Edition originale du catalogue de l'exposition des oeuvres de Max Ernst s'étant tenue du 15 novembre à la fin d"cembre 1961.
Bel exemplaire.
Iconographie, avant-propos d'Alain Bosquet.
Envoi autographe signé de Max Ernst à madame de Harting.
Edition originale du catalogue de l'exposition des oeuvres de Max Ernst s'étant tenue du 15 novembre à la fin d"cembre 1961.
Bel exemplaire.
Iconographie, avant-propos d'Alain Bosquet.
Envoi autographe signé de Max Ernst à madame de Harting.
Edition originale illustrée de photographies de Lucien Clergue.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage, dos lisse,
Texte de Jean-Marie Magnan.
Envoi autographe signé de Lucien Clergue à la femme de lettres Christiane Baroche : "Pour Christiane ces images de notre éternelle jeunesse ! et avec la bise de Lucien. 5.X.2002."
Edition originale, tirage de tête, un des 58 exemplaires numérotés sur Montval signé par l'artiste à la justification, avec deux lithographies originales en couleurs signées par Max Ernst.
En sus, l'ouvrage est illustré de 11 dessins reproduits en noir à pleine page et de reproductions de tableaux de l'artiste, dont une dépliante.
Exemplaire tel que paru, couverture verte illustrée d'une oeuvre originale d'Ernst en parfait état de conservation sans trace de décoloration comme habituellement.
Superbe exemplaire du catalogue de l'exposition Max Ernst publié en 1950 par la galerie René Drouin à Paris, signé par l'artiste et accompagné de deux lithographies signées, accompagné des textes de Joë Bousquet et Michel Tapié.
Encre originale aux teintes magenta, brune, verte et bleue titrée et signée « Moscou / LD » par Léon Deubel, réalisée au verso d’une page de son recueil La Lumière natale.
Superbe klecksographie aux encres multicolores signée par le poète maudit Léon Deubel, inspirée par les Illuminations d’Arthur Rimbaud. Ce pliage précurseur de Rorschach fut réalisé à l’aide de technique de pliage chère à Victor Hugo.
Encre originale dédoublée par pliage et signée dans l’œuvre « Marie-Laure », accompagnée d’une carte postale autographe signée adressée à Valentine Hugo et rehaussée de dessins et inscriptions autographes sur le dessin de la place Victor Hugo.
Superbe décalcomanie surréaliste de Marie-Laure de Noailles adressée à la peintre, modiste et photographe Valentine Hugo, la « Dame de Carreau » des surréalistes.
Page de titre encadrée du recueil 10 pointes sèches de Charles Kiffer sur Maurice Chevalier (Paris, Marcelle Lesage, [1935]), enrichie d'un envoi autographe signé de Charles Kiffer et d'une signature autographe de Maurice Chevalier. Encadrée au verso, figure la page de justification de l'exemplaire n°175 du recueil, numérotée et signée au crayon par Charles Kiffer. Quelques petits accrocs au cadre, feuillet de titre légèrement insolé.
Précieuse marque de reconnaissance du dessinateur et affichiste Charles Kiffer à son éditrice Marcelle Lesage et son collaborateur Jean Debucourt :"Pour Madame Marcelle Lesage avec mes hommages... les plus chevaleresques / Pour Debucourt avec ma très grande sympathie" inscrite à l'encre sur la page de titre de son recueil de portraits de Maurice Chevalier, comportant également la signature autographe de ce dernier.
Très bel et rare album comprenant 36 photographies originales, en tirage argentique (18,5 x 23 cm, contrecollées et légendées à la main), représentant des vues extérieures (façades, jardins, perspectives) de cet ensemble néo-gothique anglais réalisé entre 1868 et 1872 par Thomas Smith et l'entrepreneur cannois Scavy pour un certain Michael Hugh Scott qui ne l'habita pas : il passa très vite aux mains de l'homme d'affaires Debionne qui le revendit à Lord Wolverton, après l'avoir muni de mobilier et de décoration intérieure.
Reliure en percaline bleue, dos lisse muet, filet à froid encadrant les plats, titre en lettres dorées au centre du 1er plat, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Quelques taches noires sur le premier plat de la reliure légèrement gondolé en certains endroits, agréable état intérieur.
En regard de la première photographies, envoi du deuxième propriétaire, Alexandre-Louis Debionne, à son beau-frère, en date du 15 avril 1878.
Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de la Revue des arts décoratifs de janvier 1885.
Exemplaire dérelié.
Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, aux Arts déco et à Troyes.
Cet extrait réunit les trois conférences données les 18 octobre 1884, 21 octobre 1884 et 25 octobre 1884 par l'influent critique d'art Philippe Burty (1830-1890) qui a notamment contribué à l'émergence du japonisme.
Envoi autographe de Philippe Burty à l'archiviste et historien Pierre Margry (1818-1894).
Lettre autographe signée "R" d'Auguste Renoir adressée à son ami et grand collectionneur de ses oeuvres Paul Berard. Une page et demi à l'encre noire sur un bifeuillet.
Trace de pli transversale inhérente à l'envoi.
Lettre autographe signée d'Auguste Renoir, datée de sa main du 5 février 1909. 2 pages à l'encre noire sur un bifeuillet.
Trace de pli horizontal inhérent à l'envoi.
Renoir rédige cette missive dans sa maison des Collettes à Cagnes, qui vit naître des œuvres d'une grande sensualité, et où il s'essaya également à la sculpture. Le peintre commande des pinceaux et mentionne ici la venue de la famille du docteur Emile Baudot, son médecin de longue date et médecin-chef de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest. Renoir eut comme unique élève la fille du vénérable docteur, Jeanne Baudot, dont il fit le portrait et qui posa aux côtés de son maître pour une toile de Maurice Denis.
Maurice Gangnat était un mécène, grand collectionneur d'art et ami intime de Renoir, qu'il rencontra en 1904 par l'entremise de Paul Gallimard. Lorsque celui-ci le présenta à Renoir, ses tableaux l'enthousiasmèrent tant qu'il en acheta immédiatement douze, au prix de vingt-mille francs . Il avait l'instinct du connaisseur, et Renoir lui laissait choisir chaque printemps le meilleur de sa production : "Il a l'oeil " disait-il de lui.
Gangnat acheta entre 1905 et 1917 cent-quatre-vingt tableaux lors de ses séjours aux Collettes, dont trente-six paysages de Cagnes et de ses environs.
"Cher Monsieur Gangnat,
Je retrouve sur ma table une lettre que je croyais depuis longtemps à la porte.
Je vous disais que j'avais reçu un avis de la Banque marseillaise ou vous avez eu l'obligeance de déposer de l'argent pour moi et que je vous renverrais ( ?)
Je prends la liberté de vous charger de m'apporter un paquet de pinceaux. Millaud vous les apportera chez vous. Nous comptons toujours sur vous le plus tôt possible. Les Baudot doivent me faire leur visite annuel vers le commencement de mars. Ce pauvre docteur est replacé à la gare Saint Lazare. Ce mois-ci il s'y attendait. [...]
J'espère que vous êtes en bonne santé et prévenez nous pour vous aller chercher à la gare.
Ma femme et moi vous envoyons toutes nos amitiés ainsi qu'à Madame Gangnat et à Philippe [...]"
Charmante et visuelle lettre du peintre à un très proche ami, pendant sa période cagnoise, commandant des pinceaux pour ses futurs chefs-d'oeuvre, notamment son Ode aux fleurs réalisée cette année-là.
Édition originale de cet album de caricatures de Frédéric-Auguste Bartholdi numéroté et paraphé de sa main (exemplaire n° 36 suivi de son initiale). Il a été imprimé « à petit nombre d’exemplaires » (Musée Bartholdi), dont nous n’avons trouvé que six en institutions (Musée de Colmar, BnF, Harvard, UPenn, NYPL, Rutgers University).
Reliure de l’éditeur en percaline bleue, dos lisse portant le titre estampé à l’or dans la longueur, plat supérieur encadré de multiples filets noirs, ancres et étoiles estampés en noir aux coins, titre et date estampés à l’or, plat inférieur encadré de filets noirs, étoiles noires aux angles et ancre au centre, tranches rouges. Mors légèrement frottés, plat supérieur moucheté de pâles taches dans la partie inférieure, quelques onglets des planches légèrement fendus en pied sans gravité.
Illustrée d’un titre-frontispice gravé, d’un faux-titre illustré de la tête de la Statue de la Liberté, et de 30 lithographies à pleine page rehaussées de couleurs à l’aquarelle.
Rarissime exemplaire de l’album de caricatures d’Auguste Bartholdi réalisé sur le paquebot en route vers les États-Unis pour l’exposition universelle de 1876, où il exposa une partie de la statue de la Liberté.
Ce curieux album contient la seule caricature de la Statue par Bartholdi jamais publiée : une vignette sur la page de faux-titre représentant le sommet de la tête couronnée de Lady Liberty, aux yeux rieurs émergeant au-dessus de l’Atlantique. Par ailleurs, les profits du recueil furent reversés à la souscription franco-américaine pour l’achèvement de la statue.
Edition originale de la traduction française établie par Pierre Jean Jouve du livret de Georg Büchner de l'opéra d'Alban Berg, un des 40 exemplaires sur pur fil, le nôtre imprimé spécialement pour Charles Orengo,
Dernière garde partiellement ombrée, agréable exemplaire.
Envoi autographe daté et signé de Pierre Jean Jouve à Charles Orengo, journaliste puis créateur des Editions du Rocher en 1943.
Portrait de Tsugouharu Foujita, photographie originale sur papier albuminé. Tampon bleu de l'atelier "Photographie Simon's 40, rue de Passy, Paris" au verso du cliché.
Superbe portrait enrichi d'un bel envoi autographe de Foujita à la plume, écrit le jour de son anniversaire : "A Lolotte Rabinovitz / Avec mes amitiés / Je suis toujours / prêt à toi [sic] / à Yoshinoya New York / ma fête 27 nov 1930".
Edition originale imprimée à tout petit nombre de cet extrait de la Revue archéologique.
Ce fascicule est illustré de quelques figures dans le texte et, en début de volume, d'une planche hors-texte.
Charles Simon Clermont-Ganneau (1846-1923), orientaliste et archéologue, fit d'importantes découvertes archéologiques en Palestine où il séjournait depuis 1867 comme drogman-chancelier au consulat de France. Nommé consul à Jaffa en 1881, il accepta une mission sur la côte égyptienne à l'est du Nil en Philistide, Phénicie et Palestine ; il en a exposé les résultats dans les Archives des missions scientifiques.
Jusqu'à sa mort, il mènera parallèlement une carrière de diplomate et d'archéologue. Clermont-Ganneau a aussi démasqué de nombreuses fraudes archéologiques.
Précieux envoi autographe de Charles Clermont-Ganneau au vicomte Charles-Jean-Melchior de Vogüé (1829-1916), également archéologue en même temps que diplomate.
Journal intime autographe de Maurice Béjart écrit sur un agenda de l'année 1969 célébrant le centenaire de la naissance de Mahatma Gandhi.
52 feuillets autographes, rédigés aux stylos rouge et bleu dans un cahier à spirales. Ce journal figure parmi les très rares manuscrits de Béjart en mains privées, les archives du chorégraphe étant partagées entre sa maison bruxelloise, la fondation Béjart de Lausanne et le Théâtre Royal de la Monnaie.
Journal du chorégraphe Maurice Béjart, écrit durant l'année 1969. Rarissime collection de pensées, d'interrogations, d'introspections sous le prisme de l'hindouisme et de la sagesse bouddhique, que Béjart adopte à la suite d'un premier voyage en Inde en 1967.
Le journal constitue un témoignage emblématique de l'époque indo-hippie des années 1960, renaissance spirituelle et artistique qui inspira au chorégraphe de nombreux ballets (Messe pour le temps présent, Bhakti, Les Vainqueurs).
Une sélection de ce journal fut publiée par Maurice Béjart dans le second tome de ses mémoires (La Vie de Qui ? Flammarion, 1996).
Durant l'année 1969, Béjart prend quotidiennement des notes dans un agenda publié à la mémoire de Mahatma Gandhi. Fasciné par le mysticisme hindou depuis un voyage en Inde en 1967, il remplit ce journal spirituel de nombreux mantras et prières (« Krishna guide mon char, la lumière est au bout du chemin. OM » ; « Le Bouddha est partout présent » ; « Laisser Dieu entrer, mais comment ouvrir la porte ? ») et invoque tant les divinités hindoues que les Bodhisattvas Manjur et Tar - figures apaisantes du panthéon bouddhique. La « période indienne » de Béjart fut particulièrement riche en chefs-d'œuvre chorégraphiques, dont on suit la progression dans son journal (Baudelaire en début d'année, la création des Vainqueurs à Bruxelles et des Quatre fils Aymon à Avignon, ainsi que le tournage et la projection de son ballet indien Bhakti). à la croisée du New Age et du mouvement hippie, la « conversion » de Béjart est symptomatique d'une époque en refus du progrès et en soif de spiritualité : « Calcutta n'est pas l'Inde mais notre visage occidental. Ce n'est pas la religion ni la pensée traditionnelle qui est coupable mais le capitalisme. L'Inde pays riche avant la colonisation ». La visite des Beatles dans l'ashram du guru Maharishi et le concert de Ravi Shankar à Woodstock en 1969 marquèrent le début d'une véritable passion occidentale pour la musique et la culture indiennes, qui fut déterminante dans les ballets de Béjart à cette époque.
L'Inde s'offre également aux yeux de Béjart comme un lieu où l'art et les traditions ancestrales n'ont pas subi les perversions du positivisme. Il cherchera dans ses créations à exprimer l'esprit d'une culture qui unit intimement le corps et l'esprit, et dans laquelle la danse joue un rôle cosmique et spirituel majeur.
Les systèmes de danse indienne et les chants védiques découverts grâce à l'orientaliste Alain Daniélou furent insérés dans ses ballets - en 1968, il ouvre la Messe du temps présent par un long solo de vînâ qui dura quinze minutes : « Béjart est dans son quart d'heure hindou. Et là-bas, les quarts d'heure hindous, ça peut durer des heures... » commenta Jean Vilar, directeur du festival d'Avignon. Un vent de mode indienne passera également dans les costumes de la troupe du Ballet du XXème siècle : larges pantalons de soie, tuniques, bijoux et yeux orientaux. Dans le journal, Béjart affirme qu'il n'y a « pas de vérité sans yoga », un art découvert auprès d'un maître indien que l'on trouve dans nombre de ses ballets sous la forme d'exercices de danse à la barre. Il décide également de faire de Bhakti « un acte de Foi » en filmant lui-même la chorégraphie du ballet, et prépare pendant l'été les Vainqueurs, une rencontre insolite entre Wagner et les ragas traditionnels indiens.
Au-delà de l'artiste prolifique, on découvre aussi dans le journal la personnalité troublée du chorégraphe, en proie au doute et à la mélancolie : « état vague d'apesanteur physique et de vide moral. Léthargie ou paresse. Faiblesse. Vertige. Torpeur. Inconscience ». Malgré les succès, Béjart tentera d'apaiser son état fragile par la méditation et l'enseignement de prophètes et brahmanes indiens, qu'on rencontre au fil des pages du journal (Ramana Maharshi, Swami Ramdas, le Dalaï-Lama, Apollonios de Tyane). Ses amours parfois contrariées avec son danseur fétiche Jorge Donn l'accaparent et le plongent dans l'angoisse - à la veille de la première des Vainqueurs, il écrit « Avant-générale. Chaos. [Jorge] Donn parti. Tara absente. Moi perdu. ». Déchiré entre la jouissance et la maîtrise de soi, il voyage à rythme effréné avec sa troupe du Ballet du XXème siècle, d'abord aux Pays-Bas puis en Italie à Milan, Turin et Venise : « Je quitte Venise complètement asservi à la paresse au sexe et à la facilité et pourtant étrange bien-être de la brute qui a bu et baisé ». Pourtant, ces moments heureux ne parviennent pas à satisfaire Béjart, pour qui la « Joie a un arrière-goût de mort » malgré la « vie de travail et de discipline » qu'il s'impose durant cette année riche en créations. à la fin de sa vie, Béjart reviendra avec humour sur ses frasques indiennes et le ton résolument sombre de son journal : « Je ne peux pas m'empêcher de rire de cet idiot qui pleure et qui geint, alors qu'il créait des ballets en grand nombre [...] Quand je pense qu'à la fin de ce journal de 1969 je songeais résolument à la retraite ? ! ».
Rarissime document retraçant la rencontre entre l'Orient et l'Occident dans la vie intime et l'œuvre chorégraphique de Maurice Béjart. Ce journal incarne une époque de contre-culture et de syncrétisme culturel qui marqua durablement le ballet d'avant-garde européen.
Provenance : archives personnelles de Maurice Béjart.
Manuscrit autographe signé du peintre et écrivain Jacques-Emile Blanche, intitulé « Serge de Diaghileff ». 5 feuilles rédigées à l'encre noire, avec de nombreuses corrections en bleu. Foliotation autographe à l'encre noire, et foliotation postérieure au crayon bleu. Le feuillet 4, initialement en deux parties, a été assemblé à l'aide d'un morceau d'adhésif collé au verso.
Passages biffés et corrections.
Très bel éloge funèbre de Jacques-Emile Blanche à son ami Serge Diaghilev, directeur des célèbres Ballets Russes.
Le peintre et écrivain Jacques-Emile Blanche rend hommage au génie de Serge Diaghilev, peu après sa disparition à Venise en 1929. Choisi comme « parrain » des Ballets Russes, le peintre suivit avec attention l'action du chorégraphe comme régénérateur des arts scéniques et applaudit Le Sacre du printemps de Stravinski. Il réalisa également de nombreux portraits des danseuses des Ballets russes, qu'il présenta en 1912 à la Biennale de Venise.
Au début du siècle, la compagnie de Diaghilev « les Ballets russes », avait en effet ébloui tous les publics européens par un art riche et vivace qui, de forme nouvelle en forme nouvelle, resta pendant vingt ans à l'avant-garde. Le peintre se souvient de sa première rencontre avec Diaghilev, personnage au charme incontestable : « j'éprouvai qu'on ne pouvait lui résister. Son autorité, ses caprices d'enfant gâté, on les subissait, tant son intelligence éclatait dans ses paroles d'adolescent. Il ressemblait, alors, assuraient ses compatriotes, au Tzar Alexandre Ier ». Il revient sur l'existence troublée de l'impresario et ses éblouissants succès avec les Ballets Russes : « Eh quoi ! vingt ans d'expériences, vingt ans d'incomparables spectacles - et la perfection d'une technique de plus en plus déconcertante, ne nous conseilla-t-il pas d'accorder crédit illimité à notre cher ami, le plus artiste des hommes - et somme toute, le plus sûr de soi-même, malgré l'extravagance, le paradoxe de la vie qu'il menait et qu'il imposait à sa troupe ? ».
Blanche souligne le goût de Diaghilev pour la culture française, qu'il partageait avec ses amis et collaborateurs. L'amour de cette culture, hérité des milieux aristocratiques russes, faisait de lui « Le plus parisien des cosmopolites, croyant au prestige de Paris comme un boulevardier du second Empire ». On apprend également le projet jamais réalisé de Diaghilev de se rendre à Moscou et de monter des ballets dans la jeune URSS, considérée à l'époque comme une terre d'avant-garde politique et artistique. La lettre s'achève sur une poignante évocation de Venise, où Diaghilev s'est éteint le 19 août 1929 :
« voici qu'un funèbre cortège de gondoles accompagne sur la lagune torride [...] les restes de notre cher camarade. Il est bien - puisqu'il devait nous quitter - qu'il fermât les yeux sur la cité du Sang, de la volupté et de la Mort ».
Admirable panégyrique du créateur et impresario Serge de Diaghilev par Jacques-Emile Blanche, fidèle ami et portraitiste des Ballets Russes.
Lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l'auteur du 27 janvier 1956, à l'adresse autographe de sa villa "La Californie". 14 lignes aux crayons vert, bleu, rose, orange, rouge, violet et turquoise sur un feuillet filigrané "BFK Rives".
Infimes traces de plis transversaux inhérents à l'envoi.
La couleur n'est pas systématiquement utilisée dans les lettres de Pablo Picasso. Il semblerait que l'artiste ait voulu faire un geste aimable envers son ami et banquier Max Pellequer, car plus ses lettres sont esthétiques, plus elles sont précieuses. Pour parler de son art, Pablo Picasso opte pour la couleur rouge : "je continue mon travail avec ardeur". Un choix significatif qui reflète toute l'énergie que l'artiste souhaite insuffler à ses créations.
Lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l'auteur du 5 juin 1956, à l'adresse autographe de sa villa "La Californie". 12 lignes aux crayons orange, rose, bleu, jaune et violet sur un feuillet.
Infimes traces de plis transversaux inhérents à l'envoi.
Très élégante missive calligraphiée aux pastels gras par Pablo Picasso.
Lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l’auteur du 13 juin 1957, à l’adresse de sa villa « La Californie ». 2 pages sur un feuillet, 22 lignes aux crayons vert, bleu et rouge sur un feuillet filigrané. Infimes traces de plis transversaux inhérents à l’envoi.
Exceptionnel témoignage de la passion de Pablo Picasso pour la tauromachie, thème récurrent de son art depuis ses toutes premières œuvres peintes dès l’âge de huit ans (« Le petit Picador jaune », 1899).
Pablo Picasso détaille pour Max Pellequer et sa femme l’organisation d’un séjour à Arles les 5, 6 et 7 juillet 1957, auquel l’artiste les invite avec une poignée d’amis. Avec un enthousiasme non dissimulé, il leur annonce avoir réservé leurs chambres au « Norpinus » [hôtel Nord-Pinus] et leurs places pour la corrida. Ce n’est qu’après ces informations que le peintre évoque le vernissage de son exposition au Musée Réatu et le dîner officiel avec le grand collectionneur Douglas Cooper et le maire d’Arles, Charles Privat : « Dîner Cooper & maire ». Une représentation d’« Aïda aux arènes » est également programmée durant cette escapade arlésienne qui se clôture le 7 par une magistrale « course de toros avec présence d’un roi nègre ».
Lettre autographe aux crayons bleu et rouge de Pablo Picasso à Max Pellequer, signé et daté par l'auteur du 7 juin 1956, à l'adresse autographe de sa villa « Californie ». 12 lignes au recto et deux lignes au verso sur un avis de parution imprimé d'un ouvrage de Thèrèse Leroy.
Traces de plis transversaux inhérents à l'envoi. Légère pliure à l'angle inférieur gauche.
Nous avons ici un rare témoignage écrit de Pablo Picasso se livrant à l'autodérision. Dans sa villa "Californie", Le peintre s'est servi d'un avis de parution imprimé de l'ouvrage "la technique du classement". Sous cette annonce, il s’est amusé à écrire les mots suivants : "Je vais m'y mettre. Un peu sur le tard", bien conscient de privilégier son art aux triviales tâches administratives. Picasso fait ainsi référence au sujet de sa missive, la découverte d'un nouveau document d'assurance sollicité par son destinataire. Max Pellequer, qui gérait ses finances, ne connaissait que trop bien le caractère désordonné de son ami, l'artiste aux 50 000 œuvres.
La composition graphique de cette courte missive témoigne elle-même des réelles préoccupations de Picasso qui a changé de couleur et de taille de caractères pour mettre au premier plan et au centre ce qui compte vraiment à ses yeux, la beauté et l’amitié :
« Mistral et soleil. Allez bien et bonne poignée de main de votre Picasso » !
Lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l'auteur du 23 septembre 1959, à l'adresse autographe de sa villa "La Californie". 10 lignes aux crayons bleu et vert sur un feuillet filigrané "BFK Rives".
Infimes traces de plis transversaux inhérents à l'envoi. Discrètes traces de transfert d'une précédente lettre sans gravité.
Très élégante missive calligraphiée aux pastels gras bleu et vert par Pablo Picasso.
Lettre autographe de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l'auteur du 23 septembre 1958. 13 lignes au crayon à mine multicolore (orange, rouge, bleue et vert) sur un feuillet "VIA WESTERN UNION".
Traces de plis transversaux inhérents à l'envoi. Déchirure à l'angle inférieur gauche.
La couleur n'est pas systématiquement utilisée dans les lettres de Pablo Picasso. Il semblerait que l'artiste ait voulu faire un geste aimable envers son ami et banquier Max Pellequer, car plus ses lettres sont esthétiques, plus elles sont précieuses. L'utilisation du crayon à mine multicolore dans une correspondance est une pratique partagée par plusieurs artistes, notamment Paul Éluard.
Elégante lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l'auteur du 20 décembre 1955. Un feuillet au crayon multicolore (bleu, vert, orange et rouge). [Vendue non encadrée]
Traces de plis transversaux inhérents à l'envoi.
Cette œuvre d'art littéralement « graphique » constitue un superbe maillon polychrome de la chaîne épistolaire qui lia le plus grand artiste du XXe siècle à son principal mécène.
Edition originale consistant en le fac-similé du manuscrit autographe de l'ouvrage.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse, plats illustrés de dessins d'Oscar Niemeyer.
Bel exemplaire complet de sa jaquette illustrée comportant de très légers déchirures et manques sans gravité.
Ouvrage illustré de dessins d'Oscar Niemeyer.
Rare envoi autographe daté et signé d'Oscar Niemeyer à Georges et Alice (Raillard).
Georges Raillard fut un critique d'art et un proche ami d'Antoni Tapies et Joan Miro ; sa femme Alice traduisit en français les principaux auteurs brésiliens de la seconde moitié du XXème siècle comme Jorge Amado.
Edition originale.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse.
Bel exemplaire complet de sa jaquette illustrée comportant de très légères déchirures sans gravité.
Ouvrage illustré de dessins d'Oscar Niemeyer.
Rare envoi autographe signé d'Oscar Niemeyer à Henri (Raillard).
Tapuscrit de 340 pages de l'ouvrage L'Intelligence en guerre de l'écrivain journaliste résistant Louis Parrot, accompagnées de notes manuscrites concernant les pages de titre, de faux-titre, de préface et de bibliographie en début (4 pages en tout) et de l'index des noms cités en fin de volume (en tout 6 pages). Nombreuses pliures et décharges de rouille dues aux attaches métalliques.
Le tapuscrit comporte des corrections et des modifications manuscrites, notamment 25 pages entièrement autographes, et des ajouts en marge de quelques dizaines de pages, figurant dans leur intégralité dans la version publiée en 1945 aux éditions La Jeune Parque.
Edition originale imprimée à 260 exemplaires numérotés sur vélin.
Reliure à la bradel en demi cartonnage façon vélin, dos lisse, titre doré en long, encadrement d'un filet doré sur les plats de papier marbré, tête dorée.
Une longue décharge orange en marge du second plat au niveau du cartonnage façon vélin, légères décharges oranges en marges des gardes blanches.
Ouvrage illustré de 68 gravures en fac-similé de dessins de Max Liebermann.
Notre exemplaire comporte bien les deux gravures originales de Max Liebermann qu'il a signées au crayon de papier.
Lettre autographe signée de Jean-Auguste-Dominique Ingres à Charles Paillet avec son adresse et titre autographes "commissaire expert honoraire des Musées Royaux", tampons postaux. Traces de plis inhérents à l'envoi. Une déchirure marginale restaurée, sans atteinte au texte.
Exceptionnel manuscrit dans lequel Ingres donne les descriptions et les consignes d'exposition de ses deux tableaux inspirés de la vie de l'Arétin : "L'Arétin et l’envoyé de Charles Quint" et L’Arétin chez le Tintoret".
Edition originale.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage, dos toilé, premier plat illustré en couleur, contreplats illustrés, une photographie du couple Disney issue d'une coupure de presse encollée sur le premier contreplat. Infimes manques sur le premier plat, coins légèrement pliés.
Album enrichi d'un exceptionnel envoi autographe de Walt Disney sur le contreplat, : "Best wishes / Walt Disney", en dessous de son portrait encollé le représentant aux côtés de sa femme et son chien.
Cinq compositions à l’encre de Chine signées et datées de 1923 par George Barbier sur un feuillet de papier fort. Traces d’un ancien encollage aux quatre angles du verso du feuillet, quelques très discrètes traces d’anciennes inscription au crayon au recto.
Une exceptionnelle encre de l’éminent illustrateur de mode George Barbier pour la rubrique « Élégances » du journal La Vie Parisienne – où figurent quatre silhouettes au sommet de la mode des années folles, avec des coupes garçonnes, habillées de robes tubulaires, fluides et taille basse ou encore enveloppées de luxueuses fourrures.
Photographie originale datée et dédicacée parJeanne Moreau la représentant aux côtés de Raymond Pellegrin lors du tournage de "Les hommes en blanc" dans le cadre de la Caméra du lundi.
Tirage d'époque en noir et blanc, Tampon et indications imprimés au verso de la photographie.
Signature manuscrite datée de Jeanne Moreau en pied du cliché.
Edition originale de la partition pour chant et piano réduite par Camille Saint-Saëns.
Quelques annotations au crayon de papier en marge de certaines portées.
Notre exemplaire est présenté sous une chemise étui en demi chagrin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et orné de fleurons dorés, mention dorée en queue du dos "Inscribed by composer", plats, gardes et contreplats de papier marbré. Dos de la chemise légèrement éclairci.
Envoi autographe daté et signé de Camille Saint-Saëns au journaliste musical Edouard Beaudu.
Edition originale imprimée sur vergé.
Reliure en demi chagrin vert bouteille, dos décoloré à cinq nerfs soulignés de filets noirs et orné de lyres dorées, frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, reliure de l'époque.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de Camille Saint-Saëns.
Envoi autographe daté et signé de Camille Saint-Saëns à A. Lasserre contrôleur de l'Opéra Garnier.
Coupure du journal Le Patriote de Nice et du Sud-Est (25 octobre 1959) enrichie d'un envoi autographe signé de Pablo Picasso au large feutre rouge. Un feuillet remplié.
Graphique et insolite dédicace signée de Picasso sur la une d'un journal niçois célébrant son 78e anniversaire : « Pour Max Pellequer / son ami / Picasso ». Beau témoignage d'amitié sur un important journal engagé qui accueillit entre ses pages de nombreuses œuvres originales du grand artiste.
Manuscrit autographe d'André Breton trois fois paraphé de sa main, rédigé à l'encre noire sur deux feuillets. Multiples passages biffés et réécrits, annotations de sa main au crayon.
Pagination au stylo bleu sur chacun des feuillets. Publié dans la revue Medium, Paris, 1re série (feuille) no. 8, juin 1953.
Breton livre des chroniques littéraires et artistiques pleines de verve pour la revue surréaliste Médium - et fustige avec grande virulence les "faux témoins" et "témoins douteux" qui critiquent le Surréalisme.
L'éloge du Premier bilan de l'art actuel de son ami Robert Lebel est l'occasion d'une attaque violente contre Michel Tapié :
"Déplorons seulement quon ait fait appel [...] à un faux-témoin avéré comme M. Tapié, de qui nous avions déjà pu apprendre, au mépris de toute évidence, que ceux qu'il appelle dans son affreux jargon "les informels" (Mathieu, Riopelle, et autres) oeuvraient à rebours de tout automatisme et qui a aujourd'hui le front de prétendre que Brauner, Maria, Matte et Dali ont pris l'initiative de rompre avec le surréalisme "où ils ne trouvaient plus leur compte" ce qui se passe tout autre commentaire".
Dans trois autres chroniques, il accueille avec intérêt le nouvel ouvrage de Pierre Geyraud L'Occultisme à Paris :
"Le récent procès dit "des J. 3" a appelé l'attention sur la personnalité du père de la victime, qui, sous l'anagramme de Pierre Geyraud, a mené une série d'enquêtes 'parmi les sectes et les rites" [...] M. Geyraud continue à y braver les menaces de graves représailles que lui ont valu ses divulgations. L'accent reste ici sur l'activité luciférienne [...]"
salue les "originaux multiples" du peintre Jean Fautrier :
"Par un procédé à lui, de la reproduction si fidèle d'une toile jusqu'à travers ses plus menus accidents de la pâte qu'il est impossible à l'oeil nu de distinguer les copies de l'original, Jean Fautrier est passé à la création d'originaux multiples [...] Le silence gardé par la critique sur cette entreprise attesterait à lui seul de sa valeur révolutionnaire. Brisant avec un mode d'agiotage particulièrement impudent, il ne s'agit rien de moins que de mettre la peinture vivante à la portée de ceux qui l'apprécient pour elle-même".
et s'enthousiasme du chef d'oeuvre La Chouette aveugle du poète iranien Sadegh Hedayat :
"Jamais plus dramatique appréhension de la condition humaine n'a suscité pareille vue en coupe de notre coquille, ni pareille conscience de nous débattre hors du temps, avec les immuables attributs qui sont notre lot [...] Un chef d'oeuvre s'il en fût ! Un livre qui doit trouver place auprès de l'Aurélia de Nerval, de la Gradiva de Jensen, des Mystères d'Hamsun, qui participe des phosphorescences de Berkeley Square et des frissons de Nosferatu [...]."
Superbe manuscrit du père du Surréalisme truffé d'annotations et de repentirs.
Lettre autographe signée et datée d'Auguste Bartholdi adressée à l'écrivain Edmond About. Trois pages à l'encre noire sur un bifeuillet à son en-tête. Traces de plis transversaux inhérents à l'envoi.
Bartholdi revient d'Egypte après avoir présenté son projet de statue-phare pour le canal de Suez, qui verra finalement le jour aux Etats-Unis sous le nom de Statue de la Liberté. Le sculpteur donne ses impressions après ce périple, et rapporte des soieries et des tapis persans du bazar pour son ami.
De mars à avril 1868, Bartholdi séjourne en Égypte pour soumettre son projet de monument au vice-roi Ismaïl-Pacha. L'idée d'une statue érigée à l'entrée du canal de Suez était née de la visite du sculpteur au pavillon de la société du canal à l'Exposition universelle de Paris. Ces travaux de percement méritaient à ses yeux une œuvre pharaonesque : il imagine alors un colosse féminin de cinquante mètres, tendant son bras vers le ciel et brandissant une lanterne - qu'il baptise « L'Egypte apportant la lumière à l'Asie », ou « L'Egypte éclairant l'Orient ». Le pacha ainsi que le constructeur en chef du canal Ferdinand de Lesseps ne furent pas conquis :
« De mon entreprise je ne puis pas vous donner de renseignements intéressants. Je ne sais vraiment pas moi-même si j'ai réussi ou non. Il faut attendre, j'ai trouvé un accueil bienveillant ; mais rien de caractérisé, à la mode Egyptienne. » L'idée prendra finalement germe outre-Atlantique, où son colosse sera accueilli avec enthousiasme par l'union franco-américaine et lui assurera une renommée internationale.
Outre ses excursions à dos de baudet pour trouver un emplacement à son œuvre sur les bords du canal, le sculpteur se prit à flâner dans les rues d'Alexandrie et du Caire, réalisant de nombreux croquis : « Je comptais retourner compléter mes études au bazar ; quand étant indisposé, j'ai été amené à partir brusquement [...] j'ai eu le plaisir de voir votre ami Arackel qui a été pour moi aussi aimable que votre lettre ». Bartholdi remercie également About pour son élogieuse critique de ses œuvres parue le 1er juin : « Il a fallu votre aimable petit mot dans la Revue des deux mondes pour me fourrer la plume dans les mains. Merci bien de votre caresse amicale » et l'entretient longuement à propos de soies et tapis qu'il lui avait promis : « L'habaye [abbaya] de soie bleue et or coûtait 180 au lieu de 175 et on ne me la laissait qu'a 130 dernier prix. Les tapis de Caramanie coûtaient 60 dernier prix, et je n'en ai vu que deux ou trois qui fussent beaux ».
Précieuse et esthétique lettre de Bartholdi, dont l'infructueuse entreprise en Egypte se traduira aux Etats-Unis par son immortelle statue, devenue le symbole de toute une nation.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers de ce catalogue réalisé à l'occasion de l'exposition Charlotte Perriand - Un art de vivre présentée au Musée des arts décoratifs du 5 février au 1er avril 1985.
Une éraflure en angle inférieur droit du second plat décoloré.
Iconographie, agréable exemplaire.
Rare envoi autographe daté et signé de Charlotte Perriand à Michel Troche : "... que d'efforts conjugués...Vive l'amité. Charlotte"
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Agréable exemplaire.
Précieux envoi autographe signé de Jean-François Lyotard à Pierre Vidal-Naquet.
Rarissime ensemble comprenant un grand catalogue-programme sur vergé, 3 affiches originales et 4 prospectus publicitaires sur papier saumon, rose, bleu et jaune annonçant le Bal de la Grande Ourse organisé par l'Union des Artistes Russes à Paris, qui s'est tenu le 8 Mai 1925 à la Salle Bullier au 31 rue de l'Observatoire.
L'affiche en format in-folio (49,5 x 32,5 cm) est imprimée recto-verso sur papier vergé et illustrée d'un dessin du peintre cubiste Auguste Herbin et de Henri Laurens, pliée en deux ; elle est accompagnée de deux variantes de la même affiche in-folio imprimées sur papier fin bleu, pliées en deux ou en quatre.
Conservés sous chemise et étui à dos de maroquin havane.
Les dessins de couverture du catalogue ont été réalisés par Herbin, Laurens, Larionov et Fernand Léger. Le catalogue comprend des illustrations de Picasso, Gontcharova, Larionov, Léger, Rodchenko, Vassilief, Melnikoff, Frenkel, etc.
Rare exemplaire sur vergé du programme du bal costumé de l'Union des Artistes Russes sur le thème de l'architecture constructiviste, enrichi d'une rare signature de Michel Larionov en pied de la couverture. Parmi les signataires figurent Bernouard, Brunelleschi, Bourdelle, Brancusi, Cendrars, Chagall, Delaunay, Foujita, Gleizes, Laboureur, Soupault, Tzara, Valadon. Outre le bal masqué, des événements tels que la performance de danse "Ballet Synthétique" et le "Balcon Poëtique", composé de fragments de lectures de poésie moderne sur la balustrade du balcon, ont été organisés. Parmi les événements de ce bal avant-gardiste figurent également la "Marche dans l'espace", "l'orchestre invisible" et un "Théâtre dramatique japonais", une composition de Debussy intitulée "Cake walk".