Envoi autographe signé de Paul-Louis Mignon à Dolly Steiner.
Iconographie.
Agréable exemplaire.
Édition originale, un des 150 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers après 5 Japon.
Très bel exemplaire, tel que paru, enrichi d'une importante pièce autographe d'Elme-Marie Caro, 1 page à l'encre brune sur un feuillet double, non daté [1887 ?].
Dernier roman de Maupassant, Notre Cœur est également l'un des plus autobiographiques. Fortement inspiré des célèbres « Salons » littéraires et artistiques tenus par des femmes du monde, que fréquentait Maupassant, le roman confronte un homme de lettres à l'une de ces maîtresses femmes du Paris de la fin du XIXème. Ainsi décrit-il Michèle de Burne comme « un être raffiné, de sensibilité indécise, d'âme inquiète, agitée, irrésolue, qui semblait avoir passé déjà par tous les narcotiques dont on apaise et dont on affole les nerfs ».
à travers cette femme moderne, libérée mais oppressante, qui ne trouve de plaisir amoureux que dans la réduction en esclave de son amant, Maupassant établit en creux le portrait de la comtesse Potocka dont il est un des plus fervents « Macchabées » ou « morts d'amour », selon les règles du jeu littéraire instaurées dans son célèbre Salon.
Notre exemplaire est enrichi d'une précieuse « Convocation extraordinaire du Club des Macchabées », amusante pièce autographe rédigée par le philosophe Elme-Marie Caro.
La comtesse Potocka y est désignée en ces termes : « la Patronne, chef du Pouvoir Exécutif et Décoratif des Macchabées » et la liste des « convoqués spécialement et d'office, sans atermoiements ni excuses » réunit quelques habitués du Salon de la comtesse : Clovis Bachelier, Adrien de Montebello, Olivier Taigny et Dubois y représentent l'administration, Jean Béraud et Henri Gervex le monde artistique, Georges Legrand, Elme-Marie Caro, Gustave Schlumberger les Lettres. Le « Président » de cette société n'est autre que Coquelin aîné de la Comédie française.
Maupassant, bien qu'il n'apparaisse pas sur cette invitation tenait cependant un rôle majeur au sein de ce Salon puisqu'il était le « Secrétaire perpétuel du Conseil permanent du Club des Macchabées ».
Précieux témoignage de cette fascinante comtesse qui inspira Maupassant mais également Marcel Proust pour sa duchesse de Guermantes et Aimé Guerlain qui créa pour elle son parfum Shore's caprice.
Seconde édition, après l'originale parue en 1779, augmentée par Rouland, et illustrée de 8 planches dépliantes in fine, contre 5 pour l'édition originale.
Reliure en plein veau marbré d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Deux coins émoussés. Frottements. Un manque en tête. Pâles rousseurs sur les premiers feuillets. Bon exemplaire.
Eveillé à la physique expérimentale en tant qu'élève de l'abbé Nollet, Sigaud de la Fond assista le chimiste Maquer dans ses expériences sur les gaz et notamment l'hydrogène, en vérifiant que sa combustion produisait de l'eau. Il relate dans cet ouvrage ses expériences sur les différents types d'air, et résume les travaux des physiciens étrangers. Rouland, professeur de physique expérimentale à l'Université de Paris a complété les descriptions d'expérience, et les appareils pour effectuer ces expériences. La plupart des chimistes et physiciens de l'époque sont cités dans l'ouvrage : Priestley, Fontana, Lavoisier...
Ex libris J. Angeras. Non solum... 1902.
Mention de seconde édition, rare, parue après l'originale de 1783, et illustrée de 9 planches in fine, de la machine aérostatique et du bateau volant.
Reliure en plein vélin souple de réemploi. Dos lisse avec nom de l'auteur à la plume et date en queue. Taches et salissures. Trace de mouillure en marge basse du frontispice. Feuillets brunis en début d'ouvrage, et quelques autres disséminés portant des brunissures.
Premier et important ouvrage sur l'aérostation. Il réunit plusieurs mémoires relatant les premiers vols en ballon (Sur le gaz inflammable, Observations faites par M. Jeaurat, Du caoutchoux, Relations des premiers vols à Annonay, au Champ de Mars...) Faujas de Saint-Fond, naturaliste et géologue, soutenait financièrement les recherches des frères Montgolfier, papetiers, basées sur les expériences de Cavendish et l'ouvrage de Pristley sur l'air chaud. Ils firent voler deux ballons à Annonay, dont le second avec des animaux de ferme, au moyen de sacs remplis d'air chaud. Un supplément contenant d'autres mémoires et observations, qui est rarement joint, sera publié en 1784.