Edition originale de cette apologie de l'ivresse, ornée d'un joli frontispice gravé représentant Bacchus assis sur un tonneau, tenant une coupe de vin dans une main et dans l'autre une grappe de raisin.
Cf. Vicaire 326. Bitting 415. Barbier II, 75 d. Oberlé, Une bibliothèque bachique, 523 (pour l'édit. de 1798).
Reliure en demi basane fauve à coins, dos à cinq nerfs orné de filets dorés, plats de papier marbré, coins émoussés, tranches mouchetées de rouge.
Cet ouvrage contient de nombreuses anecdotes et citations tirées de l'histoire de tous les pays. On y lit "que le vin donne de l'esprit", "un catalogue de quelques illustres buveurs", "que le vin nous acquiert des amis & nous réconcilie avec nos ennemis", ou encore "qu'il est bon pour la santé de s'enyvrer quelquefois", mais qu'il ne faut pas "pousser l'yvresse trop loin". Issu d'une famille de réfugiés protestants,
Albert-Henri de Sallengre (La Haye, 1694 - id., 1723) fut avocat de la cour de Hollande, conseiller du prince d'Orange et commissaire des finances des Etats généraux des Provinces-Unies.
Petite tache brune en marge droite des premiers feuillets, annotations à la plume et tampon sur les gardes blanches marginalement salies.
Agréable et rare exemplaire.
Provenance : de la bibliothèque de Fridrich Otto de Munchhausen [sic] avec son ex-libris gravé encollé sur un contreplat.