Reliure en demi maroquin violet, dos à cinq nerfs, initiales dorées en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures conservées, tête dorée.
Agréable exemplaire.
Première édition illustrée du portrait en frontispice de l'auteur et de 32 hors-texte sur bois par Beaucé, Philipoteaux...
Reliure en demi chagrin rouge d'époque. Dos lisse orné de fers romantiques et de filets noirs. Frottements, notamment sur les plats et en bordures. Nombreuses brunissures sur le papier, mais inégalement répartis, assez présente en début d'ouvrage, elles sont éparses ensuite. Le papier est parfois bruni, parfois plus blanc. Les planches sont restées relativement propres.
Edition originale. Un tableau dépliant dans le tome I.
Reliures en demi basane glacée havane d'époque. Dos lisses ornés de 4 fers et de roulettes. Pièces de titre en maroquin brun. Un manque au mors supérieur en queue du tome I. Traces de frottements, notamment en coiffes et aux mors. Plusieurs coins émoussés. Bon exemplaire, relativement frais dans l'ensemble.
Tout d'abord et dès son premier ouvrage qui remporta un vif succès : Traité d'économie politique en 1803, Jean-Baptiste Say vulgarise l'oeuvre de son comparse anglais Adam Smith, dont il se voulait le disciple. Il fut incontestablement un grand pédagogue, et ces cours retracent ses leçons au Conservatoire des arts et métiers où il fut nommé en 1820 comme professeur d'économie politique. Il est le père de l'ultra-libéralisme et sa loi des débouchés, ou loi de Say, affirme que toute offre crée sa propre demande, le Laissez-faire étant partout la meilleure des solutions. En ce sens, il ira plus loin que Smith et en tant que théoricien de l'offre, sera plus tard critiqué par Keynes. En outre, Say est l'un des principaux responsables de la constitution de l'économie comme science humaine distincte. A l'opposé de Ricardo, il tend vers une économie "pratique", fondée sur des chiffres et des études.
On lira avec intérêt le chapitre sur le Remboursement de la dette publique, préoccupation cruciale de toute nation aujourd'hui.
Première traduction française par Jean Baudoin d'après l'originale en espagnol parue en 1609 à Lisbonne. Cette traduction ne concerne que la première partie du Commentaire royal, la seconde n'ayant apparemment jamais été traduite. Le frontispice représente dans la partie supérieure une cité péruvienne, probablement Cuzco, dans laquelle est représentée une procession célébrant les différentes forces de la nature. Dans la partie inférieure, deux Incas désignés comme Manco Capac et Mama Occlo encadrent le titre et surmontent deux vignettes représentant d'un côté des joyaux et de l'autre une caravelle. La planche est signée d'ordinaire M.L. (ici le L. a été effacé) pour Michel Lasne, graveur et dessinateur français qui fut notamment élève de Rubens.
Reliure de l'époque en plein vélin, dos à trois nerfs orné en tête d'un titre manuscrit à la plume, coins très légèrement émoussés. Petites mouillures en tête et en queue de la marge intérieure sur l'ensemble de l'ouvrage, galeries de vers entre les pages 867-977 et 1269-1286 affectant légèrement par endroits la numérotation des cahiers mais pas le corps du texte.
Le frontispice résume les enjeux du texte en montrant les richesses d'une terre conquise par les Espagnols tout en mettant en avant des figures marquantes de l'histoire péruvienne.
En effet, l'homme à gauche, Manco Capac est traditionnellement considéré comme le premier empereur des Incas à Cuzco ; Mama Occlo aurait été, quant à elle, son épouse. En plaçant en tête de son ouvrage les deux figures mythiques de la fondation de la civilisation inca, Garcilaso de la Vega (1539-1616) affirme sa volonté de remonter aux origines quasiment mythologiques du peuple péruvien. Lui-même enfant naturel d'un conquistador et d'une princesse inca issue de la lignée de Capac, élevé dans deux cultures différentes, de la Vega propose une histoire des Incas avant et pendant la conquête espagnole, tout en soulignant sa position privilégiée en tant que témoin direct des événements. Comme il le souligne dans son adresse au lecteur, les historiens qui l'ont précédé « n'ont qu'obscurément traitté » certaines choses qu'il considère indispensables pour comprendre l'histoire du Pérou. Au contraire, lui, « natif du Peru, & parfaitement instruit en la langue de la Cour, qui se parlait de son temps à Cuzco, où il a passé la meilleure partie de son âge » a en outre pour avantage de pratiquer l'histoire de manière méthodologique et sérieuse (« dans les matières douteuses, il n'assure jamais rien »). Surtout, il s'agit pour l'époque d'un témoignage unique sur l'histoire péruvienne dans la mesure où l'auteur ne privilégie pas une vision euro-centrée, contrairement à ses contemporains, mais prend régulièrement comme biais le regard des Indiens porté sur leur propre histoire. Il n'en demeure pas moins que son ouvrage est encore aujourd'hui utilisé comme une source de référence par les historiens de l'Amérique latine.
Édition originale française d'un texte majeur sur l'histoire de la civilisation inca.
Nouvelle édition après la première parue en 1743, et illustrée de 6 planches dépliantes de diagrammes.
Reliure en plein veau brun marbré et glacé d'époque. Dos lisse orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de tête arrachée. 2 coins rognés et dénudés.
Ces célèbres leçons élémentaires de mathématiques furent maintes fois éditées. Elles procèdent des éléments les plus simples jusqu'aux plus complexes, de la définition des mathématiques et de l'addition jusqu'à la rectification des courbes et des tangeantes et font preuve d'une patiente pédagogie. Nicolas Louis de La Caille (ou Lacaille) fut un des plus importants astronomes du XVIIIe siècle, tout en étant professeur de mathématiques au collège Mazarin.