Bel exemplaire de cet ouvrage qui fut adapté au cinéma en 1965 par Alexander Mackendrick avec dans les rôles principaux James Coburn, Anthony Quinn et Deborah Baxter.
Lettre autographe datée et signée de François Mauriac (17 lignes à l'encre noire écrite depuis sa chambre d'étudiant qu'il occupait au cinquième étage du no 45 de la rue Vaneau pour préparer l'Ecole des Chartes) adressée à un confrère écrivain pour lequel il ne tarit pas d'éloges et dans laquelle le tout jeune François Mauriac se révèle.
Du haut de ses presque 24 ans et de manière un peu lyrique, François Mauriac encense son correspondant : "... j'ai aimé vos livres... Je les ai lus dans une province, à l'âge où l'on aime vraiment ce qu'on lit, où n'ayant pas commencé de vivre, on s'abandonne sans résister aux plus émouvantes fictions...", "... aujourd'hui que je suis dans la vie, je les aime pour des raisons plus profondes..."
Poète naissant, François Mauriac vient de lui adresser son premier recueil Les mains jointes et se confie ainsi à son correspondant : "... merci de goûter ces pauvres vers. Mon mérite unique est d'avoir su faire le silence en moi pour laisser parler mon enfance et mon adolescence..." se livrant à une certaine mélancolie : "j'en garderai une éternelle nostalgie et ma faiblesse sera peut-être de ne pas savoir m'en délivrer... je le voudrais cependant..."
Trace de pliure inhérente à la mise sous pli.
« Sire, Dans un temps où les différents Ordres de l'Etat sont occupés de leurs intérets, où chacun cherche à faire valoir ses titres et ses droits; où les uns se tourmentent pour rappeller les siècles de la servitude et de l'anarchie; où les autres s'efforcent de secouer les derniers chainons qui les attachent encore à un impérieux reste de féodalité, les femmes, objets continuels de l'admiration et du mépris des hommes; les femmes, dans cette commune agitation, ne pourroient-elles pas aussi faire entendre leur voix ? »
Edition originale sur papier courant.
Bel exemplaire complet de sa rare bande annonce : "Honni soit".
"Le présent volume retrace les étapes de la lutte de six années que la fraction dirigeante poursuit actuellement dans l'U.R.S.S. contre l'Opposition de gauche (bolchévik-léniniste) en général, et contre l'auteur de ce livre en particulier. Une grande partie de ce volume est consacrée à réfuter les accusations et les calomnies grossières dirigées contre moi personnellement." (Préface)
« On dit que dans certains bars de Montmartre et des Champs-Élysées, un certain médecin de la rue Caumartin fait sans difficultés, sous prétexte de cures de désintoxication, des ordonnances contre lesquelles les pharmaciens délivrent de la drogue. [...] Petiot prête le flanc à l'accusation à cause de sa méthode de désintoxication. D'abord il ne supprime pas la drogue d'un seul coup. Il continue à leur administrer des doses, de plus en plus légères, mélangées à des calmants. Mais les drogués sont des truqueurs. Ils sont nombreux ceux qui exposent leurs bonnes intentions à plusieurs médecins à la fois. Cette manière de faire leur permet de conserver par voie médicale, donc légale, leur paradis artificiel. »
(Jean-Marc Varaut, L'Abominable Dr. Petiot, 1974)