En 1902, Polaire - amie du couple formé par Colette et Willy - décroche le rôle de Claudine aux Bouffes-Parisiens. Le spectacle eut un succès immense et se produit aux Etats-Unis en 1910 puis à Londres.
Affectueux billet autographe signé d'Armand Salacrou, sur un bristol à en-tête de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, de 6 lignes écrit à l'encre noire.
"Mon cher Carlo,
Tu dis que je suis une tête ? ! Et si tu me prêtais tes jambes pour que nous partions, le coup, tous les deux, se reposer à la campagne ? Je t'aime bien. Armand Salacrou."
Edition illustrée en premier tirage par Robida, de 90 illustrations originales. Tirage limité à 300 exemplaires numérotés, celui-ci non numéroté sur vélin spécialement offert par l'éditeur à Mr E. Gruter manuscritement et enrichi d'une suite de toutes les gravures en noir sur chine, et d'un double état en bleu.
Reliure en plein maroquin brun, dos à cinq nerfs orné de caissons dorés, quatre filets dorés en encadrement des plats, double filet doré sur les coupes, doublure de maroquin brun et bleu avec des listels dorés et fleurons aux angles, tête dorée, couvertures conservées. Légères traces de frottement sur quelques nerfs. P. 295, partie inférieure jaunie. Exemplaire non rogné, à toutes marges. Intérieur parfaitement frais.
Très bel exemplaire, parfatement établi.
Edition originale de ce recueil bien complet du portrait de Cochin au frontispice. Certains mémoires avaient paru en 1773 mais l'édition collective qui réunit l'ensemble des mémoires est bien à la date de 1774 ; certaines pièces sont datées de 1773, car elle furent jointes après la page de titre à la date de 1774. Bien qu'il y ait diverses paginations, le recueil ne contient qu'une page de titre générale, certains mémoires ont des faux-titre, d'autres non.
Détail des pièces contenues dans ce recueil : Mémoires de M. Caron de Beaumarchais contre M. Goezman. Supplément au mémoire à consulter. Addition au Supplément du mémoire à consulter. Requeste d'attenuation pour le Sr Caron de Beaumarchais. Quatrième mémoire à consulter. Suite de la justification du Sieur de Beaumarchais. Mémoire pour Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais. Réponse ingénue de Beaumarchais a la consultation injurieuse que le Comte de la Blache a répandu dans Aix. Le tartare à la légion (cette pièce est rare, on ne la trouve dans presque aucun recueil).
Reliure en pleine basane porphyre d'époque. Dos lisse orné, roulettes en coiffes. Pièce de titre de veau brun. Tranches cailloutées bleues. Traces de frottement. Bon exemplaire, frais, avec quelques cahiers plus jaunes.
Ex-libris J. B. Regnault, avocat.
Seconde édition, après l'originale parue en 1791. 2 grandes planches dépliantes en fin du tome 2 avec de multiples figures.
Reliure en cartonnage d'attente à la Bradel rouge d'époque. Dos lisse orné de filets. Pièce de titre de chagrin brun. Tomaison dorée. Tome 1 : trace de mouillure à mi-page de la page 32 à 50, et p. 422 à 433. Trace d'humidité ensuite jusque la page 250. Tome 2 : trace de mouillure claire en marge haute p. 158 à 209, très estompé ensuite. Trace de mouillure en partie haute sur les 2 planches dépliantes. Certains cahiers non coupés. Traces de frottement.
Un des plus importants traités sur le sujet, qui demeura pendant longtemps le manuel des ouvriers teinturiers. Berthollet est après Lavoisier, sans doute le chimiste le plus immortant du XVIIIe siècle. On lui doit de nombreuses découvertes dans le domaine des teintures, notamment le blanchiment des toiles par le chlore, l'eau de Javel.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Émile Zola sous les traits d'un cochon, assis sur un baquet contenant ses œuvres romanesques et barbouillant de « caca international » la carte de France.
Pliures transversales, quelques infimes déchirures, deux petits trous au-dessus de la tête de Zola, sans atteinte à l'image.
La représentation d'Émile Zola en cochon ne date pas de Lenepveu, comme le souligne Guillaume Doizy dans son article consacré à la caricature porcine (« Le porc dans la caricature politique (1870-1914) : une polysémie contradictoire » in Sociétés & Représentations n°27, 2009) : « Pour la fin du XIXè siècle, on pense également aux nombreuses caricatures dont Zola a été la victime et qui associent les excréments, symboles du naturalisme, au porc. Des dizaines d'images pourraient être évoquées. Dans les années 1880, Sapeck imagine le naturaliste nu, une feuille de vigne cachant son sexe (allusion à la pornographie supposée de ses écrits), chevauchant un porc en train de se nourrir de ses excréments, symbole appelé à une belle longévité pour stigmatiser la nouvelle école littéraire. Dans une caricature datée de 1898, Alfred Le Petit montre un Zola-cochon déféquant sur le drapeau tricolore. À peine un mois après la publication de son fameux
« J'accuse », l'écrivain défenseur de la cause dreyfusarde, est accusé de salir la France, et surtout son Armée, en défendant « le traître » Dreyfus et la Prusse considérée comme l'ennemie de toujours. Le porc est sale, mais surtout il salit, souille, par l'effet de sa volonté nocive. La même année, Caran d'Ache dépeint « les armes de la presse dreyfusarde » sous les traits d'un gros porc vautré dans la fange et recouvert de boue. [...] Dans sa série Le Musée des horreurs, le très droitier Lenepveu attaque violemment Zola. L'écrivain y est dépeint sous les traits d'un goret, assis sur une boîte à ordures contenant ses propres œuvres, fruit de ses défécations, dont en bonne place La Terre et Nana. Il souille une carte de France de son « caca international » contenu dans un pot de chambre qu'il étale à la balayette. Le dessinateur vise bien sûr le défenseur de Dreyfus au travers de son fameux « J'accuse » et du « cosmopolitisme juif » salissant la France par son soutien à la trahison. L'association souillure-porc semble évidente et primordiale. Comme pour Napoléon III, la saleté du porc renforcée ici par les excréments visibles stigmatise les choix politiques de la cible. Lenepveu définit les idées de Zola comme œuvres de bassesse, produits intestinaux et dégoulinants. »
Bien qu'il ne s'agisse pas de la première représentation porcine d'Émile Zola, celle qui figure en bonne place parmi le Musée de Lenepveu est incontestablement - par son réalisme - la plus violente.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Alfred Dreyfus sous les traits d'une hydre à têtes de Gorgone transpercée par un sabre militaire.
Loin des codes zoomorphiques classiques habituellement employés par les caricaturistes, Alfred Dreyfus est ici associé à l'hydre, créature mythologique emblématique du mal. Au-delà de cette symbolique, le choix d'un monstre aux têtes tentaculaires et perpétuellement régénérées confère à l'image une forte charge antisémite dépassant celle de l'Affaire Dreyfus. Ironie du sort, c'est le terme d'hydre qui sera utilisé après la Seconde guerre mondiale pour qualifier la résurgence antisémite de notre société moderne.
Pliures transversales, quelques rousseurs marginales sans atteinte à l'image.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Jean Jaurès sous les traits d'un éléphant assis sur un fauteuil et tenant une bouteille d'« eau du Jourdain ». Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Jusqu'alors portraituré en chien - les caricaturistes raillant son agressivité - Jean Jaurès est ici pour la première fois représenté en éléphant. Il s'agit ici de souligner sa ventripotence et sa silhouette pachydermique, mais on pourra cependant souligner la grande dignité de ce personnage massif au regard haut.
L'eau du Jourdain se trouvant dans l'une de ses pattes fait allusion à la rumeur selon laquelle il aurait fait baptiser son fils dans le fleuve sacré, agissant ainsi contrairement à sa politique anticléricale. Malgré la volonté du caricaturiste de ridiculiser Jean Jaurès, le choix de l'éléphant, symbole de force, de prospérité et de sagesse, s'avère finalement positif.
Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Théophile Delcassé sous les traits d'un caniche de cirque.
Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Georges Leygues sous les traits d'un âne.
Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Louis Lucipia sous les traits d'un chien affublé d'une écharpe maçonnique.
Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Joseph Reinach sous les traits d'un roi affalé sur son trône.
Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Jude Philipp sous les traits d'un vautour cloué à un mur.
Pliures transversales et infimes déchirures marginales sans manque.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse ! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Affiche originale lithographiée en couleurs représentant Émile Loubet en ours tenant un tambourin marqué « Panama », Émile Zola en porc, Dreyfus en hydre, Joseph Reinach en singe, le rabbin Kadoc Kahn en âne et Georges Picquart en dromadaire.
Cette imposante affiche, reprenant plusieurs personnages déjà caricaturés dans des numéros précédents, est une allusion directe au scandale de Panama. Cette affaire de corruption de grande ampleur, qui vit la démission d'Émile Loubet alors ministre des Finances, est ici réévoquée du fait de la judaïté de certains de ses protagonistes. C'est Drumont, par le biais de son journal La Libre Parole, qui révéla le scandale de Panama, dénonçant la prétendue alliance entre la République laïque avec la « haute banque juive » et contribuant ainsi au renforcement du stéréotype du Juif avide d'argent :
« Le député Joseph Reinach, cousin et gendre du baron Jacques de Reinach, compromis dans le scandale, focalise la haine du polémiste. Républicain, proche des milieux d'affaires, libre penseur, Reinach est sans doute, avec Alphonse de Rothschild, l'homme le plus attaqué par les antisémites de l'époque. Sa richesse, les vastes réseaux d'influence dont il dispose, son engagement précoce aux côtés de Gambetta, le souvenir de ses campagnes contre le boulangisme et son rôle équivoque dans l'affaire de Panama font de lui l'homme à abattre pour rendre "la France aux Français". » (Grégoire Kauffmann, « Rothschild & Cie. La bourgeoisie juive vue par Édouard Drumont » in Archives Juives, 2009)
Quant à Émile Zola, son roman L'Argent publié en 1891, dénonce les malversations de ce scandale financier, mais son soutien à Alfred Dreyfus lui vaut de rejoindre cette cauchemardesque ronde animalière.
Diffusés entre octobre 1899 et décembre 1900 dans une France embrasée par l'Affaire Dreyfus, ces immenses portraits à charge en couleurs sont l'œuvre de Victor Lenepveu qui annonça la parution de 150 puis 200 dessins et n'en réalisa finalement qu'une cinquantaine. En dépit de la loi sur la liberté de la presse de 1881 permettant la diffusion d'une imagerie politiquement subversive, la parution de ce panthéon cauchemardesque fut interrompue sur ordre du Ministère de l'Intérieur.
La fragilité du papier et l'imposant format de ces très violentes affiches, ainsi que leur saisie presque immédiate par la police, contribuèrent à la disparition de ces caricatures qui marquèrent cependant fortement l'opinion publique.
Ces horreurs bénéficièrent d'une large promotion de la part des journaux antisémites qui annoncèrent un tirage fantasmé de 300.000 exemplaires, insinuant ainsi le succès des idées antisémites dans la population.
Le 1er octobre 1899, L'Intransigeant annonce la parution du Musée des horreurs dans ses colonnes : « Un dessinateur de beaucoup d'esprit, au coup de crayon d'un comique intense, M. V. Lenepveu, a eu l'heureuse idée d'inaugurer une série de portraits des vendus les plus célèbres de la tourbe dreyfusarde. Le titre de cette série « Musée des Horreurs » est suffisamment suggestif et indique bien ce qu'il promet. [...] C'est la maison Hayard qui mettra en vente, à partir d'aujourd'hui, le numéro 1 de cette désopilante série. » D'abord camelot puis libraire-éditeur, Napoléon Hayard (dit Léon Hayard) se spécialisa en effet dans la commercialisation d'éphémères et de placards anti-dreyfusards et antisémites.
Il ne subsiste cependant aujourd'hui que de très rares exemplaires en bel état de ces caricatures pamphlétaires qui participèrent à la fracture sociale et politique de la France. Publiés en plein essor de la presse écrite - en même temps que le célèbre « J'accuse...! » d'Émile Zola - ces documents de propagande eurent notamment un impact significatif sur les jeunes générations et préfigurent la violence idéologique du XXè siècle.
Edition originale. 262 dessins gravés dans le texte représentant les principales pièces montées de la cuisine, de la pâtisserie et des glaces.
Reliure en cartonnage de l'éditeur en pleine percaline rouge graînée. Dos lisse orné d'un grand fleuron noir. Titre doré. Ornements d'encadrement sur les plats et une vignette centrale. Petit manque de percaline au mors supérieur en queue. Quelques salissures et des traces de frottement, mais bon exemplaire avec quelques rousseurs éparses.
Un des plus importants traités de pâtisserie du XIXe siècle. Recherché pour ses planches impressionantes. Garlin, célèbre chef de Tonnerre fut d'abord l'élève de son père avant de se former lui-même dans les ambassades et diverses maisons. Le pâtissier moderne concerne toute la cuisine et non pas comme son titre pourrait laisser penser, seulement la patisserie. Tableau des vins préférés dans les trois services. Table des matières permettant de retrouver les 3300 entrées.
Edition originale, un des 250 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers après 60 vergé d'Arches.
Reliure en demi chagrin vert pomme à coins, dos à cinq nerfs légèrement éclairci sertis de filets à froid, date dorée en queue, encadrement de filets noirs sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier caillouté.
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des rares exemplaires du service de presse.
Très discrète restauration au dos, papier bruni, quelques discrètes traces de pliure en pied de certains feuillets, charmant exemplaire tel que paru.
Notre exemplaire est présenté dans un coffret signé Julie Nadot reproduisant les couvertures et le dos de l'ouvrage.
Cette première édition de L'Étranger fut imprimée le 21 avril 1942 à 4400 exemplaires : 400 service de presse, 500 exemplaires sans mention et 3500 exemplaires avec mentions fictives de seconde à huitième « édition ».
Les exemplaires en service de presse, non destinés à la vente, ne comportent pas l'indication de prix [25 francs] sur le dos de la couverture.
Edition traduite par Defaucompret. Chaque tome possède un titre gravé accompagné d'une vignette et d'au moins 2 gravures sur acier par oeuvre (le tout sur velin fort), les scènes animées sont de Tony Johannot, les vues sont des gravures anglaises. 23 cartes dépliantes rehaussées de couleurs.
Reliure en demi maroquin à grains longs lie-de-vin d'époque. Dos lisse orné de fers rocailles. Tranches marbrées. Dos devenus uniformément blonds. Au tome II, un petit manque au mors inférieur en tête. Pâles rousseurs éparses, mais ensemble relativement frais, au papier restant blanc, ainsi que les gravures.
Importante édition critique, avec toutes les préfaces de l'auteur pour les différentes éditions, et des notes.
Détails de l'édition : 1)Waverley 2) Guy Mannering 3) L'Antiquaire 4) Rob-Roy 5) Le Nain noir & Les Puritains d'Écosse 6) La Prison d'Édimbourg 7) La Fiancée de Lammermoor ; L'Officier de fortune 8) Ivanhoé 9) Le Monastère 10) L'Abbé 11) Kenilworth 12) Le Pirate 13) Aventures de Nigel 14) Peveril du Pic 15) Quentin Durward 16) Les Eaux de Saint-Ronan 17) Redgauntlet 18) Les Fiancés ou Le Connétable de Chester 19) Le Talisman ou Richard en Palestine 20) Woodstock 21) Chroniques de la Canongate 22) La Jolie Fille de Perth 23) Charles le Téméraire 24) Robert comte de Paris 25) Le Château périlleux & Histoire de la démonologie et de la sorcellerie 26, 27 & 28) Histoire d'Écosse 29 & 30) Romans poétiques