Gardes ombrées, infimes piqûres sans gravité, une petite étiquette encolle en tête du verso du premier plat.
Deuxième édition en partie originale, rare. L'originale a paru à Paris en 1723, l'auteur insatisfait de son travail proposa cette seconde édition revue et augmentée d'une seconde partie, Suplémant au projet de taille tarifée, dans laquelle il répond aux objections de ses détracteurs.
Reliure en pleine basane brune mouchetée de l'époque. Dos à cinq nerfs richement orné de caissons et fleurons dorés, pièce de titre de maroquin blond. Roulettes dorées sur les coupes et les coiffes. Toutes tranches mouchetées rouges. Coiffe de tête élimée, premier nerf très légèrement apparent à la jointure, un petit travail de vers affectant le dernier caisson ainsi que le mors de queue du plat inférieur.
Edition originale imprimée à 250 exemplaires.
Bel envoi autographe signé de Pierre de Crisenoy à pleine page et à l'encre rouge à la manière de Barbey d'Aurevilly à monsieur H. Barthélémy : "... au réalisateur de tant de beaux livres et en remerciement de la magnifique édition des "Membra", ce humble essai de mes vingt ans, en attendant mieux. / 18 Septembre 1944."
Piqûres sur les plats, agréable état intérieur.
Rare.
Edition originale, un des 18 exemplaires numérotés sur pur fil, tirage de tête.
Reliure en plein maroquin janséniste rouge, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, gardes et contreplats de maroquin noir, couvertures et dos conservés, toutes tranches dorées; chemise en demi maroquin rouge, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, intérieur de feutrine noire; étui bordé de maroquin rouge, intérieur de feutrine ocre, très élégant ensemble magnifiquement établi par Duhayon.
Superbe exemplaire parfaitement établi dans une reliure triplée de Duhayon.
Édition originale, un des 7 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers, le nôtre portant le n°1 et spécialement imprimé pour la mère de Jean Cocteau.
Reliure à la bradel en plein vélin, dos lisse, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin brun, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête rouge, reliure de l'époque signée de Dupré. Légères piqûres affectant principalement les marges de certains feuillets.
Émouvant et exceptionnel envoi autographe daté et signé de Jean Cocteau à sa mère, en latin, qui reprend l'un des vers des Bucoliques de Virgile :
« Incipe, parve puer : cui non risere parentes, nec deus hunc mensa, dea nec dignita cubili est. / Virgile. / Jean » dont voici la traduction française : « Enfant, reconnais-la : le fils à qui ses parents n'ont point souri n'est digne ni d'approcher de la table d'un dieu, ni d'être admis au lit d'une déesse. »
Exemplaire unique.
Né en 1821 à Laval, Charles Landelle s'installe à Paris à l'âge de quatre ans, puis intègre l'École Royale des Beaux-Arts en 1837 comme élève de Paul Delaroche et Ary Scheffer. Au début de sa carrière, Landelle peint plusieurs portraits pour subvenir à ses besoins. Très influencé par la peinture italienne après des voyages dans le Sud de la France et en Italie, il copie quelques toiles des grands maîtres de la Renaissance au Louvre. Médaillé au Salon dès ses premières expositions pour Fra Angelo recevant les inspirations de Dieu (1842) ou Sainte Cécile (1848), il s'illustre par des sujets religieux et historiques qui lui permettent de gagner la reconnaissance de la haute société de son époque. Ses succès critiques au Salon lui assurent vite de nombreuses commandes d'État, notamment Le Repos de la Vierge en 1854 qui lui vaut d'être décoré de la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur. Cette même année il réalisa au pastel le portrait d'Alfred de Musset, aujourd'hui conservé au Musée du Louvre. L'artiste embrasse donc une carrière de peintre officiel entre commandes d'État et portraits de membres de la haute société. Capable de s'adapter au goût et aux modes de son temps, Landelle gagne vite une notoriété qu'il sait entretenir, n'oubliant jamais d'offrir un portrait ou une toile à ses bienfaiteurs. Dans la deuxième partie de sa carrière, après que la part officielle de celle-ci se fut quelque peu essoufflée, l'artiste effectue de nombreux voyages au Maroc, en Égypte, en Algérie et se consacre à l'orientalisme qui occupera une grande part de sa production jusqu'à sa mort en 1908.
Aujourd'hui un certain nombre de ses oeuvres est conservé en musée. Un fond important a été légué à sa ville d'origine, Laval mais on retrouve également certaines de ses oeuvres au musée du Louvre, au musée Ingres de Montauban, au Musée des Beaux-arts de Grenoble, de Pau, Rouen ou encore au château de Versailles.
Attention : Nous n'assurons pas le transport de cette oeuvre.
Troisième édition en partie originale.
Reliures en demi veau caramel à coins, dos à cinq nerfs sertis de pointillés dorés orné de doubles caissons dorés richement agrémentés de motifs décoratifs dorés, pièces de titre de maroquin cerise et pièces de tomaison de maroquin sapin, légères éraflures sur certaines coiffes, coiffe restaurée supérieure du tome 4, certains mors fendus et restaurés, encadrements de filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, certains coins émoussés, têtes dorées, reliures de l'époque. Quelques rousseurs, parfois fortes, affectant certains feuillets.
Précieux envoi autographe signé de Charles Augustin Saint-Beuve à madame Paul Huet, épouse du célèbre peintre romantique et ami de Victor Hugo.
Ex-donos manuscrits du petit-fils de Pierre Jean David d'Angers en tête de chaque volume.
Édition originale, rare. Impression sur deux colonnes. Vignette d'une sphère en page de titre. 14 figures et diagrammes in-texte et nombreux tableaux, notamment un calendrier de la position des astres et figures du zodiaque, des tableaux des latitudes et longitudes.
Reliure en plein vélin souple d'époque à rabats. Dos lisse muet. Traces de lacets. Fente au mors supérieur en tête sur deux centimètres. Taches diverses. Manque le premier feuillet de garde avant le titre. Coin droit bas de la page de titre manquant. Tache marron au coin droit bas du feuillet 14 au feuillet 32.
Commentaires par Georg Henisch du traité de la sphère de Proclus, célèbre philosophe néo-platonicien du Vème siècle. Une première partie est une traduction en latin, avec le texte grec à gauche, du traité de la sphère. Ce traité d'astromie reprend le système de Ptolémée et étudie la théorie des cinq zones climatiques, cherchant à exposer clairement les phénomènes astronomiques.