Jacques le fataliste et son maître

Première édition in-12 après l'originale in-8 parue l'an V également, mais en 1796 ; elle est illustrée de 2 figures en frontispices légendées non signés (serpentes présentes). Edition in-12 non citée par Cioranescu qui mentionne un édition en 3 volumes in-12 à la même date, et également précédée de L'éloge aux mannes de l'auteur par Meister, cette préface ne comportant pas de titre.
Reliure en plein chagrin marine fin XIXe non signée. Dos à nerfs orné. Pièce de titre, tomaison et date dorées. Triple filet d'encadrement sur les plats. Frise intérieure. Exemplaire non rogné. Tête dorée. Bel exemplaire, parfaitement établi dans une reliure de maître non signée.
Publication posthume, la plus célèbre oeuvre de Diderot fut rédigée de 1765 à 1784 (l'auteur ne cessera de l'augmenter jusqu'à sa mort) ; elle circula à l'instar de maints écrits de l'auteur en manuscrit ; des extraits parurent dans la Correspondance littéraire de Grimm entre 1778 et 1780, et la première édition fut faite d'après un manuscrit inconnu, sans doute celui de Grimm ou celui de Goethe. Ecrit inclassable et faisant oeuvre de l'affranchissement de toutes les règles romanesques, le livre puise sa trame dans le roman picaresque et hérite de la liberté d'écriture de henry Fielding et d'un livre qui marqua durablement Diderot : Vie et opinions de Tristram Shandy, de Sterne.