Une petite déchirure en pied du dos.
1896
1948
Edition originale, un des 100 exemplaires numérotés sur alfa, seuls grands papiers après 5 pur fil.
Reliure en demi maroquin vert à coins, dos lisse, plats de papier à la colle, gardes et contreplats de papier marbré, couvertures et dos conservés, tête dorée, reliure de l'époque signée Lucie Weill.
Habile et discrète restauration en tête d'un mors.
Ouvrage illustré de 6 vignettes d'André Derain.
Bel envoi autographe signé d'Antonin Artaud : « à Alice & à Carlo Rim que j'aime beaucoup parce que j'aime dans la vie tout ce qui est nature, franc et sans fard et la vie d'Héliogabale aussi est franche et sans fard et dans la ligne de la grande Nature. Antonin Artaud leur ami. »
Édition originale sur papier courant.
Minuscules et très discrètes restaurations au verso du premier feuillet blanc.
Important et bel envoi autographe signé d'Antonin Artaud :
« à M. Fernand Pouey qui a voulu comprendre mon aride effort. Antonin Artaud. 13 décembre 1947. »
Les envois autographes d'Antonin Artaud sont très rares sur ce texte.
Lettre autographe datée et signée d’Antonin Artaud, à en-tête de la brasserie Le Dôme, adressée à Maurice Martin du Gard, fondateur et directeur des Nouvelles Littéraires, 29 lignes à l’encre bleue d’une écriture nerveuse.
Traces de pliures et petites déchirures marginales inhérentes à l’envoi postal et à la manipulation. Petites taches au début de la lettre.
Antonin Artaud se bat pour publier son article sur la peinture de Balthus, exposée pour la première fois en France. Il défend avec férocité celui qu’il considère comme son « double », tant ils étaient semblables physiquement et intellectuellement.
Lettre autographe signée d'Antonin Artaud, adressée à ses médecins, les docteurs Nodet et Chapoulot. 32 lignes au crayon violet d'une écriture nerveuse, sur un feuillet remplié, papier à petits carreaux.
Publiée dans Les lettres 1937-1943.
Antonin Artaud est alors interné depuis octobre 1937 après son voyage "christique" en Irlande. Le certificat du 16 octobre 1937 le décrit dans un "état psychotique à base d'hallucinations et d'idées de persécutions, d'empoisonnement par des gens hostiles à ses convictions religieuses de chrétien orthodoxe, se dit sujet grec, caricaturiste à Paris qu'il aurait quitté pour se réfugier à Dublin d'où on l'a refoulé, croit-il, pour l'agresser dans le bateau. Protestations paranoïaques". Le préfet de la Seine-Inférieure le déclare ensuite « dangereux pour l'ordre public et la sûreté des personnes ». Artaud s'évertua durant les prochains mois à sortir de cette situation et déclara être l'objet d'une méprise : "Vous m'avez dit à plusieurs reprises que ma sortie dépendait de la préfecture. Je me décide justement à vous communiquer deux ou trois choses qui seront de nature à intéresser vivement la préfecture de police en général et M. Langeron en particulier. Celui-ci d'ailleurs ne pourrait manquer de vous en savoir gré. Je me permets d'insister sur la responsabilité grave que vous encourriez en face des autorités compétentes en ne prenant pas au sérieux mes assertions."
Quelques semaines après, le 27 août, il exécuta ses menaces et écrivit au préfet Langeron (Les lettres 1937-1943), cependant cette lettre ne lui parviendra jamais.
A son arrivée à Sainte-Anne en avril 1938, Lacan l'examina et le trouva « irrémédiablement fixé » et perdu pour la littérature.
Belle lettre autographe empreinte de frénésie dans le style et la graphie.
Edition originale sur papier courant.
Ouvrage illustré de 6 vignettes d'André Derain.
Agréable exemplaire complet de sa bande annonce à qui il manque un petit bout : Monstre ?... non. / Poète ?... oui. Dieu ?... peut-être!