Une déchirure recollée sur un mors, manques en pied du dos, dos et plats légèrement et marginalement décolorés comme souvent.
Envoi autographe signé de Colette sur la page de faux-titre : "A la première... des traductrices ! Colette."
Edition originale, un des 75 exemplaires numérotés sur papier couleurs surfine.
Ouvrage illustré de 3 aquatintes de Mimi Parent.
Une éraflure de trois taches claires sur le premier plat.
Agréable exemplaire.
Précieux et surréaliste envoi autographe signé de José Pierre à Marie Cermínová Toyen :"A Toyen, les violons monégasques fabriqués secrètement dans les presbytères en partant de l'anémone de mer, José."
Signatures de José Pierre et Mimi Parent en dessous de la justification du tirage.
Edition originale sur papier courant.
Une trace de pliure en pied du second plat, sinon agréable exemplaire.
Bel envoi autographe signé de Tristan Bernard : "A Charles Cuvillier cette oeuvre capitale qui absorba quinze ans de ma vie. Bien affectueusement Tristan Bernard."
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Reliure de l'éditeur en plein cartonnage rouge, dos lisse, exemplaire complet de sa jaquette illustrée.
Ouvrage illustré de nombreuses photographies.
Bel envoi autographe signé de Daniel Pennac à son ami Franklin Rist sur la page de titre, chaque groupe de mots étant entouré d'une bulle façon bande dessinée : " Nemo par Pennac et POUR FRANKLIN / nom d'un chien / avec / mon / amitié / de toujours / et d'aujourd'hui. Je t'embrasse Daniel" ; l'envoi autorgaphe étant terminé par un dessin représentant, à la manière du titan Atlas, un petit bonhomme portant un stylo plume.
Edition originale pour laquelle il n'a pas été tiré de grands papiers.
Agréable exemplaire de cet ouvrage qui fut adapté au cinéma l'année suivante.
Envoi autographe signé de Frédéric Dard qui a également signé pour Robert Hossein au journaliste et critique d'art Claude Richoz : "A Claude Richoz ce nouveau forfait de deux complices qui l'aiment de tout leurs coeurs. Frédérid D. et Robert H. (par procuration) 1985."
Edition originale sur papier courant.
Reliure en demi maroquin rouge à coins, dos à cinq nerfs sertis de filets dorés et orné triples caissons dorés, date dorée en queue, petits frottements sans gravité sur les nerfs, encadrement de filets dorés sur les plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier peigné, couvertures et dos conservés, une éraflure sur un coin supérieur, reliure de l'époque signée C. Septier.
Signature manuscrite de l'un des auteurs, sur la page de faux-titre.
Bel exemplaire agréablement établi dans une jolie reliure de l'époque
Édition originale du premier livre de Pierre Drieu la Rochelle, un des 150 exemplaires numérotés sur vergé de Hollande, seuls grands papiers.
Précieux envoi autographe signé de Pierre Drieu la Rochelle : « à Charles Maurras ce témoignage inquiet. Pierre Drieu la Rochelle ex. sergent au 146e d'infanterie. 1er Octobre 1917. »
Important témoignage de l'admiration du jeune Drieu la Rochelle – alors en pleine construction intellectuelle – pour le « maître de Martigues » à qui il envoie cet exemplaire de ses poèmes de guerre composés en 1916 après avoir été blessé à Verdun.
Démobilisé et déçu d'une guerre pour laquelle il s'était engagé dans l'espoir de laver la défaite de 1870, Drieu oscille entre le communisme d'Aragon et le nationalisme intégral de Maurras. Ayant découvert ce dernier à l'adolescence, il le considère dès lors comme l'un de ses maîtres à penser aux côtés de Maurice Barrès, Rudyard Kipling et Friedrich Nietzsche. En novembre 1918, il lui écrira d'ailleurs : « C'est vous, c'est votre pensée prudente qui a détruit en moi, vers 1915 ou 1916, ma conception germanique de la guerre joyeuse. Ayant fait la guerre dans l'infanterie pendant le premier hiver, je savais déjà et de reste que la guerre n'était pas joyeuse... »
Glorifiant Maurras comme « le plus grand penseur politique du dernier siècle » (Gilles), il est – à l'instar de nombreux jeunes de sa génération – séduit par l'aura patriotique ainsi que le goût de l'action et de la morale incarné par le chef de file de l'Action Française. Tout au long des années 1920, l'ambivalent Drieu hésitera sur la voie politique à emprunter, avant d'évoluer vers le fascisme, abandonnant définitivement l'idéologie conservatrice maurrassienne.
Edition originale sur papier courant.
Envoi autographe signé, au crayon de papier, de Sacha Guitry à madame Simone Gerbert.
Edition originale, un des exemplaires numérotés sur vélin, seul tirage.
Cartonnage de l'éditeur relié d'après la maquette originale de Paul Bonet.
Riche iconographie.
Agréable exemplaire complet de sa jaquette illustrée.
Précieux envoi autographe signé d'André Malraux : "Pour Georges Bataille André Malraux."
Edition originale sur papier courant en dépit d'une mention de douzième édition.
Papier jauni et légèrement cassant sur les tranches, un petit manque sans gravité en tête des feuillets du premier cahier qui a été mal découpé.
Bel envoi autographe signé d'André Malraux sur la page de faux-titre : "A André Germain - cet ancien portrait de moi-même où je ne me rconnais guère que par endroits - avec le fidèle souvenit et la sympathie d'André Malraux."
Edition originale imprimée à petit nombre de ce tiré à part du Mercure de France paru le 15 mai 1920. OCLC ne recense aucun exemplaire en bibliothèque américaine, et seulement trois en Europe (Bnf, Bibliothèque Doucet, Universitätsbibliothek Basel).
Petits manques et déchirures en marges des plats, second plat partiellement ombré, un manque en marge droite d'un feuillet en raison de la fragilité du papier.
Envoi autographe signé de Ricciotto Canudo au peintre Bernard de Blois : "... en sympathie de voisin de logis et d'esthétique. Canudo 1922."
Extrêmement rare édition originale de l'argument du ballet Skating-Rink, dans lequel les danseurs évoluent sur une patinoire, créé par les Ballets suédois sur une chorégraphie de Jean Börlin et la musique d'Arthur Honegger, ainsi que des costumes, rideau et décors de Fernand Léger.
Ce poème-livret futuriste s'inspire directement du film de Charlie Chaplin, Charlot patine (The Rink, 1916), utilisant la patinoire comme métaphore de la vie trépidante des villes modernes, avec ses répétitions mécaniques et son cercle vicieux d'attirance et de rejet.
L'envoi de Canudo date de l'année de la création du ballet, en 1922 au théâtre des Champs-Elysées par les Ballets Suédois, compagnie fondée par le collectionneur d'art suédois Rolf de Maré sur le modèle des Ballets Russes de Diaghilev. "L'action de ce « Ballet aux patins », sous-titre donné par Canudo à son poème livret, se déroule à Paris dans la salle du bal populaire Tabarin transformé en piste de patinage ou Skating Rink pour patin à roulette. Le Skating qui se pratiquait dans de grandes patinoires comme le Skating Palais de l'avenue du Bois de Boulogne avait conquis les bals populaires et les caf'conc' dès 1875 mais il y revint en force dans les années 1910 après la révolution du roulement à billes" (Josiane Mas). Le dynamisme de cette activité avait conquis les futuristes italiens adeptes des expressions du mouvement - et également inondé la culture populaire avec le film de Charlot, certainement découvert par Canudo lors d'une permission de l'armée française pendant la Première guerre mondiale.
La rare édition originale du poème de Canudo est le véritable point de départ de cette œuvre d'art totale que sera Skating-Rink - le texte autour duquel vont naître compositions musicales, costumes et chorégraphies. Son titre "pour la musique de..." laisse bien entrevoir une œuvre en cours de réalisation dont les artistes n'ont pas encore été tous choisis : Arthur Honegger, célèbre membre du "Groupe des Six", sera chargé en 1921 de la musique et n'en finira l'orchestration que 5 jours avant la création du ballet. Canudo incitera ses collaborateurs à étudier le film de Chaplin, qui se retrouve dans tous les aspects de la production : la figure du « fou » dans l'argument de Canudo deviendra un Charlot coloré et cubiste sous le pinceau de Fernand Léger, tandis que ses mouvements chorégraphiés par Börlin s'inspirent des acrobaties comiques et des innombrables tours de piste du skateur - métaphore du rythme envoûtant de l'industrie et l'agitation quotidienne de la ville moderne. Ces nouveaux concepts de danse et d'arts du spectacle alliaient, au grand dam des critiques, la modernité et la vie populaire inspirées du Nouveau Monde : "En dépit de leurs préoccupations nationales, ce qui rendait Skating Rink et Parade modernes, c'était leurs références américaines : tous deux se tournaient vers Hollywood - Skating Ring vers Charlie Chaplin, Parade vers Les Périls de Pauline -, tous deux faisaient référence au jazz et tous deux se référaient, bien que de manière indirecte, à la modernité mécanique américaine." (Ramsay Burt, Alien Bodies, 2002, p. 32).
Ce texte créé par une figure clé de l'avant-garde parisienne pour les Ballets suédois en 1920 appelle à la convergence entre les arts - littérature, peinture, danse et musique - transformant la scène en une pure manifestation cubiste et futuriste.
De toute rareté, d'autant plus enrichi d'un envoi autographe de Ricciotto Canudo.
Edition originale, un des exemplaires du service de presse.
Avant-propos de Raymond Queneau.
Claires mouillures sur le dos, quelques taches en marges des plats.
Rare envoi autographe signé de Boris Vian à l'actrice Jacqueline Pierreux, mère de Jean-Pierre Léaud, et à son époux le romancier et scénariste Pierre Léaud : "Pour monsieur Léaud et mame Pierreux avec une bise (pas pour lui). Boris Vian."
En avril 1948, Jacqueline Pierreux créa le rôle de Judy dans l'adaptation théâtrale de "J'irai cracher sur vos tombes" au théâtre Verlaine dans une mise en scène d'Alfred Pasquali.
Edition originale sur papier courant comportant bien le bon achevé d'imprimer du 6 mai 1959, fausse mention de deuxième édition.
Dos très légèrement insolé.
Précieux envoi autographe daté et signé d'Eugène Ionesco à la metteuse en scène, dramaturge et écrivaine Simone Benmussa sur la page de faux-titre.
Notre exemplaire est présenté sous chemise en demi maroquin bordeaux, dos lisse, date en queue, plats de papier bois, étui bordé de maroquin bordeaux, plats de papier bois, ensemble attribué à Thomas Boichot.
Edition originale sur papier courant.
Agréable exemplaire.
Envoi autographe signé de Patrick Modiano à la metteuse en scène, dramaturge et écrivaine Simone Benmussa et sa compagne l'actrice Erika Kralik.
Conseillère littéraire de la Compagnie Jean-Louis Barrault - Madeleine Renaud, puis, en 1957, rédactrice en chef des Cahiers Renaud-Barrault, Simone Benmussa dirigea aussi, depuis le théâtre de l'Odéon, le service culturel et les Cahiers de la compagnie Renaud-Barrault. Elle adapta au théâtre des ouvrages de son amie Nathalie Sarraute, Pierre Klossowski, Jean Cocteau, Gertrude Stein... Elle fut la compagne de l'actrice Erika Kralik.