Reliure en demi chagrin vert à coins, dos décoloré à cinq nerfs sertis de filets à froid, plats, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins.
Exemplaire agréablement établi.
Edition originale sur papier courant du premier et unique recueil de poèmes de l'auteur.
Reliure en demi maroquin parme à coins, dos décoloré à cinq nerfs orné de doubles caissons dorés, date dorée en queue, filets dorés en encadrement des plats de toile mauve, plats marginalement et légèrement décolorés, gardes et contreplats de soie moirée mauve comportant des rousseurs, couverture conservée, tête dorée.
Précieux envoi autographe d'Ephraïm Mikhael au poète symboliste Pierre Quillard à qui "Conseil du Soir", dernier poème de ce rare recueil, est dédié : "A Pierre Quillard, ces feuilles vulgaires, en attendant les impérissables papiers de hollande. E. Mikhael."
Première œuvre publiée du jeune poète alors âgé de vingt ans, L'automne paraît la même année que les Illuminations d'Arthur Rimbaud. Cette plaquette de 14 poèmes marqués par une mélancolie intense et profonde assura la célébrité de Mikhaël : « Ce jeune homme, cet enfant, laissait un livre qui, tant qu'on parlera la langue française, sera lu, relu, admiré » (Catulle Mendès). Parfaits pendants des tableaux de Gustave Moreau, hantés de mirages et d'Orient fabuleux, (« La reine de Saba », « Le Mage », « L'Etranger »), les souples alexandrins de Mikhaël rappellent l'influence des maîtres du jeune poète, Baudelaire et Mallarmé. Fréquemment cité dans les anthologies du symbolisme, ce recueil fut aussi considéré comme une des premières œuvres du mouvement, qui naît également en 1886 avec le manifeste du symbolisme écrit par son ami Charles Moréas.
Edition illustrée en premier tirage de 32 illustrations en couleurs au pochoir par Sureda et gravés par Aubert (hors-texte, en-tête et belles lettrines) dont de nombreuses rehaussées à l'encre dorée ou argentée. Tirage limité à 400 exemplaires. Un des 300 sur Rives B. F. K. numéroté 321.
Envoi sur la page de faux-titre des auteurs : "A Madame de Siguera-Feissly, la plus belle chose du monde est une rose dans un verre. Respectueux hommage. Jérôme et Jean Tharaud. Paris. Mars 1937".
Reliure en plein maroquin vert doublée et mosaïquée de bleu, camel, signée en bas du contreplat Randeynes et fils. Etui recouvert de papier marbré bordé de chagrin brun. Dos lisse orné d'un fer central mosaïqué, d'une série de fers placés verticalement. Pièces de titre mosaïquées d'un listel d'encadrement. Plats décoré d'un riche décor à l'oriental mosaïqué de bleu, camel et brun, avec losange central et encadrements successifs ornés et mosaïqués. Sur les contreplats de maroquin, Fers répétés et mosaïqués alternant avec d'autres fers dorés. Tranches dorées. Gardes de soie ponceau. Dos insolé devenu camel, les listel bleus ont viré au vert. Couvertures illustrées et dos conservés. Grandes marges, superbe état du papier, à l'état neuf.
Ex libris A. de Siqueira-Feissly, eau-forte de Junod représentant un fauteuil dans une bibliothèque.
Spectaculaire reliure inspirée des arts de l'Islam, richement dorée et décorée, et parfaitement maîtrisée.
La fête arabe est le récit d'un voyage en Algérie.