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Tous nos universParisIII rue Saint-Lazare 3 sep. 95
Mon cher Luce
Nous avons reçu votre lettre hier soir en entre à l'hôtel nous apprenant votre affreux malheur, nous aurions bien désiré aller vous serrer la main en des circonstances si douloureuses, mais les choses sont si mal emmenchées [sic] que nous ne pouvons le faire.
Il nous faut partir aujourd'hui à Eragny pour que Lucien prépare son départ définitif à Londres qui a été fort retardé par la maladie de sa petite qui a eu la fièvre scarlatine, de mon côté il faut que je passe chez mon occultiste pour lui montrer mon œil qui m'inquiète.
Excusez-nous, mon cher ami, croyez que nous prenons part à vos chagrins, et si je puis vous servir je me mets entièrement à votre disposition, présentez, je vous prie nos compliments de condoléance à votre femme, nous vous serrons les mains.Votre ami dévoué,C. Pissarro