Iconographie.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé d'Arthur Adamov à Alain Bosquet.
Edition originale, un des 470 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers avec 59 Chine.
Reliure en plein maroquin violet, dos à cinq nerfs uniformément insolé, date et lieu dorés en pied, double filet doré sur les coupes et les coiffes, gardes et contreplats - encadrés d'une large dentelle dorée - de papier à la colle, toutes tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, reliure signée David. Coins supérieur du premier plat légèrement frotté.
Ex-libris encollé sur le premier contreplat.
Agréable exemplaire de ce recueil contenant trois nouvelles fantastiques : "L'entrevue", "Le Pavillon fermé" et "Marceline ou la punition fantastique".
Edition originale bien complète de ses 72 pages de textes japonais en couleurs reliées en fin de volume.
Reliure de l'époque en demi chagrin bleu, dos à cinq nerfs richement orné de caissons à la grotesque, double filet doré sur les plats de papier à la cuve, tête dorée sur témoins. Coins émoussés (l'un un peu cassé) et épidermures.
Rare.
Portrait photographique de Charles Destouches, oncle de Louis-Ferdinand Céline posant avec sa femme et sa jeune fille Charlotte Destouches, la cousine « Lolotte » de Céline, sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio parisien A. Lauga.
Un manque dans le coin inférieur droit. Quelques traces de colle sur les bords. Légende manuscrite au dos.
Rare portrait photographique d'Amélie Destouches, tante de Louis-Ferdinand Céline, au format carte cabinet sur papier albuminé contrecollé sur un carton du studio Louis.
Légendes manuscrites « Suzannica 3 ans, Bucarest ce 14 juin 1877 » et « Zenon Zawirski » d'une autre main, au dos.
Le portrait est réalisé par les studios Louis, au 127 Calea Mosilor à Bucarest.
Amélie épouse à vingt-quatre ans le riche roumain Zenon Zawirski, qui pose à ses côtés avec leur fille Zenone Zawirska, alors âgée de trois ans. Céline lui consacre un portrait peu flatteur dans Mort à crédit, et emprunte ses traits pour le personnage de la tante Hélène, dont il transpose les aventures slaves en Russie et non en Roumanie. Encore vivante à l'époque de la rédaction du roman, Céline fait pourtant mourir son personnage dans le déshonneur et la honte :
« Elle a pris tout le vent dans les voiles. Elle a bourlingué en Russie. À Saint-Pétersbourg, elle est devenue grue. À un moment, elle a eu tout, carrosse, trois traîneaux, un village rien que pour elle, avec son nom dessus. Elle est venue nous voir au Passage, deux fois de suite, frusquée, superbe, comme une princesse et heureuse et tout. Elle a terminé très tragiquement sous les balles d'un officier. Y avait pas de résistance chez elle. C'était tout viande, désir, musique. Il rendait papa, rien que d'y penser. Ma mère a conclu en apprenant son décès : "Voilà une fin bien horrible ?! Mais c'est la fin d'une égoïste ?!" »
Photographie originale montée sur un carton rigide, représentant Fernand Destouches, père de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline (en haut à droite) posant aux côtés de ses frères René, Georges et Charles - de haut en bas et de gauche à droite.
Bords du carton rigide émoussés.
Ce portrait des quatre frères Destouches en uniforme au col lauré, date de leurs heureuses années d'écolier au lycée du Havre. La photographie, véritable incarnation d'un passé insouciant et révolu, devait indiscutablement revêtir une importance aux yeux des quatre frères, qui reproduiront à l'âge adulte la pose exacte de ce portrait d'enfance pour un second portrait, familial, conservé dans la collection de François Gibault (Anton, Sonia, « Louis-Ferdinand Céline, d'un Havre à l'autre : entre autofiction, transposition et imaginaire », Le Territoire littéraire du Havre dans la première moitié du XXè siècle, 2013, fig. 20, photographie prise vers 1905).
Notre photographie est reproduite en page 11 de l'Album Céline (Gallimard, 1977).
Nouvelles éditions de l'imprimerie de Plantin au format "voyage" de ces 3 ouvrages. Exemplaire entièrement réglé à l'encre rouge.
Exemplaire aux armes de Nicolas de Villars, conseiller-clerc au parlement de Paris et trésorier de la Sainte-Chapelle, évêque d'Agen.
Reliure en plein maroquin brun souple à la fanfare au rare décor de type Duodo, dos lisse richement orné de six médaillons contenant chacun une fleur, frise d'encadrement de feuillage, plats intégralement décorés de 24 médaillons certains emblématiques : soleil, coeur, gland, bouquet ou botte de blé, armes frappées au centre, tranches dorées. Discrètes et fines restaurations aux mors, coins et coiffes. Bordure supérieure et inférieure avec cuir entamé sur 0,5cm. Lacets absents. En haut du dos, trou de la taille d'une épingle. A partir du premier feuillet de titre, un trou de vers en marge basse, deux suivant le feuillet de titre des Fables d'Esope jusque les derniers feuillets, allant s'estompant.
Magnifique exemplaire d'une insigne rareté.
Le singulier décor de ce type de livre, qui traduit l'un des sommets de l'art de la reliure, appelé aujourd'hui du nom de Duodo, est généralement attribué à l'atelier parisien de Clovis et Nicolas Eve.
Pierre Duodo, ambassadeur de Venise à Paris de 1594 à 1597, fit relier uniformément environ 150 petits volumes destinés à une bibliothèque portative (seulement une partie a été retrouvée), probablement à la fin de son séjour. Sans doute, ne profita-t-il jamais de ces petites merveilles qui tombèrent dans l'oubli durant près de deux cents ans. A leur apparition sur le marché anglais, à la fin du XVIIIe siècle, elles furent faussement attribuées à Marguerite de Valois et ce jusque dans les années 1920. Si Duodo laissa son nom à ce type d'ornementation, un autre grand collectionneur fit exécuter plusieurs reliures au même décor : Nicolas de Villars, évêque d'Agen. Les reliures de Pierre Duodo sont aujourd'hui bien identifiées, il n'en est pas de même de celles de Nicolas de Villars, bien plus rares sur le marché.
Si le dos est très semblable aux reliures de Duodo, avec fleurs et feuillage d'encadrement (dans un ensemble cependant plus fin et multiplié) les plats présentent 24 médaillons contre seulement 14 pour les reliures de Duodo ; les fers utilisés ne sont plus simplement des fleurs mais sont très diversifiés avec des emblèmes comme le soleil, le coeur...
L'ensemble de poèmes manuscrits autographes en grande partie inédits de Robert de Montesquiou-Fezensac est rassemblé par le comte en un recueil intitulé Le Dernier Pli des neuf voiles, dont la composition s'étend de son tout premier recueil (Les Chauves-Souris, 1892) jusqu'à son dernier triptyque (Offrandes, 1915).
Ensemble manuscrit de 620 feuillets. 532 feuillets inédits, de premier jet, manuscrits au recto et numérotés au crayon, conservés dans 3 chemises en demi-maroquin rouge à coins de l'époque, étiquettes de maroquin rouge avec auteur et titre doré ; les poèmes sont ensuite placés dans des chemises avec titre manuscrit et numérotation prévue pour leur parution. Selon une note de l'auteur, « les différences d'encre n'ont pas de signification, simple hasard de copie ». Rares feuillets de la main de son secrétaire Henri Piniaud : f. 20 du « Huitième voile » et f. 29 du « Neuvième voile ». 23 feuillets présentent les textes imprimés ou tapuscrits des poèmes et sont enrichis de corrections de la main de Montesquiou.
Un jeu d'épreuves imprimées se trouve en tête de la première chemise, ainsi qu'un calque au crayon d'après Aubrey Beardsley réalisé par l'auteur et accompagné de ses indications manuscrites.
Edition originale parue chez Antoine Le Bouc en 1642, et remis en vente en 1684 avec un papillon contrecollé sur l'adresse originale à la nouvelle adresse d'Antoine Vuarin. Interessante particularité éditoriale qui montre qu'il y eut un certain nombre d'invendus du premier tirage. Par ailleurs, cet ouvrage ne connut qu'une seule édition et ne fut jamais réédité. Epitre au Cardinal de Richelieu.
Beau frontispice allégorique par Avice. L'illustration comprend le Tableau généalogique de la famille d'Orléans, Table généalogique de la maison du Luxembourg (Deux planches), Table généalogique pour faire voir que Monsieur le marquis de Gesvre est issu de Charlemagne (Quatre planches), Table pour rendre raison des cartiers des armes de Monsieur le marquis de Noirmoustier (Une planche), Table généalogique des Bourbons (Une planche) et 106 Blasons in-texte (vignettes d'environ 10x15cm), le tout gravé par Pierre Nolin.
Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs richement orné. Epidermure sur le plat supérieur et 3 trous de vers. Un trou de vers en marge interne en haut devenant légère galerie à partir de la page 60 puis allant s'estompant jusqu'à rederevenir trou. Une petite déchirure sur 1cm en marge externe sur la planche de la Maison de Luxembourg. Absence de la page de garde avant le frontispice.
Bel exemplaire, d'une fraîcheur très appréciable.
Nouvelle édition après la première parue en 1768. Impression sur papier velin fort. Un frontispice, un titre gravé et 76 vignettes en en-tête gravées par Corbould et Dent.
Reliure anglaise en plein maroquin vert sapin à longs grains d'époque. Dos à faux nerfs plats très richement orné de 3 compositions décoratives complexes et de divers filets, roulette en queue et tête. Titres dorés. Pastille en queue de maroquin rouge portant un numéro de bibliothèque. Large frise à froid et doré d'encadrement sur les plats, séries de filets à froid et dorés. Tranches dorées. Traces de frottement. Un léger accroc en coiffe de tête. Plusieurs rayures sur les plats. Pâles rousseurs sur le frontispice et le titre sinon le reste parfaitement frais et exempt de rousseurs.
Très bel exemplaire.
Commentaire des oeuvres de Hogarth. Le sous-titre de l'édition parue en 1768 était rédigé ainsi : With an explanation, pointing out the many beauties that may have hitherto escaped notice; and a comment on their moral tendency. Calculated to improve the minds of youth, and, convey instruction, under the mask of entertainment. Now first published, with the approbation of Jane Hogarth, widow of the late Mr. Hogarth.
« La place qu'a occupée le texte dans l'œuvre de Malevitch est immense, à la fois à titre d'enseignement, à titre de réflexion personnelle sur la peinture et l'art en général, et à titre stratégique. (...) On y découvre le cheminement intellectuel de l'artiste et ce qui l'a conduit au suprématisme. Loin de n'être qu'une théorie esthétique, le suprématisme est une philosophie et un engagement politique, visant à la libération de l'individu. »
Unique ensemble de documents (photographies, affiches, etc.) et manuscrits relatifs à la confidentielle adaptation théâtrale d'Au beau rivage par un admirateur manceau de René Fallet.
En 1972, le Manceau Claude-Denis Renard, grand admirateur de René Fallet, contacte ce dernier afin qu'il accepte une adaptation théâtrale de son roman Au beau rivage paru en 1970 et pour lequel il reçut le prix de l'Humour. Animé par son habituelle gentillesse, l'écrivain accepte avec joie oubliant de s'enquérir des contingences liées au droit d'exploitation du roman détenus par la société de production Prothea dont la réaction ne se fait pas attendre. En effet, Mme de Almeida, en charge de la gestion du dossier Fallet, émet de nombreuses réserves quant à l'exploitation du nom "Au beau rivage". La pièce sera finalement jouée sous certaines conditions et son titre se verra transformé en "Bistro story" pour seulement six représentations exclusives au Mans.
L'ensemble que nous proposons est constitué des documents suivants :
- Une lettre autographe (17x23,5cm) signée et datée du 11/04/72, rédigée sur un papier à en-tête de l'Hôtel George V : "Moi aussi je suis content que toute cette vérole se soit arrangé (sic) au mieux. Je signe des trucs ou écris sans y prêter trop d'attention et puis cela me retombe sur la tête. Mais je suis aise que la gentillesse ne soit pas toujours punie [...] J'accompagnerai bien sûr madame d'Almeida au Mans. Trouvez moi donc un maillot de coureur taille 4 du club local, je fais collection de maillots, je viens de ramener de Bruxelles celui de champion de Belgique. Bonne chance pour "Bistrot story" (marrant) 13 à vous, R. Fallet"
- Une carte postale autographe (13,5x9cm) signée et datée du 16/05/72, rédigée au verso de la reproduction d'une photographie le représentant avec une poupée, postée de son fief de Jaligny sur Bresbe dans le Bourbonnais dans laquelle il remercie le metteur en scène Claude-Denis Renard de son accueil.
- Deux lettres dactylographiées (21x27cm) datées des 6 et 21 mars 1972 et signées par Mme d'Almeida tapées sur un papier à en-tête de la société de production Prothea, gérante des droits pour "Au beau rivage" et autorisant sous certaines conditions l'adaptation théâtrale.
- Une lettre autographe (21x27cm) signée de la même et datée du 28 avril 1972, rédigée sur le même papier à en-tête, assurant bien la présence de René Fallet, difficilement joignable en pleine reprise de la saison cycliste belge, à la première représentation de "Bistro story" le 7 mai 1972.
- Un télégramme (21x12cm) de Mme d'Almeida en date du 28/05/1972 confirmant sa venue en compagnie de Fallet à une représentation
- Le texte de la pièce sous le titre d'"Au beau rivage" dactylographié sous couverture comportant quelques annotations probablement de la main de Claude-Denis Renard (21x29cm)
- Le programme de l'adaptation théâtrale sous le titre "Au beau rivage" et de sa distribution (21x29cm)
- L'affichette de la pièce "Au beau rivage" comportant trois petites déchirures marginales (29x42cm)
- La maquette manuscrite et illustrée d'un dessin original représentant les protagonistes de "Bistrot story" sur papier calque (44,5x75,5cm)
- Deux états de la grande affiche de "Bistrot story" sur papier calque (44,5x75,5cm)
- L'affichette de la pièce sous le titre "Bistrot story" encadrée (26x42cm)
- Deux photographies de René Fallet en noir et blanc, une originale (18x13cm) en tirage argentique et un retirage (18x12,5cm), réalisées lors de représentations de "Bistrot story"