"... je ne comprends pas l'exclusivisme du Mercure, il m'a étonné et peiné.."
Lettre autographe datée et signée adressée à Edouard Ducoté qui a été refusé par le Mercure de France
S. n.|s. l. • (Paris) 31 Décembre 1896|13 x 20 cm|une page et demie
180 €
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Lettre autographe signée de Francis Viélé-Griffin (32 lignes à l'encre violette depuis son domicile parisien) adressée à Edouard Ducoté, poète, bibliophile et directeur de la revue l'Ermitage depuis 1895. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli, annotations à la plume au verso du quatrième feuillet. Francis Viélé-Griffin remercie son coréligionnaire poète à Edouard Ducoté qui lui a dédié son futur recueil Fables et s'excusede l'intrangiseance du Mercure de France qui ne veut publier que des auteurs et poètes estampillés Mercure de France : "... je ne comprends pas l'exclusivisme du Mercure, il m'a étonné et peiné.." Il lui assure n'avoir aucune influence au sein de la revue et de la maison d'édition dirigées par Alfred Valette car il ne s'occupe d'aucune des formalités administratives : "... je n'ai que peu assisté, jusqu'à présent, aux séances du comité où mon influence, au reste, est nulle." En bon ami, Francis Viélé-Griffin désire tempérer la déception d'Edouard Ducoté de ne se voir pas publier par le Mercure : "Mais n'êtes vous pas aussi bien chez Perrin ? " et l'invite à lui rendre visite bientôt pour : "... causer de vos projets d'art..." Intime de Stéphane Mallarmé, ami d'André Gide, de Paul Valéry, de Francis Jammes, d'Emile Verhaeren, Francis Viélé-Griffin est un poète symboliste américain de langue française. Il devient, avec Gustave Kahn, l'un des principaux théoriciens du vers libre.