de papier oeil-de-chat, couvertures consservées, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque.
Rare édition originale ornée d'1 tableau et de 2 planches hors-texte montrant des formes de crânes et des portraits d'aliénés.
Cf. Garrison Morton, 4922. En français dans le texte, 203. Kelly, p. 326. Foucault, Histoire de la folie, 523. Jan Goldstein, Console and classify, 65. Bariéty et Coury, 882.
Reliure en demi basane havane à coins, dos lisse orné de fleurons et frises dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure pastiche moderne.
Quelques rousseurs affectant principalement le second volume.
A été relié en fin de volume, de Jean-Etienne Esquirol : "Des Établissemens consacrés aux aliénés en france, et des moyens de les améliorer. Mémoire présenté au ministre de l'Intérieur, en septembre 1818". publié à Paris, sans date, chez Renouard, 35 pp.
Au verso du titre: "Cet opuscule est extrait de l'ouvrage que l'auteur publiera à la fin de janvier 1838, sous le titre: Des maladies considérées sous les rapports médical, hygiénique, statistique et médico-légal." Rare tiré à part du texte à l'origine de l'adoption de la loi du 30 juin 1838 qui inaugurait l'institution d'un établissement psychiatrique par département, l'internement devenant désormais soumis à un avis médical. "This Mémoire to the Minister of the Interior on conditions in Hospitals and Prisons is one of the ablest and most influencial documents in the history of administrative psychiatry" (Zilboorg & Henry p. 391, cité cat. Haskell F. Normann Library, III, 1062).
Judicieuse réunion de ces deux textes fondamentaux.
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées, tête dorée, reliure très légèrement postérieure signée de P. Ruban.
Bel ex-libris gravé par Provost-Blondel et encollé sur un contreplat. Il représente un casque orné d'une plume, d'un médaillon et d'un phylactère comportant la devise « Toujours en face ». Il aurait appartenu à Victor Coué, sous-lieutenant mort au combat durant la Première Guerre mondiale.
Cet exemplaire est enrichi de deux frontispices : une lithographie rehaussée de Félicien Rops représentant un portrait-charge de Barbey d'Aurevilly et légendée « Il n'a pour page que son ombre. TS » et un portrait de l'auteur gravé par Paul-Adolphe Rajon (1843-1888).
Notre exemplaire est en outre enrichi de la série de gravures composée par Félicien Rops entre 1882 et 1886 en vue d'une nouvelle édition chez Alphonse Lemerre.
La réunion de ces deux œuvres majeures de la littérature et de l'histoire de l'art de la fin du XIXème siècle constitue un exceptionnel et unique exemplaire, puisque contrairement à l'idée générale, les estampes de Rops n'ont jamais officiellement accompagné le texte de Barbey dans le cadre d'une véritable édition illustrée.
Cette série se compose de trois planches en frontispice : La Femme et la folie dominant le monde I et II, Le Sphinx, suivies de six autres renvoyant respectivement aux six nouvelles de Barbey et figurant en tête de chacune d'elles : Le Rideau Cramoisi, Le Plus Bel Amour de Don Juan, Le Dessous de cartes d'une partie de whist, à un dîner d'athées, Le Bonheur dans le Crime et La Vengeance d'une femme.
Bel exemplaire très bien établi en reliure quasi de l'époque.
Edition préoriginale des 18 poèmes de Charles Baudelaire occupant les pages 1079-1093 de la Revue des Deux Mondes et qui présentent de très nombreuses variantes par rapport au texte de l'édition originale publiée en 1857 par Poulet-Malassis & De Broise.
Reliure en plein chagrin noir, dos lisse, encadrement de deux filets à froid sur les plats, gardes et contreplats de papier peigné, reliure légèrement postérieure.
Rare et bel exemplaire.
Deuxième édition de la traduction française établie par François-Victor Hugo.
Reliures en demi chagrin rouge, dos légèrement éclaircis à quatre nerfs ornés de triples caissons dorés et décorés de fleurons centraux dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures de l'époque.
Quelques rousseurs, petites piqûres noires sans gravité sur certains dos, coins supérieurs du tome 10 accidentés.
Notre ensemble, joliment établi en reliure uniforme de l'époque, est bien complet en 18 volumes et donc, de ses trois derniers volumes d'écrits apocryphes, qui manquent souvent.
Nouvelle édition de la traduction française établie par Amédée Pichot et en partie originale car enrichie d'une notice historique sur lord Byron.
Reliures en demi veau glacé bleu, dos partiellement éclaircis à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées et ornés caissons dorés richement décorés, pièces de titre et de tomaison de veau glacé bleu marine à coins, fleurons estampés à froid en têtes et en queues des dos, plats de papier à la cuve, frises dorées en queues, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier marbré, tranches marbrées, certains coins légèrement émoussés, reliures romantiques de l'époque.
Notre exemplaire comporte 13 gravures hors-texte parfois en frontispice.
Rousseurs éparses, quelques feuillets brunis en rasion de l'acidité du papier.
Exemplaire établi dans une agréable reliure décorative et romantique de l'époque.
Edition originale, un des 120 exemplaires sur pur fil.
Agréable exemp)laire à toutes marges.
Edition originale de ces importants mémoires d'un compagnon de route et d'armes de Napoléon Bonaparte.
Reliures en demi basane aubergine, dos lisses légèrement éclaircis ornés d'arabesques romantiques dorées, quelques frottements avec petits manques sur certains dos et certains mors, plats de cartonnage gaufré aubergine, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures romantiques de l'époque.
Quelques rousseurs, une claire mouillure marginale sur les derniers feuillets du tome 8.
Agréable ensemble joliment établi en reliure romantique de l'époque.
Précieux ensemble des quatre premiers volumes de l’édition intégrale, respectant le découpage original américain. Le volume 1, présenté dans un coffret en métal à lettres repoussées et enrichi d’une carte dépliante du domaine de Westeros, est un exemplaire du tout premier tirage collector français publié en 2012, particulièrement recherché pour sa rareté. Les tomes 2 et 3 sont des tirages de 2013, le tome 4 de 2014.
Tous les volumes sont enrichis d’une exceptionnelle signature autographe de George R. R. Martin sur la page de titre réalisée à l’occasion de l’unique séance de signature que l’auteur a consacrée à ses fans français, à Dijon le 3 juillet 2014. Le cinquième volume ne paraîtra qu’en 2015.
Couvertures illustrées en couleurs à rabats. Coins légèrement émoussés, discrets frottements d’usage aux dos des volumes 2 et 3, traces de plis anciens à l’angle du plat supérieur du volume 3, à l’angle du plat inférieur du volume 4 et sur le premier rabat du volume 3, tranches faiblement jaunies ou noircies pour les volumes 2, 3 et 4. Coffret légèrement frotté sur le dos et les plats.
Edition originale, un des 2080 exemplaires numérotés sur alfa.
Cartonnage de l'éditeur réalisé d'après la maquette originale de Mario Prassinos.
Dos insolé comme habituellement.
Édition originale pour chacun des volumes.
Bel exemplaire de Du côté de chez Swann en édition originale de second tirage comportant toutes ses caractéristiques (premier plat à la date de 1913, présence de la table des matières, absence du catalogue in fine) ; exemplaire, en édition originale portant la mention de quatrième édition pour À l'ombre des jeunes filles en fleurs (portant le bon achevé d'imprimer du 30 novembre 1918); bien que portant le même achevé d'imprimé du 30 novembre 1918, les 128 exemplaires réimposés ne seront imprimés qu'un an plus tard, avec les grands papiers de la réédition de Swann ; pour les 11 volumes suivants, exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers avec les réimposés.
L'édition originale complète de La Recherche du temps perdu comprend les deux premiers volumes sur papier ordinaire avec les particularités mentionnées ci-dessus, puis des exemplaires de luxe pour les volumes suivants. Ces exemplaires de luxe sur pur-fil sont de même format que les deux premiers volumes.
Restaurations avec manques comblés sur le dos et les plats du premier volume et du deuxième, dos du troisième volume bruni, petites déchirures ou légers manques sans gravité en pied de certains dos, second plat du cinquième volume partiellement insolé, quelques rousseurs sur la tranche du sixième volume, ex-libris manuscrits en angles supérieurs droits du premier plat et de la page de titre du premier volume.
Cette collection complète de La Recherche comprend les titres suivants : Du côté de chez Swann, A l'ombre des jeunes filles en fleurs, Le Côté de Guermantes (2 volumes), Sodome et Gomorrhe (3 volumes), La Prisonnière (2 volumes), Albertine disparue (2 volumes) et Le Temps retrouvé (2 volumes).
Bel ensemble tel que paru intégralement en édition originale.
Edition originale dédiée à Louis Jouvet, un des 108 exemplaires numérotés sur vergé Lafuma Navarre et réimposés au format in-quarto tellière, tirage de tête.
Reliure en demi chagrin maroquiné rouge, dos à cinq nerfs sertis defilets à froid, date dorée en queue, plats e papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée D.H. Mercher.
Créée par Louis Jouvet à la comédie des Champs-Elysées le 14 décembre 1923. L'acteur s'occupa également de la mise en scène et des décors ; en 1933 la pièce étant ensuite adaptée au cinéma par Roger Goupillières avec toujours dans le rôle principal Louis Jouvet.
Edition originale rare et recherchée, selon Clouzot, surtout en reliure d'époque
Reliures en demi chagrin brun, dos à quatre nerfs rehaussés de filets dorés, ornés de doubles caissons dorés, reliures strictement de l'époque.
Gageons que le relieur n'était pas un lecteur habituel du grand écrivain car il a frappé "T. Gaultier" en guise d'auteur sur le dos.
Très bel exemplaire dans une condition particulièrement désirable.
Édition originale imprimée sur vélin d’Angoulême, exemplaire bien complet des six pièces condamnées et comportant les coquilles habituelles.
Reliure en demi chagrin noir, dos à quatre nerfs orné de doubles filets dorés et décorés de motifs typographiques dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier marbré, reliure de l’époque. Rares rousseurs éparses, légers frottements sur les coupes.
Très bel exemplaire.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse composté M.F. sur le premier plat et numérotés à la presse à la justification du tirage.
Petites déchirures restaurées sur le dos et en tête du premier plat, légères traces de pliures marginales sur le premier plat.
Précieux envoi autographe signé de Louis Pergaud à J.H. Rosny jeune. Lauréat du "Prix Goncourt" 1910 pour son recueil de nouvelles De Goupil à Margot, l'écrivain adresse ce nouvel ouvrage à l'un des membres historiques du jury.
Contrefaçon de 1812 imprimée avec la date de 1796. Elle présente l'exacte pagination de la véritable édition de 1796 ainsi que les 13 figures et les 2 frontispices par Monnet, Mlle Gérard et Fragonard fils gravés par Baquoy, Duplessi-Bertaux, Dupréel, Godefroy, Langlois, Lemire, Lingée, Masquelier, Patas, Pauquet, Simonet et Trière. L'identification de la contrefaçon est rendue possible par la présence, en marge basse des planches, des lettres "R. p. D." indiquant que les planches de cette réédition ont été retouchées par Delvaux. En outre, le filet précédant la date est ondulé et le titre est présenté sur sept lignes et non sur huit.
Reliure en plein maroquin caramel, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés et ornés de doubles caissons dorés richement décorés de motifs floraux et végétaux dorés, dates et lieux dorés en queues des dos, roulettes dorées sur les coiffes, pièces de titre et de tomaisons de maroquin bleu nuit, encadrement d'une large dentelle dorée sur les plats frappés en leurs centres d'un médaillon doré, roulettes dentelées en encadrement des plats, doubles filets dorés sur les coupes, gardes et contreplats de papier peigné, encadrement d'une dentelle dorée sur les contreplats, légers frottements sur les coins, toutes tranches dorées, splendide reliure signée Hardy.
Très bel exemplaire établi dans une magnifique reliure en plein maroquin décoré de Hardy.
Nouvelle édition "A la bannière" aux plats biseautés, violet sur fond rouge et illustrée de 154 dessins par Férat gravés par Barbant.
Cartonnage d'éditeur à la bannière de type 6 signé Lenègre, plaque du premier plat signée Souze, second plat de type e1 au macaron central sur fond noir, avec motifs géométriques en encadrement.
Belle plaque supérieure, à la percaline luisante et aux ors nets, petites taches noires sur le dos, coiffes affaissées comme généralement, quelques rousseurs intérieures, petites taches noires et claires sur le second plat.
L'île mystérieuse est liée, sans être une suite, à deux autres romans de Jules Verne, Vingt mille lieues sous les mers, et Les enfants du capitaine Grant.
L'auteur s'est notamment inspiré de Robinson Crusoé pour l'existence des naufragés sur une île déserte.
Cet ouvrage, l'un des plus célèbres de Jules Verne, connaîtra 8 adaptations au cinéma et à la télévision.
Édition en partie originale, parue trois ans après la première.
Reliure d'époque en pleine basane brune, dos lisse à 7 caissons dorés ornés de frises et de vases à l'antique, pièce de titre en cuir, inscription Lycée impérial de Marseille, prix de l'an XIII (1805) estampée à l'or au plat supérieur, roulettes dorées sur les coupes, coiffes guillochées, contreplats et gardes blanches, étiquette de prix à en-tête du lycée collée au premier contreplat. Usures d'usage sur les mors avec un petit trou, coiffe inférieure manquante et manque de cuir en pied du dos, travail de ver portant atteinte à plusieurs lettres du mot "Marseille" sur le premier plat, coins émoussés, ors coupes et coiffes légèrement passés, trou au feuillet du faux-titre sans atteinte au texte et ensemble des feuillets gondolés.
Annotation à l'encre sur la page de titre : "1ère Edition 1796".
Quatre autres éditions suivront les deux premières : 1808, 1813, 1824 et 1835 (cette dernière à titre posthume).
Edition originale, un des 340 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers.
Reliure en demi chagrin brun à coins, dos lisse, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures conservées, reliure de l’époque.
Quelques discrètes restaurations sur le dos et les mors.
Notre exemplaire à toutes marges est bien complet du tableau généalogique dépliant des Rougon-Macquart.
Edition dite « de Kehl », la plus fameuse des éditions des œuvres de Voltaire, en grand papier et illustrée de figures. Elle a été tirée sur cinq papiers différents et seuls les tirages sur grand papier, le nôtre sur vergé, possèdent les gravures, ce sont naturellement les exemplaires les plus recherchés et les plus rares.
Reliure en pleine basane peinte à décoration de 'nid d'abeille', dos lisse orné de fleurons, roulettes et caissons dorés, pièces de titre et de tomaison en veau beige clair, roulette de chaînons dorés en encadrement des plats, contreplats et gardes de papier marbré, roulette dorée sur les coupes, toutes tranches marbrées, reliure de l’époque. Deux volumes (vol. 50 et 70) avec quelques fers dorés différents sur les dos, pièces de titre de maroquin orangé et traitement des tranches et plats légèrement différents. Pour l'ensemble, ors légèrement passés, coins frottés, rares rousseurs, anciennes et discrètes restaurations et quelques trous de vers dans les reliures sans atteinte aux feuillets. 28 volumes (vol. 4, 5, 8, 10, 11, 13, 16, 17, 19, 20, 24, 27, 28, 33, 34, 35, 36, 37, 43, 48, 61, 62, 63, 65, 66, 67, 68, 70) ont les mors fendillés aux extrémités, et 20 volumes (vol. 8, 11, 12, 14, 16, 18, 33, 34, 37, 42, 46, 49, 53, 56, 57, 60, 65, 66, 68, 70) présentent des coiffes abîmées.
Deux éditions furent publiées en même temps. Notre exemplaire correspond à la prestigieuse édition in-8 en 70 volumes sur grand papier (l’autre édition étant de format in-12 en 92 volumes). Il est richement illustré de 125 planches gravées à l'eau-forte :
- on compte 17 portraits, dont 3 de Voltaire : un portrait frontispice de N. de Largillière gravé par P. Alex. Tardieu ; un dessiné d'après le buste de Houdon par Moreau le Jeune et gravé par P. Alex. Tardieu ; un portrait allégorique par Louis Croutelle d’après Moreau le Jeune, appartenant à la seconde suite d’illustrations des œuvres de Voltaire exécutée par Moreau pour l’éditeur Renouard. Les 14 autres portraits comprennent un frontispice allégorique de Frédéric-Guillaume prince de Prusse, représenté de profil dans un médaillon par Dambrun d'après Moreau le Jeune ; un portrait de Henri IV par Pourbus gravé par Tardieu ; un de Charles VII gravé d'après l'original du Cabinet du Roi par Mavieri ; un autre d'Agnès Sorel dessiné par Moreau le Jeune d'après l'original du Cabinet du Roi et gravé par Mavieri ; un de Jeanne d'Arc gravé par Beisson ; suivi du comte de Dunois gravé d'après l'original du Cabinet du Roi par J. B. Fosseyeux ; un de Louis XIV dessiné par Moreau Le Jeune d'après C. Le Brun gravé par J. B. Fosseyeux ; un de Charles XII gravé par P. Alex. Tardieu d'après l'original du Cabinet du Roi ; un de Pierre Ier gravé par P. G. Langlois d'après une peinture de L. Caravaque ; un de Madame du Châtelet d'après Marie Anne Loir et gravé par P. G. Langlois ; un du comte d'Argental d'après J. Defraine et gravé par J. B. Fosseyeux ; un de Frédéric II de Prusse peint d'après nature par Van Loo et gravé par P. G. Langlois ; un de Catherine II de Russie gravé par J. B. Fosseyeux ; et un de d'Alembert d'après De La Tour gravé par N. F. Maviez.
- 93 gravures de Moreau le Jeune dont 44 figures pour le Théâtre (gravées par Lingée, Simonet, de Launay, Trière, Halbou, Duclos, Romanet, Dambrun, de Longueil, Delignon, Le Mire, Le Veau), 10 pour la Henriade (gravées par Masquelier, Delignon, Dambrun, Patas, Gutemberg, Helman, Simonet, Duclos, Romanet), 21 pour la Pucelle (gravées par Simonet, Dambrun, Halbou, Baquoy, Trière, Delignon, de Longueil, Croutelle et Duclos), 4 pour les Contes (en vers, gravées par Langlois, Duclos, Delignon et Le Veau) et 14 pour les Romans (gravées par Trière, Duclos, de Longueil, Dambrun, Baquoy, Delignon, Simonet, Langlois et Halbou).
- 14 planches scientifiques dans le volume 31, illustrant les essais de Newton, Descartes et Leibniz.
- 1 plan de bataille hors texte dans le volume 24 sur l'Histoire de l'Empire de Russie sous Pierre le Grand.
Selon Bengesco (IV, n°2142), notre exemplaire est incomplet d'un portrait de Louis XV dans le tome 22, ainsi que d'un portrait de Voltaire par De La Tour (ici remplacé au dernier volume par un portrait allégorique par Louis Croutelle d’après Moreau le Jeune), Cet exemplaire comporte tous les portraits additionnels, à l'exception de deux figures qui manquent presque toujours : un portrait de Vertot et un tableau des Œuvres.
Rare et véritable édition originale posthume des six premiers livres des Confessions, les suivants ne seront publiés qu'en 1789. Plusieurs autres éditions parurent peu après celle-ci mais les travaux en lien avec les commentaires publiés dans la livraison de juin 1782 du Journal Helvétique montrent bien que cette édition séparée dite « en gros caractères » est bien la toute première (F. Michaux « L'Édition originale de la première partie des "Confessions" de J.-J. Rousseau » in Revue d'Histoire littéraire de la France, 35e Année, No. 2 (1928), pp. 250-253).
Reliures de l'époque en demi basane blonde, dos lisses ornés de dentelles dorées ainsi que de pièces de titre et de tomaison de maroquin havane, plats de papier caillouté, toutes tranches bleues.
Bel exemplaire de ce texte fondateur du genre autobiographique, établi dans une reliure de l'époque.
Edition illustrée de 192 planches en couleurs d'uniformes, surtout de la Révolution et de l'Empire, d'après les aquarelles de Job (cf Colas I, 1549.)
Textes par plusieurs membres de la Sabretache.
Reliures en demi chagrin maroquiné cerise, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées, couvertures conservées, reliures de l'époque,
Les planches illustrées se répartissant comme suivant : pour le premier volume, 48 planches en couleurs sous serpentes chiffrées ; pour le deuxième, 48 planches en couleurs non chiffrées ; pour le troisième, 48 planches en couleurs non chiffrées et, pour le dernier, 48 planches en couleurs non chiffrées.
Tout ce qui a paru dans la Sabretache comprenant 48 livraisons renfermant chacune 4 planches en couleurs.
Les sujets regardant la chose militaire, le patriotisme, voire le chauvinisme, étaient la spécialité de Jacques Onfroy de Bléville (1858-1931), illustrateur à la vocation initialement contrariée.
Agréable ensemble joliment établi en reliure uniforme de l'époque.
Édition originale rare et très recherchée (cf. Clouzot) à la bonne date de 1850, certains exemplaires invendus ayant été remis en vente chez le même éditeur en 1852.
Reliures à la bradel en plein cartonnage vert bouteille ornementé de motifs floraux estampés à froid, pièces de titre de maroquin marron, ex-libris encollés sur les contreplats.
Un petit manque de papier en pied de la dernière page du second volume sans aucune atteinte au texte, quelques rares rousseurs.
Très rare et bel exemplaire élégamment relié strictement à l’époque.
Edition originale sur papier courant comportant le bon achevé d'imprimer du 26 février 1926.
Agréable exemplaire.
Edition originale, un des 95 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après 45 hollande.
Une légère trace de pliure verticale sur le premier plat.
Bel exemplaire.
Edition originale sur papier courant, premier tirage sans mention d'édition, comportant le bon achevé d'imprimer du 30 novembre 1918. Les 128 grands papiers ne seront tirés que six mois plus tard pendant l'été 1919.
Taches claires en marges des gardes blanches, petits manques et pâle mouillure sur la page de titre et les pages suivantes, Un défaut naturel de papier en marge des pages 339-340, provoquant une pâle tache bleutée pris dans la trame.
Reliure en demi maroquin vert sapin à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier oeil-de-chat, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée Huser.
Rare exemplaire à grande marge de ce chef d'oeuvre de la littérature, premier prix Goncourt de la maison Gallimard.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur pur fil.
Dos légèrement insolé une petite griffure sur le premier plat de couverture, pliures angulaires au niveau des témoins conservés.
Rare exemplaire tel que paru.
Édition originale sur papier courant.
Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, encadrement de filets dorés sur les plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures montées sur onglets conservées, tête dorée, étui bordé de maroquin noir, plats de papier à la cuve, ensemble signé P. Goy & C. Vilaine. Quelques petites rousseurs, une pâle mouillure en marge droite sur la majeure partie des feuillets de l’ouvrage, s’estompant au fil des pages.
Exceptionnel envoi autographe signé de Joris-Karl Huysmans à Madame Charpentier, l’épouse de son éditeur : « Son bien respectueux et dévoué. »
Edition originale de la traduction française, un des 325 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers avec quelques alfa mousse hors commerce.
Petites déchirures sans gravité en tête du dos qui comporte également une légère insolation en pied, dernière garde partiellement ombrée.
Rare et agréable exemplaire.
Édition originale.
Reliure en plein maroquin rouge, dos rond à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, légers frottements sur les coiffes, double encadrement de filets dorés à froid sur les plats, avec des fleurons aux angles de l’encadrement intérieur, coins légèrement émoussés, gardes et contreplats de papier marbré, tranches et chasses dorées, très élégante reliure du XIXe à la Du Seuil signée Quinet sur la première garde.
Rare édition originale du premier succès théâtral de Marivaux. Cette pièce, représentée au printemps 1722 avant d’être publiée l’année suivante en 1723, contient déjà toute l’essence du marivaudage, toute sa galanterie subtile. Selon le poète romantique Théophile Gautier, elle serait même son chef-d’œuvre.
Édition originale sans mention pour laquelle il n’a pas été tiré de grands papiers.
Reliure en demi maroquin marron à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs avec reprise de teinte, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier marbré façon bois, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure signée Alix.
Ex-libris manuscrit à l’encre noire et une discrète restauration en angle supérieur droit de la première garde.
Première édition collective en partie originale, « extrêmement importante » selon Clouzot : « De plus en plus recherchée, à juste raison, elle comporte en édition originale : une partie des Fleurs du Mal, les Petits Poèmes en prose, les Curiosités esthétiques (sauf les deux Salons), L'Art romantique (sauf Gautier et Wagner). »
Les Fleurs du Mal est en troisième édition – et dernière voulue par l'auteur – en partie originale, à la bonne date de 1868. Vingt-cinq poèmes des Fleurs du Mal paraissent ici pour la première fois, l'édition totalisant à présent 151 poèmes (contre 100 pour l'édition de 1857).
Volume 1 : Les Fleurs du Mal, volume 2 : Curiosités esthétiques, volume 3 : L'Art romantique, volume 4 : Petits Poèmes en prose, volume 5 : Histoires extraordinaires, volume 6 : Nouvelles Histoires extraordinaires et volume 7 : Aventures d'Arthur Gordon Pym - Eurêka.
Reliures en demi chagrin bordeaux, dos à cinq nerfs ornés de fleurons dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté, reliures de l'époque.
Une très évocatrice lettre autographe de charles Baudelaire citant toutes ses œuvres en cours signée « C. B. » et adressée à Auguste Poulet-Malassis a été montée sur onglet en tête des Fleurs du Mal. Quatre pages rédigées au crayon de papier sur un double feuillet en date du 13 juin 1859. Cette lettre a été publiée dans Les Lettres (Mercure de France, 1906). Baudelaire écrit de Honfleur à son éditeur, où il se trouve chez sa mère depuis avril 1859. Cette dernière a réservé à son fils deux pièces mansardées de sa maison et la proximité de la mer semble propice au travail : « Vous me direz ce que vous pensez de mon Salon. Et de mon Gautier ? Dans peu de temps, je vais pouvoir vous livrer votre Opium et Haschisch, et peu de temps après, les Curiosités complètes, qui seront suivies des Nouvelles fleurs. » Le poète doit travailler sans relâche pour éponger ses dettes parisiennes et notamment celles contractées auprès du destinataire de cette lettre : "Puis-je aller à Paris, sans crainte ? Sans inquiétude ? "Je fais allusion au billet de 430 […], et à la promesse de renouvellement que vous m'avez faite à Paris. […] Vous vous brouilleriez avec De Broise, si vous aviez un protêt, et si j'en avais un ici, ma mère me flanquerait à la porte. Or, je veux utiliser jusqu'à la fin de l'année la bonne disposition du travail où je suis. »
Rare et précieux ensemble en reliure uniforme de l'époque de la célèbre première édition des œuvres complètes précédée de la longue et belle notice de Théophile Gautier rendant hommage à son disciple « impeccable », enrichi d'une belle lettre autographe dans laquelle l'Albatros évoque ses principales œuvres.
Édition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Reliures en demi maroquin marron, dos à cinq nerfs, dates dorées en queue, plats de papier à motifs abstraits, gardes et contreplats de papier marron, couvertures et dos conservés, têtes dorées, reliures signées Thomas Boichot.
Précieux exemplaire de ce texte fondateur du féminisme moderne.
Un des très rares exemplaires enrichi d'un envoi autographe - on en recense moins d'une dizaine - de cette édition originale, comportant la Marseillaise.
Edition originale illustrée d'une gravure hors-texte gravée par Charles-Etienne Gaucher d'après Jean-Jacques Le Barbier et de 4 pages de partition gravée en fin de volume. La Marseillaise y figure dans sa véritable édition originale, ayant fait l'objet d'une pré-publication dans L'Almanach des Muses en 1793 et sous forme de feuillets libres.
Reliure en demi-basane d'époque, dos lisse orné de caissons, de fleurons et de dentelles dorés, pièce de titre maroquin rouge, plats de cartonnage noir. Plusieurs ex-libris manuscrits ou encollés sur le contreplat et les gardes. Dos restauré, quelques rousseurs. Les deux dernières lettres du nom du dédicataire ont été rognées à la reliure.
L'ouvrage est enrichi sur la page de faux-titre d'un exceptionnel envoi autographe de Rouget de L'Isle à un autre artiste de la Révolution : « M de La Chabeaussiè[re] / de la part de l'auteur ».
Rouget de Lisle et Poisson de la Chabeaussière, le destinataire de l'envoi, ont tous deux incarné la ferveur révolutionnaire et marqué l'Histoire républicaine par leur plume.
La Marseillaise figure dans l'ouvrage parmi d'autres poèmes et chants. Cette première édition livre le célèbre chant dans son état originel : il comporte six quatrains, tel qu'il a été écrit par le capitaine Rouget de l'Isle pour l'armée du Rhin en avril 1792, puis institué hymne national en 1795 par le décret du 26 messidor an III.
Paroliers et hommes de lettres, Rouget de l'Isle et la Chabeaussière furent les serviteurs zélés de la Révolution mais aussi les victimes de ses excès. A l'écriture de cette dédicace, en l'an V de la République, les deux hommes sont au faîte de leur gloire. L'un est l'auteur de l'hymne national qui fait vibrer la France révolutionnaire, et l'autre du catéchisme républicain le plus diffusé sous la Révolution. En effet, la Chabeaussière compose lui aussi une œuvre majeure de l'héritage révolutionnaire : un Catéchisme républicain, philosophique et moral, réédité 82 fois jusqu'à la IIIe République, et qui l'a promu à la Commission exécutive de l'instruction publique. Comme Rouget de L'Isle, il a connu le succès en tant que parolier et librettiste, notamment pour les opéras comiques de Nicolas Delayrac. L'histoire de La Marseillaise rencontre dès sa création celle de La Chabeaussière et du compositeur Delayrac, dont l'air offre une certaine ressemblance avec le drame héroïque de Delayrac intitulé Sargines ou l'Élève de l'amour.
Ni la Chabeaussière, ni Rouget de l'Isle malgré la célébrité de sa Marseillaise n'échappèrent cependant aux affres de la Terreur. Déclarés « suspects » , ils furent incarcérés en 1793 respectivement à la prison des Madelonettes et de Saint-Germain-en-Laye. Au sortir de ces heures sombres, les deux hommes mènent une existence paisible et continuent de collaborer activement à l'Almanach des Muses, qui publia La Marseillaise pour la première fois en volume.
A la mort de la Chabeaussière en 1820, l'exemplaire connaît une histoire des plus romanesques. Il porte toujours l'inscription de son second propriétaire, Edouard Gendron : « Ce livre a été acheté en 1821 - à un carrefour près la place de l'école de médecine, parmi un tas de ferraille ».
Première publication par son compositeur du plus célèbre des symboles de la République française : La Marseillaise. Sa précieuse dédicace réunit des poètes révolutionnaires aux destins croisés, dont les écrits laissèrent leur immortelle empreinte dans l'histoire de France.
Célèbre édition au texte entièrement gravé, richement illustrée de 6 titres gravés, un frontispice et un faux-titre gravé pour le tome I, et 243 figures, 473 vignettes et culs-de-lampe. L’illustration des trois premiers volumes est l’œuvre de Monnet et dans les 3 derniers, par Fessard d’après Bardin, Bidauld, Caresme, Desrais, Houel, Kobell, Le Clerc, Leprince, de Loutherbourg, Meyer. Le texte gravé est l’œuvre de Montulay et Drouet.
Reliures de l’époque en maroquin rouge, dos lisse orné d’un quadrillage semé de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison en maroquin fauve, triple filet doré en encadrement des plats, filet doré sur les coupes, roulette dorée en encadrement des contreplats, gardes et contreplats de papier bleu, dentelle intérieure dorée, tranches dorées. Discrètes restaurations aux mors.
Bel exemplaire élégamment relié en maroquin rouge de l’époque aux dos richement estampés à l’or de cette édition entreprise par Étienne Fessard, dédiée aux enfants de France, le duc de Berry, le comte de Provence et le comte d’Artois.
Edition originale de la traduction, par F. de Brotonne, conservateur adjoint de la bibiothèque Sainte Geneviève, d'après toutes les traductions anciennes comparées. L'ouvrage a été enrichi de la collection de 10 vignettes par Charlet, avec sa couverture sur papier rose conservée, avec une vignette, à la date de 1831 ; le recueil contient également un portrait de Cervantes.
Reliure en demi maroquin à coins lie-de-vin à grains longs signée en haut de la première page de garde S. David, à la fin du XIXe. Dos à 4 nerfs orné de fers complexes et criblés puis caissonés. Roulettes sur les nerfs. Double filet de séparation sur les plats et aux coins. Traces de frottement sur certains nerfs et aux mors et coins. Un coin un peu replié. Quelques piqûres dans un ensemble frais.
Couvertures conservées, ainsi que les dos. Reliure établie sur brochure au papier non rogné.
Très bel exemplaire.
Nouvelle édition. Marques de l'éditeur en page de titre et au verso des derniers feuillets de chaque ouvrage. Quelques lettrines historiées. Impression en italiques.
Reliure en plein maroquin rouge ca début XIXe, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin rouge, apier de garde ca 1800, un mors inférieur fendu en tête avec manque sur 2 cm, quelques traces de frottements, deux zones de grattement sur le plat supérieur, un léger manque en page de titre de L'odyssée, de quelques minimètres sur 3 cm en marge haute.
Traduction de L'Odyssée par Volaterrano, accompagné de la Batrachomyomachie par Aldo Manuce et des Hymnes par Iodoco Valaraeo. La vie d'Homere par Hérodote est traduite par Conrad Heresbach.
Le second ouvrage contient ce que l'on nomme, la suite d'Homère, ou les Posthomériques ; Quintus de Smyrne, auteur grec du IIIe ou IVe siècle, reprenant l'action de L'Illiade là où l'Homère l'avait laissée. Traduction par Iodoco Valareo. Le volume se termine par L'enlèvement d'Helene par Coluthos, poète de la fin du Ve siècle, et dont l'oeuvre fut retrouvée au XVe siècle.
Bel exemplaire.
Edition originale de la traduction française (cf Sabin, 33726 (édition originale). Humboldt Library, 4696.)
Texte complet, sans l'Atlas qui a été publié de nombreuses années plus tard (1867) et qui manque souvent.
Déchirures et petits manques marginaux sur certains, dos du deuxième volume fendu, dos des autres tomes légèrement fendillés en tête et en pieds, dos du premier volume restauré en pied, quelques petites rousseurs.
Première édition française complète, traduite par H. Faye. de cet ouvrage capital de l'un des plus grands savants et voyageurs du XIXe siècle ; magistrale synthèse par laquelle Alexander von Humboldt créait la géographie physique (P. Rousseau, Hist. de la science, p. 362).
L'auteur lui-même considérait cet ouvrage comme l'oeuvre de sa vie.
Grâce à sa formation scientifique et à ses différentes expéditions scientifiques, en particulier l'exploration de l'Amérique du sud en compagnie d'Aimé Bonpland, Humboldt était en mesure de réunir en un seul ouvrage tout le matériau, l'ensemble des connaissances sur les phénomènes célestes et sur la vie sur Terre, des nébuleuses aux mousses sur les roches granitiques.
Cet ouvrage marque véritablement une étape dans le développement intellectuel de l'humanité.
Edition originale de la traduction française établie par Lucien Jacques, Joan Smith et Jean Giono, un des 112 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers après 7 Chine et 55 pur fil. Une première tentative d’édition fut entamée en 1939 en rassemblant sous une couverture imprimée les pages extraites des Cahiers du Contadour non vendus, où l’édition pré-originale de cette œuvre maîtresse était apparue en livraison dans les 8 numéros de la revue entre 1936 et 1939. Mais la guerre mis un terme au projet avant la parution et les exemplaires constitués furent en grande partie détruits dans la remise où ils étaient entreposés.
Bel et très rare exemplaire en grand papier de ce chef-d'oeuvre de la littérature anglo-saxonne, précoce manifeste écologiste contre la pêche intensive traduit par l'éternel amoureux de la nature.
Edition de l'année de l'originale, mention de 78ème mille.
Exemplaire complet de sa bande annonce annoncant l'obtention du Prix Renaudot 1965.
Une infime déchirure sans gravité en pied d'un mors.
Envoi autographe signé de Georges Pérec à Jean Berthou et à sa femme.
Deuxième édition postérieure de seulement un mois à l’édition originale.
Dos légèrement ridé, petites traces de pliures en marges des plats, une légère tache sur le second plat.
Rare et précoce envoi autographe signé de Gabriel García Márquez sur son chef-d’œuvre à son ami et traducteur Claude Couffon : « Para Claude, con un gran abrazo de amigo, Gabriel 1968. » Spécialiste et traducteur des principaux écrivains hispanophones de la seconde moitié du XXe siècle, Claude Couffon traduira quelques années plus tard, Chronique d’une mort annoncée.
Sur la dernière page, en dessous de l’achevé d’imprimer, Gabriel García Márquez a ajouté une note manuscrite précisant une adresse à Barcelone, celle de son célèbre agent littéraire pour l’Espagne : « C/o Agencia Carmen Ballcells Urgel 241, Barcelona, 11. »
Édition originale.
Reliure en demi chagrin bleu marine, dos lisse légèrement foncé sans gravité orné de triples filets dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Envoi autographe signé de Gustave Flaubert au jurisconsulte et homme politique rouennais F[rédéric] Deschamps : « hommage de la plus haute considération, souvenirs d'amitié ».
Frédéric Deschamps est « une des lumières du barreau rouennais et l'un des citoyens les plus estimés de la Normandie » (Biographie nationale des contemporains, Glaeser, 1878). Egalement républicain engagé aux côtés de Jules Sénard, mais aussi écrivain et poète, il défendra contre la mairie de Rouen la proposition de Flaubert d'édifier une statue en hommage à Louis Bouilhet.
Une partie de la correspondance entre Gustave Flaubert et Frédéric Deschamps est conservée à l'Institut de France.
Précieux exemplaire en reliure d'époque enrichi d'un amical envoi autographe signé de l'auteur à l'un des membres du cénacle rouennais.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Avant-propos de Raymond Queneau.
Rare et agréable exemplaire.
Rare envoi autographe signé de Boris Vian à Marc Bernard.