Reliure en demi chagrin mauve, dos à quatre nerfs orné de fleurons, double filets et pointillés dorés. Petites rousseurs, sinon agréable exemplaire.
Edition originale.
Reliure en demi chagrin noir, dos à cinq nerfs comportant deux légers accrocs en tête, reliure de l'époque.
Agréable état intérieur.
Réunion de 5 ordonnances royales sur divers sujets.
1/ Edict faict par le roy contre tous meurdres et assassinementz qui se commettent journellement en ce royaume, le vendredi, quinziesme du moys de juillet 1547. Vignette de titre aux armes royales.
2/ Ordonnance nouvelle du roy Henry deuxiesme de ce nom, faicte le XV jour de novembre, Mil cinq cens quarente sept:sur le faict de la gendarmerie.
3/ Secondes lettres patentes du roy Henry Second de ce nom, sur le faict des francz fiefz & nouveaux acquestz par tout le royaume de France, publiées à son de trompe & cry public par les carrefours de ceste ville de Paris, le unzieme jour de janvier, l'an mil cinq cens quarante sept.
4/ Ordonnaces faictes par le roy sur le faict de la gendarmerie, viures et munitions d'icelle. Vignette aux armes royales.
5/ Ordonnances & edicts du roy Henry sur les estats des prevostz majeurs, eschevins & autres charges & estatz des villes de France. Publié en jugement en la court de parlement a Paris, le XXVIII jour de Novembre, M.D.XLVII.
Reliure en plein vélin de réemploi.
Il faut savoir que c'est à l'époque de François Premier et de Henry II que s'organise définitivement le pouvoir royal absolutiste, les ordonnances dans tous les domaines sont le témoignage d'un roi gérant son royaume.
Édition originale rare. Absent à la Bibliothèque Nationale de France. Brunet II, 1236. Vignette de titre.
Reliure en plein vélin moderne à rabats. Dos nu, lacets. Une petite mouillure marginale sur les premières pages. Quelques rousseurs.
Auger Ferrier (1513-1588) de Toulouse, fut à la fois astronome réputé, médecin et physicien (il fut un des physiciens privés de Catherine de Médicis). L'ouvrage est un traité de la peste espagnole ou mal espagnol, autrement appelé mal napolitain, qui n'est autre que la syphilis et qui faisait des ravages en France depuis peu (selon les pays on l'appellera aussi bien le mal français). Description de la maladie et des remèdes. Suit un chapitre destiné aux barbiers et aux remèdes qu'ils peuvent employer n'étant pas médecins (des ongles qui tombent, de la pelade), ce traité est suivi de sa traduction, les barbiers n'étant pas savants et ne parlant pas le latin, ils pratiquaient pourtant souvent diverses opérations de chirurgie.