Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur vélin, seuls grands papiers.
Bet et rare exemplaire.
Edition originale, un des 15 exemplaires numérotés sur vélin, seuls grands papiers.
Bet et rare exemplaire.
Édition originale de cet ouvrage précurseur de la psychiatrie (cf. Garrison & Morton 4920. Semelaigne I, pp. 68-73. Waller ne cite que la traduction allemande de 1770. Wellcome III 547. Blake 277.)
Reliures en demi basane fauve avec petits coins en vélin, dos lisses ornés de frises dorées, quelques frottements et petits trous sur les dos, plats de papier marbré, tranches mouchetées, reliures du début du XIXe siècle.
Taches d'encre sur les pages 72 à 76 du premier volume, une tache d'encre noire en tête du second plat du second volume, quelques petites rousseurs sans gravité.
Pour Lorry, les mélancoliques n'ont pas tous une idée fixe et unique, et la mélancolie est un état de désordre mental d'origine physique, où l'esprit, vivement troublé par des objets soit extérieurs soit forgés par l'imagination, devient incapable de résister aux idées qui en dérivent, de les repousser, de les raisonner. Il en reconnaît deux espèces, suivant l'origine dans les solides ou les humeurs, et il dénomme la première mélancolie nerveuse, la seconde mélancolie humorale.
"La mélancolie nerveuse peut parfois constituer l'hystérie chez la femme, l'hypochondrie chez l'homme ; ou bien c'est la manie vraie, ou encore, sans le moindre symptôme maniaque, elle consiste uniquement en convulsions. Il semble y avoir peu de différences entre la mélancolie et la manie, mais le mélancolique délire surtout sur ce qui le concerne en particulier, tandis que le délire maniaque s'étend à tous les sujets." Cf. Semelaigne.
Lorry [1726-1783] peut être considéré le fondateur de la dermatologie en France [Tractatus de morbis cutaneis, Paris, G. Cavelier, 1777].
Agréable exemplaire, grand de marges.
Album de signatures conçu par Cecil Henland, exemplaire de 1908 comportant 36 signatures de grandes figures de la littérature, du cinéma, de la musique, de la presse et du théâtre français, chacune datée entre 1908 et 1910.
Reliure en chagrin rouge, dos lisse avec le titre estampé à l’or, vignette contrecollée sur le premier plat, tranches dorées, reliure de l’éditeur.
Illustrée d’un frontispice reproduit sur une vignette sur le plat représentant un exemple de fantôme (The Ghost of a Celebrated General) tiré de la signature du célèbre général Baden Powell, fondateur du scoutisme.
Un des plus précieux exemplaires de cet album fantomatique, préfigurant le test de Rorschach et les décalcomanies surréalistes, ayant appartenu à Yvonne Redelsperger, future femme de l’éditeur Gaston Gallimard.
Les plus grands figures du Paris artistique y ont laissé d’étranges signatures repliées lorsqu’elles étaient encore humides, révélant 36 squelettiques silhouettes d’encre à partir de leurs noms : Edmond Rostand, Georges Feydeau, Sacha Guitry, Maurice Leblanc et Gaston Leroux, Octave Mirbeau, Camille Saint-Saëns, ainsi que les proches amis de Proust, Paul Hervieu, Robert de Flers et Gaston de Caillavet – ces deux derniers étant passés à la postérité sous les traits de Robert de Saint-Loup dans La Recherche du temps perdu.
Encre originale dédoublée par pliage et signée dans l’œuvre « Marie-Laure », accompagnée d’une carte postale autographe signée adressée à Valentine Hugo et rehaussée de dessins et inscriptions autographes sur le dessin de la place Victor Hugo.
Superbe décalcomanie surréaliste de Marie-Laure de Noailles adressée à la peintre, modiste et photographe Valentine Hugo, la « Dame de Carreau » des surréalistes.
Édition originale (cf Caillet I, 1960. Waller II, 12861a.)
Un manque en pied du dos du premier volume, plats de couverture uniformément brunis, agréable état intérieur.
Rare édition originale du principal ouvrage de l'auteur, mais à la méthode des plus contestable, puisqu'il range dans la catégorie de l'aliénation tous les phénomènes inconnus ou incompris de l'époque (démonolâtrie, lycanthropie, mysticisme, vampirisme, sorcellerie, etc.).
Il a au moins l'avantage de tenter la première histoire de la psychiatrie, du XVe au XIXe siècle.
Louis-Florentin Calmeil (1798-1895), interne dans le service de Philippe Pinel, exerça à Charenton de 1823 à 1873 et put bénéficier des avancées dues à la direction successive de Royer-Collard et d'Esquirol.
Rare édition originale ornée d'1 tableau et de 2 planches hors-texte montrant des formes de crânes et des portraits d'aliénés.
Cf. Garrison Morton, 4922. En français dans le texte, 203. Kelly, p. 326. Foucault, Histoire de la folie, 523. Jan Goldstein, Console and classify, 65. Bariéty et Coury, 882.
Reliure en demi basane havane à coins, dos lisse orné de fleurons et frises dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tranches mouchetées, reliure pastiche moderne.
Quelques rousseurs affectant principalement le second volume.
A été relié en fin de volume, de Jean-Etienne Esquirol : "Des Établissemens consacrés aux aliénés en france, et des moyens de les améliorer. Mémoire présenté au ministre de l'Intérieur, en septembre 1818". publié à Paris, sans date, chez Renouard, 35 pp.
Au verso du titre: "Cet opuscule est extrait de l'ouvrage que l'auteur publiera à la fin de janvier 1838, sous le titre: Des maladies considérées sous les rapports médical, hygiénique, statistique et médico-légal." Rare tiré à part du texte à l'origine de l'adoption de la loi du 30 juin 1838 qui inaugurait l'institution d'un établissement psychiatrique par département, l'internement devenant désormais soumis à un avis médical. "This Mémoire to the Minister of the Interior on conditions in Hospitals and Prisons is one of the ablest and most influencial documents in the history of administrative psychiatry" (Zilboorg & Henry p. 391, cité cat. Haskell F. Normann Library, III, 1062).
Judicieuse réunion de ces deux textes fondamentaux.
Edition originale de la traduction française pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers, un des exemplaires du service de presse.
Quelques petites taches sur le dos très légèrement frotté, légères rousseurs affectant principalement les gardes.
Très rare envoi autographe signé d'Otto Rank : "à Monsieur Sébastien Charlety en hommage de ma très haute estime. Otto Rank.
Edition originale de la traduction française, un des 51 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Dos et plats légèrement et marginalement éclaircis comme habituellement.
Rare et bel exemplaire de cet ouvrage qui fut magnifiquement porté à l'écran, en 1967, par Richard Brooks avec, dans les rôles principaux : Robert Blake, Scott Wilson, John Forsythe et John MacLiam.
Richard Brooks alla même jusqu'à à filmer dans la propre maison du crime, ainsi que dans le même palais de justice, où 7 des 12 jurés interprètent leur propre rôle.
Edition originale sur papier courant comportant le bon achevé d'imprimer du 26 février 1926.
Agréable exemplaire.
Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part de la revue Critique d'avril 1958.
Petites déchirures en tête et en pied du dos.
Rare et agréable exemplaire.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Reliure de l'éditeur en pleine toile bleue, dos lisse, exemplaire complet de sa jaquette photographique qui comporte de légères déchirures sans gravité en tête et en pied du dos.
Texte de Françoise Dolto, photographies d'Alecio de Andrade.
Hommages autographes signés de Françoise Dolto et Alecio de Andrade sur la première garde.
Édition originale consistant en 15 numéros en 15 livraisons, abondamment illustrée de photos en noir et blanc. Bien complet du numéro spécial « Hommage à Picasso » (nº 3 de 1930) et de la table des matières de l’année 1929, un cahier séparé de 8 pages imprimées en noir sur papier couché et agrafées.
Quelques dos légèrement insolés sans gravité, petites rousseurs en marges de certains plats.
Ensemble présenté dans un coffret au dos carré lisse en maroquin bleu pétrole, portant le titre au paladium et encadré d'un filet au palladium, plats de papier décoratif bleu, contreplats doublés de daim bleu ciel, bel ensemble signé Boichot.
Collection complète de cette revue mythique et non conformiste lancée par Georges Bataille, donnant une place aux « domaines de l’art et du savoir non reconnus par la culture officielle ou controversés : la littérature populaire, le jazz, le café-concert, la publicité, la vie quotidienne » (Annie Pirabot) ainsi que objets et arts dits primitifs.
Textes de Jean Babelon, Jacques Baron, Georges Bataille, Alejo Carpentier, Arnaud Dandieu, Robert Desnos, Carl Einstein, Roger Gilbert-Lecomte, Marcel Griaule, Juan Gris, Eugene Jolas, Marcel Jouhandeau, Michel Leiris, Georges Limbour, Marcel Mauss, Léon Pierre-Quint, Jacques Prévert, Raymond Queneau, Zdenko Reich, Paul Rivet, Georges Ribemont-Dessaignes, Georges-Henri Rivière, André Schaeffner, Roger Vitrac, etc.
Nombreuses contributions graphiques en pleine page de Hans Arp, Constantin Brancusi, Giorgio De Chirico, Alberto Giacometti, Juan Gris, Henri Laurens, Fernand Léger, André Masson, Joan Miró, Pablo Picasso, Joseph Sima, etc.
Edition originale de la traduction française établie par Marie Bonaparte, un des 70 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Plats légèrement et marginalement ombrés, sinon bel et rare exemplaire.
Le texte est précédé d'une traduction de la nouvelle Gradiva de Wilhelm Jensen par E. Zak et G. Sadoul.
Suit une analyse psychanalytique du rêve et de la fascination du jeune archéologue Norbert Hanold pour la représentation d'une jeune fille sculptée dans un bas relief des collections du Musée de Rome.
Note manuscrite de Philippe Soupault, 22 lignes à l'encre mauve sur un feuillet, portant en tête cette inscription : "Les séances", consacré aux célèbres séances de "sommeil" réalisées dans l'atelier d'André Breton consistant en des écrits oniriques ou faits sous la dictée d'un rêveur.
Les notes manuscrites comportent trois ratures et corrections.
Philippe Soupault considère ses tentetives comme sujettes à caution et les taxe même d'imposture, se dégageant de toute appartenance active à ces pratiques : "Ni Aragon, ni moi-même ne participèrent activement aux expériences dites des sommeils alors que Breton accepta avec grand intérêt la suggestion de Crevel de se livrer à des expériences qu'il avait découvertes chez des amis. Il fallait s'endormir et de raconter ce "qu'on voyait"..."
Il se remémore les résultats pas toujours probants : "Crevel, Desnos et Péret "s'endormurent" et, malgré ses efforts Breton ne réussissait pas à s'endormir. En écoutant les récits de ces séances je ne pouvais m'empêcher de penser que les "dormeurs" ne craignaient pas de simuler pour se rendre intéressant." à tel point que l'intransigeant chef de file du surréalisme les interrompit : "Breton se rendit compte du danger des surenchères et surtout de l'exaltation de Desnos. Il cessa de tenter de nouvelles expériences de sommeil."
Intéressants souvenirs du dernier surréaliste historique vivant souvent peu tendre avec ses anciens ou nouveaux compagnons de route.
Edition originale de la traduction française, un des exemplaires du service de presse.
Dos insolé comportant des mouillures, une pâle mouillure en marge droite du premier plat.
Envoi autographe signé du traducteur Maurice Edgar Coindreau à Pierre Ripault.
Mention de troisième édition. L'originale est parue en 1671. Marque de l'imprimeur en page de titre, à la fleur de lys.
Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre de basane brune. Un trou en queue. Ensemble frotté.
Le succès de ce traité de civilité entraîna sa réimpression plus de 15 fois jusqu'en 1730. Ecrit pour un ami de l'auteur qui voulait envoyer son fils à la Cour, l'ouvrage insiste particulièrement sur le respect de l'étiquette et sur le comportement que se devait d'avoir un gentilhomme. Le traité embrasse l'ensemble des activités d'un gentilhomme, propreté, bal, relation avec les domestiques, les supérieurs, la tenue à table...
Edition originale sur papier courant.
Reliure de l'éditeur en pleine toile crème, dos lisse muet, étiquette de titre et une image encollées sur le premier plat complet de son fermoir et de son ruban.
Iconographie, une coupure de presse et une carte postale répresentant l'Angélus de Millet jointes.
Agréable exemplaire.
Édition originale française, après l'originale allemande parue en 1732 sous le titre : Psychologia empirica.
Reliure en pleine basane brune d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Un manque en tête, idem manques en queue. Mors fendus en tête et en queue. Coins émoussés. Page de titre avec brunissures dans les marges.
Wolf a cherché a redéfinir l'ensemble de la philosophie à partir d'un principe de connaissance stable fondé sur la déduction et le modèle de la géométrie ; rationaliste, c'est un disciple de Leibniz auquel il emprunte nombre de concepts. Et cependant pour la première fois dans l'histoire de la philosophie, Wolf confère une autonomie à la psychologie qu'elle n'avait jamais eue auparavant, distinguant une psychologie rationnelle et une psychologie empirique (le traducteur ayant choisi le terme de psychologie expérimentale qui sera promu à un grand avenir en France). En outre Wolf a parfait la question du symbolisme et de la relation du corps au signe et à la représentation. Le traducteur, face à l'oeuvre incroyablement prolixe de Wolf et aux médiocres abrégés qu'il a rencontrés, a préféré suivre pas à pas l'auteur dans la construction de ses idées et de ses thèses sans en donner une traduction exhaustive et littérale peu lisible.
Ex-libris aux armes du XVIIIème non identifiées.
Rare. Nous n'avons rien trouvé concernant cet ouvrage, absent des bibliothèques.
Reliure en demi veau Romantique rouge à coins, dos lisse avec 4 fers et roulettes. Rousseurs. Un coin de la bordure de la page de titre renforcé.
Sous la forme d'un conte et d'un dialogue entre un père et un fils, l'auteur examine la noblesse du caractère d'un bon négociant, comment doit-il être un bon père pour son fils et un bon père pour sa patrie. Nombreux passages sur l'importance de l'agriculture. « Ce travail lui donna des vues très étendues sur les rapports du commerce, avec le bonheur particulier & général des hommes? ».