Déchirures sans gravité en pied du dos et en marges des plats, quelques petites rousseurs.
Rare.
Imprimés à petit nombre, distribués sous le manteau, perdus, recherchés, oubliés, retrouvés, œuvres majeures ou textes confidentiels...
Certains ouvrages sont aujourd'hui d'une insigne rareté . En voici quelques-uns.
Première édition illustrée et première édition collective complète, en partie originale et corrigée sur les manuscrits originaux.
Édition originale pour les deux derniers volumes comprenant : Dom Juan ou le Festin de Pierre, Dom Garcie de Navarre, L’Impromptu de Versailles, Melicerte, Les Amans magnifiques, La Comtesse d’Escarbagnas.
Elle est illustrée de 30 figures gravées sur cuivre par Jean Sauvé d’après Pierre Brissart, dont 21 hors texte et 9 comprises dans la pagination.
Reliures du XIXe en plein maroquin rouge, dos jansénistes à cinq nerfs, date dorée en queue, doubles filets dorés sur les coupes et les coiffes, large dentelle dorée en encadrement des contreplats et plats de papier à la cuve, toutes tranches dorées. Reliures signées M. Lortic.
Réalisée par deux amis intimes de Molière, Vinot et Lagrange (le plus célèbre comédien et ami intime de Molière qui fut également le secrétaire de sa troupe, l’Illustre-Théâtre), cette « première édition complète des œuvres de Molière [est composée à partir] du texte même des manuscrits de Molière, plus ou moins revu et corrigé par lui, soit pour les besoins des représentations, soit pour l’impression. De sorte que le texte de 1682 diffère souvent un peu de celui des éditions originales séparées et de l’édition collective de 1674. » (J. Le Petit, Bibliographie des principales éditions originales).
Cette édition demeure la plus célèbre édition complète des œuvres de Molière et le modèle des éditions ultérieures.
Édition originale sur papier courant.
Reliure en demi chagrin vert bouteille, dos à cinq nerfs orné de motifs floraux dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Bel et rare exemplaire établi dans une reliure strictement de l'époque.
Notre exemplaire est enrichi des signatures manuscrites de Guy de Maupassant, Emile Zola, Joris-Karl Huysmans, Léon Hennique, Paul Alexis et Henri Céard sur la première garde.
Edition originale, un des 50 exemplaires sur vergé de Hollande, seuls grands papiers avec 10 Chine.
Reliure en plein chagrin bordeaux, dos à cinq nerfs orné de fleurons dorés, double filet doré en encadrement des plats, fleurons dorés en écoinçons, contreplats et gardes de papier peigné, filet doré sur les coupes, roulette dorée sur les coiffes, tête dorée sur brochure, étui bordé de chagrin bordeaux, reliure de l'époque, probablement de l'éditeur.
Très rare et bel exemplaire parfaitement établi en reliure du temps.
Exemplaire broché sans couverture d'attente crème. Mention manuscrite sur la première garde.
Quelques déchirures marginales sur les gardes qui font office de couvertures.
Auteur présumé : Henri de Goyon de la Plombanie. Dans le journal des savans de 1752, article intitulé : Mémoire sur la manière d'élever les vers à soye.
La première partie est une suite de conseils pour la réussite d'un élevage de vers à soie ; la seconde est constituée d'observations sur la conduite des vers à soie ; la dernière relate une méthode de récolte des oeufs des vers à soie. A la suite, une table détaillée du contenu de l'ouvrage.
Rare.
Édition originale parue anonymement à Lyon et non à Amsterdam comme le stipule la page de titre. La seconde édition parue à la même date chez le même éditeur posséde une pagination différente et un format plus petit (in-12) ; elle ne doit pas être confondue avec la véritable originale (64 pp. pour la nôtre contre 96 pp. pour l'autre).
Reliure en plein parchemin. Gardes changées.
Il s'agit d'un pamphlet dans lequel l'auteur attaque et ridiculise les principaux médecins de l'époque, et expose les grands traits de sa doctrine matérialiste. Le livre fut condamné à être lacéré et brûlé par arrêt du Parlement du 9 juillet 1746. On oublie trop souvent que La Mettrie fut lui-même médecin militaire avant d'être contraint d'abandonner son poste et de s'expatrier en raison de ses publications. Au travers d'une fiction dans laquelle un voyageur s'embarque pour la Chine pour y étudier la médecine et les médecins chinois, satire de la médecine contemporaine et de ses médecins ; l'ouvrage est censé être une traduction du chinois d'un grand manuscrit de médecine.
Toutes les éditions anciennes de ce texte sont aujourd'hui devenues rares.
Notre exemplaire présente en marge, à la plume, les « clés » de tous les portraits des prétendus médecins chinois composant l'ouvrage.