Infimes piqûres sur les plats et une légère éraflure en tête du premier.
Agréable exemplaire.
Edition originale de ce paroissien romain. Chaque page de texte dans un encadrement gravé contenant de multiples vignettes qui changent au fil des pages, d'après les manuscrits français du XVe. Titre gravé et 10 gravures dans des encadrements. Les 5 chromolithographies ont peut-être été ajoutées, elles ne font pas partie de la plupart des exemplaires. Il est parfois mentionné un frontispice, mais la présence d'un titre en chromolithographie avec le nom de Curmer laisse à penser qu'elles ont été ajoutées.
Reliure en plein maroquin chocolat janséniste d'époque signée L. Curmer, en lettres d'or en haut de la première page de garde. Dentelle inétrieure. Tranches dorées. Gardes de soie ponceau avec un monogramme en première page de garde. Légères traces de frottement, coins et nerfs. Très bel exemplaire, au papier bien frais.
Recueil de l'ensemble des messes pour les jours de l'années, les jours saints, la pâques, la pentecôte, etc...
Edition originale et seule édition. Notre exemplaire est l'un des rares complets des 64 planches hors-texte. L'ouvrage est également illustré d'une vignette de titre représentant l'artiste Ambroise-Louis Garneray, dans une barque, dessinant l'entrée du port de Brest.
Reliure de l'époque en demi basane havane à coins, dos lisse richement orné de filets dorés et à froid ainsi que de plusieurs grands motifs typographiques dorés, discrètes restaurations au niveau des mors, plats de papier à la cuve, gardes et contreplats de papier à la cuve.
Magnifique ouvrage sur les ports de France et l'un des plus beaux recueils exécutés sur le sujet.
L'auteur de ces gravures d'une très grande précision s'engagea dans la marine à l'âge de 13 ans et assista de ce fait à de nombreux combats navals. A partir de 1806, emprisonné huit ans à Portsmouth, il mit sa captivité à profit pour étudier le dessin et la peinture et représenter les scènes qu'il avait contemplées lors de ses voyages. A son retour du Royaume-Uni, Garneray devint peintre du duc d'Angoulême alors grand amiral de France, devint directeur du musée de Rouen et entra à la manufacture de Sèvres pour laquelle il exécuta de nombreux sujets maritimes.
Son travail, d'une finesse et d'un réalisme remarquables, sera loué par Melville dans son roman Moby Dick : « Qui est - ou qui était -, Garneray le peintre ? Je ne sais. Mais je gagerais ma vie qu'il avait pratiqué son sujet, ou alors qu'il avait été merveilleusement formé par quelque baleinier expérimenté. Les Français sont des gars faits pour peindre l'action. »
Edition illustrée d'un portrait de Jean Boccace en frontispice du premeir volume ainsi que de 11 gravures hors-texte à l'eau-forte de Léopold Flameng, un des 600 exemplaires sur Hollande à la fomre.
Reliures en demi maroquin jaune paille à coins, dos à cinq nerfs ornés der filets noirs, dates dorées en queues, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, têtes dorées, reliures signées de Canape-Helz.
Notre exemplaire est exceptionnellement enrichi d'une suite de gravures executées par Gravelot.
Agréable ensemble.
Carte postale autographe signée de Jean Paulhan, 22 lignes rédigées à l'encre noire adressée à Felia Leal l'éditrice des "Paroles transparentes", ouvrage de Jean Paulhan orné de 14 lithographies originales de Georges Braque.
Trace de pliure centrale sur la carte qui représente le tableau de Georges Braque intitulé : Cliffs and Boat.
Jean Paulhan prend des nouvelles de sa correspondante : "Etes-vous tout à fait guérie ? Si c'était moi plutôt qui allais chez vous ? " et s'étonne de la petitesse des taxis parisiens : "Ces taxis pour personnes naines sont effroyables..."
De l'étroitesse des taxis, Jean Paulhan bascule sur la frilosité éditoriale de Gallimard : "Imaginez que G.G. ne garde ni Blanchot, ni Noël Devaulx, ni... ni... [...] Au fond G.G. devient Hachette et toute l'expérience de la (jeune) nrf est à recommencer."
Ronéotype réalisé par Boris Vian de son manuscrit original, avec ajout autographe du titre : "Le penseur" et deux corrections autogrpahes, nouvelle initialement parue dans la revue Dans le train n°15, 1949, puis publiée dans le recueil posthume Le Loup-Garou en 1970.
Sans doute réalisé pour conserver une copie de sa nouvelle, avant l'envoi à la revue Dans le train, ce ronéotype du manuscrit originale signé a été conservé dans les archives de l'écrivain jusqu'à sa mort. les deux corrections autogrpahes et le titre au crayon semble indiquer que Boris Vian avait prévu une nouvelle publication.
Cette biogaphie express de la courte vie d'un philosophe de génie : Urodonal Carrier, était destinée à être lue le temps d'un trajet en transport en commun. Elle fait partie douze textes que Boris Vian publia entre 1948 et 1950 dans la revue humoristique Dans le train.
Provenance : Fondation Boris Vian.
Longue lettre autographe signée de Claude Farrère, 160 lignes environ à l'encre bleue (8 pages sur deux doubles feuillets), à son ami Pierre Louÿs le remerciant notamment pour sa délicatesse.
Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli, enveloppe jointe.
Claude Farrère loue la délicatesse de son ami à son égard : "Merci pour votre lettre... non seulement parce qu'elle est exquise, - six fois plus que vous ne pouvez le croire, - mais bien davantage parce que je sais très bien que vous me l'avez contée pour "ne pas m'inquiéter..." comme vous dites." et s'étonne des problèmes soulevés par ces récents articles : "Soit dit entre parenthèses, je suis tout ahuri de celle qui a trait à des articles de polémique. Non seulement je n'en ai point écrit."
Il s'inquiète plus des suspicions qu'il suscite à propos de sa prétendue consommation d'opium : "J'ai été informé par mon propre commandant que le ministère, sur la foi de mon premier livre, supposait que l'opium ne m'était pas étranger. Le même commandant a protesté, arguant que, depuis tant de mois que je servais sous ses ordres, il avait la certitude absolue que je n'avais pas commis le moindre péché ! Mais je doute que sa parole soit très appréciée à Paris..." et de la haine que lui voue un officier.
Malgré ces problèmes, Claude Farrère tient à rasséréner son ami : "Je tiens, mon bien cher ami, à ce que vous soyez absolument en paix à mon propos. Je m'en fiche moi-même absolument." tout en se désolant que ce dernier délaisse le sud de la France cette année : "Tamaris sans vous, comment voulez-vous que la mécanique céleste continue de tourner ? Et moi (?) Vous me pousseriez systématiquement au suicide. N'oubliez pas que je fais un bouquin tout à fait sanglant, et que je vis dans l'inique société de gens qui, pour un demi-oui ou un quart de non, s'ouvrent le ventre ! "
Il achève sa lettre par de nouvelles rumeurs le concernant : "Bien entendu, madame de X a supposé gratuitement des choses horribles : je ne suis pas l'amant de l'autre dame de chez la modiste. Voyons ! comment un jeune homme tel que moi, décent, et trop bien élévé (cf opinion de madame P.L.) etc..."
Manuscrit autographe original de 8 pages sur 4 feuillets quadrillés, abondamment corrigé et signé par Boris Vian. Discrets plis transversaux.
Cette nouvelle écrite le 7 juin 1948, selon Noël Arnaud, a été publiée dans la revue Dans le train n°2, puis reprise dans le recueil Le Loup Garou. Le manuscrit présente quelques petites variantes avec les versions imprimées.