Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé d'Alphonse Boudard à Jacques et Denise Roederer : "... avec les compagnons de la Table Ronde en guise d'F.Fiographie."
Nouvelle édition, illustrée de 111 dessins de Neuville et Riou, en second tirage avec les 6 hors-texte polychromes comportant bien les numéros des pages auxquelles ils sont placés (92, 108, 124, 245, 268 et 276) et la mention "Imprimerie Belin Frères" en fin de volume.
Cartonnage d'éditeur dit au Globe doré de type 4, dos au phare, plaque supérieure signée Blancheland, Engel relieur, second plat de "type i" selon Jauzac.
Un coin un peu émoussé et coiffes très légèrement frottées. Rousseurs éparses plus prononcées en début et fin de volume et quelques cahiers légèrement ressortis. Agréable exemplaire.
Sans doute le plus célèbre des romans de Jules Verne.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Exemplaire complet de son prière d'insérer.
Envoi autographe signé de Marcel Thiébaut à Alfred Fabre-Luce.
Portrait photographique en noir et blanc de René Maran, tirage argentique d'époque sur papier glacé. Signature imprimée du photographe Robert Davis (Paris) en bas à droite du cliché.
La photographie est fixée à l'aide de deux points de colle dans une carte pochette à deux volets et recouverte d'un papier cristal de protection.
Elle est enrichie d'un envoi autographe signé : "A M. Henri Devaux. Bien cordialement. René Maran."
Les photographies du très discret prix Goncourt sont rares et recherchées.
« Il reste ce visage de la photo de Nadar, qui est sans doute le portrait le plus révélateur d'un homme que la chambre noire ait jamais emprisonné dans sa nuit. Il reste que Nerval, c'est ce visage-là, ce regard intelligent, un peu inquiet, et surtout bon et humble. C'est ce collier de barbe mal soignée, cette calvitie si peu ressemblante aux crânes chauves de la bourgeoisie Louis-Philippe, cette pauvreté si digne et cependant offerte si simplement aux regards de qui veut la voir. Ce sont ces mains encore, oisives et lasses, posées sur les vieux genoux du vagabond, de ces mains dont on dit que l'ouvrier au repos ''ne sait que faire''. Il a plein la tête de travail à donner à ses mains, des livres et des livres à écrire encore, dont il a dressé la liste ; mais non, il reste là, immobilisé dans cet instant de pose devant le photographe, qui pourrait être n'importe quel autre instant, car quelque chose encore le fige, quelque chose que sa langue, la plus subtile du monde, ne saurait nommer. » (Albert Béguin)