Réunion de plusieurs allocutions de Jules Janssen, publiées dans les comptes rendus de séances de l'Académie des Sciences : *
- Sur le spectre tellurique dans les hautes stations, et en particulier sur le spectre de l'oxygène (29 octobre 1888, C.R. Acad. Sc, t. CVII), 7 pp.
- Compte rendu d'une ascension scientifique au mont Blanc (22 septembre 1890, C.R. Acad. Sc, t. CVII), 17 pp.
- Notes sur un projet d'Observatoire au mont Blanc (27 juillet 1891, C.R. Acad. Sc, t. CXIII), 4 pp.
- Note sur l'édicule placé au sommet du mont Blanc (1er février 1892, C.R. Acad. Sc, t. CXIV), 3 pp.
- Note sur l'observatoire du mont Blanc (28 novembre 1892, C.R. Acad. Sc, t. CXV), 6 pp.
- Un observatoire au mont Blanc (19 décembre 1892), 24 pp.
- Sur les observations spectroscopiques faites à l'observatoire du mont Blanc les 14 et 15 septembre 1893 (25 septembre 1893, C.R. Acad. Sc, t. CXVII), 5 pp.
- Quatre jours d'observations au sommet du mont Blanc (25 octobre 1893, séance publique annuelle des cinq Académies), 19 pp.
Reliure demi-chagrin bordeaux. Dos lisse à quadruples filets dorés, petits frottements sur les mors et les coiffes, plats de percaline bordeaux avec encadrements de filets dorés gras et maigres.
Envoi autographe signé de l'auteur à Eugène Schneider en page de garde.
Deux accrocs mineurs au centre et en pied du second plat, restauration visible de la page de garde (bande de soie Japon blanche). Bel état intérieur, ouvrage exempt de rousseurs.
Jules Janssen (1824-1907) est d'abord physicien (titulaire d'un doctorat, enseignant), puis astronome. Intéressé par la spectroscopie, il étudie le rayonnement solaire et sa perturbation par l'atmosphère terrestre. En 1863, il confirme que la Lune n'a pas d'atmosphère et, en 1863, que celle de Mars contient de la vapeur d'eau. Sa découverte d'une méthode d'observation des protubérances solaires lui permet de montrer la présence d'hélium dans l'atmosphère du soleil. Membre de l'Académie des Sciences le 10 février 1873, il est élu au Bureau des longitudes l'année suivante. En 1875, il défend la création de l'Observatoire d'astronomie physique à Paris et prône celle de l'Observatoire de Meudon. C'est en 1888 que, malgré son âge et une infirmité, il fait trois fois l'ascension du Mont Blanc pour y établir un observatoire et installer une lunette de 30 cm au plus près du sommet. Passionné de photographie, il préside l'Union nationale des sociétés photographiques de France en 1892. Il publie en 1904 un Atlas de photographies solaires contenant près de 6 000 prises de vue en partie réalisées à l'observatoire de Meudon.