Un petit accroc sans gravité en pied du dos légèrement ridé.
Envoi autographe signé d'Emmanuel Lévinas à son proche ami le philosophe Charles Galpérine et son épouse Rachel.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Agréable exemplaire.
Précieux envoi autographe signé de Jean-François Lyotard à Pierre Vidal-Naquet.
Édition originale et complète en 7 numéros de cette revue fondée et animée par Emmanuel Berl et Pierre Drieu la Rochelle, un des rares exemplaires sur madagascar dont il n’est fait nulle mention.
Reliure en demi chagrin maroquiné rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, quelques très légères traces de frottements sur le dos, date et lieu dorés en queue, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à effet moiré et doré, tête dorée, reliure de l’époque signée Lagadec, élu meilleur ouvrier de France en 1927.
Signature manuscrite d’Emmanuel Berl en pied de la dernière page du cinquième numéro.
Edition originale sur papier courant en dépit d'une mention de douzième édition.
Papier jauni et légèrement cassant sur les tranches, un petit manque sans gravité en tête des feuillets du premier cahier qui a été mal découpé.
Bel envoi autographe signé d'André Malraux sur la page de faux-titre : "A André Germain - cet ancien portrait de moi-même où je ne me rconnais guère que par endroits - avec le fidèle souvenit et la sympathie d'André Malraux."
Edition originale de la traduction française, un des exemplaires du service de presse.
Dos insolé comportant des mouillures, une pâle mouillure en marge droite du premier plat.
Envoi autographe signé du traducteur Maurice Edgar Coindreau à Pierre Ripault.
Ronéotype réalisé par Boris Vian de son manuscrit original, avec ajout autographe du titre : "Le penseur" et deux corrections autogrpahes, nouvelle initialement parue dans la revue Dans le train n°15, 1949, puis publiée dans le recueil posthume Le Loup-Garou en 1970.
Sans doute réalisé pour conserver une copie de sa nouvelle, avant l'envoi à la revue Dans le train, ce ronéotype du manuscrit originale signé a été conservé dans les archives de l'écrivain jusqu'à sa mort. les deux corrections autogrpahes et le titre au crayon semble indiquer que Boris Vian avait prévu une nouvelle publication.
Cette biogaphie express de la courte vie d'un philosophe de génie : Urodonal Carrier, était destinée à être lue le temps d'un trajet en transport en commun. Elle fait partie douze textes que Boris Vian publia entre 1948 et 1950 dans la revue humoristique Dans le train.
Provenance : Fondation Boris Vian.
Edition originale, un des 25,30, 35 et 40 exemplaires numérotés sur vergé de hollande, tirage de tête pour chacun des 4 volumes.
Très rare et bel ensemble tel que paru de cette tétralogie autobiographique et féministe.
Chaque volume est présenté dans un coffret signé Julie Nadot reproduisant les plats de couverture et le dos de l'ouvrage.
Edition originale, un des 55 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Gardes et pages de faux-titre légèrement et partiellement ombrées.
Notre exemplaire est présenté dans un coffret gris historié, dos carré comportant le titre imprimé en rouge, le nom de l'auteur et les sous-titres imprimés en noir, premier plat percé d'une fenêtre laissant apparaître une photographie en noir et blanc sous plexiglass de Simone de Beauvoir dans sa jeunesse, titre imprimé en rouge, nom de l'auteur, tomaison et sous-titre du premier volume imprimés en noir, deuxième plat percé d'une fenêtre laissant apparaître une photographie en couleurs sous plexiglass de l'auteur à l'âge mûr, titre imprimé en rouge, nom de l'auteur, tomaison et sous-titre du deuxième volume imprimés en noir, intérieur du coffret doublé de papier bordeaux, superbe travail signé de l'artiste Julie Nadot.
Précieux exemplaire de ce texte fondateur du féminisme moderne.
« À René Magritte, autre prince des Attractions, son ami André Breton".
Cette dédicace de Breton témoigne de la profonde estime mutuelle qui lie les deux artistes - n'en déplaise aux critiques cherchant dans leurs brouilles passées des signes de rupture définitive. C'est d'ailleurs dans la lettre à Magritte accompagnant l'exemplaire de son Ode que Breton qualifie ces désaccords de « rares orages indépendants » des deux hommes. Il signe ainsi implicitement la reconnaissance de la filiation entre surréalisme français et belge, dont Magritte est le chef de file incontesté bien que non déclaré.
Plus encore, cet échange et la lecture de l'ouvrage de Breton inspirent à René Magritte une réflexion introspective, véritable clé de lecture de son oeuvre, qu'il livre à son ami le 12 octobre 1961 :
« J'ai relu avec émotion L'Ode à Charles Fourier. Il va sans dire qu'elle est de loin supérieure aux commentaires qui l'accompagnent, si savants puissent-ils être. « Le La » fait désirer la connaissance de beaucoup d'autres pensées venues dans la nuit. L'attention apportée à ces pensées me semble bien n'être possible que si notre vie est vraiment « prise au sérieux ». Ce « sérieux étant le seul à permettre par ailleurs, de donner une estime valable à l'humour - un humour très précis. (Cette nuit, j'ai pensé à un volant d'automobile qui serait constitué par une pièce de lard). Sans doute la nuit pouvons-nous écouter ou voir ce qui ne nous est pas indifférent, le jour trop de choses indifférentes nous sollicitent. Il n'y a pas de rêves éveillés, il y a la liberté d'être attentif, le jour, à ce qui ne nous est pas indifférent. Je crois que le monde - comme rêve - ne s'offre à nous que dans le sommeil. » (Magritte, lettre à André Breton, 12 octobre 1961)
Précieuse dédicace du Pape du surréalisme à sa plus célèbre icône.
Exceptionnelle réunion de ces deux grands textes nietzschéens, les derniers qu'il écrivit avant de sombrer dans la folie.
Faire consister la force du mariage dans celle de l'amour, c'est aller jusqu'à méconnaître l'esprit de cette institution.