" ... puisque vous souffrez, c'est vous qu'il faut plaindre ; puisque je souris, ce n'est pas moi qu'il faut blâmer."
Autograph letter signed by Robert de Montesquiou
S. n.|s. l. s. d. [circa 1920]|27 x 22 cm|deux pages sur deux feuilles
€500
Ask a Question
⬨ 83142
Autograph letter dated and signed by the dandy count, 20 lines on 2 pages), written in black inkabout friendship and certain constraints that his correspondent seems to encounter (probably his friend Henri Lapauze): "Cher ami, puisque vous souffrez, c'est vous qu'il faut plaindre ; puisque je souris, ce n'est pas moi qu'il faut blâmer. Votre souffrance vient de ne pas faire ce que vous voulez ; donc, votre vindicte doit viser qui vous contraint. Ce que mes yeux ont vu aura, comme suite conséquente, ce que mes oreilles ont entendu, on l'a écrit plaisamment. Il faut fournir à ces tomes là. Vous pensez bien que votre logique et votre justice ne visent qu'à établir les responsabilités. Car nous nous estimons au dessus de la louange, mais pas au dessus de l'amitié. J'étais heureux de vous attester la mienne. Je le suis davantage de vous l'avoir témoignée. Votre Montesquiou." ["Dear friend, since you suffer, it is you who must be pitied; since I smile, it is not I who should be blamed. Your suffering comes from not doing what you want; therefore, your vindication must target whoever constrains you. What my eyes have seen will have, as a consequent sequel, what my ears have heard, it has been written pleasantly. We must provide for those volumes there. You well think that your logic and your justice aim only to establish responsibilities. For we consider ourselves above praise, but not above friendship. I was happy to attest mine to you. I am even more so to have shown it to you. Yours, Montesquiou."]