Edition originale, un des 500 exemplaires numérotés sur vélin blanc, seul tirage avec 15 Japon.
Bel exemplaire.
Edition originale, un des 500 exemplaires numérotés sur vélin blanc, seul tirage avec 15 Japon.
Bel exemplaire.
Rare édition originale ce cette conférence donnée au Cercle de France à Paris le 8 janvier 1958, absente de Worldcat.
Petites piqûres sur le premier plat.
Rare pamphlet utopique célébrant la création de la nouvelle capitale Brasilia, et posant les bases théoriques des villes du futur. L'exemplaire est enrichi d'un envoi autographe signé de Robert Miocque à son ami Marcel Dollfus en tête de la première page de texte.
Edition originale du catalogue de l'exposition des oeuvres de Max Ernst s'étant tenue du 15 novembre à la fin d"cembre 1961.
Bel exemplaire.
Iconographie, avant-propos d'Alain Bosquet.
Envoi autographe signé de Max Ernst à madame de Harting.
Edition originale illustrée de photographies de Lucien Clergue.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage, dos lisse,
Texte de Jean-Marie Magnan.
Envoi autographe signé de Lucien Clergue à la femme de lettres Christiane Baroche : "Pour Christiane ces images de notre éternelle jeunesse ! et avec la bise de Lucien. 5.X.2002."
Edition originale, tirage de tête, un des 58 exemplaires numérotés sur Montval signé par l'artiste à la justification, avec deux lithographies originales en couleurs signées par Max Ernst.
En sus, l'ouvrage est illustré de 11 dessins reproduits en noir à pleine page et de reproductions de tableaux de l'artiste, dont une dépliante.
Exemplaire tel que paru, couverture verte illustrée d'une oeuvre originale d'Ernst en parfait état de conservation sans trace de décoloration comme habituellement.
Superbe exemplaire du catalogue de l'exposition Max Ernst publié en 1950 par la galerie René Drouin à Paris, signé par l'artiste et accompagné de deux lithographies signées, accompagné des textes de Joë Bousquet et Michel Tapié.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Préface d'André Breton intitulée "Convulsionnaires" composée d'aphorismes et imprimée sur papier vélin crème.
Illustrée de 12 photographies légendées par Man Ray imprimées sur papier couché jaune paille.
Couverture bleu Klein parfaitement conservée sous chemise noire à fenêtre et à un rabat.
Exemplaire en suberbe état de ce célèbre "livre de dialogues" surréaliste de Man Ray préfacé par André Breton.
Lithographie originale entoilée, illustrée d'un grand portrait de Liane de Pougy signé A. Gallice, d'après une photographie de Léopold-Emile Reutlinger ("cliché Reutlinger" indiqué dans la planche). Imprimée sur les presses lithographiques de G. Bataille. Traces de plis horizontaux et verticaux, discrètes traces de pliage dû à la mise en rouleau sur le bas de la robe, quatre timbres fiscaux encollés et tamponnés ainsi qu'une ombre en marge gauche.
Rarissime affiche originale illustrée d'un spectacle de la danseuse et courtisane Liane de Pougy, célèbre pour avoir ouvertement affiché sa beauté sur la scène et ses amours féminines dans ses écrits (Idylle saphique, 1901). Inconnue des bibliographes, cette oeuvre est absente de la documentation et ne figure, à notre connaissance, dans aucune collection publique.
Page de titre encadrée du recueil 10 pointes sèches de Charles Kiffer sur Maurice Chevalier (Paris, Marcelle Lesage, [1935]), enrichie d'un envoi autographe signé de Charles Kiffer et d'une signature autographe de Maurice Chevalier. Encadrée au verso, figure la page de justification de l'exemplaire n°175 du recueil, numérotée et signée au crayon par Charles Kiffer. Quelques petits accrocs au cadre, feuillet de titre légèrement insolé.
Précieuse marque de reconnaissance du dessinateur et affichiste Charles Kiffer à son éditrice Marcelle Lesage et son collaborateur Jean Debucourt :"Pour Madame Marcelle Lesage avec mes hommages... les plus chevaleresques / Pour Debucourt avec ma très grande sympathie" inscrite à l'encre sur la page de titre de son recueil de portraits de Maurice Chevalier, comportant également la signature autographe de ce dernier.
Très bel et rare album comprenant 36 photographies originales, en tirage argentique (18,5 x 23 cm, contrecollées et légendées à la main), représentant des vues extérieures (façades, jardins, perspectives) de cet ensemble néo-gothique anglais réalisé entre 1868 et 1872 par Thomas Smith et l'entrepreneur cannois Scavy pour un certain Michael Hugh Scott qui ne l'habita pas : il passa très vite aux mains de l'homme d'affaires Debionne qui le revendit à Lord Wolverton, après l'avoir muni de mobilier et de décoration intérieure.
Reliure en percaline bleue, dos lisse muet, filet à froid encadrant les plats, titre en lettres dorées au centre du 1er plat, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque.
Quelques taches noires sur le premier plat de la reliure légèrement gondolé en certains endroits, agréable état intérieur.
En regard de la première photographies, envoi du deuxième propriétaire, Alexandre-Louis Debionne, à son beau-frère, en date du 15 avril 1878.
Rare édition originale du catalogue de la dernière exposition de Picasso à la Galerie Paul Rosenberg de Paris, du 17 janvier au 18 février 1939 au 21 rue La Boétie. Premier plat illustré d’une photographie en noir et blanc de la pièce maîtresse : La Sculpture nègre devant la fenêtre, aujourd’hui connue sous le titre de Buste de Minotaure devant une fenêtre (Collection privée, cf. Zervos. VIII, 360). Peinte le 19 avril 1937, elle est considérée comme la préfiguration du taureau de Guernica, que l’artiste réalisera quelques semaines plus tard.
Très bel état de conservation.
La plaquette contient la liste des 33 œuvres exposées, classées selon leur année de création : 1936, 1937 ou 1938. Au verso figure le titre et la date de la prochaine exposition : « Centenaire de Cézanne » le « 20 février 1939 ». Ces deux événements ne seront suivis que d’une ultime exposition de Georges Braque avant la fermeture de la galerie et l’exil définitif de Paul Rosenberg aux États-Unis.
Rare édition originale consistant en une belle suite de 40 lithographies de Yuko Watanabe, en deux tons, présentant des types japonais, des scènes de la vie traditionnelle, des costumes, etc. : Ronin, hara-kiri, samurai, attentat contre le shogun Nobunaga, visite d'une geisha, jeunes filles en visite, une partie de go...
Pas dans Colas, ni Hiler & Hiler, manque à la Bn, pas dans Nipponalia, ni Cordier. Wenckstern, I, p. 228 (donne l'adresse de Yokohama, sans date et annonce 2 vol., le deuxième - dont nous n'avons trouvé aucune trace - avec 25 pl.)
Reliure en pleine toile beige, dos lisse muet, lithographie appliquée sur le premier plat, reliure du XXème siècle.
Accrocs à 3 planches renmargées et au dernier feuillet doublé, quelques petites rousseurs, petite tache d'encre verte affectant la plupart des gravures en leur marge, sans atteinte au motif.
Rare et luxueux carton d'invitation pour l’exposition organisée par le critique d’art André Warnod sur l'« art nègre », terme qu'il invente en 1910 dans la revue Comœdia pour désigner originellement la statuaire africaine et océanienne. Du 20 janvier au 20 février 1926, quatre peintres sont invités à exposer à la galerie d'art de la Grande Maison de Blanc, place de l'Opéra à Paris. Il s’agit très probablement des Français Marguerite Guy-Lemm (née Lemaire) et Luc-Albert Moreau, de l'Uruguayen Pedro Figari et du Hollandais Kees van Dongen.
Bel état de conservation, lettrage en creux gris clair sur un papier doux gris foncé, traces de pliure au coin supérieur droit.
Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de la Revue des arts décoratifs de janvier 1885.
Exemplaire dérelié.
Au CCF, exemplaires seulement à la BnF, aux Arts déco et à Troyes.
Cet extrait réunit les trois conférences données les 18 octobre 1884, 21 octobre 1884 et 25 octobre 1884 par l'influent critique d'art Philippe Burty (1830-1890) qui a notamment contribué à l'émergence du japonisme.
Envoi autographe de Philippe Burty à l'archiviste et historien Pierre Margry (1818-1894).
Edition originale bilingue avec textes en espagnol et en français, un des exemplaires numérotés.
Reliures de l'éditeur en pleine toile beige, dos lisses, exemplaires complets de leurs jaquettes illustrées et de l'étui.
Ouvrage très abondamment illustré de reproductions en noir et en couleurs d'oeuvres de Vieira Da Silva.
Textes de Jean-François Jaeger, Guy Weelen, Jean-Luc Daval, Diane Daval Béran, Virginie Duval...
Bel exemplaire bien complet de sa liste chronologique des oeuvres reproduites en couleurs sur feuillet volant.
Bronze du crâne du Marquis de Sade exécuté par le Maître Fondeur d'art Avangini. Un des 99 uniques exemplaires numérotés portant l'empreinte de la signature de Sade, le nôtre le N°31.
On joint le certificat d'authenticité signé par la Comtesse de Sade et portant le cachet de cire de la famille.
Le vendredi 2 décembre 1814, à l'hospice de Charenton, mourait Donatien Alphonse François Marquis de Sade à l'âge de soixante-quatorze ans.
Au mépris de ses dispositions testamentaires, le Marquis fut inhumé religieusement dans le cimetière de la maison de Charenton. Ironie du destin, Sade, même mort, ne resta pas longtemps au sein de l'église, puisque, quelques années plus tard, sa tombe devait être « profanée », au nom de la science, par le médecin de l'hospice, docteur L. J. Ramon. Après avoir étudié l'occiput de l'énigmatique Marquis, il le confia à son confrère allemand Johann Spurzheim, disciple du célèbre Franz Joseph Gall, fondateur de la très récente et très en vogue phrénologie.
Spurzheim réalisa un moulage - aujourd'hui conservé au laboratoire d'anthropologie du Musée de l'Homme - du précieux crâne et exposa l'original au fil de ses conférences en Europe avant de l'égarer, semble-t-il en Allemagne ou en Amérique. Quelle liberté plus grande pouvait espérer celui qui vécut le plus clair de son temps enfermé ?
Le musée conserva également la notice de la très partiale analyse phrénologique de « l'organisation cérébrale du Marquis de Sade » réalisée par l'assistant de Spurzheim, qui n'est rien moins qu'un nouveau procès posthume se concluant sur une nouvelle condamnation sans appel :
« Issue des passions les plus honteuses et empreintes de sentiments de l'opprobre et de l'ignominie, une conception aussi monstrueuse, si elle n'était l'œuvre d'un insensé, rendrait son auteur indigne du nom d'homme et flétrirait à jamais la mémoire de sa postérité. »
Nous lui préférerons la plus honnête description qu'en fait le docteur Ramon dans ses Notes sur M. de Sade : « Le crâne de Sade n'a cependant pas été en ma possession pendant plusieurs jours sans que je l'aie étudié au point de vue de la phrénologie dont je m'occupais beaucoup à cette époque, ainsi que du magnétisme. Que résulta-t-il pour moi de cet examen ? Beau développement de la voute du crâne (théosophie, bienveillance) ; point de saillie exagérée derrière et au-dessus des oreilles (point de combativité - organes si développés dans le crane de du Guesclin) ; cervelet de dimensions modérées, point de distance exagérée d'une apophyse mastoïde à l'autre (point d'excès dans l'amour physique). En en mot, si rien ne me faisait deviner dans Sade se promenant gravement, et je dirai presque patriarcalement, l'auteur de Justine et de Juliette, l'inspection de sa tête me l'eut fait absoudre de l'inculpation de pareilles œuvres : son crâne était en tous points semblable à celui d'un Père de l'église. »
Témoin de l'impénétrable secret du Marquis et de son intolérable liberté, ce crâne de bronze, seule réplique de l'occiput mystérieusement disparu semble répondre à la question shakespearienne par une reformulation sarcastique :
Être où ne pas être !
Edition originale très richement illustrée de reproductions d'oeuvres d'Edouard-Marcel Sandoz.
Reliure de l'éditeur en pleine toile crème, dos lisse, exemplaire complet de sa jaquette illustrée.
Très bel exemplaire.
Édition originale de cet album de caricatures de Frédéric-Auguste Bartholdi numéroté et paraphé de sa main (exemplaire n° 36 suivi de son initiale). Il a été imprimé « à petit nombre d’exemplaires » (Musée Bartholdi), dont nous n’avons trouvé que six en institutions (Musée de Colmar, BnF, Harvard, UPenn, NYPL, Rutgers University).
Reliure de l’éditeur en percaline bleue, dos lisse portant le titre estampé à l’or dans la longueur, plat supérieur encadré de multiples filets noirs, ancres et étoiles estampés en noir aux coins, titre et date estampés à l’or, plat inférieur encadré de filets noirs, étoiles noires aux angles et ancre au centre, tranches rouges. Mors légèrement frottés, plat supérieur moucheté de pâles taches dans la partie inférieure, quelques onglets des planches légèrement fendus en pied sans gravité.
Illustrée d’un titre-frontispice gravé, d’un faux-titre illustré de la tête de la Statue de la Liberté, et de 30 lithographies à pleine page rehaussées de couleurs à l’aquarelle.
Rarissime exemplaire de l’album de caricatures d’Auguste Bartholdi réalisé sur le paquebot en route vers les États-Unis pour l’exposition universelle de 1876, où il exposa une partie de la statue de la Liberté.
Ce curieux album contient la seule caricature de la Statue par Bartholdi jamais publiée : une vignette sur la page de faux-titre représentant le sommet de la tête couronnée de Lady Liberty, aux yeux rieurs émergeant au-dessus de l’Atlantique. Par ailleurs, les profits du recueil furent reversés à la souscription franco-américaine pour l’achèvement de la statue.
Edition originale de la traduction française établie par Pierre Jean Jouve du livret de Georg Büchner de l'opéra d'Alban Berg, un des 40 exemplaires sur pur fil, le nôtre imprimé spécialement pour Charles Orengo,
Dernière garde partiellement ombrée, agréable exemplaire.
Envoi autographe daté et signé de Pierre Jean Jouve à Charles Orengo, journaliste puis créateur des Editions du Rocher en 1943.
Edition originale imprimée à tout petit nombre de cet extrait de la Revue archéologique.
Ce fascicule est illustré de quelques figures dans le texte et, en début de volume, d'une planche hors-texte.
Charles Simon Clermont-Ganneau (1846-1923), orientaliste et archéologue, fit d'importantes découvertes archéologiques en Palestine où il séjournait depuis 1867 comme drogman-chancelier au consulat de France. Nommé consul à Jaffa en 1881, il accepta une mission sur la côte égyptienne à l'est du Nil en Philistide, Phénicie et Palestine ; il en a exposé les résultats dans les Archives des missions scientifiques.
Jusqu'à sa mort, il mènera parallèlement une carrière de diplomate et d'archéologue. Clermont-Ganneau a aussi démasqué de nombreuses fraudes archéologiques.
Précieux envoi autographe de Charles Clermont-Ganneau au vicomte Charles-Jean-Melchior de Vogüé (1829-1916), également archéologue en même temps que diplomate.
Edition originale, un des 20 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers.
Iconographie.
Quelques très légères rousseurs sans gravité.
Bel exemplaire complet de sa jaquette illustrée.
Edition originale et mise en forme définitive et posthume, rigoureusement chronologique, d'une très rare série iconographique dont la publication avait commencé dès 1806 sous forme de livraisons assez anarchiques, mais qui n'avait jamais été achevée (49 livraisons seulement à la mort de l'auteur).
Cf Brunet V, 1453.
Ouvrage illustré de 300 planches : titre-frontispice lithographié et aquarellé et 149 planches gravées, la plupart très finement coloriées pour le premier volume ; 150 planches pour le second.
Reliures en demi chagrin maroquiné cerise à coins, dos à cinq nerfs ornés de filets et caissons à froid, quelques petits frottements sur les dos et les mors, un mors du tome 1 fendu en pied, encadrement de doubles filets à froid sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, reliures de l'époque.
Agréable exemplaire bien complet de ses 300 planches.
Journal intime autographe de Maurice Béjart écrit sur un agenda de l'année 1969 célébrant le centenaire de la naissance de Mahatma Gandhi.
52 feuillets autographes, rédigés aux stylos rouge et bleu dans un cahier à spirales. Ce journal figure parmi les très rares manuscrits de Béjart en mains privées, les archives du chorégraphe étant partagées entre sa maison bruxelloise, la fondation Béjart de Lausanne et le Théâtre Royal de la Monnaie.
Journal du chorégraphe Maurice Béjart, écrit durant l'année 1969. Rarissime collection de pensées, d'interrogations, d'introspections sous le prisme de l'hindouisme et de la sagesse bouddhique, que Béjart adopte à la suite d'un premier voyage en Inde en 1967.
Le journal constitue un témoignage emblématique de l'époque indo-hippie des années 1960, renaissance spirituelle et artistique qui inspira au chorégraphe de nombreux ballets (Messe pour le temps présent, Bhakti, Les Vainqueurs).
Une sélection de ce journal fut publiée par Maurice Béjart dans le second tome de ses mémoires (La Vie de Qui ? Flammarion, 1996).
Durant l'année 1969, Béjart prend quotidiennement des notes dans un agenda publié à la mémoire de Mahatma Gandhi. Fasciné par le mysticisme hindou depuis un voyage en Inde en 1967, il remplit ce journal spirituel de nombreux mantras et prières (« Krishna guide mon char, la lumière est au bout du chemin. OM » ; « Le Bouddha est partout présent » ; « Laisser Dieu entrer, mais comment ouvrir la porte ? ») et invoque tant les divinités hindoues que les Bodhisattvas Manjur et Tar - figures apaisantes du panthéon bouddhique. La « période indienne » de Béjart fut particulièrement riche en chefs-d'œuvre chorégraphiques, dont on suit la progression dans son journal (Baudelaire en début d'année, la création des Vainqueurs à Bruxelles et des Quatre fils Aymon à Avignon, ainsi que le tournage et la projection de son ballet indien Bhakti). à la croisée du New Age et du mouvement hippie, la « conversion » de Béjart est symptomatique d'une époque en refus du progrès et en soif de spiritualité : « Calcutta n'est pas l'Inde mais notre visage occidental. Ce n'est pas la religion ni la pensée traditionnelle qui est coupable mais le capitalisme. L'Inde pays riche avant la colonisation ». La visite des Beatles dans l'ashram du guru Maharishi et le concert de Ravi Shankar à Woodstock en 1969 marquèrent le début d'une véritable passion occidentale pour la musique et la culture indiennes, qui fut déterminante dans les ballets de Béjart à cette époque.
L'Inde s'offre également aux yeux de Béjart comme un lieu où l'art et les traditions ancestrales n'ont pas subi les perversions du positivisme. Il cherchera dans ses créations à exprimer l'esprit d'une culture qui unit intimement le corps et l'esprit, et dans laquelle la danse joue un rôle cosmique et spirituel majeur.
Les systèmes de danse indienne et les chants védiques découverts grâce à l'orientaliste Alain Daniélou furent insérés dans ses ballets - en 1968, il ouvre la Messe du temps présent par un long solo de vînâ qui dura quinze minutes : « Béjart est dans son quart d'heure hindou. Et là-bas, les quarts d'heure hindous, ça peut durer des heures... » commenta Jean Vilar, directeur du festival d'Avignon. Un vent de mode indienne passera également dans les costumes de la troupe du Ballet du XXème siècle : larges pantalons de soie, tuniques, bijoux et yeux orientaux. Dans le journal, Béjart affirme qu'il n'y a « pas de vérité sans yoga », un art découvert auprès d'un maître indien que l'on trouve dans nombre de ses ballets sous la forme d'exercices de danse à la barre. Il décide également de faire de Bhakti « un acte de Foi » en filmant lui-même la chorégraphie du ballet, et prépare pendant l'été les Vainqueurs, une rencontre insolite entre Wagner et les ragas traditionnels indiens.
Au-delà de l'artiste prolifique, on découvre aussi dans le journal la personnalité troublée du chorégraphe, en proie au doute et à la mélancolie : « état vague d'apesanteur physique et de vide moral. Léthargie ou paresse. Faiblesse. Vertige. Torpeur. Inconscience ». Malgré les succès, Béjart tentera d'apaiser son état fragile par la méditation et l'enseignement de prophètes et brahmanes indiens, qu'on rencontre au fil des pages du journal (Ramana Maharshi, Swami Ramdas, le Dalaï-Lama, Apollonios de Tyane). Ses amours parfois contrariées avec son danseur fétiche Jorge Donn l'accaparent et le plongent dans l'angoisse - à la veille de la première des Vainqueurs, il écrit « Avant-générale. Chaos. [Jorge] Donn parti. Tara absente. Moi perdu. ». Déchiré entre la jouissance et la maîtrise de soi, il voyage à rythme effréné avec sa troupe du Ballet du XXème siècle, d'abord aux Pays-Bas puis en Italie à Milan, Turin et Venise : « Je quitte Venise complètement asservi à la paresse au sexe et à la facilité et pourtant étrange bien-être de la brute qui a bu et baisé ». Pourtant, ces moments heureux ne parviennent pas à satisfaire Béjart, pour qui la « Joie a un arrière-goût de mort » malgré la « vie de travail et de discipline » qu'il s'impose durant cette année riche en créations. à la fin de sa vie, Béjart reviendra avec humour sur ses frasques indiennes et le ton résolument sombre de son journal : « Je ne peux pas m'empêcher de rire de cet idiot qui pleure et qui geint, alors qu'il créait des ballets en grand nombre [...] Quand je pense qu'à la fin de ce journal de 1969 je songeais résolument à la retraite ? ! ».
Rarissime document retraçant la rencontre entre l'Orient et l'Occident dans la vie intime et l'œuvre chorégraphique de Maurice Béjart. Ce journal incarne une époque de contre-culture et de syncrétisme culturel qui marqua durablement le ballet d'avant-garde européen.
Provenance : archives personnelles de Maurice Béjart.
Lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l'auteur du 27 janvier 1956, à l'adresse autographe de sa villa "La Californie". 14 lignes aux crayons vert, bleu, rose, orange, rouge, violet et turquoise sur un feuillet filigrané "BFK Rives".
Infimes traces de plis transversaux inhérents à l'envoi.
La couleur n'est pas systématiquement utilisée dans les lettres de Pablo Picasso. Il semblerait que l'artiste ait voulu faire un geste aimable envers son ami et banquier Max Pellequer, car plus ses lettres sont esthétiques, plus elles sont précieuses. Pour parler de son art, Pablo Picasso opte pour la couleur rouge : "je continue mon travail avec ardeur". Un choix significatif qui reflète toute l'énergie que l'artiste souhaite insuffler à ses créations.
Lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l'auteur du 5 juin 1956, à l'adresse autographe de sa villa "La Californie". 12 lignes aux crayons orange, rose, bleu, jaune et violet sur un feuillet.
Infimes traces de plis transversaux inhérents à l'envoi.
Très élégante missive calligraphiée aux pastels gras par Pablo Picasso.
Lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l’auteur du 13 juin 1957, à l’adresse de sa villa « La Californie ». 2 pages sur un feuillet, 22 lignes aux crayons vert, bleu et rouge sur un feuillet filigrané. Infimes traces de plis transversaux inhérents à l’envoi.
Exceptionnel témoignage de la passion de Pablo Picasso pour la tauromachie, thème récurrent de son art depuis ses toutes premières œuvres peintes dès l’âge de huit ans (« Le petit Picador jaune », 1899).
Pablo Picasso détaille pour Max Pellequer et sa femme l’organisation d’un séjour à Arles les 5, 6 et 7 juillet 1957, auquel l’artiste les invite avec une poignée d’amis. Avec un enthousiasme non dissimulé, il leur annonce avoir réservé leurs chambres au « Norpinus » [hôtel Nord-Pinus] et leurs places pour la corrida. Ce n’est qu’après ces informations que le peintre évoque le vernissage de son exposition au Musée Réatu et le dîner officiel avec le grand collectionneur Douglas Cooper et le maire d’Arles, Charles Privat : « Dîner Cooper & maire ». Une représentation d’« Aïda aux arènes » est également programmée durant cette escapade arlésienne qui se clôture le 7 par une magistrale « course de toros avec présence d’un roi nègre ».
Edition originale. 222 portraits photographiques des acteurs de l'époque sous forme de fiches avec les films dans lesquels ils ont joués, et un plan dépliant des cinémas de Paris.
Reliure de l'éditeur en percaline bleue. Usures et frottements généralisés. Un pli au milieu du dos. Les 3 derniers feuillets de l'index avec manque angulaire et perte de caractères.
Lettre autographe multicolore de Pablo Picasso à Max Pellequer, signée et datée par l'auteur du 23 septembre 1959, à l'adresse autographe de sa villa "La Californie". 10 lignes aux crayons bleu et vert sur un feuillet filigrané "BFK Rives".
Infimes traces de plis transversaux inhérents à l'envoi. Discrètes traces de transfert d'une précédente lettre sans gravité.
Très élégante missive calligraphiée aux pastels gras bleu et vert par Pablo Picasso.
Edition originale du numéro de cette revue dirigée par Jean-Louis Bory ayant pour rédacteur en chef Pierre Bourgeade.
Le numéro est entièrement à l'oeuvre d'Arman qui a également rédigé les textes.
Iconographie.
Bel exemplaire.
Edition originale ; seulement deux exemplaires au CCF (Archives nationales, Arras).
Dos fendu et comportant des manques.
Bien complet des deux rapports successifs (du 1er février 1862 ; du 6 juin 1863).
Edition originale du tout premier livre de Stendhal, publiée sous le pseudonyme de Louis-Alexandre-César Bombet.
Reliure de l'époque en demi veau brun à coins, dos lisse orné de filets et fers dorés ainsi que d'une pièce de titre de maroquin rouge.
"Très rare" selon Clouzot.
Provenance : Bel ex-libris gravé représentant les ruines du temple d'Apollon à Corinthe avec la devise : « Non licet omnibus » en référence à la locution latine : Non licet omnibus adire Corinthum (ll n'est pas donné à tout le monde d'aller à Corinthe).
Edition originale consistant en le fac-similé du manuscrit autographe de l'ouvrage.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse, plats illustrés de dessins d'Oscar Niemeyer.
Bel exemplaire complet de sa jaquette illustrée comportant de très légers déchirures et manques sans gravité.
Ouvrage illustré de dessins d'Oscar Niemeyer.
Rare envoi autographe daté et signé d'Oscar Niemeyer à Georges et Alice (Raillard).
Georges Raillard fut un critique d'art et un proche ami d'Antoni Tapies et Joan Miro ; sa femme Alice traduisit en français les principaux auteurs brésiliens de la seconde moitié du XXème siècle comme Jorge Amado.
Edition originale.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage blanc, dos lisse.
Bel exemplaire complet de sa jaquette illustrée comportant de très légères déchirures sans gravité.
Ouvrage illustré de dessins d'Oscar Niemeyer.
Rare envoi autographe signé d'Oscar Niemeyer à Henri (Raillard).
Edition originale imprimée à 260 exemplaires numérotés sur vélin.
Reliure à la bradel en demi cartonnage façon vélin, dos lisse, titre doré en long, encadrement d'un filet doré sur les plats de papier marbré, tête dorée.
Une longue décharge orange en marge du second plat au niveau du cartonnage façon vélin, légères décharges oranges en marges des gardes blanches.
Ouvrage illustré de 68 gravures en fac-similé de dessins de Max Liebermann.
Notre exemplaire comporte bien les deux gravures originales de Max Liebermann qu'il a signées au crayon de papier.
Edition originale de cette très rare collection complète de douze numéros contenant chacun une couverture de livraison en couleurs et 5 feuillets (titre, 4 pages numérotées de musique gravée et 1 feuillet blanc). Toutes les couvertures ont été lithographiées et coloriées au pochoir par Adolphe Cathelin dont le cachet se retrouve sur les titres.
Les oeuvres sont des compositeurs Alexandre Croisez, Alexandre Artus, Eugène Dupuis, Camille Michel, Alphonse Leduc, Emile Waldteufel, Voctir-Auguste Dolmetsch, Félix Joufferoy et Antony Lamotte.
Reliure en demi veau vert, dos lisse orné de pointillés et filets dorés et à froid, mors frottés, papier granité sur les plats encadrés de filets dorés gras et maigres, chiffre doré C.B. au centre du 1er plat, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins émoussés, tranches jaspées, ex-libris encollé sur un contreplat, reliure de l'époque.
Quelques rousseurs principalement en fin de volume.
Bel et très rare ensemble relié à l'époque.
Edition originale imprimée à 700 exemplaires numérotés, le nôtre un des 50 hors commerce.
Reliures de l'éditeur en pleine toile bleue, dos lisses, exemplaires complets de leurs jaquettes illustrées.
Riche iconographie.
Bel exemplaire en deux volumes complet de son étui en cartonnage souple.
Edition originale illustrée de 22 planches hors-texte sous serpente représentant 75 pièces.
Reliure en demi chagrin bordeaux, dos légèrement éclairci à cinq nerfs sertis de filets noirs comportant quelques traces de frottements, plats de papier marbré, une éraflure en marge droite du second plat, gardes et contreplats de papier à la cuve, coins inférieurs émoussés.
Agréable état intérieur.
Rare édition originale de l'un des nombreux prospectus en faveur de la célèbre Aqua mirabilis, ou eau admirable, inventée par Giovanni Paolo Feminis et issue de la distillation de spiritueux de raisin, d'huile de Néroli, de bergamote, de lavande et de romarin.
A moins qu'il ne s'agisse bien sûr de l'une de ses nombreuses contrefaçons.
Beau recueil de 72 planches gravées d'ornements, y compris le titre, imprimé sur papier bleuté. Les 64 premières planches déclinent les frises et ornements décoratifs typiques du style Empire, éléments néo-classiques et dits "retour d'Égypte", couronnés de laurier et de chêne, aigles impériaux… Le 7 derniers feuillets proposent des agencements de pièces dans le style de l'époque.
On joint : La liste des tarifs des modèles proposés par la manufacture de Joseph Beunat, qui a reçu une médaille d'argent des brevets d'invention.
Reliure en cartonnage d'attente de l'époque bleu marbré, dos lisse comportant des éraflures et de petits manques de papier, pièce de titre de chagrin rouge, coins inférieurs émoussés.
Agréable état intérieur en dépit de petites rousseurs marginales.
Edition originale.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage, dos toilé, premier plat illustré en couleur, contreplats illustrés, une photographie du couple Disney issue d'une coupure de presse encollée sur le premier contreplat. Infimes manques sur le premier plat, coins légèrement pliés.
Album enrichi d'un exceptionnel envoi autographe de Walt Disney sur le contreplat, : "Best wishes / Walt Disney", en dessous de son portrait encollé le représentant aux côtés de sa femme et son chien.
Edition originale, un des 35 exemplaires numérotés sur pur fil, le nôtre non numéroté mais spécifié exemplaire imprimé pour Pierre Jean Jouve sous la justification du tirage, seuls grands papiers.
Trois petites piqûres sur le second plat.
Agréable exemplaire.
Edition originale de ce superbe programme de théâtre dont la présentation a été rédigée par Raymond Blathwayt. Il est illustré de 6 magnifiques illustrations en couleurs sur double page par Yoshio Markino. La pièce est de David Belasco.
Dépliant en accordéon à la japonaise. Couverture illustrée. Rousseurs sur les couvertures sinon très bel état.
Cinq compositions à l’encre de Chine signées et datées de 1923 par George Barbier sur un feuillet de papier fort. Traces d’un ancien encollage aux quatre angles du verso du feuillet, quelques très discrètes traces d’anciennes inscription au crayon au recto.
Une exceptionnelle encre de l’éminent illustrateur de mode George Barbier pour la rubrique « Élégances » du journal La Vie Parisienne – où figurent quatre silhouettes au sommet de la mode des années folles, avec des coupes garçonnes, habillées de robes tubulaires, fluides et taille basse ou encore enveloppées de luxueuses fourrures.
Edition originale illustrée du célèbre pochoir original en couleurs "Aidez l'Espagne!", imprimé sur Arches, par Joan Miro.
Contributions littéraires de Christian Zervos à propos du "Guernica" de Pablo Picasso, Jean Cassou, Georges Duthuit, Pierre Mabille, Michel Leiris, Paul Eluard, René Char...
Numéro illustré de nombreuses reproductions d'oeuvres de Pablo Picasso, de l'oeuvre de Joan Miro "Le faucheur".
Quelques traces de frottements et déchirures sur le dos comme souvent, une pliure verticale sur le second plat, bel état intérieur.
Edition originale du catalogue des 33 oeuvres de Paul Cézanne présentées à la galerie Bernheim jeune & Cie du mercredi 1er au samedi 18 décembre 1920.
Premier plat éclairci en marges des plats, tampon imprimé et numéro de rangement en angle supérieur gauche du verso du premier plat, sinon rare et bel exemplaire,
Quelques annotations au crayon de papier en marge de certains tableaux décrits.
Catalogue illustré de 10 reproductions d'oeuvres de l'artiste.
Texte de présentation d'Octave Mirbeau.
Edition originale de la partition pour chant et piano réduite par Camille Saint-Saëns.
Quelques annotations au crayon de papier en marge de certaines portées.
Notre exemplaire est présenté sous une chemise étui en demi chagrin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de guirlandes dorées et orné de fleurons dorés, mention dorée en queue du dos "Inscribed by composer", plats, gardes et contreplats de papier marbré. Dos de la chemise légèrement éclairci.
Envoi autographe daté et signé de Camille Saint-Saëns au journaliste musical Edouard Beaudu.
Edition originale du catalogue de l'exposition rétrostective des 109 oeuvres de George Bottini à la galerie L. Dru du 15 avril au 8 mai 1926.
Petites rousseurs sans gravité sur le premier plat.
Texte d'Adolphe Tabarant.
Rare et agréable exemplaire.
Catalogue de l'exposition des 28 oeuvres d'Edouard Vuillard présentées à la galerie Bernheim jeune & Cie du lundi 13 au samedi 25 février 1911.
Trois auréoles claires en marge gauche du premier plat, une petite déchirure en marge droite du second.
Catalogue illustré de 3 reproductions d'oeuvres d'Edouard Vuillard.
Rare.
Catalogue de l'exposition des 43 oeuvres de Kees Van Dongen présentées à la galerie Bernheim jeune du mardi 1er au mercredi 9 mars 1921.
Catalogue illustré de 5 reproductions d'oeuvres de Van Dongen.
Annotations à la plume au verso du premier plat, sur la page de titre se poursuivant sur les deux dernières pages du catalogue à propos d'un tableau de l'artiste, petites décharges sans gravité autour des agrafes du catalogue comme généralement.
Rare.
Edition originale du catalogue des 58 oeuvres d'Henri Matisse présentées à la galerie Bernheim jeune & Cie du 15 octobre au 6 novembre 1920.
Premier plat éclairci en marge gauche du premier plat, tampon imprimé en angle supérieur gauche du verso du premier plat, sinon rare et bel exemplaire,
Catalogue illustré de 19 reproductions d'oeuvres de l'artiste.
Texte de présentation de Charles Vildrac.
Edition originale du catalogue de l'exposition des 21 oeuvres récentes de Pierre Bonnard présentées à la galerie Bernheim du 19 mai au 7 juin 1913.
Catalogue illustré de 10 reproductions d'oeuvres de Pierre Bonnard.
Rare et bel exemplaire.
Edition originale, un des 50 exemplaires numérotés sur japon, le nôtre non justifié mais imprimé pour l'éditeur, tirage de tête.
Reliure en demi maroquin noir, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats, gardes et contreplats de papier à effet moiré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure signée à froid Ch. Septier.
Ouvrage illustré de 21 gravures hors-texte de Daniel Vierge ainsi que de nombreuses gravures in-texte en noir.
Notre exemplaire, à l'instar des exemplaires sur japon, comporte bien un double état des gravures hors-texte.
Bel exemplaire agréablement établi.
Edition originale sur papier courant.
Dos ridé comme généralement, sinon agréable exemplaire.
Iconographie.
Envoi autographe signé de Jean Marais à madame Romanini.
Catalogue de l'exposition des 29 oeuvres d'Edouard Vuillard présentées à la galerie Bernheim jeune & Cie du lundi 15 au samedi 27 avril 1912.
Catalogue illustré de 3 reproductions d'oeuvres d'Edouard Vuillard.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale imprimée sur vergé.
Reliure en demi chagrin vert bouteille, dos décoloré à cinq nerfs soulignés de filets noirs et orné de lyres dorées, frottements sur le dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête dorée, reliure de l'époque.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un portrait de Camille Saint-Saëns.
Envoi autographe daté et signé de Camille Saint-Saëns à A. Lasserre contrôleur de l'Opéra Garnier.
Photographie originale dédicacée représentant Emile Zola de face, la tête légèrement tournée vers la gauche. Tirage d'époque sur papier albuminé contrecollé sur un carton au cachet du studio Eugène Pirou, rue Royale à Paris.
Envoi autographe signé d'Emile Zola à Otto Eisenschitz : "à M. Otto Eisenschitz / cordialement / Emile Zola".
Edition originale sans mention, bon achevé d'imprimer du 20 octobre 1912.
Dos et marges intérieures des plats restaurés, un discret pli sur au coin inférieur droit du premier plat.
Ouvrage illustré de 26 planches reproduisant des oeuvres de Paul Cézanne, Pablo Picasso, André Derain, Georges Braque, Jean Metzinger, Marie Laurencin, Albert Gleizes, Fernand Léger, Marcel Duchamp, Juan Gris et Francis Picabia.
Bel exemplaire malgré les restaurations, rare sans mention d'édition, de ce manifeste du Cubisme publié à l'occasion de l'historique exposition de la Section d'Or à la galerie La Boétie.
"Il est difficile d'imaginer aujourd'hui le retentissement du livre de Gleizes et Metzinger. Lu, relu, célébré ou rejeté, il est très vite traduit en russe et en anglais. L'avant-garde culturelle russe le discute avec passion. Du critique américain Arthur Jerome Eddy au peintre roumain Marcel Janco, on en recommande la lecture, au risque d'oublier que ce sont moins des théoriciens que de bons peintres qui s'y expriment. Le poète flamand Paul van Ostaijen juge le livre aussi utile pour un écrivain que pour un artiste, et, de fait, l'abandon du souci des ressemblances des peintres cubistes répond aux fragmentations du sens et aux images insolites d'Apollinaire ou de Reverdy. Du cubisme pouvait conclure : « Aux libertés partielles conquises par Courbet, Manet, Cézanne et les impressionnistes, le cubisme substitue une liberté infinie ». On sait maintenant que le cubisme n'était pas une rupture mais une porte grand ouverte sur l'avenir." (Serge Fauchereau)
"L'interposition du poème entre la peinture et la musique a donc fait preuve d'un excellent conduit entre les arts grâce au fait que Hahn a respecté scrupuleusement l'esprit du poème tout en préservant son autonomie dans sa composition. Le lien entre la musique et la peinture se révèle après que les autres matériaux s'unissent entre eux ; c'est dans cette alliance que s'opère alors une étonnante complémentarité souhaitée sur la lumière apaisante d'Albert Cuyp" (Nicolas Vardon)
Edition originale imprimée à quelques exemplaires numérotés.
L'ouvrage est illustré de deux portraits photographiques : celui de Charles Pathé puis de son frère Emile ainsi que d'une vue des usines des Kodak-Pathé et Pathé-Cinéma.
Reliure en demi basane fauve à coins, dos, discrètement restauré, à quatre nerfs orné de motifs typographiques noirs, date en queue, plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'éditeur.
Hommage autographe signé de Charles Pathé sur son portrait photographique.
Rare édition originale illustrée de 54 figures dans le texte ainsi que, in fine, de 6 planches dépliantes comportant 107 intéressants échantillons de films et de pellicules.
Ouvrage également orné d'un portrait photographique de Charles Pathé en frontispice.
Reliure en demi basane marron discrètement restaurée, dos lisse orné d'arabesques dorées, petits manques comblés sur la coiffe supérieure, plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier marbré, reliure de l'éditeur.
« Au début du XXe siècle, la plus grande société de production cinématographique était Pathé Frères. Fondée en 1897, la société est à son apogée dans les années 1920 lorsqu'elle dévoile le premier projecteur de cinéma domestique, le Pathé Baby. [Le Film vierge Pathé] est l'une des premières publications de la société expliquant les secrets du traitement des films « vierges ». Les planches offrent des images incroyables de la production de masse de milliers de films muets, y compris les premiers films d'actualité, les films sportifs et les films d'animation. 107 exemples de films couleur en celluloïd ont été montés dans chaque volume." (Bibliothèque de l'université de Princeton, Julie L. Mellby).
Ex-libris d'Eward Wasserman, comportant une gravure de Marie Laurencin avec ces mots inscrits « Ex-libris Edward Wasserman » dans la planche.
Superbe tirage sur japon à grandes marges de l'estampe de Laurencin pour le bibliophile Edward Wasserman.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers de ce catalogue réalisé à l'occasion de l'exposition Charlotte Perriand - Un art de vivre présentée au Musée des arts décoratifs du 5 février au 1er avril 1985.
Une éraflure en angle inférieur droit du second plat décoloré.
Iconographie, agréable exemplaire.
Rare envoi autographe daté et signé de Charlotte Perriand à Michel Troche : "... que d'efforts conjugués...Vive l'amité. Charlotte"