Gardes partiellement ombrées, une trace de décoloration verticale sur le second plat dûe à une décharge de papier cristal.
Lettre autographe signée d'Emile Zola adressée à l'actrice Marie Laurent, datée de sa main du 16 décembre 1896. Une pages et demi à l'encre noire sur un bifeuillet.
Traces de pli horizontal et vertical, inhérentes à l'envoi. Trace d'encre violette en marge extérieure gauche du premier feuillet, sans atteinte au texte.
Publiée dans sa Correspondance, éd. Bard H. Bakker, Colette Becker, octobre 1893-septembre 1897, p. 371.
Zola tente de venir en aide à l'actrice Marie Laurent qui créa le rôle de Thérèse Raquin au théâtre, et se heurte au refus de Fernand de Rodays, administrateur du Figaro.
Présidente de l'Orphelinat des Arts, l'actrice Marie Laurent avait sollicité l'écrivain pour appuyer la publication d'un article à propos de l'oeuvre de charité dans les colonnes du Figaro. Zola essuie un refus catégorique de la part de l'administrateur du journal Fernand de Rodays :
"Chère Madame,
Je n'ai pas de bonne nouvelle à vous donner. M. de Rodays ne m'a pas même laissé achever, et il m'a déclaré qu'il était résolu à ne publier dans le Figaro aucun article sur l'Orphelinat des Arts. Il m'a été impossible même d'insister, devant son parti pris formel. J'aurais été fort heureux de vous être agréable et je regrette l'obstacle qui m'en empêche. Je le répète, toute insistance est inutile.
Veuillez me croire quand même, chère Madame, votre fidèle et dévoué"
Belle missive d'Emile Zola à l'actrice qui, selon les dires de l'écrivain, "a véritablement créé le rôle de Madame Raquin [...] c'est elle qui a trouvé tout cet admirable personnage du quatrième acte, cette haute figure du châtiment implacable et muet, ces deux yeux vivants cloués sur les coupables et les poursuivant jusque dans l'agonie." (Préface de Thérèse Raquin, Drame en quatre actes, Charpentier, 1875).
Édition originale, « très rare et extrêmement recherchée » (Clouzot), imprimée à 750 exemplaires sur vergé, vignettes de titre dessinées par Henry Monnier et gravés par Henri Porret.
Habile restauration d'une déchirure en pied d'une page avec légère atteinte à une lettre. Exemplaire sans rousseurs, ce qui est rare.
Reliures en demi veau vert bouteille, dos lisses avec reprise de teinte richement ornés d'arabesques estampées à l'or, pièces de titres et de tomaisons noires; plats, contreplats et gardes de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliures postérieures dans le goût romantique.
Edition originale, un des 1050 exemplaires numérotés sur bouffant alfa.
Cartonnage d'après la maquette originale de Paul Bonet.
Très bel exemplaire complet de son étui en cartonnage souple.
Nouvelle édition imprimée à 3100 exemplaires numérotés sur châtaignier, le nôtre un des 100 hors commerce.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage réalisée d'après la maquette originale de Paul Bonet.
Bel exemplaire.
"L'interposition du poème entre la peinture et la musique a donc fait preuve d'un excellent conduit entre les arts grâce au fait que Hahn a respecté scrupuleusement l'esprit du poème tout en préservant son autonomie dans sa composition. Le lien entre la musique et la peinture se révèle après que les autres matériaux s'unissent entre eux ; c'est dans cette alliance que s'opère alors une étonnante complémentarité souhaitée sur la lumière apaisante d'Albert Cuyp" (Nicolas Vardon)
Edition originale imprimée au "Cercle nouveau du livre" avant le tirage de luxe chez Julliard quelques mois plus tard, un des exemplaires numérotés, seul tirage.
Très bel exemplaire complet de son rhodoïd.
Reliure de l'éditeur en pleine toile verte, dos lisse, titre et nom de l'auteur frappés à l'or sur le premier plat.
Edition originale imprimée à quelques exemplaires numérotés.
L'ouvrage est illustré de deux portraits photographiques : celui de Charles Pathé puis de son frère Emile ainsi que d'une vue des usines des Kodak-Pathé et Pathé-Cinéma.
Reliure en demi basane fauve à coins, dos, discrètement restauré, à quatre nerfs orné de motifs typographiques noirs, date en queue, plats de papier peigné, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'éditeur.
Hommage autographe signé de Charles Pathé sur son portrait photographique.
Nouvelle édition, illustrée d'un frontispice et de 58 planches hors-texte d'après P. A. Varin.
Accompagnées de méditations par l'Abbé Edouard Barthe, chanoine honoraire de Rodez.
Reliure en plein velours vert encadré d'argent, abondamment décoré de motifs rocaille gaufrés dorés et de motifs estampés à froid, également mosaïqué de velours bleu, violet, crème et rouge ; chiffre de la vierge en argent ciselé au centre du premier plat, initiales "RGP" en argent ciselé au centre du second plat, tous deux entourés d'une large pièce de velours rouge sertie de décors gaufrés dorés où figure le symbole de l'Ordre de la Toison d'Or, dos lisse richement orné de décors rocaille gaufrés dorés, pièce de titre en argent gravé et ciselé, fermoirs d'argent au décor ajouré de rinceaux, gardes et contreplats de tissu moiré bleu abondamment orné d'un décor rocaille gaufré doré, toutes tranches dorées, reliure d'époque.
Un chef d'oeuvre de la reliure romantique rocaille, superbe écrin d'un luxe et d'une finesse extrêmes.