Agréable et rare exemplaire.
Signature manuscrite de Georges Goldfayn au colophon.
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Imprimés à petit nombre, distribués sous le manteau, perdus, recherchés, oubliés, retrouvés, œuvres majeures ou textes confidentiels...
Certains ouvrages sont aujourd'hui d'une insigne rareté . En voici quelques-uns.
Édition originale très rare.
Reliures en plein veau glacé rouge, dos lisses ornés de motifs végétaux dorés, pièces de titre de veau noir, roulettes dorées sur les coiffes, encadrements de quadruples filets noirs et dorés agrémentés, en écoinçons, de fleurons dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier rose marginalement salis, toutes tranches dorées, lisérés dorés en têtes et en queues des coupes, reliures de l'époque.
Quelques légers frottements sur les plats, quelques petites rousseurs.
Bel et rare exemplaire de cet ouvrage dédié à son ami Béranger établi dans une élégante reliure romantique de l'époque.
Edition originale, très rare. On distingue 3 états : le premier, le nôtre, se distingue par la page de titre intitulée Oeuvres posthumes, comme pour le faux-titre. Le second état substitue une nouvelle page de titre intitulé Album d'un pessimiste, le faux-titre indiquant toujours Oeuvres posthumes (c'est l'état connu et décrit par Clouzot). Le troisième état connaît une nouvelle page de titre à la date de 1836, à nouveau intitulé Album d'un pessimiste, avec le faux-titre oeuvres posthumes (c'est l'état le plus courant) ; par contre la mention d'une notice de L'Héritier a disparu pour laisser la place à la mention d'une notice biographique (extraite de la Biographie universelle de Michaud). La notice de L'Heritier a été ôtée dès le premier état, en effet, de crainte de froisser certains contemporains cités, l'éditeur a préféré ne pas l'insérer.
Les oeuvres de Rabbe sont précédés du poème de Victor Hugo : A Alphonse Rabbe, qu'on retrouvera dans Les chants du Crépuscule, parus en 1836.
Ces Oeuvres posthumes furent réunies et éditées par le neveu de l'écrivain Charles Rabbe, qui bénéficia pour ce faire d'une subvention du ministère de l'instruction publique.
Reliures en demi chagrin noir d'époque. Dos à faux nerfs orné de filets gras à froid. Titre et tomaison dorés. Nom du possesseur en queue : Gauger. Petites traces de frottements en coiffes. 2 coins un peu émoussés. Rousseurs très pâles éparses. Bon exemplaire.
Ecrivain noir et sombre, marqué par l'échec et l'inanité des choses, mort en 1829 des excès de l'opium (on ne sait si sa mort fut un suicide ou un dosage malencontreux d'opium), Rabbe enchantera Baudelaire, rencontrera la sollicitude touchante de Victor Hugo, et André Breton ne l'oubliera pas dans son anthologie. Toutes les pages de Rabbe sont pleines d'un romantisme maladif et fiévreux, hantées par le pessimisme et le désespoir dont la principale oeuvre qui fera sa renommée : Philosophie du désespoir, est emblématique de sa profonde mélancolie et de son culte pour la mort. Les essais, commentaire et maximes, poèmes en prose jalonnent ces Oeuvres posthumes, modèle du romantisme noir.
On retiendra avec le plus grand intérêt la rareté exceptionnelle de ce tout premier état de l'oeuvre majeure de Alphonse Rabbe inconnu à Clouzot et à la plupart des bibliographes. La Bibliothèque Nationale de France ne possède que le second état, et les catalogues français ne possèdent que des exemplaires à la date de 1836.
Édition originale rare et très recherchée (...) dont une partie seulement des exemplaires possède une préface. (cf. Clouzot). L'important historique du procès auquel a donné lieu Le Lys dans la vallée qui précède le roman n'a pas été maintenu dans les éditions postérieures et il fait souvent défaut à une partie des exemplaires publiés chez Werdet.
Exemplaire bien complet de la préface et de l'historique du procès qui opposa Balzac à l'éditeur François Buloz.
Reliures en demi basane verte, dos lisses ornés de motifs typographiques romantiques dorés, frises dorées en têtes et en queues, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures romantiques de l'époque.
Quelques petites rousseurs, étiquette de description de libraire encollée en tête d'un contreplat du premier volume.
Exceptionnel exemplaire établi dans une élégante reliure du temps.
Edition originale, un des 75 exemplaires numérotés sur papier couleurs surfine, le nôtre un des 25 comportant les trois aquatintes de Mimi Parent retouchées à l'aquarelle qu'elle a signées et justifiées, tirage de tête.
Envoi autographe signé de José Pierre à Paul Aveline.
Signatures de José Pierre et Mimi Parent en dessous de la justification du tirage.
Ouvrage illustré de 3 aquatintes de Mimi Parent.
Dos très légèrement insolé sans gravité, sinon agréable exemplaire.
Véritable édition originale, dont il n'a été tiré que 100 exemplaires hors commerce, de la version intégrale en 138-[6] pages et parue avant celle de 1954 aux Editions de Minuit.
Auparavant, seules des parties furent publiées à quelques exemplaires, à partir de 1949.
Par ailleurs, une nouvelle édition "belge", similaire à cette première édition paraîtra encore en 1958, qui ne comportera plus que 80 pages et la mention "de 1958" sur la couverture.
En exergue, l'auteur a fait imprimer l'appréciation d'André Gide auquel il avait adressé la première partie de son ouvrage en 1949: "L'intense et bizarre joie que j'éprouve à la lecture (et relecture) de ces pages remarquables entre toutes. André Gide".
Généralement datée de 1952, cette très rare première édition complète, serait, selon une note autographe de l'auteur au colophon l'un des exemplaires en main privée, "imprimé à Périgueux par Pierre Fanlac, fin 1950 [à] 100 exemplaires".
(Nous remercions le précédent détenteur de cet exemplaire annoté de nous avoir communiqué cette précieuse note d'Augiéras).