Exemplaire à l'état de neuf.
Edition illustrée par George Roux de 12 grandes chromotypographies, 2 cartes ainsi que de nombreuses vues photographiques.
Cartonnage d'éditeur Hetzel signé Engel dit "au globe" de type 4, dos au phare, deuxième plat de type Engel "h" selon Jauzac, toutes tranches dorées.
Coiffes très légèrement affaissées sans gravité, gardes bleues d'origine marginalement décolorées comme habituellement, quelques petites rousseurs .
Les Frères Kip est un roman policier et d'aventures, sans doute inspiré d'une affaire judiciaire de la fin du XIXème siècle : les frères Rorique.
Exemplaire non référencé par Jauzac.
Edition originale sur papier courant.
Envoi autographe signé, au crayon de papier, de Sacha Guitry à madame Simone Gerbert.
Édition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Envoi autographe signé d'Henri Charrière au journaliste et historien Gilbert Guilleminault.
Henri Charrière, dit Papillon, pupille de la nation et petit délinquant, avait été condamné au bagne en 1931 pour un meurtre qu'il a toujours nié. Plus de trente ans après, il relate sa terrible expérience dans ce texte autobiographique. Il y décrit la violence, l'injustice, les maladies ou les tentatives d'évasion, couronnées par des années d'exil en Amérique du Sud : « Pur de tout contact, notera son éditeur, et de toute ambition littéraire, ce qu'il écrit c'est "comme il vous le raconte", on le voit, on le sent, on le vit [...]. » Le livre rencontre un immense succès avant d'être adapté au cinéma avec Steve McQueen dans le rôle principal.
Manuscrit autographe original de 8 pages sur 4 feuillets quadrillés, abondamment corrigé et signé par Boris Vian. Discrets plis transversaux.
Cette nouvelle écrite le 7 juin 1948, selon Noël Arnaud, a été publiée dans la revue Dans le train n°2, puis reprise dans le recueil Le Loup Garou. Le manuscrit présente quelques petites variantes avec les versions imprimées.
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du samedi 22 Septembre1976, 67 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison.
Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis et privé de chaleur humaine, s'enthousiasme de toutes les visites qu'il reçoit au parloir, battant ainsi en brèche le mythe du bandit asocial et dénué de sentiments humains : "Et après cela on dira que je suis un sauvage ! non justement et les gens qui ont eu un contact avec moi, désirent me revoir. Cela m'a fait un immense plaisir et sais-tu la suite... elle va demander aussi pour te voir. Parait-il que je suis regretté par les infirmières "monsieur sourire" voilà le secret."
Il a apprécié tout particulièrement la visite de l'infirmière de la prison de la Santé qui sera également leur témoin de mariage avec Jeanne Schneider et qu'il encense : "... une énorme surprise ! tu ne devineras jamais qui est venu me voir ! Mon infirmière de la santé... oui ma puce... cette charmante dame aux cheveux blancs que tu avais vu au parloir à la santé et qui doit être notre témoin à notre mariage [...] C'est une femme exceptionnelle, ancienne infirmière militaire et assez bien placée au ministère. Pendant mes 2 ans et demi à la santé je l'ai considérée comme une mère, cette femme est dévouée, que cela n'en est pas pensable. Malheur à celui qui toucherait un seul de ses cheveux."
L'ennemi public N°1 en profite encore pour briser cette réputation de fauve sanguinaire qui lui colle à la peau : "Si les journalistes savaient que toutes les infirmières entraient seules dans ma cellule et en toute confiance, on serait loin du "fauve" et de la prise d'otages à la Buffet. Les infirmières ont toujours été sacrées pour moi. Elles sont intouchables comme pas mal d'autres personnes, mais cela les pédés de journalistes l'ignorent ; car ils ne sont pas dans mes pensées et c'est regrettable parfois. "
Jacques Mesrine le révolté se surprend à apprécier sa solitude carcérale : "Sais-tu que je commence à me plaire ici... Quel calme tu sais manou, mon isolement, je le supporte dans la mesure où j'ai la paix. En détention il n'est pas prouvé que je l'aurais. C'est de mes réactions que j'aie peur... et la mentalité des prétendus truands est de plus en plus dégueulasse ! [...] dans mon isolement, il y a du bon et du mauvais... mais personnellement, je ne veux pas me plaindre... car il n'y a pas de motif à le faire." et achève sa lettre par des considérations paternelles pour sa fille peu assidue à l'école et pour laquelle il se fait du mouron : "Je vais savoir si Sabrina a été régulièrement à ses cours... je fais le vœu que oui car si le cas contraire se présentait... pas de pitié cette fois-là... Mais que de souci peut représenter cette môme et quelle impuissance j'ai à la contrôler en étant ici !"
Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine débordant de révération pour la corporation des infirmières et de regrettable détestation pour celle des journalistes.
Lettre autographe datée et signée d'Henri II de Bourbon, prince de Condé et père du Grand Condé, 2 pages sur un feuillet, 27 lignes à l'encre noire.
Petites restaurations et mouillure en marge gauche du feuillet. Discrète annotation d'un ancien possesseur en tête du verso de la lettre.
Bien qu'il reconnaisse toute l'atrocité du crime perpétré par le sieur Cardinet sur la personne du fils de l'un des plus importants magistrats de la ville de Bourges, Henri II s'engage à intervenir en faveur de l'assassin : "... l'action qui sest passee a Bourges est très méchante estant un assassinat très inhumain fait en plein jour contre le fils dun des principaus magistras de la ville. Japorteray pour vostre respect tout mon pouvoir pour ledit Cardinet et espère pour lamour de vous et pour lobeissance que je vous veus rendre le tirer daffaire..." mais en aucun cas pour ses complices : "Je dis lui seul car pour les autres complices je tiens la chose impossible sans une abolition du Roy principalement estants tous prisonniers presentement je despescheray à Bourges a cet effet est en ceste petite occasion que je voudrois estre plus grande..."
"Ce soir je suis très mal foutu... il est 19 heures et je me couche juste après la fin de ta lettre... de rien de grave... juste une grande fatigue (à rien faire)"
"Comme cela la puce veut prendre la religion juive... encore une idée à elle... oui je sais elle a fait croire à ses copains qu'elle était juive... car eux l'étaient...si cela l'amuse je la laisse libre... mais ça démontre aussi un dédoublement de personnalité..."
"Aujourd'hui j'ai eu la visite du juge Madre. Tu aurais rigolé, car il a eu droit à tout mon vocabulaire... il en perdait la parole (j'ai pris mon pied (sic)) A un moment il me dit "mais c'est quand même moi qui commande... Réponse de ton bibi : "Ici pédé" c'est moi ton patron". Il était vert et les flics se marraient comme des perdus."
et contre toute soumission à une quelconque forme de pouvoir ou de violence :
"Le pire que l'on puisse faire à un juge, c'est lui enlever toute autorité devant les autres et crois moi il l'a bien compris. Il était venu avec 5 anti-commandos... L'un avait la bombe de gaz à la main... au cas où? Loin d'être impressionné... cela me rend con..."
"Là ma puce je vais prendre mon lit en marche...Ton vieux voyou pose ses lèvres sur le tiennes en une douce caresse d'amour. je t'adore petite fille... car nous sommes réellement le "couple" et plus encore. Bonne nuit chaton."
Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur pur fil de lana, seuls grands papiers.
Rare et agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée qui comporte de petites éraflures en tête et en pied du dos.
L'ouvrage fut adapté au cinéma, en 1957, par Phil Karlson avec, dans les rôles principaux, Dianne Foster et Richard Conte.
Poèmequatrain autographe signé du poète Franc-Nohain intitulé "Du pays tourangeau".
Traces de pliures inhérent à la mise sous pli.
Le poème signé, 31 lignes à l'encre noire sur un feuillet, fut intégré dans le recueil "Inattentions et sollicitudes" publié en 1894 sous le même titre avec quelques variantes :
"Du pays tourangeau
Lai médiévite.
Du pays tourangeau
La belle châtelaine
Garnit de blanche laine
Son agile fuseau.
C'est Yette qu'on l'appelle,
Et Yette est la plus belle...
A tourné, pour se voir,
Les yeux vers son miroir :
Rajuste sa cornette,
Et se voit si proprette
Dedans ses, beaux atours,
- se fait une risette...
Ris, Yette,
Ris, Yette de Tours !
Un chant mélodieux
Chante sous sa fenêtre,
Et puis voici paraître,
Gentil page aux doux yeux.
- Oh ! dit-il, ô ma Dame,
Moult (1) amour ai dans l'âme ;
Si ne m'écoutez pas,
Pour moi c'est le trépas ! -
Mais point ne s'inquiète
La cruelle coquette :
Et rit de ses amours...
- Il s'est coupé la tête...
Ris, Yette,
Ris, Yette de Tours !
Franc-Nohain."
(1) moult (mot souligné), beaucoup
Nouvelle édition de la traduction française d'après la dernière édition anglaise en partie originale.
Reliures en demi basane marron, dos lisses ornés de filets noirs et dorés, frises dorées en têtes et en queues des dos, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches marbrées, reliures romantiques.
Quelques épidermures sur les plats et petits frottements sur les dos, coiffes supérieures des deux premiers volumes comportant de petits manques.
Rare et agréable exemplaire de cet ouvrage qui fait office de premier roman policier de l'histoire de la littérature.
William Golding est considéré comme l'un des plus importants précurseurs des pensées anarchiste et utilitariste, il est le père de Mary Wollstonecraft Godwin, plus connue sous le nom de Mary Shelley.