Cet ouvrage offre la particularité d'être en édition bilingue : en breton et, en dessous, la traduction en français.
Rare et agréable exemplaire.
Un des 100 exemplaires de la revue tirés sur papier Chine pour les numéros 1 à 11. Le numéro spécimen et le n°12 sont sur papier vélin. Notre exemplaire est complet du dos et des plats de la couverture générale, et des douze couvertures illustrées.
Edition originale de la collection complète de L'image, parue entre 1896 et 1897.
Tous les numéros de la revue sont réunis sous une chemise en demi basane à coins, dos à cinq nerfs titré à l'or, plats de papier à la cuve. Quelques frottements.
Rousseurs éparses et déchirures marginales.
Exemplaire complet de cette revue fondée par la jeune corporation française des graveurs sur bois, et publiée par l'éditeur des lithographies de Toulouse-Lautrec (Au pied du Sinaï, Histoires naturelles, Café-Concert).
Carte postale autographe signée de Georges Polti adressée au poète Jean Ott, rédigée à l'encre noire (8 lignes) au verso de la reproduction photographique d'un tableau de Nicolas Lancret intitul "L'été".
Georges Polti souhaite à son coréligionnaire poète un prompt rétablissement ainsi qu'une excellente année 1913 : "... je vous envoie toujours un peu de soleil : ce la ne peut nuire. Belle et saine et triomphale année !"
Edition originale, un des exemplaires numérotés sur vélin des papeteries de Savoie.
Ouvrage orné d'illustrations originales de Pierre-Marie Renet alias Frédéric Monnier.
Bel exemplaire.
Edition illustrée en premier tirage de 32 illustrations en couleurs au pochoir par Sureda et gravés par Aubert (hors-texte, en-tête et belles lettrines) dont de nombreuses rehaussées à l'encre dorée ou argentée. Tirage limité à 400 exemplaires, dont 35 hors commerce. Celui-ci, marqué H. C. V, un des rares en premier papier sur le plus beau Japon (seulement 15 exemplaires), contenant une double suite sur Vieux Japon et Japon Impérial de tous les bois, des couvertures et du dos.
Envoi sur la page de faux-titre des auteurs : "Quel plaisir pour vous, ô lecteur, si La fête arabe vous plait !" Jérôme et Jean Tharaud. Décembre 1928.
Reliure en plein maroquin doublé bleu nuit mosaïqué de compositions orientalistes polychromes signée Yseux, successeur de Simier en bas du contreplat. Sur le premier plat, sceau de Salomon (ou Sulaymân ; étoile de David entouré d'un cercle avec les branches entrelacées) portant des pointillés dorés et mosaïqué de pièces de maroquin olive, beige, gris, orange et grenat rehaussées, ainsi qu'à chaque pointe, de fleurons dorés. En pied, bandeau horizontal à fond orange et grenat mosaïqué de motifs alternés de maroquin vert, gris et beige, portant des fleurons dorés et encadré de pointillés dorés, ce bandeau surmonté de fleurons dorés. Dos lisse, auteur, titre, lieu et date dorés dans des compositions mosaïquées polychromes avec fleurons dorés, étoile en maroquin gris mosaïqué avec fleuron doré aux pointes. Sur le second plat, composition centrale mosaïquée de maroquin vert, orange et gris dans laquelle s'entrelace un décor doré, avec aux extrémités une étoile reprenant la même exécution que celle ornant le dos. Double filet doré sur les coupes, doublures de maroquin orange agrémentées de 4 triangles délimités d'un fleuron doré et d'un filet à froid avec au centre une composition à froid en noir, en encadrement, filet doré et pointillés dorés venant s'insérer dans les compositions triangulaires. Gardes de moires bleues, doubles gardes de papier à la cuve, coiffes guillochées dorées, tranches dorées, couvertures et dos illustrés conservés. Etui de papier bleu bordé de chagrin bleu.
Dos légèrement assombri. Trace brune sur 3 cm au verso blanc d'une planche de la suite, froissure modérée/mauvaise manipulation du papier en marge de pied d'une autre planche de la suite, léger défaut de papier semblant d'origine en marge de gouttière sur 1 ou 2 autres planches, menues et petites salissures pâles sur 2 feuillets blancs. Grandes marges, superbe état du papier.
La fête arabe est le récit d'un voyage en Algérie.
Edition originale.
Une ombre laissée par un morceau d'étiquette d'envoi postal sur une garde et celle en son regard où figure l'envoi autographe.
Reliure de l'éditeur en pleine toile noire, dos lisse, exemplaire complet de sa jaquette photographique qui comporte de petites déchirures marginales.
Hommage autographe daté et signé d'Erika Ostrovsky en français à Nadine Nimier, veuve et épouse de Roger Nimier qui, après-guerre, réhabilita, Louis-Ferdinand auprès des éditeurs français : "Avec beaucoup d'amitiés. Erika Ostrovsky. Juin 1967."
Nous joignons un ex-libris publicitaire de la "New york university press" enrichi de la signature d'Erika Ostrovky.
Édition originale, un des exemplaires de première émission numérotés à la presse.
Reliure en demi maroquin marron, dos à cinq nerfs, date dorée en queue, plats de papier à motifs abstraits, gardes et contreplats papier bleu-gris, tête dorée sur témoins, couvertures et dos en parfait état conservés, reliure signée T. Boichot.
Second recueil majeur du poète-soldat aux innovations graphiques inédites et illustré, en frontispice, d'un portrait de Guillaume Apollinaire par Pablo Picasso.
“Quelques-uns des meilleurs poèmes de guerre, toutes langues confondues, sont réunis dans ce recueil, à côté d'oeuvres expérimentales comme Les Fenêtres (proche du cubisme) et La Jolie
Rousse, qui étaient très en avance sur leur temps” (Cyril Connolly, Cent livres-clés de la littérature moderne, nº 32).
Bel exemplaire au papier non cassant ce qui est peu fréquent, rare et étonnant envoi autographe signé de Guillaume Apollinaire : « à monsieur le critique littéraire de La Libre Parole, hommage de Guill. Apollinaire. »
Qui pouvait être le destinataire de cette dédicace non nominative mais adressée à un collaborateur du célèbre journal antisémite fondé par édouard Drumont ?
On connait la position ostensiblement philosémite de Guillaume Apollinaire qui s'enorgueillit dans une lettre de 1899 auprès de Toussaint Luca d'avoir tenté de provoquer Henri Rochefort lisant justement La Libre parole, en déployant devant lui L'Aurore mais sans oser, regrette le jeune dreyfusard, engager la polémique. En 1902, il marque publiquement sa fraternité avec le peuple juif avec une nouvelle parue dans La Revue blanche, Le Passant de Prague : « J'aime les juifs car tous les juifs souffrent partout ». Puis dans Alcools, il dédiera un poème à la religion hébraïque : La Synagogue. Mais c'est sans doute à travers son poème « Le Juif latin », paru dans L'Hérésiarque et Cie qu'Apollinaire dévoile, poétiquement, l'essence de son lien particulier avec la judaïté, dont il partage la condition d'éternel étranger, le sentiment de déracinement et la recherche d'identité.
Il peut donc paraître très surprenant que ce poète, dont la seule trace d'engagement politique fut en faveur de Dreyfus, dédicace son œuvre à un journaliste de La Libre parole, fut-il critique littéraire. Et de fait, La Libre Parole ne contient aucune rubrique littéraire !
A quelques mois de la disparition du poète, ce laconique envoi se révèle ainsi être un formidable et ultime pied de nez de l'impertinence poétique à l'intolérance politique...