Ex-libris de Louis Brun imprimé en regard de la page de faux-titre.
Bel exemplaire à toutes marges.
Envoi autographe signé de François Mauriac à Louis Brun directeur des éditions Grasset : "... mon pemier essai au théâtre..."
Edition originale de la traduction allemande établie par Paul Celan imprimée sur vergé.
Envoi autographe daté et signé de Paul Celan au peintre surréaliste Edgar Jené et à sa femme : "Für Erica und Edgar Jené herzlich, Paul Celan. Paris, am 30. Oktober 1960".
Légères piqûres sans gravité sur un plat de l'étui.
Agréable exemplaire.
Édition originale.
Reliure de l'époque en plein veau brun. Dos à cinq nerfs orné de caissons et fleurons dorés, reste d'une étiquette de titre manuscrite. Toutes tranches mouchetées rouges. La reliure a été habilement restaurée. Déchirure marginale restaurée en marge basse de la page de titre. Quelques infimes salissures.
L'ouvrage se divise en trois parties : la première relate l'établissement de la colonie et de son voyage jusqu'à Cayenne, la seconde est une suite d'observations sur les quinze mois passés par l'auteur là-bas et la dernière traite du tempérament du pays, de la fertilité de la terre, des us et coutumes des autochtones. Une dernière partie est constituée d'un dictionnaire franco-amérindien, c'est la toute première fois qu'un lexique galibi paraît. Certains chapitres évoquent également la Guadeloupe, la Barbade et la Martinique.
Aumônier des 700 colons de l'expédition envoyée en Guyane le 18 mai 1652, Antoine Biet relate avec précision la deuxième tentative de colonisation. Cette expérience fut un échec, la centaine de colons qui y survécut fut contrainte de fuir Cayenne vers le Surinam en janvier 1654 puis vers la Barbade, après avoir souffert des maladies tropicales et de la farouche résistance des Indiens galibis.
D'après Boucher de La Richarderie, « aucune relation ne donne autant de lumières que celle de Biet sur les naturels de la Guyane ; il les a dépeints dans toute leur simplicité primitive. Le vocabulaire de leur langue est fait avec soin » (Bibliothèque universelle des voyages, 1808).
Ex-dono manuscrit sur la première page de garde : « Ce livre appartient à Mr. Adam de Saron. »