Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée.
Envoi autographe daté et signé de Jorge Amado, en portugais, à sa traductrice Alice (Raillard) et son époux le critique d'art Georges.
Edition originale de seconde émission. La première de 1784 ne contient que 212pp. contre 403 pour celle-ci, qui a été augmentée de la traduction de l'ouvrage de Price : "Observations on the Importance of the American Revolution". La lettre de Turgot et le livre de Price bénéficient d'un faux-titre.
Reliure postérieure, moderne. Cartonnage blond pastiche à la bradel. Dos lisse avec pièce de titre et de tomaison de basane rose. Dos légèrement assombri. Frottements. Exemplaire non rogné, réalisé directement sur brochure. Les 2 premiers feuillets brunis. Brunissures éparses. Dernier feuillet avec manque au coin bas droit.
Edition originale française, après la première anglaise de 1763.
Exemplaire aux armes de Anne-louis-Alexandre de Montmorency, (D'or à la croix de gueules cantonnée de seize alérions d'azur ordonnés 4 et 4) lieutenant-général des armées du roi, capitaine des grades corps du roi.
Reliure en plein veau granité d'époque. Dos lisse orné de 5 alérions des Montmorency. Armes frappées sur les plats. Pièce de titre en maroquin rouge. Frottement. Dos bruni. 2 coins émoussés. Brunissures en marge du faux-titre et de la page de titre, petites piqûres dans les marges. Bel exemplaire.
Milady Montagute était l'épouse de l'ambassadeur anglais à Constantinople. Le principal intérêt de ces lettres est de porter un témoignage direct sur les moeurs de la Turquie contemporaine. Les relations que contiennent la correspondance sont intéressantes, elles sont sans aucun doute le seul témoignage féminin sur la Turquie d'alors et sur les contrées qu'elle traversa pour s'y rendre, notamment la Grèce, et la Hongrie. Elle y aborde les moeurs des turcs mais aussi la vie dans les harems dans lesquels elle est la première Européenne à pénétrer et à visiter des bains maures. Son corset était alors tellement serré que les baigneuses orientales furent convaincues qu'il s'agissait d'une sorte d'instrument de torture dans lequel son mari l'avait enfermée. Lady Montagute envia non seulement la nudité de ces femmes, symbole d'émancipation et de luxe, mais fut aussi séduite par l'apparente liberté de certains aspects de leur vie. Elle semble également avoir été séduite par l'amour et la poésie amoureuse, et elle cite les vers du sultan à sa bien aimée. Le succès de ces lettres fut tel qu'on surnomma l'auteur "la Sévigné d'Angleterre". Voltaire fit un compte rendu relativement élogieux de cet ouvrage dans la gazette littéraire de 1764, évoquant l'érudition et la culture de l'auteur : "Il règne surtout dans l'ouvrage de Milady Montague un esprit de philosophie et de liberté qui caractérise sa nation."
Édition originale, rare, illustrée de huit figures (monnaies et médailles chinoises, bouddha) et d'une grande carte dépliante de la Sibérie de la rivière Lena.
Reliure en pleine basane d'époque marbrée. Dos à nerfs orné, roulette en queue et tête. Pièce de titre en maroquin havane. Triple filet d'encadrement. Un petit manque en tête. Un trou de ver au mors supérieur en queue. Deux coins émoussés. Frottements en coiffes, mors et coins. Bon exemplaire, frais.
Édition originale.
Reliure de l'époque en plein veau brun. Dos à cinq nerfs orné de caissons et fleurons dorés, reste d'une étiquette de titre manuscrite. Toutes tranches mouchetées rouges. La reliure a été habilement restaurée. Déchirure marginale restaurée en marge basse de la page de titre. Quelques infimes salissures.
L'ouvrage se divise en trois parties : la première relate l'établissement de la colonie et de son voyage jusqu'à Cayenne, la seconde est une suite d'observations sur les quinze mois passés par l'auteur là-bas et la dernière traite du tempérament du pays, de la fertilité de la terre, des us et coutumes des autochtones. Une dernière partie est constituée d'un dictionnaire franco-amérindien, c'est la toute première fois qu'un lexique galibi paraît. Certains chapitres évoquent également la Guadeloupe, la Barbade et la Martinique.
Aumônier des 700 colons de l'expédition envoyée en Guyane le 18 mai 1652, Antoine Biet relate avec précision la deuxième tentative de colonisation. Cette expérience fut un échec, la centaine de colons qui y survécut fut contrainte de fuir Cayenne vers le Surinam en janvier 1654 puis vers la Barbade, après avoir souffert des maladies tropicales et de la farouche résistance des Indiens galibis.
D'après Boucher de La Richarderie, « aucune relation ne donne autant de lumières que celle de Biet sur les naturels de la Guyane ; il les a dépeints dans toute leur simplicité primitive. Le vocabulaire de leur langue est fait avec soin » (Bibliothèque universelle des voyages, 1808).
Ex-dono manuscrit sur la première page de garde : « Ce livre appartient à Mr. Adam de Saron. »
Nouvelle édition, après l'originale parue en 1684. Impression sur deux colonnes.
Reliure en plein vélin souple d'époque. Dos lisse avec titre à la plume. Traces de lacets. Reliure détachée de l'ouvrage, et portant un large manque en queue.
Edition originale.
Sous couverture muette.
Rare.
Edition originale.
Sous couverture muette.
Rare.