Rollin

Édition en grande partie originale, rare, ornée d'un portrait de la Marquise de Sévigné au tome I et d'un autre de la Comtesse de Grignan au tome V. Dans l'exemplaire décrit par Rochebillière, les tomes V et VI de 1737 sont dans une reliure différente, comme souvent. Notre exemplaire les présente dans une reliure uniforme, seules les pièces de titre et de tomaisons diffèrent : elles sont de maroquin rouge pour les tomes V et VI et en maroquin beige pour les quatre premiers tomes.
Reliures de l'époque en pleine basane brune mouchetée, dos à nerfs richement ornés - notamment de fers animaliers en queue (lévriers et chevaliers) - pièces de titre et de tomaison en maroquin beige pour les quatre premiers tomes, en maroquin rouge pour les deux derniers.
Un manque en queue du tome VI. Discrètes restaurations quasi invisibles en tête des tomes I, IV et VI, ainsi qu'en queues des tomes II, III, V. Certains mors également restaurés finement. Huit coins légèrement émoussés, les autres frottés. Frottements sur certains mors.
Importante édition dans la bibliographie des éditions originales de la Marquise de Sévigné. En effet, c'est la première présentant un nombre considérable de lettres (614 contre 134 pour l'édition en deux volumes de 1726) et la première autorisée par la filleule de la Marquise, Pauline de Simiane. Cette dernière demandera en effet à Perrin, un éditeur d'Aix-en-Provence, d'établir une édition d'après les manuscrits. Il ne fut retenu que les lettres à la Comtesse de Grignan. L'édition de 1754 contiendra 712 lettres, car augmentée des lettres à divers correspondants. Les lettres manuscrites furent ensuite détruites après avoir été sélectionnées suivant l'intérêt et le style. Un index fort utile en fin du tome VI permettra de retrouver les personnages disséminés dans les lettres.
Bel exemplaire.

Édition originale, illustrée d'un portrait de l'auteur en frontispice du premier volume, de 6 cartes et plans ainsi que de 70 portraits gravés hors-texte dont 65 représentent les grands-maîtres de l'Ordre de Malte. (cf Brunet, V, 1149. Cohen 1011. Saffroy 5420.)

Quelques restaurations sur les mors, annotations anciennes dans les marges inférieures, cachet de bibliothèque au toùe 3 dont la reliure est légèrement différente au niveau des fers dorés, un manque sur la garde du premier volume qui a été partiellement découpée. 

Agréable exemplaire.

Les illustrations se composent comme suivant: 

Tome 1 : 1 frontispice, 3 cartes dépliantes et 26 portraits hors-texte.

Tome 2 : 1 plan et 20 portraits hors-texte.

Tome 3 : 2 cartes dépliantes. et 5 portraits hors-texte.

Tome 4 : 19 portraits hors-texte.

Reliures en plein veau fauve moucheté, dos à cinq nerfs ornés de doubles caissons dorés et décorés, liserés dorés sur les coupes, gardes et contreplats de papier à la cuve,  reliure de l'époque.

Ecrivain, historien et membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, l'abbé de Vertot (1655-1735) est l'auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels les Révolutions romaines (1719). Dédiée au grand-maître de l'Ordre de Malte, Dom Antoine Manoel de Vilhena, l'Histoire des chevaliers hospitaliers retrace chronologiquement tous les faits importants survenus depuis la fondation de l'Ordre à Jérusalem, en 1099. A la fin se trouvent une Dissertation sur le gouvernement de l'Ordre de Malte, les Anciens et nouveaux statuts de l'Ordre et la Liste alphabétique des frères chevaliers, appartenant aux langues de Provence, d'Auvergne et de France, ainsi qu'aux grands Prieurés d'Aquitaine et de Champagne. 

 

Edition originale illustrée d'un frontispice allégorique par Cazes et gravé par Tardieu, une vignette de titre par Humblot répété, et 4 bandeaux de titre du même répétés, et une carte dépliante de la Grèce ancienne, ainsi qu'une planche de médailles. pages des titres en rouge et noir.
Reliure en pleine basane brune d'époque tachetée. Dos à nerfs orné de 4 feurons caissonnés. Pièce de titre en maroquin rouge, pièce de tomaison en maroquin rouge. Coiffe de tête du tome I élimée, idem en queue et en queue du tome III. Un manque en queue du tome II. Manques sur le 4e nerf du tome I. Mors supérieur du tome III ouvert en queue. Epidermures sur les plats. 4 coins émoussés. papier frais dans l'ensemble. Trace de mouillure en marge de la page de titre du tome II. Malgré les défauts, assez bon ensemble.
La publication de l'ouvrage de Brumoy eut un énorme retentissement pour la renaissance du théâtre des Grecs en France, puis en Europe. Au moment où il rédige son oeuvre, les pièces classiques du théâtre grec n'étaient plus lus et connus que des érudits. Brumoy propose l'intégralité du théâtre grec tel qu'il était connu à l'époque, il offre ainsi des traductions en prose, intégrales ou anthologiques, des pièces d'Eschyle, Sophocle, Euripide et Aristophane. Il réunit dans ses deux premiers volumes les traductions complètes de trois tragédies de Sophocle (Œdipe-Roi, Électre, Philoctète) et quatre d'Euripide, et une anthologie et des analyses des autres tragédies des trois auteurs, Sophocle, Euripide et Eschyle. Le troisième volume est consacré à Aristophane et au drame satyrique avec de larges extraits des pièces. Eschyle n'apparaît donc que par des extraits et une présentation de ses pièces, ce choix assumé par Brumoy correspondait à la difficulté du théâtre d'Eschyle, où comparé à ses comparses, il se caractérise par une absence de dramaturgie et la présence seule du verbe.
Le livre débute par trois discours qui constituent une ample préface et une étude du théâtre grec : Sur le théâtre grec ; Sur l'origine de la tragédie ; Sur le parallèle du théâtre ancien et du moderne. Brumoy ne s'est pas contenté de fournir une traduction intégrale de 7 grandes pièces du théâtre grec, il en donne chaque fois une introduction, une analyse, et surtout une comparaison avec d'autres pièces qui sont commentées d'après des extraits, ainsi font suite à l'Oedipe de Sophocle (admise comme étant la perle du théâtre grec), l'Oedipe de Sénèque, puis celui de Corneille. En outre, le travail de traducteur de Brumoy est complètement nouveau, doué d'une véritable conception, non sans un caractère pédagogique nécessaire à son entreprise.
En 1773 paraîtront les tragédies de Sophocle qui n'avaient point encore été traduites, par Dupuy : Pour servir de supplément au Theatre des Grecs. Dupuy donne l'intégralité des pièces dont Brumoy n'avaient donné qu'une présentation et des extraits.

Edition en grande partie originale, rare, ornée d'un portrait de la Marquise de Sévigné au tome I et répété au tome V.  Dans l'exemplaire décrit par Rochebillière, les tomes V et VI de 1737 sont dans une reliure différente, ainsi que la plupart du temps, notre exemplaire les présente dans une même reliure homogène, seules les pièces de titre et de tomaisons diffèrent ; elles sont de maroquin rouge pour les tomes V et VI et en maroquin beige pour les 4 premiers tomes.
Reliures en pleine basane brune mouchetée d'époque. Dos à nerfs richement orné, notamment de fers animaliers en queue (lévriers et chevaliers). Pièces de titre et de tomaison en maroquin beige pour les 4 premiers tomes, en maroquin rouge pour les deux derniers. Un manque en queue du tome VI. Discrètes restaurations quasi invisibles en tête des tome I, IV et VI, ainsi qu'en queues des tomes II, III, V. Bel exemplaire. 8 coins légèrement émoussés, les autres frottés.
Importante édition dans la bibliographie des éditions originales de la Marquise de Sévigné ; en effet, elle est la première édition présentant un nombre considérable de lettres (614 contre 134 pour l'édition en deux volumes de 1726) et la première autorisée par la filleule de la Marquise : Pauline de Simiane ; cette dernière demandera en effet à Perrin, un éditeur d'Aix en Provence, d'établir une édition d'après les manuscrits. Il ne fut retenu que les lettres à la Comtesse de Grignan. L'édition de 1754, augmentée, contiendra 712 lettres, augmentée des lettres à divers correspondants. Les lettres manuscrites furent ensuite détruites après avoir été sélectionnées suivant l'intérêt et le style. Un index fort utile en fin du tome VI permettra de retrouver les personnages disséminés dans les lettres.

Edition en partie originale, les quatre premiers volumes sont à la date de 1735 (réimpression de l'édition originale de 1734) et les deux derniers à celle de 1737, en première édition. Pauline de Grignan, marquise de Simiane, petite-fille de l'intéressée, confia le soin de la publication des lettres de sa grand-mère à un éditeur qui publia d'abord 402 lettres en 1734 et 212 lettres en 1737 (soit 614 au total). Elle est illustrée de deux portraits en frontispice des premier et cinquième volumes : celui de Madame de Sévigné par Chéreau et celui de la Comtesse de Grignan par Petit.
Reliure en plein veau blond granité de l'époque. Dos à cinq nerfs ornés de caissons et fleurons dorés, ainsi que de pièces de titre et de tomaisons de maroquin rouge. Toutes tranches rouges. Toutes coiffes de tête arasées, ainsi qu'une coiffe de queue ; deux petits manques à deux autres. Deux dos présentant des travails de vers. Coins légèrement émoussés. Quelques mors un peu fendus, sans gravité.
Afin d'apprécier pleinement l'intérêt de cette édition, il est nécessaire d'étblir la généalogie des éditions des Lettres. La toute première édition en deux volumes seulement, et non autorisée, fut publiée en 1726 et ne comptait que 134 lettres ; l'éditions en 4 volumes de 1734 est dû à Pauline de Simiane, petite fille de Madame de Sévigné et fille de la comtesse de Grignan, et qui remit les lettres manuscrites qu'elle possédait à Perrin, un éditeur d'Aix en provence. Il ne fut retenu que les lettres à la Comtesse de Grignan, et après une sélection, les manuscrits furent détruits. L'édition de 1754 augmentée contiendra justement des lettres à d'autres personnages, portant le nombre de lettres à 712.

Nouvellle édition complète, composée des tomes I à V de la quatrième édition de 1755, et du tome VI de la nouvelle édition de 1753 (parue chez Rollin) ; tome VII de la même année chez Quillau ; le tout relié à l'époque uniformément.
Pleine basane blonde mouchetée d'époque. Dos lisses ornés de pièces de titre et de tomaison de maroquin brun, de caissons et de fleurons dorés. Toutes tranches marbrées.
Quatre coiffes de têtes élimées, deux coiffes de queues un peu accidentées, un mors fendu en tête sur quelques centimètres, coins très légèrement émoussés.
Sans conteste le plus célèbre et le meilleur ouvrage de l'historien, sur un sujet des plus recherchés ; ce travail a été rédigé à la demande de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, désireux de valoriser ses annales chevaleresques. L'abbé Vertot rencontra le succès dès son premier ouvrage, que Madame de Sévigné et Bouhours flattèrent pour son style, et ce succès rencontré partout ne se démentit jamais, c'est ainsi que L'ordre de Jérusalem qui cherchait son historiographe fit appel à lui, dans sa vieillesse. L'ouvrage vit le jour en 1726 alors que l'auteur était déjà malade et diminué.

Seconde édition réimprimée sur la première grande édition originale des Lettres parue en 1734 pour les 4 premiers volumes ; l'éditeur Rollin n'avait alors édité les volumes 5 et 6 qu'en 1737, qui venaient s'adjoindre aux 4 premiers volumes de 1734 ; Un an plus tard il publie l'intégralité de l'édition. Ornée d'un portrait au frontispice. Pages de titres en rouge et noir.
Reliures en pleine basane d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffes de queue restaurées des tomes I et II, 3 coiffes de tête élimées, 3 coiffes de queue idem ; un accroc au premier caisson avec manque ; divers accidents ; dorures estompées à certains caissons. Feuillet 141 du tome 2, manque en marge sans atteinte au texte. Petite galerie de vers sur les premiers feuillets du tome V. Trace de mouillure brune au tome VI sur un coin, sur les 60 premiers feuillets, reprenant sur l'index. Ensemble néanmoins appréciable de cette rare série.
Cette édition, conforme à la première grande originale d'importance publiée entre 1734 et 1737, contient 614 lettre (l'édition en 2 volumes de 1726 n'en comportait que 134) ; cette édition sera surtout la première autorisée, Pauline de Simiane, petite fille de la Marquise confiera les lettres manuscrites à un éditeur d'Aix en Provence ; les lettres qui ne s'adressaient pas à la Comtesse de Grignan furent écartées.