Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée.
Envoi autographe signé de Roger Vadim à madame Molinier : "... une de mes premières lectrices..."
Édition originale de ce recueil d'articles qu'Émile Zola écrivit durant l'Affaire Dreyfus, notamment le fameux « J'Accuse...?! » qui paraît pour la première fois en volume. La dernière partie intitulée Mon Père est une compilation d'articles en hommage à François Zola.
Reliure en demi , dos lisse, couvertures conservées, reliure signée C. Vilaine.
Envoi autographe d'Émile Zola à l'historien et journaliste Maurice Dreyfous.
Manuscrit autographe signé du paraphe de Jean Cocteau, intitulé "L'Aurore" et daté par l'auteur du 17 janvier 1949. Un feuillet au stylo bleu. Publié dans l'Aurore du 19 janvier 1949 (n°1353, VIIIe année).
Jean Cocteau rédige pour le journal L'Aurore ce superbe tableau textuel de la ville qui ne dort jamais, après un séjour de vingt jours à New York. L'écrivain prolongera ce récit par sa Lettre aux Américains (Grasset, 1949), qui reprend quelques termes et expressions écrits sur le vif dans ce charmant manuscrit.
Selon la légende, l'écrivain commença à rédiger sa Lettre aux Américains dès le vol du retour. On peut s'imaginer Cocteau affairé dans son avion, les yeux encore brillants des lumières de la ville, notant ses premières impressions dans ce feuillet :
« Il est bien difficile de parler en quelques lignes d'une cité comme New York. Mon voyage a-t-il duré vingt jours ou vingt ans ? Je me le demande [...] Rien n'est plus léger que l'air de New York. Trop léger. Tout y tourbillonne. Ce qui se pose et se repose est très rare. Les gratte-ciel eux-mêmes se balancent légèrement au faîte et la lumière les traverse comme du tulle. La nuit, Broadway est en proie à d'effroyables tics électriques. Et des arbres de Noël lumineux d'une hauteur de six étages ornent Park Avenue. »
Cocteau s'était envolé vers New York dans les derniers jours de décembre 1948 pour la première de L'Aigle à deux Têtes, dont il réalise l'adaptation cinématographique avec Edwige Feuillère dans le rôle de la reine, et son grand amour Jean Marais en jeune poète anarchiste. Il espérait convaincre l'immense actrice Greta Garbo d'interpréter un rôle dans un de ses prochains films :
« C'était la première fois que je passais le nouvel an hors de ma ville et j'ai eu la chance, lorsque sonnait minuit, d'embrasser Greta Garbo dont le visage est de plus en plus admirable. »
L'écrivain achève le manuscrit par une magistrale ode à la vie trépidante de la capitale du Nouveau Monde :
« Il y a des villes assises. Il y a des villes couchées. New York n'aime ni s'asseoir si s'étendre. C'est une ville qui dort debout. »
A New York, Cocteau trouvera une vie à l'image de son exubérance créatrice et c'est Philippe Halsman, le plus new yorkais des photographes qui, durant ce court séjour, capturera le plus parfaitement « what goes on inside [the] poet's mind ».
Réalisés pour LIFE magazine, ses portraits emblématiques - un double profil en aigle à deux têtes, ou en monstre-magicien aux trois paires de mains, fumant, dessinant et lisant - ont saisi avec une incomparable justesse cet artiste surprenant de variété.
Précieuses impressions new-yorkaises d'un Cocteau dandy et protéiforme, irrésistiblement attiré par l'énergie débordante de New York.
Mon cher Buloz, voici la lettre à M. Lerminier n'y changez rien. Relisez-en vous même et vous seul l'épreuve. Corrigez les fautes de typographie. Veuillez à la ponctuation et aux guillemets. Il va sans dire que les blancs de mon manuscrits sont le résultat de coupures et de transcriptions que j'ai faites, et ne demandent que de simples alinéas.
Bonjour et amitié,
George
Cette lettre constitue la parfaite illustration de la collaboration aussi houleuse que fructueuse qui unit François Buloz et George Sand. Ce dernier donne pendant de nombreuses années à Sand une tribune et un moyen de vivre de sa plume. Elle publie dans la Revue un grand nombre de chefs-d'oeuvre, dont Lettres d'un voyageur (1834-1836), Mauprat (1837), Spiridion (1839), Gabriel (1839), Mademoiselle La Quintinie (1863), Césanne Dietrich (1870). Par son biais, elle participe aussi activement aux débats politiques de son temps. En 1838, Buloz est le grand orchestrateur d'un duel idéologique lorsque Sand "décide de prendre à partie le critique Lerminier, qui venait de faire dans la revue une analyse très critique du Livre du peuple, Buloz par désir de publicité permet à ses deux collaborateurs d'échanger publiquement leurs coups dans la revue. Par l'intermédiaire de Lerminier et de son ton supérieur, la revue dévoile alors sa vision plutôt misogyne de la littérature et de la philosophie : « le temps est venu pour vous de donner à vos opinions philosophiques plus de consistance et d'étendue car vous entrez dans une nouvelle phase de la vie et du talent. L'inspiration et la fantaisie vous ont élevée à une hauteur où elles ne suffiraient pas à vous maintenir. Puisez maintenant, madame, de nouvelles forces dans la réflexion et la science » (Marie-Eve Thérenty, George Sand, François Buloz et la Revue des Deux Mondes).
Sand réagit aussitôt et envoie son article de riposte accompagné de cette missive comminatoire, ordonnant à Buloz de publier son texte en l'état. Lamennais sera très touché de son geste :« Je compterai toujours parmi les circonstances heureuses de ma vie, où je n'en compte pas beaucoup, d'avoir été défendu par vous. En publiant mon dernier livre, je savais bien qu'il choquerait à peu près tout le monde, légitimistes, juste-milieu, catholiques, républicains même, ceux du moins qui ne veulent ni de Dieu ni de la liberté, et le nombre en est grand, et ils ont une terrible foi en eux-mêmes. Je n'ai espéré que dans le peuple qui ne fait pas de systèmes, et qui, sous l'influence des instincts humains primitifs et impérissables, juge par le coeur, et juge seul infailliblement. Sans lui je ne sais ce que deviendrait la liberté sur la terre. M. Lerminier et bien d'autres se figurent que je parle au hasard, selon que m'importe l'idée du moment. Ils se trompent » (Yves Chastagnaret, George Sand, Lerminier et le Livre du Peuple de Félicité Lamennais).
Édition originale de ce texte considéré comme le premier roman homosexuel, un des 20 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers après 10 japon.
Reliure en demi maroquin gris à bandes, dos lisse, date dorée en queue, plats de papier à motifs décoratifs abstraits, gardes et contreplats de papier pelure noir, couvertures conservées, ex-libris encollé sur un contreplat, tête dorée sur témoins, reliure signée Thomas Boichot.
Petites déchirures avec manques marginaux sur une garde et sur le premier plat de couverture.
L’ouvrage est dédié à Paul Verlaine qui en a réalisé la préface.
Précieux envoi autographe signé d’Henri d’Argis à Catulle Mendès.
Edition originale.
Nom de l'anciennne propriétaire de l'ouvrage en angle gauche supérieur de la page de titre, dos ridé.
Notre exemplaire est exceptionnellement enrichi des signatures de plusieurs membres du comité de rédaction de l'Association des déportées et internées de la Résistance ou d'anciennes déportées au camp de Ravensbrück dont : Renée Mirande-Laval, Jacqueline Souchère-Richet, Hélène Renal, Rose Guérin, Jacqueline Rigault, Simone Gournay, Marie-Antoinette Allemandi-Clastres, certaines ayant ajouté le numéro de matricule de déportée en dessous de leurs signatures.
Édition originale comportant bien les caractéristiques du premier tirage, un des 300 exemplaires de première émission sur alfa satiné numérotés à la presse et réservés à l’auteur.
Reliure en demi-maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets noirs, date dorée en queue, plats de papier œil-de-chat, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, tête dorée, élégante reliure signée Devauchelle.
Rare et précieux envoi autographe signé d’Alain-Fournier à l’écrivain et journaliste Jean de Pierrefeu : « À Jean de Pierrefeu avec mon admiration et ma sympathie. H. Alain-Fournier. »
Edition originale, un des 25 exemplaires numérotés sur pur fil, seuls grands papiers.
Envoi autographe daté et signé de Charles De Gaulle : "Pour J. Emery, bien cordialement ! C. de Gaulle. 25.2.61."
Bel et rare exemplaire en grand papier et avec envoi autographe signé de Charles De Gaulle.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Une discrète restauratiion à l'aide d'une petite pièce adhésive au verso du premier plat se prolongeant sur la première garde.
Envoi autographe signé d'André Breton: "A Claude Aveline, hommage d'André Breton".
Surnommé à 21 ans "le plus jeune éditeur du monde", Claude Aveline éditera à partir de 1922, grâce à André Gide et Georges Duhamel, une cinquantaine d'ouvrages. En 1934, il s'engagera en politique, aux côtés d'Henri Barbusse et Romain Rolland, dans le mouvement antifasciste puis, dès août 1940, dans la Résistance d'abord à Paris puis en zone libre où il echappera par miracle à une arrestation par la Gestapo en avril 1944.
Edition originale, un des 12 exemplaires numérotés sur hollande, seuls grands papiers.
Reliure en plein chagrin rouge, dos à trois nerfs sertis de frises dorées orné d'un cartouche doré enrichi de motifs typographiques noirs, gardes et contreplats de papier peigné, ex-libris encollé sur un contreplat, couvertures et dos conservés, tête dorée sur témoins.
Quelques rousseurs sur certains témoins.
Envoi autographe signé de Georges Clemenceau à monsieur Henry Leyret, chroniqueur politique et judiciaire ainsi que rédacteur à l'Aurore.