Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur vergé lafuma, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 30 exemplaires numérotés sur vergé lafuma, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Edition originale.
Un seul exemplaire au CCF (Roanne).
Reliure en demi basane verte, dos lisse fendillé et comportant des manques, plats de papier peigné, couvertures imprimée conservées, reliure de l'époque.
Deuxième plat ayant tendance à se détacher.
L'historien vénitien Ronaldo Fulin (1824-1884) effectua de nombreuses publications et études originales à partir des fonds très riches de l'Archivio di Stato de Venise.
La question qu'il traite dans cette communication offre un lien avec les rapports présumés de Colomb et de Venise (cf. les lettres jointes).
Exemplaire du célèbre américaniste Henry Harrisse (1829-1910), spécialiste des premières découvertes du Nouveau Monde, avec envoi autographe de Ronaldo Fulin en tête du premier plat de couverture.
Henri Harrisse a enrichi cette plaquette de 7 lettres autographes signées contrecollées, en français ou en italien, généralement accompagnées de leurs enveloppes : 1. Une de l'historien italien Cesare Cantù (1804-1895), du 10 décembre 1881. - 2. Une du colombiste Marcello Staglieno (1829-1909), du 3 août 1888. - 3. Une du directeur de l'Archivio di Stato de Venise (signature illisible), du 27 juin 1888. - 4. Une carte de l'éditeur B. Calore, en date du 17 décembre 1881. - 5.-6. Deux lettres du philologue et hispaniste Alfred Morel-Fatio (1850-19245), datées du 2 et du 9 décembre 1881. - 7. Une lettre de Henry Vignaud (1830-1922), comme premier secrétaire de la Légation des Etats-Unis à Paris de 1882 à 1909, en date du 30 mai 1888.
La plupart tournent autour de l'existence d'une prétendue lettre de Christophe Colomb au Sénat de Venise, avant les voyages d'exploration.
Edition originale de la traduction française (cf. Atabey, 557 (texte) et 569 (atlas). Blackmer, 788 (atlas). Hage Chahine, 2105.)
Reliures en demi chagrin marron, dos éclaircis et décolorés à cinq nerfs sertis de filets noirs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, certains coins légèrement émoussés, un accident en pied d'une coupe du quinzième volume, reliures de l'époque.
Quelques rousseurs dans les volumes de texte.
Le volume d'atlas, in-folio, est proposé en livraisons sous 10 chemises de papier beige, étiquettes imprimées de papier bleu, la couverture de la 6e livraison manque, carte générale de l'Empire ottoman restaurée dans la dernière livraison, légères rousseurs sur les couvertures.
Détail des livraisons de l'atlas sur demande.
L'édition originale, en allemand, fut publiée à Budapest en 10 volumes de 1827 à 1835. L'illustration comprend 39 cartes et plans représentant des cartes et des plans de bataille dressés par le traducteur J.J. Hellert. Le texte contient 8 tableaux hors-texte donnant la généalogie des princes et des grands dignitaires ottomans.
Célèbre orientaliste autrichien et diplomate, Joseph von Hammer naquit à Graz (Styrie) en 1774. Entré à l'Académie royale des langues orientales de Vienne, il étudia le turc, le persan et l'arabe. En 1799, il fit son premier voyage à Constantinople; l'année suivante, il prit part à la campagne contre les Français en Égypte, en tant qu'interprète et traducteur de l'amiral britannique Sidney Smith. Il assista à la conférence du grand vizir à Jaffa et à la reddition d'Alexandrie. En 1802, il fut secrétaire de la légation autrichienne à Constantinople, d'où il effectua des excursions en Asie mineure et en Grèce. Muté en 1806 au consulat général de Yassy en Moldavie, il obtint, en 1807, le poste d'interprète à la chancellerie de Vienne. En 1817, il accéda au rang de conseiller de la Cour. Ayant hérité des domaines des comtes de Purgstall, il ajouta leur nom au sien et fut créé baron en 1835. Il traduisit de nombreuses œuvres orientales en allemand et fut à l'origine de la création de l'Académie des sciences autrichienne, dont il fut le premier président de 1848 à 1849. Il mourut à Vienne en 1856. "Aucun orientaliste avant lui n'a connu plus intimement les peuples musulmans et n'a autant contribué à nous faire connaître leurs mœurs, leur histoire et leur littérature […]. Il passa trente ans à réunir les documents [de son Histoire de l'Empire ottoman], qu'il a tirée de manuscrits orientaux et des archives de Saint-Marc à Venise, de celles de Vienne, et de tous les ouvrages publiés en Europe sur l'Empire ottoman" (Hoefer, XXIII, 259-267).
Provenance : librairie S.H. Weiss à Constantinople, située Grande Rue de Pera vis-à-vis le consulat de Russie (étiquette encollé en pied dans chaque volume de texte).
Rare ouvrage.
Edition rare et imprimée sur vergé, sans doute tirée à petit nombre pour les bibliophiles picards (cf. Hage Chahine, 4071.)
Au CCF, exemplaires seulement à Arras, Amiens et Compiègne.
Quelques petites rousseurs.
Reliure en demi maroquin cerise, dos légèrement éclairci à cinq nerfs, quelques frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorée, reliure de l'époque signée Petit, successeur de Simier.
Robert de Clari (vers 1170 - après 216) était un chevalier picard, vassal du châtelain Pierre d'Amiens.
Il partit à la quatrième croisade avec son seigneur Pierre d'Amiens. Après la mort en 1205 de ses suzerains directs Pierre d'Amiens et Hugues IV de Campdavaine, comte de Saint-Pol, il rentra rapidement en Picardie.
Du pillage de Constantinople il avait rapporté entre autres des reliques dont il fit don à l'abbaye de Corbie. Il composa donc en français et en picard La Conquête de Constantinople, un récit de cent-vingt chapitres dans lequel il évoque la quatrième croisade et ses suites immédiates jusqu'en 1216.
Il est donc mort après cette date sans que nous en sachions plus sur son compte.
Exemplaire agréablement établi dans une reliure signée de Petit, successeur de Simier.
Edition originale illustrée de 12 reproductions in-texte de monnaies.
Reliure en demi maroquin de Russie cerise à coins, dos lisse orné d'un fleuron doré, date dorée en queue, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, tête dorée, reliure de l'époque.
Unique édition, peu commune.
Henri Lavoix (1820-1892) était conservateur au Département des médailles et antiques de la Bibliothèque Nationale.
En tête de la page de faux-titre qui comporte de fortes rousseurs, envoi autographe signé de Hen ri Michel Lavoix à l'archéologue Alban-Emmanuel Guillaume-Rey (1837-1916), spécialiste de la Syrie médiévale et notamment des implantations franques dans la région.
L'encre de l'envoi a pâli, quelques rousseurs, fortes rousseurs également sur la dernière garde.
Exemplaire joliment établi en demi maroquin de l'époque.
Edition originale de la traduction française établie par Jean Mourier.
Un seul exemplaire au CCF (BULAC).
Reliure en pleine toile bordeaux, dos lisse, titre dorée en long, gardes et contreplats de papier rose, modeste reliure moderne.
Légères rousseurs sans gravité.
Très rare ouvrage, qui court des origines du royaume de Géorgie à l'introduction du christianisme.
Second tirage de la première édition illustrée du chef d'oeuvre de Victor Hugo, qui se signale par la présence d'une chauve souris en vignette de titre.
Reliure néogothique de l'éditeur en pleine toile polychrome marron, dos lisse orné d'une allégorie dorée de Notre-Dame de Paris, plats illustrés d'un grand décor doré polychrome (rouge, bleu et rose) représentant des scènes de Notre-Dame de Paris, gardes et contreplats de papier jaune, pages de garde blanches ombrées, toutes tranches dorées, cartonnage romantique de l'éditeur. Dos uniformément éclairci. Micro fente au mors supérieur en tête. Un feuillet détaché, 2 autres ressortis. Rousseurs éparses dans les marges.
Ouvrage orné d'illustrations de Charles François Daubigny, Valentin Foulquier, Thoedor Josef Hoffbauer, Tony Johannot, Aimé de Lemud, Ernest Meissonier, Célestin Nanteuil, Camille Roqueplan, Louis Henri de Rudder et Louis Steinheil...
Bel exemplaire du chef d'oeuvre intemporel de Victor Hugo présenté dans un cartonnage romantique polychrome.
Nouvelle édition, un des 50 sur grand papier (29/500) et nominatifs, le nôtre spécialement imprimé pour le baron Emmanuel-Alban Guillaume-Rey (1837-1916), orientaliste et archéologue spécialiste de la Syrie médiévale.
Reliure en plein vélin rigide, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre basane brique, date et lieu dorés en queue du dos, fleurons dorés en écoinçons sur les plats, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Il s'agit d'une narration poétique des exploits de Pierre Ier de Lusignan, roi de Chypre (1328-1369), écrite très peu après la mort de ce dernier à la demande de Charles V, et centrée sur la "croiserie alexandrine", expédition sans lendemain qui eut lieu en 1365 à l'appel du pape Urbain V, et qui aboutit à la prise du port égyptien le 10 octobre 1365.
Agréable exemplaire joliment établi dans une reliure imitant le style médiéval.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Iconographie, ouvrage bien complet de ses 2 cartes dépliantes en fin de volume.
Envoi autographe signé de René Grousset : "A monsieur Benoist-Méchin en témoignage de profonde reconnaissance" accompagné de la signature manuscrite de Geneviève Grousset.
Nous joignons une lettre autographe signé d'une page de René Grousset adressée à Jacques Benoist-Méchin dans laquelle il remercie ce dernier pour ses interventions concernant son gendre et sa fille qu'il a sauvée.
Edition originale, un des 95 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après 45 hollande.
Une légère trace de pliure verticale sur le premier plat.
Bel exemplaire.
Edition originale ornée de nombreuses reproductions gravées sur cuivre de médailles et monnaies réparties sur 4 planches hors-texte ainsi que de 19 vignettes dans le texte.
Reliure en demi basane bleue à coins, dos muet à cinq nerfs, plats de papier à effet moiré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées, premier plat de couverture marginalement sali, reliure moderne.
Rare ensemble de douze lettres concentrées sur les monnaies.
L'érudit lorrain Nicolas-Damas Marchant (1767-1833) était médecin militaire, numismate et fut aussi maire de Metz du 1er novembre 1805 au 6 mai 1815, soit pendant presque toute la période impériale.
Edition originale de la traduction française avec le texte en arabe à la suite.
Reliure en demi basane cerise à coins, dos muet à cinq nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier rose, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Poète arabe préislamique, Zuhayr ibn Abî Sulma (530-627) occupe une place centrale dans la littérature arabe, même si sa vie est fort mal connue. Il est l'auteur de l'une des sept Mu'allaqât, ces compilations canoniques de la poésie arabe.
Rare et agréable exemplaire.
Nouvelle édition illustrée de 47 planches de costumes gravées et coloriées (cf Colas 2784.)
Il s'agit d'une remise en vente, à l'adresse de Metz, d'une partie (tome IV) du Tableau Historique des costumes, des moeurs et des usages des principaux peuples de l'antiquité et du moyen âge, donné à l'adresse de Paris et Metz en 1804-1809.
Rare et agréable exemplaire présenté dans son brochage d'origine sous couverture muette d'attente, étiquette de titre encollée en tête du dos.
Edition originale de la traduction française de la compilation intitulée Historia de la dominacion de los Arabes en España sacada de varios manuscritos y memorias arabigas (Madrid, 1820-21), cf Playfair 528. Palau 59020.
Reliures en demi basane noire, dos lisses ornés de guirlandes dorées et de fleurons à froid, numérotations dorées de classement de bibliothèque en queues des dos, petits coins en vélin, coiffes supérieures frottées sur deux volumes, plats de papier oeil-de-chat, ex-libris encollés sur les contreplats, quelques accrocs sur la tranche supérieure et les coupes du troisième volume, tranches mouchetées, reliures de l'époque.
Quelques petites rousseurs, quelques frottements sur les reliures.
Exemplaire de Vittorio Rochstol avec vignettes ex-libris contrecollées sur les premières gardes.
Edition originale rare de cette somme surtout folklorique et littéraire : la Forêt de Bréchéliant ou Forêt de Paimpont étant assimilée dans la tradition bretonne à la mythique Forêt de Brocéliande des récits arthuriens.
Ouvrage illustré de 14 planches hors-texte pour le premier volume et de 21 planches hors-texte pour le second.
Notre exemplaire a été exceptionnellement truffé à l'époque de 59 cartes postales et 2 tirages photographiques contrecollés sur carton souple reliées dans les volumes.
Reliures en demi chagrin noir, dos lisses ornés d'un haut caisson doré et décoré de motifs typographqiues dorés, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, couvertures conservées, reliures de l'époque.
L'auteur de notre texte n'était nullement préparé à enrichir la légende d'une localisation qui fait désormais "autorité", si l'on peut ainsi parler d'un mythe rajouté à un mythe : chimiste de formation, le Rennais Félix Bellamy (1828-1907) se lassa des cornues et se lança dans le cornu.
Bel exemplaire exceptionnellement enrichi.
Édition originale de cet ouvrage qui, surtout centré sur les marins et le commerce dieppois, contient des passages très intéressants sur la découverte des Canaries, l'exploration des côtes de l'Afrique occidentale et des expéditions à Sumatra (cf Frère I, 436.)
Reliure en demi chagrin fauve, dos lisse orné de doubles filets et frises dorés ainsi que de fleurons et de filets noirs, plats de papier caillouté, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure moderne.
Quelques rousseurs principalement en début et fin de volume.
Natif d'Eu, Louis Estancelin (1777-1858) fut député de la Somme de 1830 à 1846.
Édition originale de cet ouvrage publié « par ordre de S.M. l'Empereur et par les soins du Ministre de l'Instruction publique » (cf Leclerc (1878) 2283.)
L'ouvrage est illustré, dans le premier volume, de 70 planches gravées en couleurs et hors-texte.
Reliures en demi chagrin rouge, dos à quatre nerfs ornés de doubles filets et de fleurons dorés, frises dorées en têtes et en queues, quelques frottements, plats de percaline à encadrement et motif central estampés à froid, reliures de l'époque.
Quelques frottements sur les plats, mouillures aux coins supérieurs affectant les 10 premiers feuillets des 2 tomes, un cahier du premier volume tendant à se dérelier,plats marginalement décolorés ou salis en leurs marges droites, deux coins légèrement émoussés.
Charles Etienne Brasseur, dit Brasseur de Bourbourg (1814-1874), missionnaire français au Mexique et en Amérique centrale, est considéré comme l'un des pionniers de l'archéologie et de l'histoire précolombiennes. S'étant tout spécialement attaché à l'étude des langues locales indigènes, il annonça en 1863 avoir découvert la clé de la transcription de l'écriture maya. Il révéla ensuite, dans le présent ouvrage sur le Manuscrit Troano, ses principes de décryptage.
Le tome Ier comprend l'exposé du système graphique des Mayas, pour lequel 600 caractères ont été fondus à l'Imprimerie Impériale. Vient ensuite la reproduction du Manuscrit Troano en 70 planches imprimées en lithochromie. Le tome II contient la grammaire, la chrestomathie et le vocabulaire maya-français-espagnol.
Très rare.
Edition originale peu commune illustrée de lettrines et 7 planches hors-texte (cf Brunet I, 710.)
Absent de Atabey, Blackmer et Hage Chahine.
Reliure en plein veau fauve marbré, dos à cinq nerfs orné de caissons décorés de motifs floraux dorés, frottements et traces de restaurations sur le dos, pièce de titre de maroquin cerise, encadrement de triple filet à froid sur les plats qui comportent des frottements en leurs marges, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches rouges , reliure de l'époque.
Charnières frottées, coins abîmés, quelques rousseurs.
Rare exemplaire de cette monographie historique et numismatique à la fois sur le petit royaume d'Osrhoène (ou d'Edesse), qui fut longtemps un Etat-tampon entre les empires Perse et Romain.
Né à Königsberg, Gottlieb Siegfried Bayer (1694-1738) enseigna les humanités grecques et latines à l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg entre 1726 et 1737.
Ex-libris manuscrit de Louis de Boisses en pied de la page de titre.
Exemplaire composite : le premier volume correspond à la deuxième édition américaine qui est en partie originale (avec titre seulement Incidents of travel in Yucatan), tandis que le second est en édition originale (avec l'intitulé complet) ; le texte du premier volume étant augmenté par rapport à celui de l'édition de 1841. Ce titre, tiré au départ à 15 000 exemplaires, connut un immense succès et fut réimprimé de multiples fois entre 1841 et 1852, date de la mort de l'auteur (cf Sabin 91 297 et 91 299.)
Ouvrage illustré de 96 gravures se répartissant ainsi : 54 illustrations (certaines à pleine page dans le texte) dont 21 planches hors texte (parmi elles, une carte et un frontispice en dépliant) pour le premier volume ; pour le second : 42 planches hors texte dont 2 à double page
Reliures en demi chagrin noir, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, légers frottements sans gravité sur les dos, petites taches de décoloration en marges gauches des plats, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, têtes dorées, reliures du début du XXe s.
L'ouvrage est important et correspond à la première prise de contact du public américain avec les vestiges de la civilisation maya, mais pas seulement : récit de voyage en plein dans la mode de l'époque, il mêle anecdotes diverses, portraits, description des lieux visités, une importante partie consacrée à la situation politique et la guerre civile qui ravageait l'Amérique centrale, sans compter la partie la plus originale, archéologique, qui ne compte pourtant que pour un tiers de l'œuvre.
Issu d'une riche famille new-yorkaise, John Lloyd Stephens (1805-1852) effectua deux voyages d'exploration en Amérique centrale suite à sa rencontre en 1836 avec le dessinateur Frederick Catherwood (1799-1854). À la suite du décès du représentant des États-Unis auprès de la Fédération d'Amérique centrale, Stephens usa de ses relations politiques pour se faire envoyer en mission diplomatique dans la région par le président Van Buren. L'Amérique centrale était alors en proie à un chaos indescriptible : une guerre civile opposait le gouvernement fédéral aux différentes entités qui composaient la Fédération et Stephens espérait que son passeport diplomatique lui assurerait une certaine protection au cours de son périple. Le 3 octobre 1839, Stephens et Catherwood s'embarquèrent dans un bateau britannique à destination du Belize d'où un périple de plusieurs mois les mènera à Copán, Quirigua, Toniná, Palenque et pour finir Uxmal. Le second voyage eut lieu en octobre 1842, suite au succès phénoménal de la première relation : il mena les deux amis d'Uxmal à Tulum, en passant par Sayil, Labná, Kabah ou encore Chichen Itzá, en tout plus de quarante sites mayas. Le texte de la seconde édition fut complété par l'expérience de ce second périple.
Provenance : Exemplaire de l'explorateur et archéologue Alexis-Antoine-Maurice de Périgny (1877-1935), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes.
Les principaux voyages effectués par cet aventurier concernent précisément le Mexique et l'Amérique centrale (Guatemala, Costa Rica, 1909-1913). Il avait lui-même publié sur la région Le Yucatan inconnu (1908).
Edition originale de ce survol très général, composé essentiellement en compilant les monographies plus complètes alors disponibles.
Il sera réédité dès 1843.
Reliures en demi basane noire, dos lisses ornés de quadruples filets dorés et d'arabesques romantiques dorées, frises dorées en queues, accidents aux coiffes supérieure du premier volume et inférieure du second, plats ornementés décor romantique estampé à froid sur les plats, fers de lycée [Institution Hortus], coins légèrement émoussés, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs, quelques frottements sur es coupes, gardes et contreplats marginalement salis.
Edition originale imprimée à petit nombre de cet extrait du Journal asiatique.
Quelques petites rousseurs, taches blanches de décoloration, en marges, en début et fin de volume.
Reliure à la bradel en demi toile bleue à coins, dos lisse légèrement assombri, pièce de titre chagrin cerise, initiales dorées en queue, plats de papier marbré.
Elève de Silvestre de Sacy comme tant d'autres, Joseph-Toussaint Reinaud (1795-1867) lui succéda en 1838 à la chaire des langues orientales vivantes ; son intérêt principal le dirigea vers le monde arabe. Exemplaire de l'agronome Adrien de Gasparin (1783-1862), père d'Agénor de Gasparin, avec cachet humide sur la page de titre.
Edition originale, un des 80 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers.
Bel et rare exemplaire.
Edition originale, un des 240 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 130 exemplaires numérotés sur pur fil d'arches, tirage de tête.
Bel exemplaire.
Envoi autographe daté et signé de Roger Peyrefitte à monsieur Gorrée.
Edition originale, peu commune, ornée, en fin de volume, d'un tableau généalogique dépliant de la famille de Mahomet (Au CCF, exemplaires seulement à Angers, Strasbourg et Toulouse.)
Une petite mouillure claire en angle inférieur droit des premiers feuillets, sans aucune atteinte au texte.
Reliure à la bradel en demi toile fauve, dos lisse orné d'un fleuron doré, double filet doré en queue, pièce de titre de chagrin marron, plats de papier marbré,
C'est là l'ouvrage principal de Jules-Charles Scholl (1850-1886), qui vécut à Bienne et Neuchâtel ; il tranche sur sa production habituelle, centrée sur la défense des animaux.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur alfal, seuls grands papiers avec quelques hors commerce également sur alfa.
Bel exemplaire.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Petites traces de pliures sans gravité sur le premier plat.
Amusant envoi autographe signé de François Cavanna à un ami prénommé Paul : "Pour Paul, ces galopardes, ces galipettes dans les coins noirs de l'histoire. Cavanna."
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Agréable exemplaire en dépit deux petites pliures en pied du premier plat.
Envoi autographe signé de Jean Favier au critique littéraire belge Pol Vandromme.
Rare édition critique de ce roman de chevalerie médiévale. Préface sur l'origine de la chevalerie et des anciens tournois, et d'un avertissement pour l'intelligence de l'histoire. L'édition contient en outre 2 contes : Histoire de messire Floridan et de la belle Ellinde, et Addicion extraites des cronicques de Flandres, qui est très belle chose.
Reliure en plein maroquin rouge glacé d'époque. Dos lisse orné, pièce de titre et de tomaison de maroquin rouge. Triple filet d'encadrement sur les plats. Tranches dorées. Frise intérieure. Quelques petites rousseurs. Page de titre du premier tome doublé en marge basse, anciennement. Queue du tome 1 élimée.
Très bel exemplaire.
Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur vieux japon teinté, le nôtre un des 5 hors commerce lettrés, tirage de tête.
Petites rousseurs sur la page de faux-titre et la page suivante, sinon bel exemplaire à toutes marges.
Edition originale rare, illustrée de 100 figures in-texte de médailles, chacune contenant l'avers et le revers. Des trois parties qui devaient paraître successivement, il ne fut publié que celle-ci, la mort de Le Menestrier ayant mis un terme à ce travail. L'ouvrage ne fut même pas mis en vente, l'auteur en distribua seulement quelques exemplaires autour de lui. Il est donc fort rare de tomber sur cette édition. L'édition de 1642 intitulée Medales illustrées des anciens Empereurs et Impératrices de Rome est le même ouvrage auquel l'éditeur Paillot a ajouté les Médailles des impératrices dont il avait acheté un manuscrit chez les héritiers. Jean-Baptiste Le Menestrier, antiquaire, ne doit pas être confondu avec l'heraldiste Claude François Menestrier, mort en 1704.
Reliure en demi veau blond ca 1820. Dos lisse orné d'un fleuron et d'un fer en long, filets et roulettes. Pièce de titre de veau bleu marine. Epidermures et un petit manque le long du mors supérieur.
Ex-libris manuscrit en page de titre : Mgr. de Beauveau, archevêque de Narbonne.
Le livre recense les Médailles des empereurs de Rome.
Edition illustrée en premier tirage de 2 portraits en frontispice et de 100 planches hors-texte de Gustave Doré gravées par Bellanger, Pannemaker, Pisan...
Reliure en l'éditeur en plein cartonnage de percaline vermillon signée Magnier. Dos lisse orné de 6 caissons richement décorés. Frande plaque sur le plat supérieur avec au centre une croix à pointes lancées, 4 épées, 4 écus blasonnés et 4 croissants en écoinçon. Le second plat reprend la partie central du décor du premier plat. Dos légèrement insolés. Micro coupures en têtes et queues. Quelques rousseurs sur un papier bien blanc. Coins légèrement repliés.
Bel exemplaire de ce texte capital, fruit de 30 années de recherche, et qui a profondément renouvelé la vision du Moyen-âge et du Moyen orient. Publiée en 1821, cette nouvelle manière historique transformait la narration avec un souci de davantage d'objectivité. Avant-dernier travail de Doré," La capacité de l'artiste à transformer les faits en mythes, à transcender le réel, trouve dans cet ouvrage un terrain aussi fertile que dans les Contes de Perrault ou la Divine Comédie", Margot Renard, «Le siège et l'assaut dans l'Histoire des Croisades de Joseph-François Michaud illustrée par Gustave Doré (1877)» Dans le texte de Michaud, Doré choisit des épisodes emblématiques qui nourrissent le texte de sa propre vision sombre et baroque, visionnaire et christique.
Lettre autographe datée et signée de Georges Dumézil à Thierry Maulnier qui n'est pas nommément cité, quatre pages sur un bifeuillet au stylo bille bleu et à en-tête de l'Académie française concernant son récent ouvrage "Le dieu masqué".
En tête des feuilles, traces de rouille laissées par un trombone les retenant.
Georges Dumézil partage le point de vue de son immortel coréligionnaire ; "Je reconnais pour moi cet agnoticisme indulgent (156 - 787) ce scepticisme sans découragement dans son "léger sourire" (324, - et la fin de 604, 611...) [...] Le Dieu masqué suppose un dieu, ou l'équivalent. Je pense moi, au conte d'Edgar Poe, "Le spectre de la mort rouge" : quand on l'a dépouillé de ses voiles, démailloté, démasqué, il ne reste rien de palpable ni d'imaginable. Le mystère de son mouvement, de son être est néant. Et pourtant, il tue, donc il est."
L'historien des religions poursuit tout en affinant son raisonnement : "Chez l'homme, le foisonnement des neurones, le langage qui en est sorti (voir 163, 172 et surtout 242, où vous rejoignez Hagège), commandent, réclament l'exercice, et tout s'ensuit. Et puis, il y a ce que j'ai envie d'appeler le besoin de confort, chaque individu est engagé pour une part minime, dans le mouvement d'évolution dont il est produit, et dont, pro parte nirili, sans en avoir connaissance, il prépare la suite le corps humain, (si des inventions à double effet lui en laissent le temps) travaille volens nolens pour on ne sait quoi, qui se règlera dans des centaines, des milliers de siècles." et en apportant quelques légères divergences.
Il achève sa missive en lui décernant ce beau compliment : "Vous rejoignez sur ma tablette intime Marc Aurèle (en mieux habillé) et Sénèque (sans sa réthorique). J'attends le quatrième troupeau des vaches sacrées. Tel est, pour 1986, mon premier voeu..."
Nouvelle édition. Tirage limitée à 150 exemplaire, justifié et paraphé par l'éditeur manuscritement. Exemplaire n° 82. Toutes les pages avec un encadrement de type renaissance en chromotypographie. Lettrines et filets, titres en or. Notice préliminaire de Albert de Rochas.
Reliure en plein maroquin framboise moderne signée Christiane Pesquet. Dos lisse avec titre en long. Plats à large bande au papier fleurdelysé. On retrouve le même papier sur les gardes, les secondes gardes avec papier or. Dos uniformément éclairci, sinon bel exemplaire.
Exemplaire avec les couvertures et le dos conservés, non rogné, à toutes marges, tel que paru.
Ce conte fut écrit au début du XVIe siècle et connut plusieurs éditions dont la dernière semble remonter à 1555. L'attribution à Jeanne de Flore n'est pas certaine mais probable.