Edition originale, un des 125 exemplaires de luxe numérotés, seuls grands papiers.
Bel exemplaire présenté en feuilles et sous double chemise et étui en pleine toile crème.
Edition originale, un des 125 exemplaires de luxe numérotés, seuls grands papiers.
Bel exemplaire présenté en feuilles et sous double chemise et étui en pleine toile crème.
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Rare et bel exemplaire.
Edition illustrée de 6 jolies lithographies, dont 5 de costumes, réalisées par Madame Veuve Jobard à Dijon.
Aucun exemplaire au CCF, a échappé à Vicaire et Colas.
Reliure en demi-basane brune, dos lisse légèrement éclairci orné de doubles filets dorés, frises dorées en tête et en queue, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs éparses, petit défaut de papier au faux-titre.
Rare exemplaire, grand de marges, en reliure du temps.
Edition originale, un des 135 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Pensée manuscrite signée de José Cabanis sur la page de faux-titre.
Edition originale, un des 35 exemplaires numérotés sur vélin neige, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 60 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers après 28 pur fil.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur pur fil johannot, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Envoi autographe signé de Roger Vailland à l'éditeur Jean Chastel.
Edition originale publiée par ordre du gouvernement impérial du Brésil et illustrée d'une carte dépliante en couleurs en fin de volume (cf Garraux 169. Borba de Moraes I, 478.)
Quelques légères rousseurs, petits frottements sans gravité sur le dos, agréable et rare exemplaire.
Reliure demi chagrin maroquiné rouge, dos lisse orné de quadruples filets dorés, armoiries dorées en queue du dos, petits manques sur les coiffes, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque].
Emmanuel Liais, alors directeur de l'Observatoire impérial de Rio de Janeiro, avait été chargé par l'empereur Pedro II de diverses explorations dans le territoire du Brésil.
Edition originale de la traduction française de cette remarquable étude parue originellement à Vienne dans les Mines de l'Orient.
L'ouvrage, traduit et enrichi d'observation avec des notes explicatives, suivies d'une dissertation sur la situation du Pallacopas, par J. Raimond, est illustré de 6 gravures dépliantes hors-texte in fine (et non quatre comme indiqué au titre).
Reliure en demi basane verte, dos lisse éclairci orné d'un sphinx doré, titre doré, plats de papier oeil-de-chat, gards et contreplats de papier peigné, reliure moderne.
Quelques rousseurs affectant principalement les premiers feuillets.
Rich y donne "une description très détaillée de toutes les ruines et de tous les tertres [...] qui s'étendent à une grande distance sur les deux rives de l'Euphrate" (Michaud).
Ses travaux sur Babylone sont considérés comme le point de départ de l'archéologie mésopotamienne (Chahine, 4032).
Edition originale, un des 40 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Édition originale, illustrée d'un frontispice, d'un portrait de l'auteur et de 14 vignettes gravées sur cuivre dans le texte, représentant pour la plupart des habitants du Nord (cf Sabin, 38711.)
Reliure restaurée en pleine basane granitée, dos à cinq faux nerfs orné de filets et de doubles caissons dorés et décorés, roulettes dorées sur les coiffes partiellement estompées, petites restaurations sur les mors, lisérés dorés sur les coupes, coins légèrement émoussés, reliure de l'époque.
Annotations à la plume sur la garde blanche et en tête de la page de faux-titre
Né à Rouen en 1634, La Martinière embarqua vers 1670, en qualité de chirurgien, sur un navire de la Compagnie du Nord à destination de la Norvège et visita la Laponie, la Nouvelle-Zemble, les côtes de Sibérie et l'Islande.
Son récit contient de nombreux détails sur la manière de vivre, les mœurs et les superstitions des peuples de ces contrées, ainsi que sur l'histoire naturelle (renne, ours, pingouin, etc.). On y trouve aussi des passages sur la chasse et la pêche. Auteur de plusieurs ouvrages de médecine, notamment sur la transfusion du sang, La Martinière publia aussi "L'Heureux esclave", Paris, 1674, dans lequel il relate sa captivité par les corsaires de Barbarie quelques années avant son voyage en Norvège. Bon exemplaire de ce livre rare.
Provenance: de la bibliothèque du château de Menneval avec son ex-libris gravé encollé sur un contreplat.
Edition originale dont les volumes sont très difficiles à réunir, le tome III ayant été publié huit ans après les deux premiers.
Reliures en plein veau granité vert bronze, dos lisses richement ornés de caissons dorés et décorés de motifs floraux dorés, pièces de titre et de tomaison rouges, roulettes dorées sur les coiffes, mors un peu frottés, encadrement de roulettes dorées sur les plats entièrement recouverts de motifs géométriques oblongs en réserve, gardes et contreplats de papier à la cuve, frises grecques dorées en encadrement des contreplats, ex-libris encollé sur un contreplat du premier volume, liserés dorés sur les coupes, toutes tranches dorées, reliures de l'époque.
On y trouve des anecdotes sur Rousseau, Poivre, Turgot, Helvétius, Benjamin Franklin, Holbach, le cardinal de La Rochefoucauld, la marquise de Pompadour, Calonne, Necker, Beaujon…
Agréable exemplaire joliment établi dans une reliure décorée de l'époque.
Edition originale de la traduction française, un des 210 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire en dépit des plats très légèrement et marginalement éclaircis comme souvent.
Edition originale, un des 26 exemplaires numérotés sur vélin du marais, seuls grands papiers.
Rare et agréable exemplaire.
Introduction par Gérard Bauër.
Ensemble complet du premier trimestre publié (11 avril–12-19 juillet 1886) de la revue symboliste La Vogue, plus importante revue littéraire de la fin du XIXe siècle qui contient la première impression des Illuminations de Rimbaud. Les n° 1 à 12 parus régulièrement chaque semaine ont été rassemblés sous une couverture trimestrielle et mis en vente en septembre 1886. Il n’a pas été tiré de grands papiers du premier trimestre de cette revue au tirage très confidentiel.
Exemplaire tel que paru, dos restauré, manques angulaires et marginaux habilement comblés. Notre exemplaire est présenté sous chemise-étui en demi-maroquin gris, dos lisse, plats de papier marbré, contreplats de papier à la cuve, étui bordé de maroquin gris, plats de papier marbré, ensemble signé Boichot.
Nombreuses contributions dont celles de Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé, Auguste Villiers de L’Isle Adam, Charles Morice, Paul Adam, René Ghil, Jules Laforgue, Léo d’Orfer, Stendhal, Charles Henry, Stuart Merrill (traduit par Mallarmé), Édouard Dujardin, Joris-Karl Huysmans, Félix Fénéon, Paul Bourget, Walt Whitman, Teodor de Wyzewa, Fedor Dostoïevski, Charles Vignier, Jacques Casanova de Seingalt.
Toute première parution des Illuminations rimbaldiennes, dans cette revue qui fut le refuge des poètes maudits, et fit découvrir Walt Whitman aux lecteurs français.
Edition originale, un des 249 exemplaires numérotés sur B.F.K. de Rives, seul tirage avec 1 Hollande et 24 vélin crème de Renage.
Ouvrage illustré de 4 lithographies en couleurs de Rufino Tamayo.
Notre exemplaire est enrichi d'une suite in-fine des 4 lithographies de Rufino Tamayo habituellement réservée aux exemplaires du tirage de tête.
Tampons imprimés aux versos de chaque gravure : "Annulation d'estampille pour annulation de vente".
Rare et agréable exemplaire.
Exceptionnel et surréaliste envoi autographe signé de Benjamin Péret à Toyen s'inspirant du panthéon aztèque : "A Toyen la fille de Pilzintacutli, son ami Huitzilopochtli. Rectifions : son père est Xochipilli, l'autre n'est qu'un intrus. Benjamin Péret 2 juin 1953.
Édition originale rare et très recherchée.
Reliure en demi chagrin noir, dos lisses ornés de frises dorées, discrète et habile restauration en pied d’un mors, plats de cartonnage noir, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l’époque.
Exemplaire quasi exempt de rousseur (ce qui est très rare selon Clouzot qui mentionne qu’ils sont souvent piqués).
Provenances : des bibliothèques de Saint-Germain (avec ex-libris imprimé et couronné en dessous des titres des pages de faux-titre) ; du comte de Bonvouloir (avec son ex-libris imprimé Château de Magny en Calvados au dessus du titre de la page de faux-titre du second volume et au dessus de l’ex-libris suivant sur une garde du premier volume) ; de Charles-Albert Gigault de Crisonoy de Lyonne avec son ex-libris encollé sur un contreplat et une garde ; et plus récemment de Max Brun avec son ex-libris encollé sur le contreplat du premier volume.
Étiquettes de rangement de bibliothèque encollées en tête des derniers contreplats, petits manques marginaux et taches angulaires sur les gardes.
Rare exemplaire établi en reliure strictement d’époque.
Lettre autographe inédite du marquis de La Fayette au marquis Victor de la Tour-Maubourg, écrite à « Metz », datée par le marquis « le 4 ». 2 pages 1/4 à l’encre sur un bifeuillet. Une petite perforation sans atteinte au texte, un tampon rouge « v. jacob Metz » sur le verso vierge du bifeuillet. Deux discrets renforts de papier en pied et en tête du pli du feuillet.
La Fayette écrit cette lettre éminemment politique en 1792 depuis Metz, la même ville où, jeune officier, il avait pris la décision de partir combattre pour l’indépendance de l’Amérique : « Il y a quinze ans que je fais le métier révolutionnaire. Je suis décidé à vaincre ou périr dans cette cause » écrit-il ici, alors que la monarchie constitutionnelle est en grand péril.
Édition originale imprimée à petit nombre aux frais de l’auteur, qui n’existe qu’à l’état d’épreuves sous couverture muette et ne fut jamais mise dans le commerce. Il n’a pas été tiré de grands papiers.
Il s’agit d’un jeu d’épreuves imprimées, aux couvertures muettes, que l’auteur distribua à ses amis. Le premier plat, également muet, comporte un tampon imprimé « épreuves ».
Rousseurs sur les couvertures, mors légèrement frottés.
Enrichi d’un exceptionnel envoi autographe de Jacques Chardonne : « à Monsieur Mauge ce livre clandestin bien sympathiquement Jacques Chardonne. »
Edition originale rare de cette curieuse relation, originellement composée entièrement en vers (7500), et que l'auteur, sur le conseil de ses amis, accepta d'entremêler d'un récit en prose (il garda quand même 2500 vers) ; cf Sabin 20128. Gagnon 1134 (édition de 1710). Dionne II.
Reliure en pleine basane brune, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés et décorés de fleurons dorés, pièce de titre de chagrin cerise, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement de doubles filets noirs sur les plats, liserés dorés sur les coupes, tranches jaunes mouchetées de rouge, reliure de l'époque.
Premier plat restauré en angle inférieur droit, taches et petites éraflures sur les plats, quelques petites rousseurs sans gravité, agréable état intérieur.
A la différence de la seconde édition de 1710, elle ne doit pas comporter de frontispice. On ne connaît presque pas de détails sur la vie de Dières de Diéreville, chirurgien, peut-être né vers 1670, et qui embarqua en août 1699 sur La Royale paix à La Rochelle pour aller commercer en Acadie. Arrivé à destination le 13 octobre suivant, il demeura dans la région pendant une année, se renseignant à la fois sur les Acadiens et les Amérindiens, tout en collectant des spécimens de plantes pour les collections du Jardin du Roi à Paris. Il effectua son voyage de retour du 6 octobre au 9 novembre 1700 et se fixa ensuite comme chirurgien à Pont-l'Evêque. C'est à la demande de Michel Bégon, intendant de La Rochelle, qu'il rédigea ses souvenirs de voyage. Il vivait encore en 1711, mais on perd ensuite sa trace.
Rare édition originale de cette ""relation (…) très-recherchée pour son exactitude" illustrée de 19 planches dépliantes hors-texte, dont 2 cartes (cf Sabin, 3604. Leclerc 119.)
Reliure en plein veau fauve marbré, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés et décorés de motifs floraux dorés, un petit accroc en pied du dos, éraflures sur les plats, tranches rouges, coins émoussés, liserés dorés sur les coupes, reliure de l'époque, coins émoussés.
L'auteur, médecin et botaniste né à Perpignan en 1690 - il occupa le poste de médecin de l'hôpital militaire de cette ville - fut présenté par Antoine de Jussieu au Conseil de Marine en août 1721, et nommé médecin botaniste du roi en Guyane. Il débarqua à Cayenne à la fin de l'année 1721 et quitta le pays en mai 1724. Il avait exploré les rives du Kourou et de l'Orapus en étudiant la flore, la faune et les moeurs des indigènes.
Sa relation, l'une des premières sur la Guyane, est capitale et a été largement utilisée par les géographes du XVIIIe siècle.
Édition originale ornée de 3 planches hors-texte (cf Rodrigues 1357. Borba de Moraes I, 381. Voir INED 2496 pour l'édition de 1774.)
Les planches représentent : Brama, dieu des Indiens. - Vue d'une tour de pagode. - Homme qui fait danser les serpents.
Reliure en demi veau fauve marbré à petits coins de vélin, dos à cinq nerfs orné de doubles filets dorés, pièce de titre de veau marron, plats recouverts de papier marbré, tranches mouchetées de rouge, reliure moderne.
Côte de Coromandel, établissements commerciaux européens, places militaires, religion des Indiens, médecine, anatomie, système des castes, politesse des Indiens, habillement, habitations, jardins, nourriture (et sobriété) des Indiens, rites nuptiaux, obsèques, morale des Indiens, faune, flore, etc...
Les pages 3 à 21 concernent le Brésil. L'auteur a fait escale à l'Ile Bourbon (pp. 25 à 27).
Provenance : de la bibliothèque Breitenbauch, avec son ex-libris armoriée encollé sur un contreplat.
Agréable exemplaire.
Édition originale.
Reliure en plein papier rocaille, pièce de titre en maroquin havane, couvertures originales conservées. Dos, coins et mors légèrement frottés, tache sans gravité en marge du second plat de couverture conservé.
Rare édition originale du conte d’Andersen sur une dryade au sort tragique, souvent comparé à La Petite Sirène (1837). Les deux mettent en scène un esprit féminin de la nature qui aspire à quitter sa forme pour rejoindre le monde des hommes, avec des conséquences fatales.
L’exemplaire est exceptionnellement enrichi d’un envoi autographe d’Hans Christian Andersen : « Fru Grøn. En venlig Erindring om Udstillingstiden i Paris 1867. Ærbødigst H. C. Andersen. » [à Madame Grøn / en souvenir affectueux de l’exposition de Paris en 1867. Avec toute mon estime. H. C. Andersen.].
Andersen fit un séjour à Paris en 1867, qui lui inspira cette histoire se déroulant lors de l’Exposition universelle. C’est à cette occasion qu’il rencontra la dédicataire Ada Grøn (française d’origine, née Courtois), sa petite fille et son mari le grossiste danois L. J. T. Grøn. Cet envoi est consigné par Andersen dans une entrée de son journal en date du 28 avril 1870, publiée par le H. C. Andersen Centret d'Odensee.
Première édition sous ce titre avec les illustrations de Saint-Exupéry, un des 20 exemplaires numérotés sur Madagascar, tirage de tête. Parue quelques jours après l’édition originale sans illustrations, publiée chez Gallimard (Lettres de jeunesse 1923-1931).
Ouvrage illustré de 10 dessins en couleurs d’Antoine de Saint-Exupéry ainsi qu’une vignette de couverture aussi d’après un dessin de l’auteur.
L’ouvrage est enrichi d’un exceptionnel dessin au crayon bleu et rouge d’Antoine Saint-Exupéry sur un papier filigrané avec une inscription au crayon au verso « Donné à Léon Werth [dédicataire du Petit Prince] ». Pli horizontal et infime décharge de rouille en partie inférieure, sans atteinte au dessin.
Lettre autographe de Jean Cocteau, signée de sa célèbre étoile, adressée à son grand amour, l'acteur Jean Marais. Une page à l'encre noire sur un feuillet.
Traces de plis, plis transversaux inhérentes à l'envoi, deux taches d'encre au verso vierge de la lettre n'affectant pas le texte.
Magnifique lettre d'amour de Cocteau à Marais, qui forment l'un des couples d'artistes les plus mythiques du XXe siècle. Sur fond de débâcle et d'Occupation allemande, leur lien indéfectible s'incarne en cette lettre de l'écrivain aux accents désespérés.
Édition originale contenant la relation de la découverte des Iles Kerguelen ; un mémoire sur l'Ile de Madagascar occupant les pages 154 à 169 ; les pages 121 à 133 traitant des "Observations sur la guerre de l'Amérique" (cf Sabin 3718.)
Ouvrage orné d'une carte dépliante hors texte ("Terres Australes ou partie septentrionale de l'Isle de Kerguelen"), encadrée par 8 petites cartes ou vues de côtes.
Reliure en pleine basane fauve marbrée, dos lisse orné de dent-de-rat et de fleurons dorés, pièce de titre de basane rouge comportant un petit manque en pied, frottements sur les mors, encadrement de filets à froid sur les plats, filets dorés sur les coupes partiellement estompés, tranches rouges, reliure de l'époque.
Dos refait, quelques petites rousseurs sans gravité, une mouillure claire en têtes des pages à la fin du volume, un manque angulaire en têtes des feuillets 241-42, sans atteinte au texte.
Cet ouvrage, a été saisi par arrêt du 28 mai 1783 à cause de la dédicace "à la Patrie" et de nombreux exemplaires en ont été détruits.
Né à Trémarec le 13 février 1734, Kerguelen mourut à Paris le 4 mars 1797. "En mai 1771, il partait pour l'Océan Indien sur le Berryer et arriva en août à l'île de France. Avec la Fortune et le Gros Ventre, il vérifia la nouvelle route des Indes découverte par Grenier puis descendit vers le sud, découvrit en février 1772 les îles de la Fortune, prit possession des terres qui portent depuis son nom et rentra à Brest en juillet 1772. Promu capitaine de vaisseau, il repartit en mars 1773 avec le Roland et l'Oiseau. Arrivé en vue des terres australes en décembre, gêné par le mauvais temps, il dut remonter vers le nord, fit escale à Antongil (Madagascar) et rentra à Brest en septembre 1774 pour être accusé de commerce frauduleux et d'embarquement clandestin d'une jeune fille à son bord. Condamné en mai 1775 à être rayé du corps et emprisonné à Saumur, il fut libéré en août 1778 et arma aussitôt la Comtesse de Brionne à Rochefort avec laquelle il fit la course en mer du Nord" [Taillemite].
Edition originale, un des 74 exemplaires numérotés sur vélin de rives, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur vélin chiffon, seuls grands papiers avec quelques hors commerce également sur vélin chiffon.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers.
Rare et bel exemplaire.
Préface de Jean de La Varende.
Edition originale, un des 5 exemplaires numérotés sur japon, tirage de tête.
Reliure en demi maroquin marron chocolat, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier oeil-de-chat, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures conservées, tête dorée, élégante reliure légèrement postérieure et non signée.
Bel exemplaire agréablement établi.
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur vélin de Lana, tirage de tête.
Bel exemplaire à toutes marges en dépit de quelques rousseurs sur certains témoins.
Edition originale illustrée de 4 planches hors-texte, dont une carte du Soudan.
Les planches représentent des types humains ainsi qu'une carte du Soudan, établie "d'après les Nègres esclaves à Bahia".
Reliure à la bradel demi chagrin noir, dos lisse orné de deux fleurons dorés, date dorée en queue, plats de papier marbré, couvertures conservées (petit trou sur le second plat), reliure moderne.
Naturaliste et explorateur, Francis de Castelnau effectua, de 1843 à 1847, un important voyage d'exploration à travers l'Amérique du Sud, visitant notamment le Pérou et le Brésil.
En 1848, il fut nommé consul de France à Bahia. Arrivé dans cette ville, il remarqua que plusieurs esclaves originaires d'Afrique savaient lire et écrire l'arabe et le lybique. En les interrogeant, certains d'entre eux lui parlèrent des Niams-Niams, ou hommes à queue qui existeraient dans une région nommée ici "Soudan", mais correspondant au Nigeria actuel. Castelnau développe ici les renseignements qu'il a pu recueillir sur ce sujet. Il décrit plusieurs tribus originaires du Soudan et représentées parmi les esclaves de Bahia : Nagos, Gèges ou Dahomeys, Gallinhas, Minas, Borgos ou Bargous, Tapas, Angols ou Congos, Haoussas, Filanis ou Foullatahs. Puis il relate les interrogatoires des esclaves de Bahia qui auraient vu ou entendu parler des Niams-Niams, recueillant ainsi de nombreux renseignements ethnographiques et géographiques sur cette région de l'Afrique. Se trouve à fin un vocabulaire de plusieurs langues du Soudan (Haoussa, Filani, Courami, Java).
Bel et rare exemplaire.
Deuxième édition, la première datant de 1824 (cf Gay 3389.)
Notre exemplaire est présenté dans son brochage d'origine sous couverture muette d'attente de papier bleu, étiquette de titre encollée en tête du dos.
Quelques petites rousseurs, une mouillure claire en marge droite de quelques feuillets en fin de volume.
Parti à l'âge de vingt ans à Constantinople comme interprète, Armand-Pierre Caussin de Perceval (1795-1871) visita la Turquie, la Syrie et le Liban, et fut drogman à Alep en 1820.
Rentré en France, il obtint la chaire d'arabe vulgaire à l'École des langues orientales, et succéda à son père en 1833 comme professeur d'arabe au Collège de France, avant d'entrer en 1849 à l'Académie des Inscriptions.
Édition originale imprimée à petit nombre de cet extrait du Bulletin de la Société de géographie (1882-1883).
Ce texte sera réédité dès 1885 chez Hachette.
Ouvrage illustré de figures dans le texte et d'une grande carte dépliante in fine (Itinéraire de Médine à Nango par la mission Gallieni).
Reliure en demi chagrin noir, dos à cinq nerfs orné de filets à froid, plats de papier à la cuve, couvertures conservées, reliure moderne signée Boichot.
Couvertures restaurées et piquées, agréable état intérieur.
Ouvrage illustré de figures dans le texte et une grande carte dépliante in fine (Itinéraire de Médine à Nango par la mission Gallieni).
Joseph Gallieni (1849-1916) avait été envoyé en mission sur les bords du Niger en 1879. C'est là qu'il négocia un accord commercial entre le sultanat de Ségou et la France, accordant à notre pays le commerce sur le Haut-Niger.
Envoi autographe signé de Joseph Galliéni à son cousin Henri Périssé, daté de Fort-de-France, le 23 novembre 1884 (après cette mission africaine, Gallieni avait été affecté en Martinique).
Edition originale collective des oeuvres de l'auteur (cf Quérard, V, 642. DSB, IX, 186-189. Voir Poggendorff I, 85.)
Imprimé à Dresde, Chez George Conrad Walther ["Imprimé à Leipsic, chez Jean Gottlob Immanuel Breitkopf"]
Reliure en plein veau fauve marbré, dos à cinq nerfs orné de caissons décorés de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, mors restaurés, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches rouges, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs, restaurations sur les mors, les coupes ainsi qu'en angles des plats.
Première édition des "Oeuvres" de Maupertuis. Les pages 95 à 142 contiennent la "Mesure de la terre au Cercle Polaire". Les pages 311 à 326 renferment la "Relation d'un Voyage fait dans la Lapponie septentrionale pour trouver un ancien monument".
Sur Maupertuis, voir la longue notice de Bentley Glass dans DSB : "A philosopher as well as a scientist, Maupertuis proved himself a powerful and original thinker in Essai de Cosmologie (1750). According to A.O. Lovejoy, he anticipated Beccaria and Bentham and, along with Helvétius, represents "the headwaters of the important stream of utilitarian influence which became so broad and sweeping a current through the work of the Benthamites" (…) He rejected the favorite eighteenth-century argument in favor of God - the argument from design - and instead, like Hume, he formulated a view of adaptation based on the elimination of the unfit. He recognized that Newton's laws are insufficient to explain chemestry, and even more so life, and turned to Leinbiz for ideas about the properties of consciousness".
Ex-libris manuscrit sur la première garde : "Claude Wendell Horton".
Edition originale illustrée de nombreux tableaux in-texte.
Dos fendu comportant de petits manques, une déchirure restaurée en pied du premier plat, légers manques sur lesecond plat, agréable état intérieur.
Antoine-Paulin Pihan (1810-1879), qui possédait arabe, turc et persan, était simple prote de la typographie orientale à l'Imprimerie Impériale. Mais le nombre de travaux linguistiques qu'il a laissé fait deviner en lui un orientaliste de plus grande envergure que ces fonctions élémentaires. L'ouvrage documente un très grand nombre de systèmes de numération (voir l'index alphabétique en fin de volume), de l'Albanie au Japon, de l'Éthiopie à la Mongolie.
Edition originale de cet ensemble d'impressions et de notices sur l'Algérie française, dont la pacification venait juste de s'achever (cf Quérard VI 70. Playfair 1264. Voir Gay 953 et Tailliart 812.)
Reliures en demi basane vert bouteille, dos lisses orné de filets et de triples caissons dorés, encadrement d'un filet doré sur une grande plaque décorée de motifs estampés à froid sur les plats de percaline, fers de lycée [Pensionnat de M. Ballé], gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, lisérés dorés en têtes et en pieds des coupes, reliures de l'époque.
Quelques restaurations sur les coiffes et les mors, étiquettes de prix scolaire encollées en regard des pages de faux-titre.
L'ouvrage est parfois attribué à Jean-Joseph, le frère aîné de Baptistin (1809-1864), plus prolifique et plus connu (on ne prête qu'aux riches) : "Un des livres importants pour la description de l'Algérie ; il contient une foule de renseignements de toute nature et des vues personnelles sur un certain nombre de questions algériennes".
Edition originale, peu commune, ornée, en fin de volume, d'un tableau généalogique dépliant de la famille de Mahomet (Au CCF, exemplaires seulement à Angers, Strasbourg et Toulouse.)
Une petite mouillure claire en angle inférieur droit des premiers feuillets, sans aucune atteinte au texte.
Reliure à la bradel en demi toile fauve, dos lisse orné d'un fleuron doré, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin marron, plats de papier marbré,
C'est là l'ouvrage principal de Jules-Charles Scholl (1850-1886), qui vécut à Bienne et Neuchâtel ; il tranche sur sa production habituelle, centrée sur la défense des animaux.
Nouvelle édition, en partie originale car revue et augmentée, un des exemplaires du service de presse.
Bel exemplaire complet de sa bande annonce : "L'adolescence le bonheur et le suicide".
Envoi autographe signé de Gabriel Matzneff à son ami le critique littéraire belge Pol Vandromme : "Pour Pol Vandromme, ce livre stoïcien et chrétien, en amical hommage. Gabriel Matzneff."
Edition originale de la traduction française, un des 40 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 60 exemplaires numérotés sur vélin d'arches, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur pur fil du marais, tirage de tête.
Bel exemplaire en dépit d'infimes piqûres sans gravité en tête du premier plat.
En 1955, l'ouvrage fut magnifiquement adapté au cinéma par Jean Delannoy avec, dans les rôles principaux, Jean Gabin, Robert Dalban, Serge Lecointe, Anne Doat et Jimmy Urbain.
Edition originale, un des 105 exemplaires numérotés sur vélin neige, seuls grands papiers après 12 pur fil.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur alfal, seuls grands papiers avec quelques hors commerce également sur alfa.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 90 exemplaires numérotés sur alfal, seuls grands papiers.
Bel exemplaire complet de sa carte volante et dépliante.
Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin de renage, seuls grands papiers.
Reliure en demi chagrin bordeaux à coins, dos à quatre nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée.
Bel exemplaire agréablement établi.
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur pur fil du marais, seuls grands papiers avec quelques hors commerce également sur pur fil du marais.
Bel et rare exemplaire de ce pamphlet anti-gaulliste.
Edition originale, un des 137 exemplaires numérotés sur vélin pur fil, tirage de tête après 80 montval.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur madagascar, le nôtre un 20 des hors commerce, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Edition originale de la traduction française, un des 50 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire malgré de petites piqûres sur le dos.
Edition originale, un des 158 exemplaires numérotés sur pur fil, après seulement 45 hollande.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 110 exemplaires numérotés sur vergé pur fil d'arches, tirage de tête.
Bel exemplaire à toutes marges de cet ouvrage illustré de photographies.
Bel envoi autographe signé de Pierre Clostermann : "... en cordial hommage d'un "chasseur" des FADL qui maniait plus facilement son avion que la dédicace. Pierre Clostermann."
Edition originale, un des 275 exemplaires numérotés sur chiffon de lana, tirage de tête.
Ouvrage orné de 31 illustrations hors-texte.
Bel exemplaire à toutes marges complet de sa jaquette illustrée.
Edition originale de cet ouvrage rare et recherché qui réunit, en un seul volume, les principales dispositions législatives et réglementaires de l'an XIV à 1857, formant le droit particulier de l'île (cf Ryckebusch 6126).
Quelques petites rousseurs principalement en début et fin de volume.
Reliure en plein veau aubergine, dos à quatre nerfs orné de doubles filets dorés, légers frottements sur le dos et les plats, roulettes dorées sur les coiffes, encadrement de triples et doubles filets dorés sur les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, pointillés dorés sur les coupes, tranches marbrées, reliure de l'époque.
Edition originale, un des 230 exemplaires numérotés sur vélin du marais, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Édition originale de cette étude peu commune sur la grande crise diplomatique internationale liée à la politique expansionniste de Méhémet Ali, (cf Carré I, 294. Blackmer 261. Atabey 179. Walch, 398. Hage Chahine, 748.)
Rousseurs, quelques repères de lecture aux crayons de papier et rouge en marges de certains paragraphes.
Reliures à la bradel en demi percaline kaki, dos lisses ornés d'un fleuron doré, doubles filets dorés en queues des dos, pièces de titre de chagrin noir, plats de papier marbré, couvertures conservées, coins émoussés, reliures de la fin du XIXème.
En fin du premier volume, l'ouvrage est bien complet de son plan dépliant hors texte représentant la bataille de bataille de Nézib.
Edmond de Cadalvène (1799-1852) était attaché d'ambassade, puis directeur de la poste française à Alexandrie, à Smyrne, puis à Constantinople ; sa connaissance de l'Orient et spécialement de l'Égypte s'étendait à tous les domaines. Quant au saint-simonien Émile Barrault (1799-1869), il eut une carrière politique plus classique : il était parti en Égypte pour accompagner le Père Enfantin dans sa quête de la Femme et de la régénération universelle ...
Nouvelle édition, devant servir de complément aux divers recueils de Lettres édifiantes (cf Backer & Sommervogel II, 1075. Cordier, Japonica, 424)
Quelques rousseurs, petites éraflures et léger manques de papier sur les plats.
Reliures en demi veau gris, dos lisses ornés d'arabesques romantiques estampées à froid ainsi que de filets dorés, frises dorées en queues, petits coins de vélin vert, plats de papier à motifs géométriques, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures romantiques de l'époque.
Première réédition de l'Histoire de l'établissement, des progrès et de la décadence du christianisme dans l'Empire du Japon, qui était originellement parue en 1715 en trois volumes in-12. L'édition de Louvain (1828-1829) est une contrefaçon belge, postérieure à notre sortie.
Il s'agit du tout premier ouvrage du Jésuite Pierre-François-Xavier de Charlevoix (1682-1761), composé sur pièces (particulièrement sur Crasset et Daniele Bartoli) avant ses voyages personnels en Amérique du Nord. Il ne faut pas le confondre avec son Histoire et description générale du Japon (1736, 2 vol. in-4).
Exemplaire joliment établi en reliure romantique de l'époque.
Très rare édition originale ornée d'une grande carte dépliante lithographiée (cf Sabin, 21 178 - Seulement deux exemplaires au CCF : à la BnF et à la Médiathèque du Quai Branly).
Reliure en plein cartonnage de papier jaune raciné de l'époque, dos lisse, pièce de titre de chagrin cerise, étiquette de rangement de bibliothèque encollée en pied du dos, tranches rouges.
Une petite tache de décoloration sur la page de titre, quelques légères rousseurs.
La République fédérale d'Amérique centrale (Republica federal de Centroamérica) eut une existence éphémère : formée en 1824 à partir des Provinces-unies d'Amérique centrale, elle fut dissoute en novembre 1839, par suite de la sécession des principaux Etats la composant. Elle comprenait le Guatemala, le Nicaragua, le Salvador, le Honduras, le Costa-Rica, le Chiapas (actuellement mexicain) et Los Altos (en 1838).
Seconde édition, en partie originale (cf Gay, 3227. Grandidier, I, 1776. Ryckebusch, 3188. Boucher de La Richarderie, IV, 269-271. Brunet, II, 1278.)
L'ouvrage, deux volumes reliés en un, est illustré de 15 cartes et planches gravées : carte de l'île de Madagascar, plan du Fort Dauphin, carte de l'île Sainte-Marie, carte de l'île Bourbon, habitants en costumes, scènes de genre, plantes et animaux.
Les planches et cartes ont été montées sur papier fort, réparations anciennes aux pages 27 et 47.
Reliure en plein veau brun, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et orné de doubles caissons dorés et décorés, quelques frottements sur les mors et les plats, gardes et contreplats de papier à la cuve, lisérés à froid sur les coupes, reliure de l'époque.
Neveu de Jules de Loynes, secrétaire général de la Marine et membre de la Compagnie de l'Orient créée en 1642 par Richelieu, Etienne de FLACOURT (1607-1660) fut nommé, en 1648, gouverneur de Fort-Dauphin à Madagascar. Il resta sept ans dans l'île, cherchant à en exploiter les ressources et à convertir les habitants au christianisme. Il explora aussi les îles avoisinantes et prit possession de l'île Mascareigne à laquelle il donna le nom d'île Bourbon. De retour en France en 1655, il fut le premier voyageur à donner une description détaillée de Madagascar, où les parties ethnographiques et botaniques sont particulièrement importantes : "Sa relation comprend deux parties. Dans la première, Flacourt fait une description générale de Madagascar, puis des descriptions particulières des provinces avec leurs rivières et les îles voisines : ces descriptions sont complètes et portent sur la religion, le langage, les usages et le gouvernement des habitants et aussi sur les plantes, les métaux et les animaux. La seconde partie est le récit des événements qui se sont passés depuis l'arrivée des Français dans l'île en 1642 : elle est complétée par la relation de quelques voyages qui ont été faits dans les îles voisines et dans les Mascareignes […]. Sans doute, il n'a pas tout vu et il ne peut pas tout rapporter : mais, après avoir bien étudié, il en arrive aux mêmes conclusions que son prédécesseur Cauche, dont il connaissait la relation, et, comme lui, il fait une peinture très enthousiaste des ressources végétales et minérales de Madagascar. Lorsque l'on a lu son livre, qui est le premier ouvrage sérieux sur la grande île, on comprend pourquoi la colonisation française n'a pas alors réussi malgré les grands avantages que l'on pouvait retirer de Madagascar. Dans l'édition de 1658 est une addition de 42 pages relative aux causes de l'insuccès que la Compagnie a eu : cette addition ne se trouve pas dans l'édition de 1661". Cf. Bourgeois & André, XI, 475.
Cependant, le présent exemplaire possède, relié à la fin, un opuscule de 17 pp. in-8 intitulé "Cause pour laquelle les interessez de la Compagnie n'ont pas fait de grands profits à Madagascar". Ce texte, extrait de l'Appendice de l'édition originale de 1658, a été ajouté au volume et ne fait pas partie de l'édition de 1661.
Agréable exemplaire de cet ouvrage rare, complet de toutes ses cartes et planches.
Rare édition originale de la traduction française (a échappé à Sabin et Cordier).
Reliures en demi veau fauve, dos à quatre nerfs sertis de guirlandes dorées et ornés de motifs typographiques estampés à froid ainsi que de filets dorés, frises grecques dorées en queue, plats de papier marbré présentant quelques éraflures avec manques de papier aux niveaux de certains coins, tranches marbrées, reliures de l'époque,
Rousseurs.
Le navigateur écossais Basil Hall [Edimbourg 1788 - Gosport 1844], fils du géologue et archéologue Sir James Hall, fit, comme officier de la marine royale, de nombreux voyages aux Indes orientales, dans les mers de Chine, du Japon et de Corée, sur les côtes de l'Amérique du Sud, aux États-Unis, au Canada, et en donna d'intéressantes relations. "Korea had been sketchily explored by Europeans but it was not until the Alceste and Lyra expedition of 1816-17 under Captains Murray Maxwell and Basil Hall that detailed information was obtained about the Ryukyus" Hill.
Agréable exemplaire, finement relié à l'époque.
Provenance: deux ex-libris encollés sur les contreplats dont celui des Bourbon de Rouvre.
Édition originale très rare (cf Dunmore, p. 16. Ferguson, 225. Forbes, Hawaiian National Bibliography, 285. Gove, The Imaginary Voyage in Prose Fiction, pp. 397-8. Kroepelien, 283. McLaren, 269. Sabin, 38958. Manque à Negley, Utopian literature et au Dictionary of literary utopias.)
Reliure en pleine basane marbrée, dos lisse orné de caissons et de motifs floraux dorés, pièce de titre de basane rouge, roulettes dorées sur les coiffes (en partie estompées) et sur les coupes, reliure de l'époque,
Un accroc avec manque sur le dos, petite fente en pied d'un mors, frottements sur les mors, quelques rousseurs, une mouillure sur la première garde allant en s'estompant sur les feuillets suivant, claires auréoles en pieds de certains feuillets.
La disparition de La Pérouse causa un grand trouble en France, et de nombreux écrivains utilisèrent ce mystère comme trame à des utopies et à des récits fantastiques sur une possible survie de l'équipage dans les Mers du Sud.
"A fictitious account. The greater portion is devoted to the description of a supposed island in the South Seas, inhabited by a community of refugees who had escaped the horrors of the French Revolution, and had established a republic there on socialist principles" (Ferguson).
Davidson considère que c'est "a desirable addition either to a collection of La Pérouse items, or to a library of fictitious voyages".
Le doute subsiste concernant la date d'édition de ce livre rare (Ferguson, Sabin et Kroepelien donnent 1795, tandis que Gove et le Library of Congress catalog donnent 1798) a finalement été levé par la découverte de David Forbes d'une réclame contemporaine qui confirme la première date.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé de Gabriel Matzneff à son ami le critique littéraire belge Pol Vandromme : "Pour Pol Vandromme, avec l'espoir de le revoir prochainement en Belgique ou à Paris, amitiés fidèles. Gabriel Matzneff."
Édition originale sur papier courant comportant bien la dédicace imprimée au maréchal Pétain. Discrètes restaurations au dos.
Notre exemplaire est présenté sous chemise-étui en demi-maroquin bleu marine, dos lisse, auteur, titre et date estampés au palladium, plats de papier fantaisie, contreplats de papier gris, étui bordé de maroquin bleu marine, plats de papier fantaisie, ensemble signé Boichot.
Exceptionnel exemplaire avec envoi autographe signé du Général de Gaulle au colonel Émile Mayer, son « grand ami [...] sans lequel cet ouvrage n’aurait pu être pensé » selon la formule de celui-ci sur l’envoi autographe, qui se poursuit ainsi : « Recevez mon colonel ma plus vive reconnaissance et mon plus profond respect ».
De Gaulle reconnaîtra Émile Mayer comme son maître à penser stratégique. Militaire et théoricien visionnaire, celui-ci corrigea les épreuves mêmes de cet ouvrage qui lui est adressé en ces lignes chaleureuses.
Nouvelle édition comportant une fausse mention de 128e édition.
Reliure en demi maroquin coq de bruyère, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, encadrement d'un filet doré sur les plats de papier à motifs africanisants, gardes et plats de papier vert amande, couvertures conservées, restaurations sur les plats, tête dorée, reliure signée Boichot.
Envoi autographe signé d'Antoine de Saint-Exupéry sur la page de faux-titre : "Pour madame Capietto. En souvenir de quelques passages à Alger et, cette fois ci, d'une semaine bien mélancolique. Et avec toute mon amitié.
Antoine de Saint Exupéry."
Édition illustrée de 54 planches représentant douze vues et plus de soixante costumes différens, des monuments et des scènes pittoresques (combats de taureaux), la plupart d'après des dessins exécutés en 1809 et 1810 (cf Colas, 439. Lipperheide, 1214. Brunet, I, 1226, n° 3. Quérard, I, 506.)
Reliures en demi veau blond, dos à quatre faux-nerfs ornés de triples filets dorés et noirs, frises dorées en têtes et en queues, plats de papier marbré comportant de petites éraflures avec manques en marges droites, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures de l'époque, non signées, mais attribuables à Thouvenin.
Rousseurs éparses, une petite déchirure page 63 du tome 5.
"J'ai tâché d'offrir à mes lecteurs quelque chose de neuf […]. Ce sont particulièrement des ouvrages en langues étrangères qui ont servi de base à ma description et au texte explicatif d'estampes jusqu'alors inédites pour la France. Sans négliger le voyage pittoresque de don Antonio Ponz, dont j'ai eu constamment l'original espagnol sous les yeux, j'ai recouru plus particulièrement à deux ouvrages publiés récemment en Angleterre, l'un en 1812, l'autre en 1813. Le texte magnifique de ces ouvrages est enrichi d'un grand nombre d'estampes qui ont été transportées dans le mien. M. Bradford, auteur du plus considérable des deux, étoit attaché en qualité de dessinateur à l'état-major de lord Wellington. L'autre, publié sous ce titre modeste, Costumes of Portugal, est rempli d'observations ingénieuses et piquantes…" (Préface, pp. V-VII).
Le précis historique, qui s'étend depuis les Carthaginois jusqu'à Ferdinand VII, occupe le tome 1; le volume suivant décrit la Catalogne ainsi que les royaumes de Valence, de Murcie et de Grenade. Le tome suivant traite du royaume de Séville (dont Cadix et Algesiras), de Gibraltar, des Juifs en Espagne, de l'Andalousie et du royaume de Galice. Dans le tome 4 sont abordés la principauté des Asturies, la Vieille Castille, la Biscaye ainsi que les royaumes d'Aragon, de Navarre et de Léon.
Le cinquième contient la suite du royaume de Léon, la Nouvelle Castille (description de Madrid), le royaume de Cordoue et Majorque.
Enfin, le tome 6 et dernier est entièrement consacré au Portugal.
La jolie reliure de l'époque est de Thouvenin qui avait apposé sa signature sur un seul des volumes (La Suisse) de cette imposante collection passée entre nos mains.
Provenance: de la bibliothèque de Sinety avec l'ex-libris armorié encollé sur chaque premier contreplat des volumes.
Édition originale de cette collection importante et très précieuse par les nombreux documents et papiers officiels qu'elle renferme (cf Sabin 47547. Leclerc 763.)
Reliures en plein veau fauve marbré, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et ornés de caissons dorés et décorés, pièces de titre de chagrin rouge, pièce de tomaisons de chagrin marron, roulettes dorées mais estompées sur les coiffes, encadrement de doubles filets à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges, reliures de l'époque.
Les coiffes supérieures des volumes deux et trois sont arasées, coins émoussés et accidentés, petits trous et manques de peau en marges des volumes.
Rares rousseurs, agréable état intérieur.
Le tome 1 contient les mémoires sur l'Acadie & sur l'isle de Sainte-Lucie avec une grande carte dépliante hors texte.
Le tome 2 comprend les traités & actes publics concernant l'Amérique en général, & les pièces justificatives des Mémoires sur les limites de l'Acadie.
Le tome 3 traite des pièces justificatives concernant la propriété de l'isle de Sainte-Lucie.
Comme dans nombre de collections, notre ensemble est incomplet du volume IV, paru seulement en 1757.
Les négociateurs étaient pour la France M.M. de Silhouette et de la Galissonnière, et pour l'Angleterre M.M. V. Shirlet et Wm. Mildmay ; l'échec des pourparlers fut une des causes du début de la Guerre de Sept ans.
Edition originale illustrée de 39 planches à pleine page ainsi que de nombreuses vignettes in texte (cf Lorenz IX, 494.)
Reliure à la bradel en pleine percaline brune, dos lisse orné d'un fleuron doré, double filet doré en queue, pièce de titre de basane verte, reliure moderne signée Lobstein-Laurenchet.
Quelques rousseurs principalement en début et fin d'ouvrage.
Agréable exemplaire.
Très rare édition originale illustrée de 4 cartes et 2 planches hors texte : plan de l'île d'Amsterdam, carte d'une partie de la côte N.O. de l'Amérique, de l'embouchure septentrionale du canal de la Reine Charlotte, plan du port de Bokerelle côte N.O. de l'Amérique, loups et lion marins (cf Sabin 61001. Howes 7897. F. Monaghan 1174. Lada Mocarski 89. Gay 272. Ferguson 980. Hill 230. Borba de Moraes II, 663 : "A description of Bahia appears in Vol. I").
Rousseurs éparses. Petits manques et frottements sur les mors.
Reliures en plein veau vert kaki, dos éclaircis à faux-nerfs ornés de guirlandes, pointillés et filets dorés, ainsi que de motifs typographiques estampés à froid, pièces de titre et de tomaison veau cerise, restaurations sur les mors, roulettes dorées sur les coiffes, encadrements de guirlandes dorées et à froid sur les plats, liserés dorés sur les coupes, tranches marbrées, reliures de l'époque.
Officier de marine, Pirre-François Péron fut longtemps employé au commerce des peaux entre la côte nord-ouest de l'Amérique et la Chine. Il a notamment décrit des parties de la Californie (voyage à Monterey en 1796), la Tasmanie, la Nouvelle Galles du Sud, Hawaï et Sumatra. Il donne des informations très importantes sur la Colombie Britannique et les îles Vancouver et Reine Charlotte. D'après Henry R. Wagner, les prénoms de Péron (1769-1840) étaient Pierre François. Il ne faut évidemment pas le confondre avec son homonyme l'explorateur François-Auguste Péron (1775-1810).
Agréable exemplaire établi dans charmante reliure romantique de l'époque signée Duplanil.
Edition originale illustrées de portraits, vues et plans in-texte (cf Tailliart 1966.)
Quelques petites rousseurs.
Reliures en demi chagrin havane, dos à quatre nerfs sertis de pointillés dorés et ornés de compartiments de filets avec motifs décoratifs dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorées, couvertures et dos conservés comportant de petits manques et quelques salissures.
Plusieurs chapitre du second volume sont consacrés à Médine et à La Mecque, avec une notice sur les Ouhabites ou Wahabites, une description détaillée des mosquées de Médine et de La Mecque, des cérémonies du pèlerinage, etc... L'auteur, ministre plénipotentiaire à la retraite et ancien interprète en chef de l'armée d'Afrique, a été le secrétaire intime d'Abd-el-Kader : "Il fait un récit détaillé de son long séjour auprès de l'Emir, de la situation qui lui fut faite, de la confiance d'Abd-el-Kader en lui, de sa conversion à l'Islam, des persécutions dont il fut l'objet, de son emprisonnement à Tlemcen, du mariage avec une Mauresque que lui imposa l'Emir, enfin de son retour chez les Français. À nouveau des aventures singulières dans le pèlerinage qu'il fait à La Mecque en passant par la Tunisie et l'Égypte où il est chargé d'une mission politique : il courut les plus graves périls" [Tailliart].
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Deux pliures sans gravité sur le premier plat, agréable exemplaire.
Iconographie.
Photographie originale datée et dédicacée parJeanne Moreau la représentant aux côtés de Raymond Pellegrin lors du tournage de "Les hommes en blanc" dans le cadre de la Caméra du lundi.
Tirage d'époque en noir et blanc, Tampon et indications imprimés au verso de la photographie.
Signature manuscrite datée de Jeanne Moreau en pied du cliché.
Edition originale illustrée du célèbre pochoir original en couleurs "Aidez l'Espagne!", imprimé sur Arches, par Joan Miro.
Contributions littéraires de Christian Zervos à propos du "Guernica" de Pablo Picasso, Jean Cassou, Georges Duthuit, Pierre Mabille, Michel Leiris, Paul Eluard, René Char...
Numéro illustré de nombreuses reproductions d'oeuvres de Pablo Picasso, de l'oeuvre de Joan Miro "Le faucheur".
Quelques traces de frottements et déchirures sur le dos comme souvent, une pliure verticale sur le second plat, bel état intérieur.
Edition originale sur papier courant et comportant le bon achevé d'imprimer du 25 Août 1978.
Un tampon imprimé en angle supérieur droit de la page de faux-titre, étiquette de prix encollée en pied du second plat.
Bel exemplaire.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé de Gabriel Matzneff à son ami le critique littéraire belge Pol Vandromme : "Pour Pol Vandromme, en amical hommage. Gabriel Matzneff."
Edition originale sur papier courant.
Agréable exemplaire.
Laconique mais bel envoi autographe signé de Gabriel Matzneff à son ami le critique littéraire belge Pol Vandromme : "Pour Pol Vandromme, torero de première classe, amicalement. Gabriel Matzneff."
Edition originale, un des 330 ex numérotés sur alfa.
Agréable exemplaire.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé d'Yves Coppens à Emile Noël.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur chine, seuls grands papiers.
Agréable exemplaire.
Ouvrage orné d'illustrations de Louis Dunki.
Edition originale bien complète des 15 portraits à l'eau-forte gravées par Jeanron.
En début de volume, l'index répertoriant les portraits gravés a été pointé au crayon de papier en marge gauche de chacun des patronymes.
Rares rousseurs.
Reliure en demi chagrin rouge, dos à quatre fins nerfs sertis de doubles filets dorés et de larges filets noirs, quelques frottements sur le dos, plats de papier marbré légèrement et très marginalement éclaircis, gardes et contreplats de papier à la cuve, un accroc sur une coupe.
Édition originale imprimée sous le manteau à 175 exemplaires numérotés sur vergé.
Reliure en plein maroquin vert menthe, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, discrète reprise de teinte sur le dos, date dorée en queue, gardes et contreplats de papier peigné, encadrement d'un filet doré sur les contreplats, couvertures et dos conservés, toutes tranches dorées, étui bordé de maroquin vert menthe, plats de papier oeil-de-chat, intérieur de feutrine blanche, élégante reliure signée Alix.
Très rare et bel exemplaire établi par l'un des plus prestigieux relieurs de la seconde moitié du XXème siècle.
« Le 28 juin 1970, j'ai suivi la première célébration new-yorkaise de la Gay Pride. La date correspond au premier anniversaire des émeutes de Stonewall, qui ont lancé le mouvement de libération LGBTQ+ aux Etats-Unis. Nous sommes partis de Christopher Street, haut lieu de la culture gay dans Greenwich Village, et avons remonté la 6e Avenue jusqu'à Central Park. Pour terminer la journée, un concours du plus long baiser a été organisé au milieu du parc ! C'était un grand moment de joie, d'amour et de liberté. Ce couple, qui s'est embrassé pendant des heures sous un parapluie, n'avait visiblement que faire des photographes ! » (Entretien avec Clément Thierry, 2021)
Photographie originale en noir et blanc et en tirage argentique d'époque ; elle porte au verso le tampon de Jean-Pierre Laffont pour l'agence Gamma, ainsi qu'une longue légende ronéotypée à destination de la presse française. Une pâle mouillure en marge haute du cliché.
Les tirages originaux des photographies de cette manifestation sont d'une insigne rareté, les musées et galeries ne possédant que des retirages.
Emouvant témoignage des prémices de la désormais célèbre Marche des fiertés, au lendemain des émeutes de Stonewall premier jalon de l'émergence du mouvement LGBTQ+ aux Etats-Unis et dans le monde.
Le 28 juin 1969, la police effectua une descente au Stonewall, un bar dansant de Greenwich Village, tenu par la mafia et recevant une clientèle essentiellement constituée d'homosexuels et de personnes transgenres. A cette époque, les Etats-Unis interdisaient aux établissements de servir de l'alcool aux homosexuels et ces derniers étaient souvent victimes de violences policières. Cette soirée au Stonewall fut celle de trop : les policiers, acculés par les clients, furent contraints de se retrancher à l'intérieur du bar et l'émeute dura sept jours. Il faudra attendre cinquante ans, le 6 juin 2019, pour que le New York City Police Department présente ses excuses à la communauté LGBT.
Les évènements du Stonewall, aujourd'hui considérés comme fondateurs de la libération gay, menèrent à la formation de certains des premiers groupes d'activistes homosexuels radicaux, tels que le Gay Liberation Front et Street Transvestite Action Revolutionaries (plus connu sous l'acronyme STAR et fondé par deux des plus célèbres militantes transgenres : Marsha P. Johnson et Sylvia Rivera).
Il s'agit dès lors de transformer ce moment en un mouvement. C'est dans cette perspective que s'organise, le 28 juin 1970, un an jour pour jour après les émeutes de Stonewall, la Christopher Street Libération Day March. Le défilé, constitué de seulement quelques courageux groupes au départ de Sheridan Square (Greenwich village) voit ses rangs largement augmentés à l'arrivée à Sheep Meadow (Central Park), réunissant alors plus de 10 000 manifestants. Cette manifestation aura lieu chaque été, à New York et dans d'autres grandes villes américaines, avant de toucher d'autres continents quelques années plus tard, devenant aujourd'hui un marqueur des sociétés démocratiques à travers le monde.
Sur ce cliché, pris lors du concours du plus long baiser, apparaît Judy Bowen, importante militante transgenre et fondatrice des Transsexual Anonymous, qui embrasse langoureusement son ami Philip Raia, l'un des membres fondateurs de la Gay Activists Alliance.
Jean-Pierre Laffont arriva aux Etats-Unis en 1965 et débuta sa carrière de photojournaliste à New York pour Status Magazine puis comme correspondant U.S. de l'agence française Reporters Associés. Il devient ensuite Premier Correspondant Etranger pour Gamma Press et en 1969 avec sa femme Éliane, ils ouvrent le bureau de Gamma Presse Images aux U.S. Il va couvrir les principaux événements américains de cette période - le mouvement des Droits Civils et les émeutes raciales, la guerre du Viêtnam, les démonstrations pour la Paix, pour les droits des femmes et pour l'affirmation des homosexuels, etc. Initialement destinées à la presse, ces œuvres d'une grande valeur artistique sont aujourd'hui iconiques et figurent dans les collections photographiques internationales.