Manuscrit autographe d'une page de six quatrains comportant, en pied, une dédicace autographe signée de l'auteur. Judith Gautier dans ce poème chante la fin du Roi de Tchou-li. A la fin du poème Judith Gautier a ajouté "A mon ami Armand Gouzien pour mettre en musique" et a signé sous son nom d'épouse Judith Mendès. Armand-Charles Gouzien, compositeur et journaliste, mit en musique ce poème. Il parut tout d'abord sous le titre "Chinoiseries" en 1867 sans le nom de l'auteur des paroles puis dans la revue Les lettres et les arts N° 5 du 10 novembre 1867, où il devint "Chanson chinoise" signé par Judith Walter (Judith Gautier) et dédié à Tin-Tun-Ling (homme de lettres chinois, réfugié politique en France, celui-ci avait rencontré Théophile Gautier à Paris, qui s'était pris d'amitié pour lui, et l'avait embauché pour donner des cours de chinois à sa fille Judith). Ce dernier fut son maître et initiateur en orientalisme.