Bel envoi autographe signé de l'auteur à Raymond Fournier : "... en souvenir des Rameaux 53..."
Ouvrage illustré de 3 dessins de Jean Ferrieu.
Infimes piqûres marginales sur les plats, exemplaire complet de son prière d'insérer.
Nouvelle édition (troisième ?) et première en 6 volumes. L'édition originale date de 1746. Les Songes philosophiques sont en édition originale.
Reliures en plein veau brun moucheté d'époque. Dos lisses ornés. Pièces de titres et de tomaisons en maroquin rouge. Triple filet doré et étoiles en écoinçons sur les plats. Toutes tranches rouges. Trois coiffes de tête et trois de queue élimées. Quelques coins très légèrement émoussés.
Les Lettres chinoises, inaugurées par le même auteur que les Lettres juives ont ce dessein typique des Lumières de comparer les mœurs et coutumes de plusieurs civilisations ; l'œuvre reprend le schéma, toujours humoristique, du premier ouvrage de ce type : L'espion de la cour de Marana, puis les Lettres persanes de Montesquieu. Un narrateur chinois écrit à ses congénères des différents lieux de l'Europe (Moscou, Stockholm, Paris...). L'œuvre est toujours censée nous interroger sur l'étrangeté de nos propres pensées et coutumes. D'Argens décrit également plusieurs voyages en Orient, avec des informations intéressantes sur les mœurs et institutions des pays orientaux. A l'instar des Lettres cabalistiques ou juives du même auteur, les Lettres chinoises furent publiés en périodiques.
Les songes philosophiques, au nombre de vingt, relations de rêves, sont d'authentiques utopies ; le premier conte une terre habitée et gouvernée par des singes, la Singimanie ; le second entraîne un singe et le narrateur chez les Changijournes, peuple qui change continuellement d'habits et de mode... Dans le quinzième songe, le narrateur reçoit la visite de Racine, et le dialogue expose la matière des belles-lettres à l'époque de l'auteur.
Édition originale, illustrée de 2 planches dépliantes sur papier fort. La partie paginée à part, Précis de journaux, porte au colophon la date de 1786.
Reliure en plein veau brun marbré et glacé. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. 2 coins émoussés. De la page 96 à la fin, mouillures pâles et jaunes en marges et sur les première pages de la partie à pagination séparée, elles affectent l'ensemble de la page, mais sans véritable conséquence. Bon exemplaire.
Ce surprenant mémoire retrace l'ensemble des applications curatives de l'électricité sur l'homme : rhumatisme, surdité, maux de dents, ophtalmies, paralysies, épilepsie. Descriptions de cas et applications pratiques. L'auteur dresse en sus une fort intéressante bibliographie en la matière. La seconde partie présente les journaux des malades ayant été électrisés durant l'année 1785.
Ce mémoire fut lu originellement à l'Académie des Sciences en 1783 et publié dans le journal de l'Académie.
Seconde édition, remaniée et augmentée après l'unique édition de 1714 par Pierre Auguste Miger. Cette seconde édition n'aura pas de réimpression. Un frontispice de Leroy. Rare.
Reliure en demi basane verte glacée postérieure, ca 1820. Dos lisse orné de 5 fers restauration. Plats frottés. Bon exemplaire.