Sur le dos, quelques traces d'insolation dues au papier cristal d'origine.
Bel et rare exemplaire à toutes marges.
L’élégant vergé de Hollande, tout de vergeures et pontuseaux, est l’illustre descendant des vergés inventés en France par des artisans protestants qui se réfugièrent aux Pays-Bas après la révocation de l'édit de Nantes. Si ce beau papier, peu sensible aux rousseurs et au temps, n’est pas souvent celui des tirages infimes de tête réservés à l’auteur ou à quelques bibliophiles, il constitue cependant le tirage de luxe privilégié de la plupart des romans de la fin du XIXeme et du XXeme siècle. Ce papier épais et souple dont l’ivoire feutré s’imprègne de la lumière et la mêle à l’encre de mots contribue à cette intimité du lien entre le livre et son lecteur. Pour cela il se révèle le support idéal des relectures des textes de prédilection.
Édition originale de ce texte considéré comme le premier roman homosexuel, un des 20 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers après 10 japon.
Reliure en demi maroquin gris à bandes, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier à motifs décoratifs abstraits, gardes et contreplats de papier pelure noir, couvertures conservées, ex-libris encollé sur un contreplat, tête dorée sur témoins, reliure signée Thomas Boichot.
Petites déchirures avec manques marginaux sur une garde et sur le premier plat de couverture.
L’ouvrage est dédié à Paul Verlaine qui en a réalisé la préface.
Précieux envoi autographe signé d’Henri d’Argis à Catulle Mendès.
Edition originale, un des 12 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers.
Reliure en plein chagrin rouge, dos à trois nerfs sertis de frises dorées orné d'un cartouche doré enrichi de motifs typographiques noirs, gardes et contreplats de papier peigné, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins.
Quelques rousseurs sur certains témoins.
Envoi autographe signé de Georges Clemenceau à monsieur Henry Leyret, chroniqueur politique et judiciaire ainsi que rédacteur à l'Aurore.
Édition originale, un des 200 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers.
Reliure à la bradel en demi maroquin bleu à coins, dos à cinq nerfs soulignés de pointillés dorés et orné de triples caissons dorés et décorés, date dorée en queue, filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins, reliure signée Canape.
Rare exemplaire du chef-d'œuvre de Guy de Maupassant parfaitement établi dans une élégante reliure signée.
Édition originale du premier livre de Pierre Drieu la Rochelle, un des 150 exemplaires numérotés sur vergé de Hollande, seuls grands papiers.
Précieux envoi autographe signé de Pierre Drieu la Rochelle : « à Charles Maurras ce témoignage inquiet. Pierre Drieu la Rochelle ex. sergent au 146e d'infanterie. 1er Octobre 1917. »
Important témoignage de l'admiration du jeune Drieu la Rochelle – alors en pleine construction intellectuelle – pour le « maître de Martigues » à qui il envoie cet exemplaire de ses poèmes de guerre composés en 1916 après avoir été blessé à Verdun.
Démobilisé et déçu d'une guerre pour laquelle il s'était engagé dans l'espoir de laver la défaite de 1870, Drieu oscille entre le communisme d'Aragon et le nationalisme intégral de Maurras. Ayant découvert ce dernier à l'adolescence, il le considère dès lors comme l'un de ses maîtres à penser aux côtés de Maurice Barrès, Rudyard Kipling et Friedrich Nietzsche. En novembre 1918, il lui écrira d'ailleurs : « C'est vous, c'est votre pensée prudente qui a détruit en moi, vers 1915 ou 1916, ma conception germanique de la guerre joyeuse. Ayant fait la guerre dans l'infanterie pendant le premier hiver, je savais déjà et de reste que la guerre n'était pas joyeuse... »
Glorifiant Maurras comme « le plus grand penseur politique du dernier siècle » (Gilles), il est – à l'instar de nombreux jeunes de sa génération – séduit par l'aura patriotique ainsi que le goût de l'action et de la morale incarné par le chef de file de l'Action Française. Tout au long des années 1920, l'ambivalent Drieu hésitera sur la voie politique à emprunter, avant d'évoluer vers le fascisme, abandonnant définitivement l'idéologie conservatrice maurrassienne.
Edition originale, un des 41 exemplaires numérotés sur Hollande, tirage de tête.
Reliure en demi maroquin noir, dos lisse, plats de papier façon bois, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins, reliure signée L. Bergeron.
Agréable exemplaire.
Edition originale, un des 120 exemplaires numérotés sur vergé, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Édition originale tirée à 36 exemplaires ornée en frontispice d’un portrait de l’auteur, un des 30 exemplaires numérotés sur vélin, seul tirage après 1 japon et 5 hollande.
Admirablement imprimé, cet objet bibliophilique rarissime est particulièrement précieux pour sa complémentarité avec l’édition originale du Voyage au bout de la nuit.
Bel exemplaire présenté sous une chemise en pleine toile beige (comportant une claire mouillure en pieds) qui semble être la chemise-étui de l’éditeur.
Ex-libris encollé au verso du premier plat.
Edition originale, un des 6 exemplaires numérotés sur hollande, tirage de tête, celui-ci le numéro 1.
Reliure en demi maroquin bleu marine à coins, dos très légèrement éclairci à cinq nerfs, date dorée en queue, plats, gardes de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée sur témoins, infimes frottements sur les coupes. couvertures et dos conservés, reliure signée Lavaux.
Exemplaire à toutes marges agréablement établi.
Ex-libris encollés sur une garde.
Exemplaire personnel de l'auteur, abondamment truffé, de cette magnifique chronique montmartroise. On y a monté sur onglet un portrait original de Roland Dorgelès à l'encre noire par Gus Bofa humoristiquement légendé : "Monsieur Roland Dorgelès dans son uniforme de rédacteur à la petite semaine"
ainsi que deux photographies originales, représentant le célèbre montmartrois Francisque Poulbot dans son théâtre de Guignols (Agence Rol, 1910) et une très rare photographie de la mémorable « Fête des Dernières Cartouches » organisée par Poulbot le 23 mai 1913. Nous n'avons trouvé qu'une seule autre photographie de cette soirée. On y voit la joyeuse bande des participants, chez Poulbot rue de l'Orient, déguisés en soldats de la guerre de 1870. Cette fête qui eut un retentissement considérable, est immortalisée par Dorgelès dans ce livre :