La carte, en transparence, révèle à la lumière une scène érotique : une dame est accrochée au cou du valet.
Une curiosité !
Edition originale de cette suite de 10 gravures érotiques, dont le titre se réfère à l'opéra éponyme de Victor Ernst Nesslerb créé en 1884, montrant les paillardises dudit joueur de trompette et d'une dame. La dernière gravure reprend un vers de l'opéra : "Behüt dich Gott, es wär so schön gewesen".
Couverture muette de papier à motifs rouge et noir rehaussée à l'or.
Quelques déchirures marginales sans gravité. Page de titre frottée et un peu mouillée.
La plaquette présente une pliure centrale sans gravité.
De toute rareté : aucun exemplaire référencé en bibliothèque.
Edition originale, très rare. Ouvrage cité dans le Dictionnaire des Imprimeurs au nom de: Veuve Bienvenu Pierre-Jacques, Libraire à Paris, dans la liste des livres prohibés ou imprimés sans permission. Ce qui lui coûta d'être détenue au For-Lévêque par Arrêt du Conseil en 1746. Vignette de titre figurant 2 tourterelles dans un nid.
Reliure ca 1780 en pleine basane blonde racinée. Dos lisse orné à la frotesque. Pièce de titre en maroquin rouge. Grecque d'encadrement sur les plats. 2 accrocs avec manque au mors supérieur en queue. Une rayure sur le plat supérieur. 4 coins émoussés. Quelques rousseurs. Première page de garde avec écritures. Charmant exemplaire.
En contant l'histoire de sa propre vie, le narrateur cherche à prouver sa thèse des trois voluptés : le libertinage, le goût et le coeur. Ce livre libertin raconte ainsi l'achat d'une jeune fille pure encore au couvent pour 1000 pistoles, dont le narrateur se lassera après l'avoir utilisée pendant 3 années, et la mariera pour s'en débarrasser et être libre d'aimer une courtisane et femme du grand monde, jusqu'à s'en lasser rapidement également. Enfin sa troisième liaison illustre la troisième volupté, celle du coeur. Joli roman dont la fine psychologie est fort proche de Crébillon fils.
Edition originale. Exemplaire de dédicace, offert à la Duchesse d'Orléans. Chaque mois commence avec une vignette gravée. il manque les feuilllets de mois de janvier à avril. Les énigmes sont complètes. Un titre-frontispice d'après Eisen.
Exemplaire aux armes de la Duchesse d'Orléans, Louise-Henriette de Bourbon-Conti, qui est de France au lambel d'argent et de France au baton péri en bande de gueule.
Reliure en plein maroquin rouge de l'éditeur. Dos à nerfs orné de 5 fleurons. Plats frappés aux grandes armes dorés centrales et d'une grande plaque d'encadrement aux motifs multiples et complexes. Coiffe de tête restaurée. 2 coins émoussés. Frottements. Absence des pages de garde après les contreplats. Premier feuillet de table d'explication des énigmes avec un large manque. Il manque 9 feuillets dont 4 feuillets de mois.
Recueil de 192 énigmes rangées par mois, avec la solution in fine. Les énigmes étaient un jeu de salon depuis le XVIe siècle, qui fut très usité au XVIIe.
Deuxème édition, un des 500 exemplaires numérotés sur Hollande, seul tirage après 25 Japon.
Troisième recueil érotique de Verlaine, consacré aux amours homosexuel et contenant le célèbre sonnet du trou du cul, avec le détail des strophes composées par Paul Verlaine et celles par Arthur Rimbaud.
Quelques petites déchirures en tête et en pied du dos.
Bel exemplaire aux fragiles couvertures non passées comme souvent.
Une rectification manuscrite d'époque page 24.
Photographie originale représentant Charles de Gaulle avec, à ses côtés, le patron de presse et fondateur du Parisien libéré, Émilien Amaury.
Précieux envoi autographe daté du 18 juin 1956 signé de Charles de Gaulle à Émilien Amaury.
Émilien Amaury (1909-1977) anime dès 1941 le « groupe de la rue de Lille », cellule clandestine abritée dans les locaux de l'Office de publicité générale et luttant contre la propagande et l'occupant. Émilien Amaury, grâce à sa position officielle avantageuse, met ses imprimeries au service de différents mouvements de résistance alors que l'heure est au rationnement du papier. Le groupe diffuse alors largement sur le territoire la presse clandestine résistante de toutes tendances confondues (Résistance, L'Humanité, Courrier du Témoignage chrétien, etc.). C'est également lui qui imprime de faux documents pour la Résistance mais surtout les appels du Général de Gaulle.
Cette photographie est mentionnée par Guy Vadepied dans sa biographie consacrée à Émilien Amaury : « Le 29 septembre 1954, la presse d'Amaury annonce la publication des Mémoires de Guerre du Général. Deux jours plus tard, Émilien est reçu par de Gaulle à la Boisserie, accompagné en grand secret par son ami André Régnier [...]. Un photographe est convié à l'entrevue. La photo d'Émilien Amaury, près du grand homme dans le jardin de la propriété, est reproduite en pleine page sur la une de Carrefour avant d'être sélectivement offerte à quelques amis. Une faveur exceptionnelle ? ! » (Émilien Amaury. La véritable histoire d'un patron de presse du XXème siècle, le Cherche Midi, 2009)
À la mort d'Amaury, en janvier 1977, le Parisien publie en une la photographie dédicacée que nous proposons accompagnée d'une tribune explicative : « C'était sa photo préférée. Prise à la Boisserie, au côté du Général de Gaulle durant cette "traversée du désert" qui fut, sans doute, la période la plus difficile de la vie du Libérateur de la France, et, à coup sûr, la plus solitaire. Elle illustrait aux yeux du président Amaury que l'on voit ici à droite, la qualité qu'il appréciait par-dessus tout : la fidélité. Une fidélité qui n'impliquait aucun aveuglement, aucun renoncement aux principes d'honneur, de liberté et de respect de l'homme auxquels il avait adhéré d'enthousiasme, dès sa jeunesse, au côté d'un autre Français qui marqua son époque : Marc Sengier, mais une fidélité sans concession. Comme le Général de Gaulle, et à son image, le président Amaury fut l'homme des tempêtes. »
« Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude. » (Luc Desbenoit).
« Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition. » (Xavier-Gilles in Le Monde Libertaire).
« De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie. » (Marc Trivier).
« La photographie ne dit qu'une chose : « C'était. » On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là. » (Marc Trivier)
« (...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif : sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes. » (Sylvie Rousselle-Tellier, « Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004).
« Je lisais Genet ; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un ? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage. » (Marc Trivier).
« Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier).
« Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude. » (Luc Desbenoit).
« Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition. » (Xavier-Gilles in Le Monde Libertaire).
« De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie. » (Marc Trivier).
« La photographie ne dit qu'une chose : « C'était. » On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là. » (Marc Trivier)
« (...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif : sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes. » (Sylvie Rousselle-Tellier, « Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004).
« Je lisais Genet ; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un ? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage. » (Marc Trivier).
« Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier).
« Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude. » (Luc Desbenoit).
« Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition. » (Xavier-Gilles in Le Monde Libertaire).
« De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie. » (Marc Trivier).
« La photographie ne dit qu'une chose : « C'était. » On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là. » (Marc Trivier)
« (...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif : sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes. » (Sylvie Rousselle-Tellier, « Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004).
« Je lisais Genet ; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un ? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage. » (Marc Trivier).
« Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier).
« Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude. » (Luc Desbenoit).
« Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition. » (Xavier-Gilles in Le Monde Libertaire).
« De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie. » (Marc Trivier).
« La photographie ne dit qu'une chose : « C'était. » On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là. » (Marc Trivier)
« (...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif : sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes. » (Sylvie Rousselle-Tellier, « Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004).
« Je lisais Genet ; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un ? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage. » (Marc Trivier).
« Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier).
« Dans sa cosmogonie, chaque chose, chaque être, végétal, animal ou humain, mérite le même respect. Car tous sont confrontés à la même loi d'airain : la solitude. » (Luc Desbenoit).
« Les photographies de Marc Trivier écrivent une tragédie de la lumière, celle-ci n'accueillant les êtres - hommes, arbres ou bêtes - qu'en les brûlant, avant disparition. » (Xavier-Gilles in Le Monde Libertaire).
« De trente-cinq ans de pratique photographique, d'obsessions, c'est peut-être ça qui reste : un mode d'enregistrement singulier de la brûlure de la lumière, décliné d'une image à l'autre, en une succession de propositions qui se ressemblent et pourtant chacune est aussi singulière que la fraction de temps auquel elle renvoie. » (Marc Trivier).
« La photographie ne dit qu'une chose : « C'était. » On ne fixe que ce qui a été. S'il y a une tragédie, elle est là. » (Marc Trivier)
« (...) au lieu d'être un portraitiste d'écrivains et d'artistes parmi tant d'autres, il se marginalise par son dispositif : sous prétexte de réglages, il fait attendre ses modèles, il les fait poser plusieurs minutes ce qui leur donne un air las. Il attend peut-être un comportement plus naturel. Et on se retrouve face à Francis Bacon en équilibre précaire, Samuel Beckett, Jean Dubuffet ou encore Michel Foucault plus ou moins tassés sur leur chaise. Des images intimes. » (Sylvie Rousselle-Tellier, « Une image de fatigue chez Marc Trivier », Marges 2004).
« Je lisais Genet ; pour moi Genet, c'était des lettres sur un livre. Et puis un jour j'ai vu son portrait, il y a eu comme une fracture. Comment était-il possible que ces signes soient aussi quelqu'un ? Faire un portrait, c'est ressouder le nom et le visage. » (Marc Trivier).
« Ce qui m'intéressait, ce n'était pas de photographier simplement un corps ou un visage, mais cette situation particulière qui est quelqu'un en train de faire la photo de quelqu'un d'autre. » (Marc Trivier).
Edition originale.
Reliure en demi basane brune marbrée ca 1860. Dos lisse orné de 4 fleurons XVIIIe. Pièce de titre en maroquin beige avec titre doré. Mors supérieur fendu en tête et queue. Mors inférieur fendu en tête. Epidermures le long des mors.
L'avis annonce que la collection du Comte de la Guiche appartenanit autrefois au Comte de Lassay, célèbre parmi les collectionneurs de tableaux. 41 entrées, chaque tableau se voyant attribuée une notice critique.
Ex libris Enry. N° 75. Ex-libris de la bibliothèque d'Henry Pannier encollé sur le premier contreplat : un petit panier encadré des initiales « ENRY » et de la devise « Les montre mais ne les prête ». Henry Pannier (1853-1935) fut marchand-éditeur de porcelaines, cristaux et meubles, il dirigea avec son frère Georges l'Escalier de Cristal de 1885 à 1923.