Bel exemplaire.
Edition originale, un des 750 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seul tirage avec 50 Japon.
Agréable exemplaire.
Précieux et bel envoi autographe surréaliste signé de Benjamin Péret : "... pourquoi la chevelure, me direz-vous? Oui, pourquoi? Parce que les cheveux remplacent les parapluies..." à son ami Léo Malet.
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées, tête dorée, reliure très légèrement postérieure signée de P. Ruban.
Bel ex-libris gravé par Provost-Blondel et encollé sur un contreplat. Il représente un casque orné d'une plume, d'un médaillon et d'un phylactère comportant la devise « Toujours en face ». Il aurait appartenu à Victor Coué, sous-lieutenant mort au combat durant la Première Guerre mondiale.
Cet exemplaire est enrichi de deux frontispices : une lithographie rehaussée de Félicien Rops représentant un portrait-charge de Barbey d'Aurevilly et légendée « Il n'a pour page que son ombre. TS » et un portrait de l'auteur gravé par Paul-Adolphe Rajon (1843-1888).
Notre exemplaire est en outre enrichi de la série de gravures composée par Félicien Rops entre 1882 et 1886 en vue d'une nouvelle édition chez Alphonse Lemerre.
La réunion de ces deux œuvres majeures de la littérature et de l'histoire de l'art de la fin du XIXème siècle constitue un exceptionnel et unique exemplaire, puisque contrairement à l'idée générale, les estampes de Rops n'ont jamais officiellement accompagné le texte de Barbey dans le cadre d'une véritable édition illustrée.
Cette série se compose de trois planches en frontispice : La Femme et la folie dominant le monde I et II, Le Sphinx, suivies de six autres renvoyant respectivement aux six nouvelles de Barbey et figurant en tête de chacune d'elles : Le Rideau Cramoisi, Le Plus Bel Amour de Don Juan, Le Dessous de cartes d'une partie de whist, à un dîner d'athées, Le Bonheur dans le Crime et La Vengeance d'une femme.
Bel exemplaire très bien établi en reliure quasi de l'époque.
Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa réservés au service de presse.
Dos très légèrement insolé sinon agréable exemplaire.
Envoi autographe signé d'Irène Némirovsky à Charles Laval.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Edition originale sur papier courant.
Petits manques habilement comblés en tête et en pied du dos.
Rare envoi autographe signé de Albert Cohen à Denise Mercier.
Édition originale rare.
Reliure en demi maroquin caramel, dos à cinq nerfs, contreplats et gardes de papier peigné, couvertures restaurées conservées, toutes tranches peignées. Rousseurs.
Important envoi autographe signé d’Honoré de Balzac sur la page de faux-titre à son meilleur ami Laurent-Jan, dédicataire de Vautrin, modèle de Bixiou, de Léon de Lora et de nombreux autres personnages de La Comédie humaine.
Il fut pour Balzac à la fois son meilleur ami, son secrétaire fondé de pouvoir, son nègre littéraire et peut-être même... son « dilectus ».
Edition originale.
Reliure en demi chagrin vieux rouge comportant quelques discrètes restaurations, dos à cinq nerfs, date en queue, plats de papier à la cuve, contreplats et gardes doublés de papier peigné, couvertures conservées, tête rouge, reliure de l'époque
Très précieux envoi autographe signé de Victor Hugo à Alphonse Daudet.
Tampon de la bibliothèque de Madame Daudet sur la première garde.
Victor Hugo représente pour Alphonse Daudet, comme pour les autres écrivains de sa génération, le maître incontesté du Panthéon des arts. Sa figure tutélaire parsème les œuvres de Daudet, fréquemment convoquée aux côtés de celles de Rousseau, Byron, Sand et Delacroix.
Si durant l'enfance et la jeunesse de Daudet, Hugo, géant exilé sur son île de Guernesey, demeure un idéal inaccessible, « presque en dehors de l'humanité », son retour en France lui permet de le rencontrer enfin. Aux alentours de 1875, peu après la parution de ses premiers ouvrages, Alphonse et Julia Daudet sont ainsi accueillis chez Hugo qui vit désormais avec Juliette Drouet.
Ils deviendront dès lors des intimes de la maison jusqu'à la mort du poète. Victor Hugo participe à l'éducation du jeune Léon Daudet, meilleur ami du petit-fils de Hugo, Georges et, plus tard, époux éphémère de Jeanne.
Dans ses Souvenirs d'un cercle littéraire, Julia Daudet évoque leur amitié de dix années avec l'« idole de toute la France poétique » :
« Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table ; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet œil de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puissance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. [...] Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. »
L'amitié entre le dernier grand écrivain romantique et l'un des maîtres de l'école naturaliste naissante témoigne de l'acuité de Victor Hugo qui, au faîte de sa gloire, conserve une attention particulière et bienveillante pour la littérature moderne pourtant éloignée du lyrisme hugolien.
Cette dédicace de Hugo à Daudet sur une œuvre qualifiée, avec Le Pape et La Pitié suprême, de « testament philosophique » par Henri Guillemin, résonne symboliquement comme le legs à un fervent disciple de la responsabilité politique et morale de l'écrivain.
Provenance: Alphonse Daudet, vente Sicklès (1990, IV, n°1200) puis vente Philippe Zoummeroff (2 Avril 2001).
Extrait de Souvenirs d'un cercle littéraire par Julia Daudet :
" Comment oublier cette première visite chez lui, rue de Clichy, dans le modeste appartement tellement disproportionné à sa gloire, à l'idée qu'on se faisait de cette gloire qui eût comblé des palais : Il se lève du siège qu'il occupait au coin du feu, en face de Mme Drouet, sa vieille amie, (...) je suis étonnée de sa petite taille, mais bientôt, quand il va m'accueillir et me parler, je le trouverais très grand, très intimidant. Et cette timidité que je ressentis alors, je l'éprouverai toujours en face d Victor Hugo, résultat de cette grande admiration, de ce respect, comme d'un dieu absent, que mes parents m'avaient inculqué pour le poète de génie. Je ne vaincrai jamais ce tremblement de la voix chaque fois que je répondrai à ses paroles obligeantes, et je m'étonnerai pendant près de dis ans d'entendre des femmes, admises auprès de lui, l'entretenir de leur intérieur et de leurs futilités habituelles.
Ce soir-là, quand il m'eut présentée, toute confuse, à Mme Drouet, elle me dit avec une charmante bonne grâce : — Ici, c'est le coin des vieux et vous êtes trop jeune pour nous. Mais M. Victor Hugo va vous présenter à sa bru, Mme Lockroy; lui seul a qualité pour cela.
Et je fus conduite à l'autre bout de la pièce, médiocrement grande, pourtant, mais qui était comme séparée en deux par une table surmontée d'un éléphant de bronze, très majestueux, japonais ou chinois, je pense. Il suffisait à faire deux petits groupements très distincts qui communiquaient facilement, mais sans se confondre.
A ce moment de son retour, Victor Hugo était éblouissant d'esprit, de souvenirs nombreux et racontés avec une verve inépuisable, quand la politique n'envahissait pas trop sa table hospitalière. Et quelle grâce dans l'accueil, quelles nobles façons, quel beau sourire de grand-père sous ses cheveux que j'ai vus peu à peu blanchir jusqu'à la neige des quatre-vingts ans. Les poètes, tous les poètes fréquentaient ce salon de la rue de Clichy, et plus tard l'hôtel de l'avenue d'Eylau. Mais là, fut-ce le changement de place ? Il y eut comme une marche descendue dans la santé, puis dans l'esprit du beau vieillard. Et pourtant, il aimait toujours à recevoir ses amis, et l'hospitalité de cette maison ouverte n'était pas un de ses moindres charmes, car, autour de la table, embellie en un bout par les deux petits-enfants du Maître, les convives cherchaient encore leur mot d'ordre aux yeux de l'hôte, et lui-même retrouvait parfois une veine de souvenirs si vivants, si pittoresquement exprimés, qu'on en restait ébloui toute une soirée. Mme Drouet vieillissait doucement auprès de lui, abritée sous deux bandeaux de neige, d'une élégance un peu théâtrale et surannée, jusqu'au jour où un mal impitoyable creusa ses traits si fins, en fit l'effigie douloureuse qu'a peinte Bastien Lepage, qui devait mourir en proie aux mêmes tortures. Dans les derniers temps, le Maître regardait douloureusement, aux dîners intimes, cette assiette vide, cette noble figure ravagée.
— Madame Drouet, vous ne mangez pas, il faut manger, avoir du courage.
Manger! Elle se mourait. Le savait-il? Essayait-il de se leurrer lui-même le beau vieillard si résistant et si fort, et qui voyait partir cette compagne de cinquante années!
Dans le grand salon où se penche le beau portrait de Bonnat, au geste paternel, où le buste par David préside immensément ; dans le petit salon, orné de ces tapisseries rayées et multicolores qui semblaient tendues pour Dona Sol ; dans le jardin rejoint à la vérandah par un perron de deux marches réapparaissent Leconte de Lisle, Meurice et Vacquerie, Paul de Saint-Victor, le souriant Banville, Flaubert et Goncourt conversant ensemble, Mallarmé, Léon Cladel, François Coppée, Catulle Mendès, Clovis Hugues, ombres dans un Eden évanoui ; puis Léon Glaize, Gustave Rivet, Pierre Elzéar, la toute petite Mme Michelet offrant des roses un soir de fête, puis des ambassadeurs, des diplomates, l'empereur du Brésil; des peintres, des sculpteurs, et tant d'hommes politiques que je n'en sais plus les noms !
Voici l'impression immédiate que je traçai de l'une de ces soirées où nous nous étions rendus, Alphonse Daudet et moi, un soir de neige, où pendant le trajet notre cheval tomba trois fois en traversant l'esplanade des Invalides :
Je vois Victor Hugo au grand bout de sa table; le maître vieilli, un peu isolé, un peu sourd, trône avec des silences de dieu, les absences d'un génie au bord de l'immortalité. Les cheveux tout blancs, la tête colorée, et cet œil de vieux lion qui se développe de côté avec des férocités de puis- sance ; il écoute mon mari et Catulle Mendès entre qui la discussion est très animée à propos de la jeunesse et de la célébrité des hommes connus et de leur séduction auprès des femmes. Alphonse prétend que dans un salon rempli de talents de toutes sortes, de tout âge, un tout jeune homme, l'auteur inconnu, le poète ignoré aura pour lui les regards féminins s'il est beau. Catulle Mendès lui répond qu'il restera d'abord inaperçu, et que toute les femmes iront à la notoriété : ceci me paraît plus vrai. Les femmes heureusement n'ont point que les yeux de leur visage, mais ceux de l'esprit et du cœur. Pour les intellectuelles, la beauté d'un artiste, d'un grand poète ne compte pas, c'est le regard du penseur, la physionomie tourmentée de l'homme qui vit de ses sensations. Elles vont au talent, au chagrin qui passe, elles ne songent guère à la beauté physique. Maintenant on pourrait répondre que c'est par une sympathie ambitieuse qu'elles recherchent les auteurs célèbres, mais l'autre sentiment, celui qui les attirerait vers cette jeunesse tentante dont parle Alphonse, me paraît moins avouable.
Et je ris de cette prétention des deux causeurs charmants, de nous classer, de nous analyser. Mais dire la femme, c'est comme si on disait l'oiseau ; il y a tant d'espèces et de genres, les ramages et les plumages sont tellement différents !
Pendant le débat on est passé au salon, Victor Hugo songe au coin du feu, et célèbre, universel et demi-dieu, regrette peut-être sa jeunesse, tandis que Mme Drouet sommeille doucement. Ses beaux cheveux blancs ombrant sa fine tête comme deux ailes de colombe, et les nœuds de son corsage suivant sa respiration douce, presque résignée, de vieille femme endormie.
Ce fut bientôt après cette soirée qu'eut lieu la grande manifestation de Paris défilant, avenue d'Eylau, devant les fenêtres de cette petite chambre qui devint mortuaire en mai 1885, remplie de roses et simplement meublée, telle que la représente, au musée Victor Hugo, une pièce prise dans l'ancien appartement du poète, place Royale.
Bien évocateur, ce vieux logis du Marais," et quand on pense que Victor Hugo y composa presque toutes ses pièces historiques on se représente le poète, ouvrant, aux heures matinales qui lui étaient familières, cette haute fenêtre sur les hôtels tous égaux et du même style, qui entourent la Place, et se remémorant les tournois, les duels, les promenades et les agitations de plusieurs générations disparues sous l'ombre de ces arcades anciennes et solides et ne gardant pas trace de la fugitive humanité.
Nous dînions encore chez Victor Hugo la semaine qui précéda sa mort. Il nous dit en entrant plus pâle qu'à l'ordinaire, la démarche fléchie :
— Je vais bientôt m'en aller, je le sens ; puis s'appuyant à l'épaule de Georges : Sans 'cela' il y a longtemps que je serais parti.
Je n'ai jamais oublié l'accent un peu solennel et comme prophétique de ces paroles, j'en fus pénétrée de tristesse et de pressentiment; j'y sentis la dispersion de ce centre unique au monde et qui ne put se reformer jamais !"
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Exemplaire bien complet de sa jaquette marginalement et légèrement insolée sur le dos et les plats, petites déchirures en tête du premier plat.
Précieux envoi autographe daté et signé de Elias Canetti à Raymond Queneau : " Für Raymond Queneau aus Freude über eine unerwartete Begegnung, Juni 1951 ", "Pour Raymond Queneau, joie d'une rencontre inattendue".
Edition originale, enrichie d'une lettre autographe signée de Louise Colet, 3 pages sur un bifeuillet montée sur onglet en tête du volume. Quelques petites rousseurs, une très pâle mouillure marginale affectant les derniers feuillets.
Reliure en demi maroquin noir à coins, dos à cinq nerfs sertis de doubles filets à froid, date en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couverture montée sur onglet conservée (petits petits manques angulaires comblés), élégante reliure signée Patrice Goy.
Rare envoi autographe à la marquise de Boissy, Teresa Guiccioli, qui fut la maîtresse du mari de Louise Colet et demeura célèbre pour sa liaison avec Lord Byron.
Colet la décrira en ces termes dans le roman : « Une femme qui a été à Byron ce que Béatrix fut à Dante et Vittoria Colonna à Michel-Ange, c’est-à-dire l’inspiration et l’amour » (p. 201).
Rare ensemble.
Exemplaire parfaitement établi.
Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé d'Irène Némirovsky à monsieur Maier.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Dos comportant de petits manques en pied, taches claires et traces d'éraflures en tête et en pied du premier plat, infimes rousseurs sur les gardes, la dernière garde est entièrement annotée par le dédicataire au crayon de papier.
Envoi autographe signé d'Irène Némirovsky à Michel Corday.
Nouvelle édition après l'originale de 1562. Rare. Brunet II, 789. Edition à caractères italiques illustrée d'une vingtaine de figures in et hors texte curieuses associant notamment des objets aux lettres. Un exemplaire à la bibliothèque de Manchester, nous n'avons rien trouvé en France et en Allemagne.
Reliure en plein vélin d'époque, dos lisse et titre manuscrit en long à la plume. Une déchirure sur le dos (1 cm). Pages de garde restaurées, la page de titre a été renforcée de deux petits bouts de papier au verso.
Lodovico Dolce (1508-1568), homme de lettres et humaniste vénitien, s'occupa d'éditions de textes classiques italiens (Dante, Petrarque...) en collaboration avec l'éditeur Ferrari et en renouvela le genre qui porte sa marque. Il traduisit les métamorphoses en italien et écrivit plusieurs dialogues dont un sur la peinture mettant en scène Vasari et L'Arétin, et un autre sur les propriétés des couleurs. Il a écrit notamment des pièces de théâtre. Le thème général du présent dialogue est l'occultisme, l'astrologie.
Edition originale, un des exemplaires numérotés sur alfa du Marais, le nôtre non justifié.
Précieux envoi autographe daté et signé de Aimé Césaire à Raymond Queneau : "... très sympathique hommage de ces bucoliques de sang et de soleil..."
Dos et plats légèrement et marginalement insolés sans gravité.
Edition originale imprimée à 51 exemplaires numérotés et paraphés par l'auteur sur Whatman.
Argotique et bel envoi autographe signé de Jean Ajalbert à Henry Fèvre : "... ex-écrevisse de rempart, ces vers de l'auteur des bastions..."
Ouvrage illustré, en frontispice, d'une lithographie originale de Paul Signac.
Petites taches sans gravité sur le second plat, rare et bel exemplaire.
Troisième édition, première in-8 à Bâle après deux in-folio parues à Paris en 1550 et 1554 pour le premier texte. Les deux textes suivants sont en édition originale. Texte sur une colonne, 33 lignes par colonne. Absent à Brunet.
Reliure en plein veau brun moucheté XVIIIe. Dos à cinq nerfs orné d'une pièce de titre de maroquin rouge, de caissons et fleurons dorés. Toutes tranches rouges. Mors du plat supérieur fendu sur toute la longueur. Petits travaux de vers sur le premier plat et en coiffe de queue du plat inférieur. Trois coins émoussés. Pâles mouillures. Infime travail de vers sur la première garde.
Deuxième édition, en partie originale, un des 100 exemplaires d'auteur imprimés sur vergé blanc.
Reliure à la bradel en demi percaline sapin, dos lisse orné d'un fleuron doré, date et double filet dorés en queue, plats de papier marbré, coins supérieurs émoussés, couvertures conservées, reliure de l'époque.
Bel exemplaire agréablement établi.
Précieux envoi autographe signé de Paul Verlaine à Alice Densmore.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Dos légèrement décoloré comme généralement.
Précieux envoi autographe signé d'Eugène Ionesco à Raymond Queneau : "Pour Raymond Queneau, le Satrape, avec mon admiration affectueuse (et que tant je voudrais revoir plus que de temps à autre). Eugène Ionesco."
Edition originale sur papier courant.
Un petit accroc sur le dos légèrement fendillé en pied.
Précieux envoi autographe signé de Jean Giraudoux à André Gide : "... avec gratitude..."
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à droite de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à gauche de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à droite de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à gauche dans la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur réalisée par Pierre Mourgue, tirée sur papier vergé et signée en bas à droite de la planche. Texte au verso.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à gauche dans la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé et signée en bas à droite de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche dans la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Edition originale sur papier courant.
Une ombre verticale sur toute la longueur du deuxième plat, sinon bel exemplaire.
Couverture illustrée d'un dessin de Claude Cahun.
Précieux envoi autographe signé de l'auteur de Georges Ribemont-Dessaignes à André Breton : "... au grand chanteur / à la sirène / au ........ hélas".
Estampe originale en couleur, rehaussée à l'or et au palladium, tirée sur papier vergé et signée en bas à droite en dehors du cadre de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas au milieu de planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite de la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.
Edition originale sur papier courant, après la destruction du tirage de 1923, suite à une querelle entre Tzara et l'éditeur.
Double envoi autographe signé et daté de Tristan Tzara, d'abord à Paul Éluard - « à Paul Éluard. Tristan Tzara. Juillet 1929 » - puis, après avoir biffé cette première dédicace, à René Char en septembre 1934 : « à René Char avec toute l'amitié grande de Tristan Tzara ». Ce second envoi est enrichi d'un petit dessin par Tzara, une main qui désigne de l'index le nom de Char.
Édition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur vélin, le nôtre non justifié, seuls grands papiers après 15 Japon.
Ouvrage illustré, en frontispice, d'un dessin de Salvador Dali.
Précieux envoi autographe signé de Paul Eluard à René Char : « Exemplaire de mon ami René Char. Paul Eluard. »
Édition originale.
Reliure en demi chagrin bleu marine, dos lisse légèrement foncé sans gravité orné de triples filets dorés, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliure de l'époque.
Envoi autographe signé de Gustave Flaubert au jurisconsulte et homme politique rouennais F[rédéric] Deschamps : « hommage de la plus haute considération, souvenirs d'amitié ».
Frédéric Deschamps est « une des lumières du barreau rouennais et l'un des citoyens les plus estimés de la Normandie » (Biographie nationale des contemporains, Glaeser, 1878). Egalement républicain engagé aux côtés de Jules Sénard, mais aussi écrivain et poète, il défendra contre la mairie de Rouen la proposition de Flaubert d'édifier une statue en hommage à Louis Bouilhet.
Une partie de la correspondance entre Gustave Flaubert et Frédéric Deschamps est conservée à l'Institut de France.
Précieux exemplaire en reliure d'époque enrichi d'un amical envoi autographe signé de l'auteur à l'un des membres du cénacle rouennais.
Édition originale, un des 90 exemplaires sur hollande, le nôtre un des quelques hors-commerce lettrés.
Reliure à la bradel en demi box brun, dos lisse, plats de papier fantaisie, gardes et contreplats de papier brun, couvertures conservées, tête dorée, reliure signée de Goy & Vilaine.
Précieux envoi autographe signé de Paul Valéry : « A Victoria Ocampo, - a sus piès de Vd - ce petit rien qu'elle a bien voulu désirer. »
Superbe dédicace qui inaugure la fidèle amitié unissant les deux écrivains par-delà les différences.
A la mort de Valéry en 1945, Victoria Ocampo relatera cette première rencontre de décembre 1928 lors d'un dîner d'écrivains auquel est conviée la jeune Argentine tout juste débarquée à Paris.
Evénement fondateur de leur amitié et de l'admiration mutuelle dont témoigne leur émouvante correspondance, c'est à l'aune de cette première impression que Victoria Ocampo décrira sa relation avec le poète et « les sentiments contradictoires que suscitèrent en [elle] la rencontre de l'œuvre et de l'homme qui la conçut : émerveillement, étranglement, admiration, accablement, bonheur. Effets, sur une Sud-Américaine, amoureuse du génie français, d'une des plus grandes intelligences européennes, lorsqu'elle s'en approcha - un peu tremblante - comme d'un feu qui vous attire et vous tient à distance du même coup. »
Nul doute que l'impression de Valéry ne fut pas moins intense pour qu'il lui adresse, peu après, cette dédicace pleine d'humilité qui ne laisse pas d'évoquer les précieux envois de Victor Hugo à Juliette Drouet « à vos pieds, Ma Dame ».
Confidente épistolaire du poète déchu durant les dures années de guerre, Ocampo lui rendra à sa mort un vibrant hommage « par-delà l'intelligence et la bêtise, par-delà la vie. Avec mon respect, mon culte, ma tendre affection si nouée à l'humain. Avec tout ce qui en moi, tant que je vivrai, ne cessera de le sentir vivant, ne cessera d'être le lieu périssable où son immortalité commence. »
Quelques petites rousseurs.
Exemplaire parfaitement établi.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à droite dans la planche.
Gravure originale réalisée pour l'illustration de La gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco.