Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte de petites déchirures marginales sans gravité.
Envoi autographe signé de Pierre Mac Orlan à Michel Droit.
Edition originale, rare. Une édition en 3 volumes in-12 est parue également en 1696 chez le même éditeur. Un portrait au frontispice par Lefevre, et un bandeau de titre.
Reliure en plein veau brun marbré d'époque. Dos à nerfs richement orné aux petits fers. Pièce de titre en maroquin rouge, pièce de tomaison en maroquin rouge ornée. Mors inférieur fendu en tête du tome II. Coiffes de tête habilement restaurées, ainsi que le mors supérieur en tête du tome I, plus visible. Frottements. 4 coins émoussés.
Oeuvre majeure et principale de l'auteur, ses mémoires à la fois historiques et littéraires content ses campagnes et la Fronde. Elles racontent les années 1618 à 1666, sa vie militaire commença en 1634 pour s'achever en 1663 par sa disgrâce et son emprisonnement à la Bastille pour avoir écrit L'histoire amoureuse des Gaules. Les Mémoires contiennent les Maximes d'amour, oeuvre de poésie galante et libertine. L'ensemble a beaucoup de variétés et se lit comme un roman de cape et d'épée.
Edition originale, un des 10 exemplaires sur Japon ancien justifiés par l'auteur au colophon, tirage de tête avec 5 Japon nacrés.
Exemplaire bien complet du prière d'insérer surréaliste d'André Breton et Paul Eluard sur papier rose et de l'annonce de parution, montés sur onglet en tête de l'ouvrage.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'une eau-forte originale de Dali, signée dans la planche, présente seulement dans les 32 premiers exemplaires.
Il a été relié sur onglet, en tête, une carte celluloïd autographe, daté de juin 1930 et titrée "Prénoms de passantes - Oû êt ? es vous? moi je voyage sur la terre de pipe" sur laquelle René Char a inscrit, à l'aide d'encres de plusieurs couleurs, les prénoms de 17 femmes qui ont inspiré Artine.
Reliure surréaliste en plein box anthracite, plats ornés de pièces de maroquin rouge noué et box rouge et de deux yeux en box blanc et vert encastrés dans un disque à fond noir, bande d'autruche rouge en croix se prolongeant sur le dos et le second plat, dos lisse avec titre en bleu, doublure de box et daim rouge, tranches dorées sur témoins, couvertures conservées, chemise en demi box noir, intérieur de daim rouge, étui bordé de box noir, plats de cartonnage noir, étonnante et superbe reliure surréaliste signée Georges Leroux, datée 1993.
«Qui a vu notre ami René Char depuis qu'il a trouvé femme mod. pour poème, femme dont il rêvait, femme belle à lui interd. de s'éveil. La femme était aussi dang. pour le poète que le poète pour la femme. Nous les av. quittés au bord d'un précip. Personne. Qui peut dire où nous mène ce parfum disparu ».
Breton et Eluard présente ainsi dans le rare prière d'insérer l'œuvre de leur nouvel ami, rencontré l'année précédente, jeune poète de 22 ans avec lequel ils se découvrent une complicité poétique immédiate. Dès le début de l'année 1930, ils composent ensemble Ralentir travaux, mais c'est avec Artine que René Char signe réellement son entrée dans le mouvement Surréaliste.
« O. Belin souligne combien Char vient ici enrichir le mouvement, en particulier l'exploration de la surréalité, par la thématique sadienne et par la forme lapidaire de son écriture. Artine est de fait le recueil le plus surréaliste de Char, celui qui joue le plus de la connivence avec le groupe, comme en témoigne l'audience de l'ouvrage chez les surréalistes (...), et les références culturelles et intertextuelles communes (Nadja, L'Âge d'or mais aussi les contes d'Achim von Arnim, Lautréamont). Que la dernière phrase d'Artine [« Le poète a tué son modèle »] s'interprète ou non comme la relève par la poésie des insuffisances du rêve, il n'en reste pas moins que ce texte apporte, selon O. Belin, une réponse au problème du traitement de l'onirisme tel qu'il se pose après la prise de conscience du « poncif surréaliste » formulé par Breton dans le Second manifeste du surréalisme. (Laure Michel, « Char, surréaliste », Acta fabula, vol. 16, n° 2, « Visages du surréalisme », Février 2015.)
C'est durant l'été 1930, lors d'un séjour espagnol avec Eluard et Nush, que René Char rencontre Salvador Dali, lui-même jeune recrue du surréalisme. Les deux très jeunes artistes se comprennent et s'apprécient immédiatement. Dali, s'enthousiasmant de leur convergence artistique, décide alors d'offrir à Char une gravure pour illustrer son poème en cours d'écriture. Il nait de cette rencontre improvisée, une des œuvres phares du surréalisme conçue par deux figures essentielles, et cependant éphémères, du mouvement.
Exceptionnel exemplaire, complet de la très rare gravure de Dali, de la première oeuvre surréaliste de René Char dans une spectaculaire reliure surréaliste de Georges Leroux, "un des plus grands créateurs d'art moderne de la reliure francaise" (Julien fléty, in Dictionnaire des relieurs français)
Provenances : bibliothèque Henri Paricaud (ex-libris) et Pierre Berès (15 déc. 2005, n° 393).
Edition originale.
Reliure en demi veau blond glacé ca 1860. Dos à nerfs orné de filets. Pièce de titre de veau noir. Date en queue. Une déchirure p. 73 sur quelques cm. traces de frottement. Bon exemplaire.
Mousquetaire du roi, le chevalier de Saint-gilles avait un penchant marqué pour la littérature. Il est l'auteur de plusieurs fables d'après Esope et de pièces galantes imitées du Mercure galant, de textes à énigmes. Il ne publia rien de son vivant et ses oeuvres furent réunies à sa mort pour composer ce recueil. Les fables demeurent particulièrement intéressantes lorsqu'on les compare à la version de La Fontaine.