Poème autographe de Jean Cocteau intitulé "Acis à Néère" contenu dans son recueil de poèmes Le Prince Frivole
s. n.|s. l. s.d. (ca 1909)|24.50 x 25 cm|une page
€700
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Autograph tercet of youth signed with twelve stanzas by Jean Cocteau, 14 lines written in black ink on one leaf. This manuscript poem in alexandrine verse was printed in the collection "Le prince frivole" published by Mercure de France in 1910, the second work published by the poet. Handsome copy. This manuscript of the Prince frivole was reputed lost: "Le manuscrit original de la main de Cocteau manque" (Complete Poetical Works, Bibliothèque de la Pléiade, page 1842). The work, praised by Marcel Proust who thus hailed Jean Cocteau as a: "Banville de vingt ans qu'attendent de plus hautes destinées" (Twenty-year-old Banville awaiting higher destinies), would be disowned by the author who would go so far as to forbid its reissue. This poem is part of the series of 8 poems entitled Les Chansons du petit prince (Le petit prince en exil in the edition) of which here is the list: Le petit prince arrive, Le petit prince à l'hôtel, Le petit prince en auto, Un dialogue et deux lettres, Battis à Hermas, Hermas à Battis, Acis à Néère et Néère à Acis. "Puisqu'Eros entre nous tourna le divin pêne, Puisque tu m'as quitté sans fiel et moi sans haine Mon aveu ne saurait te causer nulle peine. ... Oui Néère, j'en eus des fièvres torturantes ; Les dents brillent au point d'en sembler transparentes Elle n'est pas cupide... elle a de larges rentes."