Riche iconographie.
Bel exemplaire complet de son rhodoïd, de son étui souple et de sa jaquette.
Edition originale et non une traduction comme l'annonce le titre. Ouvrage illustré de 11 planches dont le portrait de Washington par Tardieu en frontispice, 4 cartes dépliantes, 7 figures dont 5 dépliantes. On distinguera les beaux portraits en plan moyen en lithographie de 2 guerriers de la nation Oneida.
Reliure en plein veau fauve raciné d'époque. Dos lisses orné de 3 soleils stylisés et de roulettes. Pièces de titre en veau rouge, pièces de tomaison de veau noir. Roulette d'encadrement sur les plats. Accident en tête du tome 1 avec manque. Traces de frottement. Manque en queue du tome 3. Epidermures sur le plat supérieur du tome 3. Ensemble plutôt frais malgré quelques rares rousseurs et quelques feuillets jaunis. Déchirure sur la planche du camp retranché et en marge de la grande carte du tome I. La pagination saute de xv à xvij dans les pages préliminaires du tome I, sans manque, la page précédente n'ayant pas été numérotée.
L'oeuvre est d'une grande importance pour l'histoire des Etats-Unis, elle offre de nombreux détails sur les peuples indigènes (culture, danses...) et sur les personnages de la guerre de l'Indépendance. Le récit de Crevecoeur possède un charme particulier tant dans les situations de personnages qu'il met en scène que dans les tableaux de la nature. "Mais ce qui distingue surtout ce voyage, ce sont des détails précieux sur l'état des peuples indigènes de cette partie de l'Amérique septentrionale avant l'arrivée des Européens, dur les causes de leur dépéprissement et de leur faiblesse actuelle, sur la nature du climat où les établissements progressifs de Européens les ont confinés, enfin sur la révolution importante que ces progrès là même ont opéré dans les immenses contrées attenantes aux Etats-Unis. Aucun voyageur n'a si bien décrit ces assemblées générales ou conseils que tiennent les sauvages, pour délibérer sur leurs intérêts politiques. L'auteur, qui y a assisté, rapporte quelques uns des discours qu'ils y prononcèrent ; et l'on y admire une éloquence agreste et sublime comme la nature." Boucher de La Richarderie, Bibliothèque universelle des voyages, VI, 69p.
Pour "Les hommes d'aujourd'hui", édition originale de cette rare collection quasi complète constituée de 436 numéros sur 469 livraisons de quatre pages, chacune illustrée d'un portrait-charge en couleurs et parfois d'illustrations in-texte.
Pour "Les femmes du jour", édition originale de cette très rare collection complète en 11 livraisons parues entre 1886 et 1892 (le dernier très rare numéro concernant Réjane étant paru en 1892, six ans après les 10 autres).
Reliures des "Les hommes d'aujourd'hui" en demi percaline bleu ciel, dos lisses, pièces de titre de maroquin bleu ornées de doubles filets, plats de papier marbré (4 volumes). Les pages de titre en couleurs ont été conservées et reliées. Déchirure marginale sans atteinte au texte (n°163 ; n° 165 ; n° 184, p. 2). Restaurations maginales sans atteinte au texte sur 8 ff. entre les n° 214 et 223. Deux feuillets du numéro 224 doublés. Déchirure marginale avec manque (n° 345, p.1). Les cahiers du premier volume accusent des différences de format ; certains sont davantage rognés que d'autres.
Reliure de "Les femmes du jour" en demi percaline rouge, dos lisse, pièce de titre de maroquin bleu nuit ornées de doubles filets, titre doré dans la longueur, plats de papier marbré.
Impressionnante galerie de personnalités contemporaines croquées et racontées par les artistes et écrivains les plus avant-gardistes de l'époque.
Seconde édition originale sur papier courant, dont il aurait été tiré 1500 exemplaires après 4 chine, quelques hollande et quelques vélin fort.
Notre exemplaire est bien complet du portrait de Charles Baudelaire par Félix Bracquemond sur chine contrecollé, qui manque souvent et est ici en premier état, avant la mention « L'Artiste » au-dessus du portrait.
L'ouvrage est présenté dans un coffret signé Julie Nadot reproduisant les plats de couverture et le dos de l'ouvrage.
Très rare exemplaire broché, à toutes marges et sans rousseurs, tel que paru.
Cette édition, entièrement recomposée par l'auteur, enrichie de 35 nouveaux poèmes et de 55 poèmes « profondément remanié[s] » est considérée au mieux comme une édition « en partie originale ». En réalité, véritable nouvelle édition originale, cette réécriture des Fleurs du Mal est l'aboutissement de la grande œuvre baudelairienne et la seule version retenue par l'Histoire et la Littérature.
Édition originale illustrée de 124 photographies en héliogravure, dont 4 en couleurs.
Petits manques marginaux, notamment au niveau des spirales, traces de pliures en marges sur les plats légèrement et marginalement éclaircis comme souvent, un manque en angle inférieur droit du second plat, agréable état intérieur.
Préface d'André Beucler.
Contributions photographiques de Cecil Beaton, Peter Powell, Hein Gorny, Hoyningen Huene, Jean Moral Emile Gos, Nora Dumas, Lee Miller, Anton Bruehl, Berenice Abbott, Henri Cartier Bresson, Georges Platt Lynes, Munkacsi, Yva, Man Ray, Umbo, Germaine Krull, Hubertus Flöter, Rudolf Kramer, Pierre Lefébure, Robert Bresson, Kardas, Ilse Bing, Bricarelli, Dora Maar...
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur japon, le nôtre un des quelques exemplaires nominatifs, celui-ci imprimé spécialement pour le Docteur Anselme Weill, seuls grands papiers.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à quatre nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve légèrement pailleté, couvertures conservées, tête dorée sur témoins.
Rare et agréable exemplaire à toutes marges.
Très rare envoi autographe signé d'Alfred Dreyfus : "au Dr Weill, Souvenir reconnaissant et affectueux. A Dreyfus." Les dernières lettres du mot "affectueux" ont été rognées par le relieur.
Le Docteur Anselme Weill fut celui qui annonça à la famille Dreyfus sa condamnation à perpétuité et sa dégradation. Dans son ouvrage Affaire Dreyfus, L'honneur d'un patriote, Vincent Duclert raconte : "Mathieu [Dreyfus, frère d'Alfred] avait chargé un parent de la famille Hadamard, le docteur Weill, d'attendre l'annonce du verdict et de porter la nouvelle rue de Châteaudun, dans l'appartement où attendait une petite foule d'amis et de membres de la famille. Il arriva à 7 heures et demie du soir." Il révèle également qu'Anselme Weill avait témoigné en faveur d'Alfred Dreyfus lors de son procès : "D'autres allégations purent être détruites, par exemple celles qui furent prêtées au docteur Weill, dont la femme était cousine au troisième degré de Lucie Dreyfus. « J'affirme, et les rapports très fréquents, presque journaliers que j'ai eus avec lui comme parent, comme médecin et comme ami, me permettent de le faire, j'affirme que Dreyfus a toujours été un mari parfait, et que jamais je ne l'ai connu joueur, ni libertin. Or, c'est juste le contraire que l'on me fait dire, et je proteste contre ces allégations. Je n'ai rien à ajouter. », déclara-t-il à la cour."
C'est donc sans surprise qu'Alfred Dreyfus envoya l'un de ces rares exemplaires sur papier japon à ce cousin et ami et l'un de ses plus vifs défenseurs.
Les exemplaires imprimés sur papier japon (probablement 25 numérotés vendus en souscription et 25 nominatifs réservés aux proches et aux principaux soutiens) et dédicacés par Alfred Dreyfus sont d'une insigne rareté, on en connaît que quelques uns : à Emile Zola, au Colonel Picquart, au Docteur Brissaud, à Emmanuel Vidal-Nacquet, à Mme Henri Bernheim (sa nièce), à Bernard Lazare (aujourd'hui conservé au Musée de Bretagne) et à Sacha Guitry.